Développement du médicament Flashcards

1
Q

Introduction

A
  • processus de découverte et du développement de médicaments est la pierre angulaire de l’industrie pharmaceutique
  • son objectif est de garantir qu’un médicament est aussi sûr et efficace que possible pour son utilisation indiquée chez l’homme avant son autorisation de mise en marché
  • même si ce processus n’est pas parfait, il est toujours essentiel pour l’approbation des médicaments
  • les autorités de réglementation exigent des essais cliniques humains réussis o# un produit médical peut recevoir l’autorité de commercialisation
  • généralement de 1/5000 à 10 000 des produits se rendent à la mise en marché
  • les délais de commercialisation ont augmenté de 7 à 8 ans à plus de 12 à 15 ans en général aujourd’hui
  • tous tentent d’améliorer les délais de développement mais aussi les délais de révision des agences
  • le taux de succès est toujours plus faible, le coût plus élevé et la profitabilité est limité à un plus fable % des drogues approuvées
  • la conséquence fut le changement du rôle des différentes industries et de l’académie
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2
Q

Soumission de nouvelles entités

A
  • molécules biologiques (plus grosses) et molécules chimiques (plus petites) ont différents procédés de fabrication
  • augmentation des molécules biologiques sur le marché
  • gouvernement veulent des nouveaux médicaments
  • surtout pour les maladies plus rares ou orphelines
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3
Q

Probabilité de succès à travers les phases

A
  • taux de succès augmente
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4
Q

Période de changements

A
  • au cours des dernières années, plusieurs changements ont été observés dans le processus de développement et sur le rôle du Big Pharma vs le reste de l’industrie et de l’académie
  • même si l’idée demeure la même, les modèles de R&D ont nécessité une adaptation à la réalité de la découverte et du développement
  • le Big Pharma même si présent généralement du début à la fin du développement d’un médicament, se concentre d plus en plus sur les dernières phases de développement
  • l’académie et la Biotech sont plus impliquées dams la découverte et les premières étapes de développement
  • majorité sont des biotechs
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5
Q

Découverte : CFC

A
  • substance médicamenteuse : fabrication, caractérisation, contrôle, standard de référence, contenant, stabilité
  • produit pharmaceutique : description, développement, fabrication, contrôle, standard de référence, contenant, stabilité
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6
Q

Découverte du principe actif

A
  • quoique de nouvelles molécules aient toujours été crées, plusieurs étaient des modification de molécules existantes
  • cette idée est moins acceptée aujourd’hui par les autorités car veulent obtenir de nouvelles molécules
  • généralement ces découvertes sont par caractérisation chimique, isolation naturelle ou création biologique (prennent de plus en plus place)
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7
Q

DMP vs in vitro

A
  • le métabolisme et la pharmacocinétique des médicaments (DMPK) est une discipline scientifique autrefois principalement associée à l’évaluation de l’innocuité dans le développement de médicaments
  • elle est devenue au cours des deux dernières décennies, une discipline de base dans la découverte, le développement et même la commercialisation de médicaments
  • il y a eu un ré alignement du DMP lors de la découverte du médicament qui permet de mieux sélectionner les candidats-médicaments optimaux pour participer aux essais cliniques
  • le rôle central du DMPK dans la découverte de médicaments est de contribuer à l’optimisation des composés pour l’homme en équilibrant les propriétés associées
    • à l’absorption gastro-intestinale des médicaments (pour les thérapies administrées par voie orale)
    • à la distribution
    • à la clairance et à l’élimination
    • au potentiel d’interactions aussi rapidement et économiquement que possible
  • cela peut être obtenu en tenant compte des propriétés physicochimiques et des données obtenues à partir d’essais in vitro avec du matériel d’origine humaine et d’études in vivo sur des animaux
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8
Q

DMPK vs découverte

A
  • l’objectif ultime de la fonction DMPL (voie orale est de tenter de trouver un candidat (ou groupe de candidats) à fort potentiel de succès
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9
Q

