Thérapie manuelle et tractions Flashcards
Quelles sont les différentes techniques de traitement en thérapie manuelle?
• Mobilisations passives - Physiologiques (muscles interviennent) - Accessoires • Manipulations - Mouvement de faible amplitude et de haute vitesse exécuté en fin d’amplitude physiologique • Mobilisations des tissus nerveux (ULNT) • Massage des tissus mous, techniques myofasciales • Frictions transverses • Tractions • Mobilisations actives assistées - «muscle energy» - PNF - Mulligan
Quels sont les types d’effets de la TMO?
- Mécaniques
- Chimiques
- Neurophysiologiques
- Psychologiques
Quels sont les effets mécaniques de la TMO?
- Stimuler la guérison des structures articulaires
- Rétablir le mouvement
Quels sont les effets chimiques de la TMO?
- Modifier l’environnement chimique des nocicepteurs périphériques
Quels sont les effets neurophysiologiques de la TMO?
- Activation du mécanisme segmentaire d’inhibition de la douleur
- Activation du système de contrôle descendant de la douleur
- Changement dans le fonctionnement du système sympathique
- Activation de la musculature
Quel est l’effet psychologique de la TMO?
- Effet Placebo
Quelles sont les précautions et contre-indications à la TMO en général?
- Facteurs liés au thérapeute (expérience, familiarité avec la technique, fatigue)
- Facteurs liés au patient (conditions autres aux maladies, ex. état d’ébriété)
- Considérations osseuses (ostéororose, Fx, corticostéroïdes)
- Signes neurologiques (importance de l’atteinte et lien avec la région évaluée)
- Considérations vasculaires (a. vertébrale)
- Troubles des tissus mous (PAR (**lig crânio-vertébraux), Marfan)
- Âge (manip contre-indiquées dans les extrêmes)
- Considérations métaboliques et systémiques (hémophilie, diabète)
- Maladies inflammatoires ok pour mobilisation, CI pour manip si touche l’articulation en question)
- Médications (corticostéroïdes, anticoagulants, etc.)
Quelles sont les précautions à la TMO vertébrale? Y en a vraiment beaucoup, en passant.
- Signes neurologiques d’une compression radiculaire : parésie segmentaire, paresthésie, hypo ou aréflexie segmentaire;
- Douleur radiculaire de modérée à sévère;
- Douleur constante ou continue non diagnostiquée;
- Signes et symptômes aigus, patron capsulaire aigu;
- Perte sévère de mobilité;
- Traumatisme sévère ou récent (six semaine ou moins);
- Maux de tête modérés ou sévères;
- Étourdissements et autres signes non cardinaux et non diagnostiqués
- Hypermobilité;
- Immobilisation prolongée;
- Arthrite rhumatoïde (articulations non actives);
- Ostéoporose
- Spondylolise; Spondylolisthésis;
- Grossesse;
- Antécédents de cancer;
- Médication (anticoagulants, stéroïdes) dans le passé;
- Diabète; Hémophilie
- Hypo ou hyperthyroïdie;
- Enfants (plaques épiphysaires, absence de la dent de l’axis, crainte!)
- Infection chronique des voies respiratoires supérieures;
- Anomalies congénitales;
- Diminution marquée de la taille du canal vertébral ou des foramens intervertébraux à la radiographie.
Quelles sont les CI à la TMO vertébrale? Ça aussi, yen a beaucoup.
• Tumeur maligne;
• Lésion de la moelle spinale; Lésion de la queue de cheval;
• Implication de plusieurs racines nerveuses;
• Nécrose rhumatoïde du collagène;
• Fracture, luxation;
• Pathologies osseuses en phase active : ostéomyélite,
tuberculose, maladie de Paget, ostéoporose (si grave, présence de fractures);
• Pathologies inflammatoires (arthrite traumatique ou systémique aiguë), pathologies infectieuses aiguës, environnement articulaire malsain (rougeur, chaleur, gonflement);
• Sensation de fin de mouvement inappropriée (vide, spasme, os à os);
• Usage important ou à long terme d’anticoagulants ou de stéroïdes;
• Signes de la fesse;
• Anomalies congénitales;
• Causes d’origine non mécanique;
• Pathologie de l’artère vertébrale;
• Instabilité ligamentaire crânio-vertébrale;
• Position de congruence maximale complète;
• Évaluation incomplète
V ou F? Un grade 3- et 4- se rendront au même endroit dans la résistance.
Vrai.
Quelles sont les caractéristiques des groupes de patients qui ont de la douleur comme symptôme principal?
• La douleur est le principal facteur; le mouvement est
limité par D2. Sensation de fin de mouvement vide.
• Les affections sont habituellement irritables
• Ces patients peuvent avoir des douleurs intenses ou
de la douleur au repos
À quoi sert la TMO chez les patient dont la douleur est le principal symptôme?
