Thème 8 : Les troubles liés à l’usage de l’alcool et de diverses substances Flashcards
Définir : Substance psychoactive (SPA) (3)
- Substance qui, une fois ingérée, modifie certains processus mentaux tel la cognition ou l’affect.
- Cette expression est neutre et désigne une catégorie complète de substances licites et illicites.
- L’expression « substance psychoactive » est préférée au terme « drogue » qui, dans le langage courant, désigne une substance illicite.
Définir : Addiciton (3)
- Anglicisme médiéval désignant la servitude où tombe un vassal incapable d’honorer ses dettes envers son suzerain.
- Dépendance à l’égard d’un toxique (toxicomanie), mais aussi, par extension, d’une pratique (achats compulsifs) ou d’une situation sociale (relations affectives, travail intense).
- Sur le plan psychologique, l’addiction implique du désarroi devant la répétition d’un rapport à un objet vidé de sens par sa consommation abusive.
Définir : Craving ou appétence (1)
Besoin impérieux du produit, ressenti par le sujet, en période de sevrage ou en période d’abstinence.
Définir : Comorbidité (2)
- Présence simultanée de deux ou plusieurs diagnostics chez un même patient sans nécessité de lien causal.
- En psychiatrie, fait référence de façon générale à la concomitance de trouble lié à l’utilisation de substance et d’un autre diagnostic de l’axe I ou II.
Définir : Réduction des méfaits (1)
- Approche de santé publique qui met principalement l’accent sur la réduction des conséquences négatives de la consommation plutôt que sur l’élimination de celle-ci ou sur l’abstinence.
Dépendance et Abus sont des termes du DSM IV remplacés par quoi?
Trouble de l’usage de (…)
Définir : Dépendance et Abus (2)
- Le DSM-5 offre une réforme des diagnostics des troubles des substances.
- Il présente maintenant ces troubles sous la forme d’un continuum, dont le spectre de sévérité débute par la consommation nocive de l’individu (abus), allant jusqu’à un tableau clinique plus grave incluant la prise compulsive d’alcool, la tolérance ou les symptômes de sevrage (dépendance).
Quelle est la substance la plus consommée et qui provoque le plus de troubles liés à son usage dans la population générale ?
L’alcool
Vrai ou Faux
90 % de la population consomme de l’alcool au Canada
Vrai
Vrai ou Faux
les hommes en consommant plus que les femmes
Vrai
L’âge moyen de la première consommation se situe à quelle âge?
18.2 ans
C’est dans quel groupe d’âge que l’on toruve les plus gros buveurs? Pourquoi?
c’est d’ailleurs dans le groupe 15-24 ans et 18-34 ans que l’on trouve les plus gros buveurs, notamment en raison des boissons gazeuses sucrées et alcoolisées (#FourLoko)
C’est quoi la prévalence de dépendance à l’alcool?
- En 2002, 2.6 % de la population présentait une dépendance à l’alcool (3.9 % H et 1.3 % F), quoique la prévalence de dépendance à l’alcool soit plus faible au Québec qu’au
- Canada (1.9 %). En 2010, 25 % des hommes et 10 % des femmes font de la consommation excessive d’alcool (+ de 5 conso en 1 occasion…, au moins 1 fois / mois dans la dernière année).
Vrai ou Faux
Il est à noter que l’alcool est mis en cause dans 50 % des décès de la route.
Faux
Il est à noter que l’alcool est mis en cause dans 40 % des décès de la route.
C’est quoi les effets lors de la consommation AIGU d’alcool sur l’activité cérébrale? (5)
- Facilitateur de la transmission du système GABA
- Potentialisation de l’action de la 5-HT sur les récepteurs 5-HT3
- Canaux CA2+ et K+ : Modification de leur activité
- Augmentation de la libération de peptides opioïdes
- Augmentation de la DA dans le système limbique

Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Facilitateur de la transmission du système GABA (2)
- Blocage des récepteurs NMDA
- Trous de mémoire
- Erreurs de jugement
- Action sur les récepteurs GABA
- Sédation
- Incoordination
Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Potentialisation de l’action de la 5-HT sur les récepteurs 5-HT3 (2)
- À faible dose, cause les effets stimulants de l’alcool,
- et augmente la DA dans le moyau accumbens
Nommez des exemples de peptides opioïdes (2)
- ß-endorphines
- et corticolibérine (CRF)
Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Augmentation de la DA dans le système limbique (1)
Pouvoir toxicomanogène de l’alcool (effet de renforcement)
C’est quoi les effets lors de la consommation chronique d’alcool sur l’activité cérébrale? (3)
- Diminution de l’effet sur les récepteurs ionotropiques
- Concentration des récepteurs NMDA aux synapses activées par le glutamate
- Augmentation de la CRF et de ses récepteurs sur l’amygdale

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Diminution de l’effet sur les récepteurs ionotropiques (1)
Responsable de la tolérance acquise

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Concentration des récepteurs NMDA aux synapses activées par le glutamate (1)
Favorisation de la crise convulsive chez la personne en sevrage

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Augmentation de la CRF et de ses récepteurs sur l’amygdale (1)
Augmentation de la sensibilité au stress et création d’un état émotif négatif
Commenter l’affirmation suivante ; « L’éthylisme, c’est une maladie héréditaire » (4)
- La génétique est responsable d’environ 50 – 60 % de la prédisposition d’un individu à développer une dépendance à l’alcool.
- Ces gènes interagissent avec l’environnement pour amener le trouble relié à l’alcool.
- On pense notamment à 4 caractéristiques phénotypiques qui favorise la survenue de troubles
- Ce n’est qu’à travers des interactions plus ou moins favorables (social) que l’influence génétique peut exercer son effet. La consommation d’alcool à elle seule n’est pas suffisante pour provoquer l’apparition d’un trouble lié à l’alcool.