Système des classes biopharmaceutiques ***

A
  • I : très soluble + très perméable
  • II : peu soluble + très perméable
  • III : très soluble + peu perméable
  • IV : peu soluble + peu perméable
  • perméabilité pour passer à travers membrane
  • solubilité pour être dissout pour absorption
  • I et II : très métabolisé par CYP450
  • parmi les drogues commercialisées, on remarque que les classes I et II étaient plus importantes et semblables
  • maintenant plus II et IV
  • l’impact d’observer beaucoup de II et IV sur le développement du médicament est sur le développement de nouvelles formulation (L-ADME-R)
  • II et IV sont généralement des molécules peu solubles, il faut tenter de favoriser la solubilité et la dissolution de la drogue afin d’être bien absorbée
  • tout ceci en parallèle que les nouvelles drogues sont de plus en plus puissantes (doses faibles)
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10
Q

Études pré-clinique

A
  • établir les bases pour conclure à la sécurité de la drogue et du produit avant de l’administrer chez l’humain
  • les règles varient selon le type de formulation, de produit, de la durée de l’administration, etc.
  • pharmacologie, pharmacocinétique, toxicologie
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11
Q

Objectifs principaux études pré-clinique

A
  • établir le lien avec la découverte du médicament
  • valider une cible thérapeutique
  • valider notre hypothèse de mécanisme d’action
  • obtenir une preuve de concept pré-clinique
  • identifier les paramètres d’efficacité (paramètres d’activité et identifier des biomarqueurs d’efficacité)
  • estimer l’efficacité clinique (survie, symptômes)
  • établir la ou les doses efficaces
  • établir la marge d’innocuité (dose toxique ou efficace)
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12
Q

Types d’études pré-clinique

A
  • pharmacologiques : toxicocinétique, sécurité, mécanisme possible, etc
  • toxicologiques : court terme (aigue), long terme, carcinogénicité, reproduction (tératogénicité), in vitro, estimer les doses, études spéciales selon la drogue
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13
Q

Pré-clinique : pharmacologique

A
  • activité primaire pharmacologique
    • activité souhaitée chez l’homme
    • pharmacocinétique (PK) de base (ou TK) : posologie vs profil
  • pharmacodynamie (PD) de base
    • NOEL
    • NOAEL : dose-réponse, relier la présence du Rx aux observations de toxico, trouver le bon modèle animal (pathologique et PD)
  • voir comparateur (si besoin) et placebo
  • tenter de comprendre le mécanisme
  • estimer design clinique futur
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14
Q

Dose-réponse

A
  • la plupart des médicaments agissent sur des cibles (récepteurs, enzymes…) dont la stimulation ou le blocage) engendre (ou bloque) une série de réactions biochimiques à l’origine d’un effet (thérapeutique ou indésirable) (donc n’ont pas d’effet, mais bloque effet, préférable car lorsque stimulation du récepteur = plus de risque)
  • l’intensité (pour des effets quantitatifs) ou la probabilité de survenue (pour des effets qualitatifs binaires) des effets est le plus souvent proportionnelle à la quantité de médicament présente au niveau du site d’action
  • dans les deux cas, cette relation de proportionnalité est sigmoïde avec un maximum
  • lorsque la quantité de médicament augmente, l’intensité ou la probabilité de survenue de l’effet augmente d’abord lentement, puis de façon plus marquée et linéaire puis de nouveau lentement pour atteindre le maximum
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15
Q

Dose-réponse exemple

A
  • le médicament X a une activité biologique supérieure à dosage équivalent, c’est pourquoi il est plus puissant que les médicaments Y ou Z
  • la puissance n’est pas une question de dose
  • le médicament Y est plus puissant que le médicament Z mais son efficacité maximale est moindre
  • les médicaments X et Z ont la meilleure efficacité, indiquée par leur réponse maximale atteignable (effet plafond)
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16
Q

Impact des études pré-clinique

A
  • 95% d’arrêt du développement (tri initial)
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17
Q

Phase clinique

A
  • toutes les données récoltées en pré-clinique sont utilisés afin de déterminer les étapes suivantes
  • elles servent à mieux connaître la toxicité de la molécule, une possible efficacité et plusieurs paramètres pharmacologiques (PK et PD)
    • les notions de pharmacocinétique et pharmacodynamiques devront confirmer chez l’humain malgré que les profils observés.s en pré-clinique permettent de planifier le développement clinique
  • pharmacologie, pharmacocinétique, efficacité et innocuité et études de pharmacovigilance
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18
Q