En grade I et II, douleur est le principal facteur, on va chercher un effet neurophysiologique par l’effet de portillon. On choisit des mobilisations sans douleur (si assez grande amplitude possible)
Peut-on mobiliser dans la résistance pour un groupe avec douleur et résistance dont la douleur reste le principal symptôme?
On fait des techniques sans douleur, mais si pas de changement et que la résistance suit la douleur, on pourrait penser à commencer à les mobiliser dans le début de la résistance, à max 20% de douleur.
Seulement si la résistance semble être reliée à la douleur! (III- et IV- ou II+)
Pour un groupe dont le facteur prédominant est la résistance, mais que la douleur est quand même présente, quels sont les facteurs qui détermineront si on entre dans R ou non?
Le fait d’entrer dans la R dépendra de la sévérité, de la
qualité et du comportement de la D associée à la R.
Quel est le but des mobilisations quand R est le facteur prédominant et que la douleur est peu présente?
Les techniques visent à étirer les structures raides.
Quels sont les paramètres de mobilisation les plus souvent utilisés afin de regagner du mouvement?
- Trois séries de 60 secondes avec 10 secondes de repos entre chaque série.
- Douleur: 3 à 4 fois 30 secondes
- Raideur: 3 à 5 fois 2 à 3 minutes
De quoi les mobilisations accessoires sont-elles souvent suivies?
Les mobilisations accessoires sont généralement
suivies de mobilisations passives de type PNF ou de
mouvements actifs (Chez quelqu’un avec plus de douleur, on fait des mouvements physiologiques en premier. Quelqu’un avec plus de raideur, on pourrait faire des mouvements accessoires en premier.
S’adapter, suivre l’évolution. )
V ou F? Les mobilisations sont habituellement associées à une douleur modérée.
Faux. Les mobilisations sont généralement réalisées avec le moins de douleur possible, mais la présence d’un inconfort est normale.
Pendant combien de temps le patient peut-il s’attendre à être inconfortable après les mobilisations? Que peut-on déduire si on dépasse de beaucoup cet intervalle?
15 minutes à 1h. Si ça dure 24 heures, on a probablement enclenché une réaction inflammatoire, on évite (mais pourrait arriver, on essaie au moins d’avoir des bons résultats si on fait ça)…
De causer une sensibilité sur une longue durée, ça limite le patient dans sa volonté à bouger, n’aide pas le cas.
Quelle erreur est souvent vue avec la réalisation des mobilisations?
Erreur souvent vue: Rentrer trop fort si douleur, ou pas assez si pas de douleur. Ne fait pas avancer le cas. Important de bien cerner l’image articulaire.
Quelle est la définition des manipulations?
Mouvement de faible amplitude et de haute
vitesse exécuté en fin d’amplitude physiologique qui se déroule hors du contrôle du client
Quels sont les types d’effet des manipulation?
- Effet mécanique
- Effet neurophysiologique
Quels sont les effets mécaniques des manipulations?
• Briser des adhérences (Paris et Farfan)
• Réduire un déplacement intra-articulaire (fixation) (Cyriax)
• Libération d’une structure méniscoïde (Lewitt)
Bref, essayer que les surfaces articulaires se replacent et interagissent mieux.
Quels sont les effets neurophysiologiques des manipulations?
La stimulation des récepteurs articulaires de type III (Paris) par un étirement important ou un mouvement rapide amène un effet inhibiteur sur la musculature
V ou F? L’effet neurophysiologique des manipulations pourrait être plus grand que l’effet mécanique.
Effet pourrait être plus important que l’effet mécanique. Si neurophysiologique, fait bien sur le coup, mais ne règle pas vraiment le problème…
Quelles sont les indications pour les manipulations?
- Articulation fixée
- Traitement d’une hypomobilité (lorsqu’un plateau de récupération) (Légère hypomobilité! Chez quelqu’un chez qui il manque un peu de mouvement à la fin, chez qui on chercherait à limiter les adhérences. )
- Adhérences articulaires; cicatrices inextensible
Quels sont les types de manipulations? Lequel est favorisé en physiothérapie?
- ! À long bras de levier
2. ! À court bras de levier (technique privilégiée en physiothérapie)
Quels sont les mouvements induits par les manipulations?
- Glissement articulaire
2. Distraction articulaire
Quelles sont les CI aux manipulations vertébrales?
En plus des contre-indications mentionnées auparavant (TMO générale) les conditions suivantes demandent une attention particulière: • Hernie discale • Ostéoporose • Arthrite rhumatoïde (PAR) • Spondylite ankylosante (SA) • Dégénérescence intervertébrale • Spondylolisthésis • Patient avec des composantes psychologiques
Quelles sont les complications possibles à la suite des manipulations? Quelle est leur prévalence respective?
