Toxico 1 Flashcards
Sulfamide (1930) – soluble dans l’éthylène glycol
Le remplacement de l’éthanol comme solvant par l’éthylène glycola entraîné des décès, ce qui a conduit à la mise en place de la FDA aux EU (food and drug administration).
Sulfamide (1930) – soluble dans l’éthylène glycol
exposition et fixation
Voies d’expositions : cutanée, digestive, rarement par inhalation
(car pouvoir irritant => baisse reflexe de la ventilation).
Fixation réversible dans la circulation sanguine par l’albumine car c’est un xénobiotique acide faible.
Sulfamide (1930) – soluble dans l’éthylène glycol
métabolisation
Biotransformation: acétylation des sulfamides
Moindre solubilité des acétylsulfamides
Précipitation dans l’arbre urinaire
Cristallisation
Risque: intoxication rénale (oligurie voire anurie)
Traitement: boire abondamment des solutions alcalines
Limiter l’usage au nécessaire (antibiogramme)
Sulfamide (1930) – soluble dans l’éthylène glycol
élimination et antidote
Elimination : Hémodialyse
Ne pas utiliser de purgatifs osmotiques car formation de sulfHb
Antidote :
Ethanol : déplace les autres alcools sur ADH
4-méthylpyrazole : inh compétitif de ADH
Anti vitamine K – analogues structuraux de la vit K
Fixation réversible dans la circulation par l’albumine car c’est un xénobiotique acide faible
Cible: protéines vitamine K dépendantes (glutamate carboxylase)
Inhibition de la maturation des protéines de la coagulation (II, VII, IX, X)
Anticancéreux antifoliques (méthotrexate) – analogue structuraux de l’acide folique
Cible: tétrahydrofolate réductase
Inhibition (entre autres) de la prolifération cellulaire
Antirétroviraux (AZT = azathiothymine) – analogues structuraux des nucléosides (thymidine)
Cible: transcriptase inverse
Inhibition de la Synthèse de l’ADN à partir de l’ARN viral
Thalidomide (1956)
Médicament donné comme anti-émétique aux femmes enceintes qui provoqua des effets tératogènes (amélie, phocomélie) sur plus de 12000 enfants.
Métabolisation : cf hydrolase
Métaux lourd toxicologie et généralités
Toxicologie criminelle, toxicologie accidentelle, toxicologie environnementale (minamata)
=> arsenic, cadmium, chrome (VI), cuivre, plomb, mercure, nickel, sélénium, thallium, polonium, cyanure
Le rein intervient dans la fixation et la biotransformation des métaux lourds (Pb, Hg, Cd).
Métaux lourd biotransformation
La biotransformation des métaux lourds est influencé par :
- les réactions d’ionisation et désionisation. Si le pH de l’estomac
est faible, la toxicité des métaux lourds diminue.
- les réactions de sulfuration pour les cyanures et acide
cyanhydrique => baisse de leur toxicité (baisse de la liaison aux
protéines)
Métaux lourd élimination et antidote
Elimination par voie salivaire, par les phanères et la peau
Analytique : post mortem, au niveau du rein
Substance non carbo-absorbable
Antidote : Eau albumineuse = insolubilisant, précipitation puis
tamponné par protéines
Agents sulfurants : sulfures insolubles
Tannins
EDTA, d-pénicillamine=chélatant
Cadmium absorbtion
Les deux principales voies d’absorption sont l’inhalation et l’ingestion.
Le taux d’absorption du cadmium est directement lie a la forme chimique.
Le cadmium est transporté dans le sang fixé à l’hémoglobine ou aux metallothioneines.
Cadmium et metallothioneine
Le cadmium se concentre principalement dans le foie et les reins.
Il se fixe sélectivement sur les metallothioneines. Celles-ci sont des protéines dont la synthèse est directement stimulée par l’exposition au cadmium.
Cadmium stockage toxicité antidote
C’est sous cette forme de complexe avec les metallothioneines que le cadmium peut être stocke dans les organes.
Le cadmium libre est à l’ origine des effets toxiques observes.
Le cadmium est excrété dans les fèces, les urines et les phanères.
Accumulation durant toute la vie, saturation, relargage au niveau rénal => toxicité rénale chronique, grave et évolutive (mm après l’arrêt de l’exposition.
Antidote : NE PAS UTILISER BAL car réabsorption
Mercure toxicité
Toxicité diffère selon la forme (métal, sel métallique, sel organique)
Effets toxiques sont liés à la formation de mercure ionisé qui se fixe sur les constituants cellulaires.
Les organes les plus sensibles sont la peau, les reins, le cerveau et l’oeil.