Comparaison des études cliniques chez l’humain : phase I et IIa + II et III

A
  • N = 20-80 / N = 50 et +++
  • sujets sains ou patients (ne dérange pas car l’efficacité n’est pas recherchée mais la toxicité) / patients surtout
  • souvent un seul site clinique + unité spécialisée avec confinement des sujets / plusieurs sites cliniques (hôpitals ou autres)
  • plusieurs prélèvements / peu de prélèvements
  • logistique critiques des prélèvements / logistiques de l’étude critique
  • focus sur proof-of-presence, proof-of-mechanism, Proof-of-concept et sur les besoins spécifiques de la monographie / focus sur efficacité et sécurité du médicament pour approbation et pour indication de la monographie
  • rapide / long
  • $$$ / $$$$$$$
19
Q

Étude clinique phase I

A
  • les études de premières phases sont particulièrement utiles pour informer le clinicien et le patient de l’utilisation du médicament
  • ce sont souvent de petites études de pharmacologie clinique qui ont lieu tou au long du développement du médicament
  • elles sont surtout en support à toutes les autres études cliniques
  • elles impliquent souvent des population spéciales ou des sujets sains
  • elles doivent être effectuées avant la soumission du soudier aux agences pour répondre à leurs exigences réglementaires et la monographie du produit
  • la notion de toxicité demeure le critère le plus important (court et long terme)
20
Q

Comment débuter phase I?

A
  • on remarquer que plusieurs études sont requises par les agences réglementaires
  • mais le tout peut se faire durant toute la durée du développement clinique
  • premières études chez l’humain
    • SAD (doses uniques croissantes) (phase 1a)
    • MAD (doses multiples croissantes (phase 1b)
  • études de sécurité : interactions médicamenteuses, QTc, insuffisance rénale ou hépatique
  • études de biodisponibilité : nourriture, population
21
Q

Première étude chez l’humain (first in humain, FIH)

A
  • effectuer phase 1a et b damier un essai complexe
  • 1a : SAD : dose unique ascendante
  • 1b : MAD : doses multiples ascendantes
  • c’est la premières dois que le médicament est administré à un être humain, en bonne santé ou atteint d’une maladie ou d’un trouble spécifique
  • le développement est basé sur les données pré cliniques et les propriétés du médicament
  • les modèles de pharmacologie peuvent être utilisés pour estimer différentes données de l’évolution de la pharmacologie clinique
22
Q

Objectifs des phases 1a et b

A
  • objectif principal : sécurité et tolérabilité, même si d’autres informations sont analysées de plus en plus, tout est question de rapidité et d’informations
  • objectifs secondaires :
    • identifier la dose maximale tolérée (MTD)
    • PK en général, variabilité, linéarité, proportionnalité
    • paramètres à l’état d’équilibre (accumulation, temps - dépendant)
    • premiers paramètres d’élimination (urine PK, métabolites, etc.
23
Q

Paramètres de sécurité pour FIH

A
  • effets secondaires
  • anormalités biochimiques : hématologiques (hépatoxicité, toxicité rénale, toxicité hématologique, balance électrolytique, paramètres spécifiques au produit étudié)
  • monitoring physiologiques : pouls, pression, ECG, température
  • paramètres spécifiques : respiratoire, SNC
  • suivi volontaire
24
Q

Dose de départ

A
  • une étape significative dans le développement d’un nouveau médicament est la première administration chez l’humain
  • le choix de la première dose demeure l’un des aspects les plus controversés
  • emphase sur les effets secondaires, particulièrement ceux non prévus par les données non-cliniques
  • NOAEL : on se fie sur la dose ne donnait aucun effet secondaire afin de sélectionner la dose de départ
  • procédure réglementaire établie par la FDA
  • aucun bénéfice médical pour les sujets sains participant dans ce type d’étude
  • on ne veut rien observer avec la première dose (toutefois pas trop faible vs les effets possibles à observer)
  • si on observe quelque chose : il faut que ce soit mineur et idéalement non relié au médicament, on veut éviter aussi les réactions allergiques mais difficile à prévoir
  • plusieurs petites cohortes (8 à 12 sujets par cohortes)
  • pas obligé de faire toutes les cohortes inscrites au protocole (on arrête lorsque le nombre d’effets secondaires augmente de manière significative ou devient plus sérieux ou inattendu, les situations d’arrêt sont décrites dans le protocole)
25
Q