- Traumatisme de l’artère vertébrale (65,1%)
- Syndrome de la queue de cheval (12,4%)
- Rupture discale lombaire (6,2%)
- Fractures et/ou dislocations cervicales (4,7%)
- Ruptures discales thoraciques (2,3%)
- Fractures vertébrales en présences de métastases (1,6%)
- Rupture discale cervicale (1,6%)
- Rupture de la trachée (0,7%)
- Paralysie du diaphragme (0,7%)
- Hématome des méninges (0,7%)
- Lésions nerveuses du nerf fémoral (0,7%)
- Fracture d’une vertèbre lombaire (0,7%)
Quelles sont les indications pour les tractions?
- Compressions radiculaires
- Limitations de mouvements
- Douleur
Comment l’effet des tractions est-il obtenu dans les compressions radiculaires?
- Modification de la forme du disque et réduire ainsi une protrusion ou une hernie
- Augmentation du volume du foramen intervertébral
Dans quel cas la traction cervicale pourrait-elle créer une douleur, même en présence d’une hernie? Que peut-on faire pour contourner ce problème?
La traction cervicale exerce une tension sur les
tissus neuroméningés et déplace la racine
nerveuse. Possibilité de production de douleur
même si compression diminue.
C’est pour ça qu’on fait des tractions semi-spécifiques, car moins de tension, effet plus précis, moins de stress sur les structures neuroméningées.
Comment l’effet des tractions est-il obtenu dans les limitations du mouvement?
- Mobilisation passive qui étire la capsule des articulations zygapophysaires;
- Étirement un peu des muscles
Quelle population répond habituellement bien aux tractions qui amènent des mobilisations passives qui étirent la capsule des articulations zygapophysaires?
Les gens qui ont de l’arthrose.
Comment l’effet des tractions est-il obtenu lorsqu’elles sont utilisées pour la douleur?
- Diminution de la compression sur des structures sensibles;
* Effet neurophysiologique des mobilisations grade I et II.
Quelles sont les CI des tractions en cervical?
- Déficience ligamentaire et instabilité
- Néoplasie
- Infection
- Ostéoporose
- PAR aiguë ou non (autres arthrites: SAA, Reiter, LED!)
- S et S de compression de la moelle ou de la queue de cheval
- Trauma récent sans radiographie
- Problème cardiaque
- Douleur lors de la traction
- Douleur d’origine indéterminée
- Pour cervical: IVB, irritabilité ATM (?)
- Pour thoracique: troubles respiratoires, grossesse, hernie hiatale, chirurgie récente thoracique ou abdominale
Dans quelle proportion des cas va-t-on préférer les tractions manuelles aux tractions mécaniques?
75-80%
Dans quels cas pourrait-on préférer les tractions mécaniques aux manuelles?
On pourrait faire mécanique pour être plus égal dans nos tractions, ou si on veut des tractions plus soutenues.
Quelles sont les principes de la traction mécanique cervicale?
- Toujours essayer la traction manuelle en premier;
- Le patient ne doit pas bouger pendant la traction; Une contraction volontaire des muscles cervicaux est suffisante pour empêcher une séparation même avec une force de 25 kg;
- Habituellement faite en position couchée sur le dos. Peut se faire en position assise (chez un patient avec des troubles respiratoires)
- Traction continue pour: irritation radiculaire, patient développant signes neurologiques, patients avec douleur sévère au membre supérieur avec une diminution de rotation ipsilatérale à la douleur.
- Traction intermittente pour: dérangement articulaire aigu (si non irritable et sans irritation radiculaire), mobilisations générales, signes neurologiques non irritables.
- Prévoir une période de repos post-traction équivalente à la durée de la traction.
Chez un patient irritable, quel type de traction est à privilégier?
Si patient irritable, on fait des tractions continues! Car quand on fait des intermittentes, on aurait un effet de distraction plus important à la longue, donc plus intense sur les structures, donc possiblement plus irritant.
Quelle proportion du poids corporel total la tête représente-t-elle?
7,5% du poids corporel
Quelle est la force minimale nécessaire pour séparer les vertèbres cervicales?
11,3 kg
À quelle force la séparation maximale entre les vertèbres est-elle obtenue?
20,4 kg
Quel devrait être la force initiale des tractions? Jusqu’à combien peut-on augmenter?
Débuter une traction d’environ le poids de la tête (3,6 à 4,5kg). Augmenter de 1,4 à 2,3 kg.
V ou F? Des résultats satisfaisants sont généralement atteints au moyen d’une traction minimale.
Vrai.
V ou F? En phase aiguë ou subaiguë, il est déconseillé que les tractions soulagent plus de 50% des Sx.
Vrai.En phase aiguë et subaiguë ou en présence d’une condition irritable, il est habituellement suggéré que l’intensité de la traction ne dépasse pas trop un soulagement de plus de 50% des symptômes.
Quel est l’indice d’une bonne durée des tractions?
La durée devrait être assez longue pour permettre un
soulagement des signes et symptômes
V ou F? Aucune technique de traction ne devrait être utilisée plus longtemps que nécessaire.
Vrai.