Étude de cas : sécurité pré-clinique

A
  • drogue utilisée pour la maladie d’Alzheimer
  • 2 espèces animales (rongeurs et non-rongeurs)
  • rats :
    • NOAEL = 2000 mg/kg
    • HED = NOAEL divisé par le facteur de conversion = 2000/6,2 = 323 mg/kg
    • MRSD = HED divisé par un facteur de 10x = 323 / 10 = 32,3 mg/kg
    • HED estimé à 2,2 g pour un sujet de 70 kg
  • chiens (toujours prendre animal plus sensible pour essai chez les humains)
    • NOAEL = estimé à 50 mg/kg
    • HED = 50 mg/kg / 1,8 = 27,8 mg/kg
    • MRSD = 27,8 / 10 = 2,8mg/kg
    • HED estimé = 194 mg (pour un sujet de 70 kg) (dose départ pour humains)
26
Q

Pharmacologie clinique

A
  • une fois la première étude clinique chez l’humain terminée (SAD et MAD) des études de pharmacologie clinique permettant surtout de connaitre la sécurité et les propriétés de la drogue seront effectuées (généralement chez des sujets sains, requis par les autorités envers la monographie, informations utiles et en support à toutes les autres études cliniques
  • interactions médicamenteuse
  • influence de la nourriture
  • insuffisance rénale ou hépatique
27
Q

Phase II

A
  • généralement la première administration chez le patient
  • efficacité (preuve de concept) : phase 2a + dose-réponse chez l’humain
  • sécurité : obtenir une meilleure idée de son innocuité chez le patient : effets secondaires, tests de laboratoire, cardiovasculaire, etc.
  • on vise pour la première fois la pathologie ciblé par le traitement (plus spécifique aux patients)
  • on tente de cibler de manière spécifique la population cible
  • critères diagnostics sont plus précis
  • suivi étroit du patient, en milieu fermé si possible
  • durée variable (quelques jours à mois)
28
Q

Phase IIa

A
  • la preuve de concept (PoC)
  • étude souvent pilote (5-50 patients)
  • on teste différentes doses afin de voir les impacts d’efficacité via des signes cliniques, des biomarqueurs, etc.
  • on tente de voir l’effet maximal ou tolérance maximale
29
Q

Objectifs de la preuve de concept (PoC)

A
  • démontrer rapidement l’effet souhaité
  • intervalle de doses effiaces
  • tolérance et effets secondaires
  • évaluer variabilité de la réponse
  • comparer les effets vs placebo
  • information requise pour planifier les études suivantes
    • profil des patients
    • # de patients : suffisamment élevé (puissance statistique), peu élevé pour limiter les coûts, mais aussi l’exposition de la drogue aux patients
    • doses visées
30
Q

Phase IIb

A
  • intervalle de doses mieux ciblé (moins de groupes)
  • tolérance et effets secondaires
  • évaluer variabilité de la réponse de manière plus spécifique
  • compare avec placebo mais peut aussi inclure un contrôle actif
  • confirmer les effets observés en IIa
    • # de patients plus élevé (suffisamment élevé, quelques centaines)
  • préparer le design de l’étude suivante (phase III)
31
Q

Phase III

A
  • étude de confirmation
  • confirmer les résultats de la phase II avec un plus grand nombre de patients
  • résultat valide, reproductible et non relié au hasard
  • au moins 2 études de phase III requises avec résultats compatibles (groupes de patients différents, pas pour maladie orpheline)
  • logistique importante
  • patients avec pathologie ciblée : et autres si aucune contre-indication, âge variable, critères diagnostics plus larges, suivi fréquent en clinique, quelques jours à quelques mois
32
Q

Phase III : objectifs

A
  • mesure d’efficacité : comparer au placebo et autres contrôles actifs, # élevé
  • innocuité : profil sur une grand nombre de patients (100 à quelques miliers) et usage chronique (ICH), risque d’observer des effets secondaires plus rares et interactions médicamenteuses
33
Q

Analyse du rapport bénéfices/risques (BR)

A
  • bénéfices : probabilités d’amélioration ou de guérison d’une condition ou d’une maladie pouvant survenir suite à un traitement
  • risques : probabilités de causer un tort physique, psychologique, social, ou économique pouvant subvenir suite à un traitmenet
  • cette analyser peut se faire avec soit un contrôle placebo ou un contrôle actif
34
Q

Bénéfices (efficacité)

A
  • durée de survie
  • évènement clinique (biomarqueur)
  • modifications des symptomes
  • modification du statut fonctionnel
35
Q

Risques (innocuité)

A
  • effets indésirables attendues (gravité, fréquence, réversibilité)
  • effet indésirables inattendues (gravité, fréquence, réversibilité)
  • interaction médicamenteuse indésirable
36
Q

Génériques

A
  • présence du générique survient à la fin du brevet à moins que celui-ci soit jugé non valide car challengé par le générique
  • on tente de copier l’innovateur tel que requis par les agences réglementaires
  • souvent 1-2 cliniques chez le sujet sain
  • ce ne sont pas des études d’efficacité mais de comparaison pharmacologique (surtout pharmacocinétique)
37
Q

Génériques vs innovateurs

A
  • comparaison entre 2 formulations
  • le médicament est généralement connu
  • pas besoin de tout refaire, mais seulement de démontrer que la nouvelle formulation se comporte comme le produit de référence
  • ni meilleur ni pire (bioéquivalent)
  • jugé inacceptable du point de vue éthique de tout refaire les études cliniques
38
Q

Études de bioéquivalence (BE)

A
  • comparer au moins 2 formulations (contenant le même ingrédient actif ou inactif) suivant l’administration d’une dose unique chez le volontaire sain ou le patient
  • l’étude de BE est une étude au même titre que n’importe quelle autre étude clinique en fonction des objectifs visés
  • toutes ont un objectif précis en utilisant un biomarqueur principal
  • ce biomarqueur est généralement le profil pharmacocinétique (mesurable et objectif, mieux pour comparer)
39
Q

Points essentiels de BE

A
  • pour devenir bioéquivalent, il faut démontrer l’Équivalence sur 2 points principaux
  • équivalence pharmaceutique
    • une nouvelle formulation, qui, en comparaison au produit de référence, contient la même quantité de produit actif, mais pas nécessairement les mêmes ingrédients de produits inactifs ou non-médicinaux
    • on n’exige pas non plus que le mécanisme de libération soit identique à la référence
    • la formulation contient le même ingrédient actif et ce en même quantité
  • études de BE
    • prouver la BE in vivo
    • selon les nouvelles normes, il sera possible de commercialiser certains médicaments sans effecteur une étude clinique in vivo chez l’humains
    • des études in vitro seront suffisantes pour approuver la nouvelle formulation
    • ce principe dépend des propriétés du médicament (solubilité et perméabilité)
    • même voie d’administration
    • les conditions d’utilisation correspond à celles du produit comparateur
40
Q

Définition de la BE (FDA)

A
  • absence de différence significative dans la vitesse et la quantité d’ingrédients actifs qui atteint la circulation systémique
  • vitesse est caractérisée par Cmax
  • quantité est caractérisée par SSC
41
Q

Critères de BE

A
  • intervalle de confiance
  • le BE est confirmée lorsque la comparaison de la biodisponibilité moyenne du produit test est de plus ou moins 20% de celle du produit de référence
  • les critères de bioéquivalence sont basés sur les comparaison de Cmax et SSC
  • mais en raison des transformations logarithmiques remises, cet intervalle devient 80-125% (puissance statistiques de 80%)
42
Q

Design de l’étude

A
  • comparer le produit innovateur au générique
  • utile pour connaitre le profil précis du médicament
  • chaque sujet est son propre témoin
  • surtout basé sur la comparaison pharmacologique (généralement PK)
  • ressemble à phase 1
  • pas nécessaire d’avoir doses multiples
  • regarde avec même personne pour voir si différences
43
Q

Génériques maintenant

A
  • pas vraiment de problèmes observés avec les génériques
  • aspect économique important : plus de 80% des prescriptions sont génériques aujourd’hui
  • les comparaisons sont surtout basées sur les profils pharmacocinétqiues via une comparaison statistique d’équivalence