Thème 4 : La schizophrénie et les autres troubles psychotiques Flashcards
Définir : Psychose (3)
- une maladie du cerveau qui cause une perturbation du contact avec la réalité
- Elle est empreinte de , qui sont en fait des ajouts à la réalité et aux pensées usuelles de l’individu.
- Ces symptômes positifs, causés par un trouble de la transmission de la dopamine, se caractérisent par une altération de la réalité à 4 niveaux
Décrire : Hallucinations (1)
perceptions sensorielles en l’absence de stimuli réels.
Décrire : Hallucinations audititves (3)
- Les plus fréquentes en schizophrénie
- Initialement constituées de bruits, sons confondus ou mots indistincts. Avec la progression, le patient peut entendre des phrases prononcées par des voix à la 3e personne qu’il peut reconnaître.
- 25 % → bienveillantes ; 50 % → malveillantes ; 25 % → les 2.
Décrire : Hallucinations Visuelle (2)
- Schizophrénie : généralement des personnes mystiques ou réels
- Psychose secondaire aux intox / sevrages : hallucinations d’insectes ou d’animaux
Décrire : Hallucinations Cénesthésique (2)
- Reliées au sens du toucher et sont ressenties comme des perceptions tactiles bizarres, comme des attouchements inconvenants ou encore comme la sensation que l’intérieur du corps est en train de se transformer.
- Plus fréquentes en psychose secondaire aux intox / sevrage de drogues psychostimulantes
Décrire : Hallucinations Olfactive (2)
- Présentes notamment dans le trouble délirant somatique
- Penser à un trouble organique
Décrire : Hallucinations Gustatives (2)
- Souvent perçu comme une tentative d’empoisonnement
- Penser à un trouble organique
Décrire : Délire (4)
- erreurs de logique et d’interprétation entraînant des déductions erronées.
- Classiquement, le délire se définit comme une conviction erronée, irréductible par la logique.
- Amènent 3 types de distorsion ;
- biais du type « sauter prématurément aux conclusions » ;
- biais d’attribution (croire que certaines pensées / émotions / impulsions proviennent d’influences externes à soi) ;
- déficits de la théorie de l’esprit (difficulté à concevoir ce que l’autre pense pour comprendre ce qu’il désire, imagine ou croit, donc comprendre l’autre et ses motivations).
- N.B. : Les délires schizophréniques sont caractérisés par leur bizzarerie, et l’élaboration de ceux-ci dépendent du QI du patient (faible : délire concret / frustre vs élevé : délire fantaisiste et compliqué).
Décrire : Trouble de l’organisation de la pensée / association d’idées incohérentes (2)
- perte de la valeur de communication du langage ; il devient incompréhensible.
- Peut prendre diverses formes
- Déraillement ou discours tangentiel
- Illogisme
- Néologisme
- Jargonaphasie
Décrire : Déraillement ou discours tangentiel (1)
glissement des idées, par exemple parler de politique et finir en discutant de bloques Lego.
Décrire : Illogisme (1)
forme de discours ou les conclusions ne suivent pas la logique, par exemple « j’instaure un logiciel d’examen sur ordinateur » donc tout le monde a un ordinateur adéquat.
Décrire : Néologisme (1)
création de nouveaux mots (rare mais typique de la schizophrénie)
Décrire : Jargonaphasie
discours composé d’onomatopées ou de sons « Blah-heuh-hi-han »
Décrire : Comportement désorganisé – Faible capacité d’anticipation (2)
- par exemple, dans la schizophrénie, la capacité d’anticipation est faible en raison de l’hypofrontalité, et le raisonnement est perturbé à cause du délire.
- Le patient peut alors accomplir une variété d’actions erratiques, sans but, que l’entourage trouve bizarres (ex : collectionner des ordures, porter des vêtements trop chauds en été).
C’est quoi l’incidence et prévalence de la schizophrénie? (3)
- L’incidence de la schizophrénie varie dans le monde de 0,3 – 2,7 % en raison d’une variété de composantes environnementales.
- Au Québec, on rapporte une incidence annuelle de 0,42 – 0,94 % et une prévalence à vie de 0,59 – 1,46 %.
- De hauts coûts sont associés à cette pathologie, notamment au niveau de la perde de productivité des malades.
C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les hommes? (1)
Un pic d’incidence est noté entre 15 et 26 ans pour les hommes (début plus précoce chez l’homme)
C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les femmes? (2)
- Un premier pic d’incidence à 24-32 ans pour les femmes
- Un deuxième pic d’incidence à 55-64 ans pour les femmes, probablement relié à la baisse d’oestrogènes.
Décrire les conséquences d’un début précode de schizophrénie chez les hommes (1)
Un début précoce met à risque d’une évolution plus morbide. Une différence de quelques années peut parfois permettre l’adoption d’attitudes sociales plus adaptées et prévenir la morbidité.
Comparez le temps d’hospitalisation des hommes et femmes avec schizophrénie (1)
Hospitalisation des hommes plus longtemps que les femmes en général
Comparez le ratio des hommes et femmes avec schizophrénie (2)
- Ratio d’environ 1,28 à 1,56 H pour 1 F.
- Le ratio entre les hommes et les femmes s’équilibre à l’adolescence.
La répartition de l’incidence de la schizophrénie se fait donc globalement comment? :
- ___ avant 14 ans
- ___ avant 18 ans
- ___ avant 25 ans
- ___ avant 35 ans
- ___ avant 12 ans
- ___ entre 40-60 ans
- 5% avant 14 ans
- 20% avant 18 ans
- >50% avant 25 ans
- 80% avant 35 ans
- Moins de 10% pour avant 12 ans et entre 40-60 ans
Il peut être intéressant de noter que 10% des patients atteints de schizophrénie sont nés en fin d’hiver. Pourquoi? (1)
car une infection virale de la mère en fin de 2ie trimestre augmente le risque via l’atteinte du développement cérébral fœtal.
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : dans la population générale
1 %
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si parent du 2e degré touché (oncle / tante / cousin / cousine)
3 %
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si parent du 1er degré touché (mère / père / frère / sœur)
10 %
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si jumeau dizygote touché
10 %
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si les 2 parents sont atteints
40 %
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si jumeau monozygote atteint
50 %
C’est quoi la cause unique du développement de la schizophrénie? (6)
- Comme bien des maladies, il n’existe pas de causes uniques permettant le développement de la schizophrénie.
- Ce serait plutôt l’interaction entre une multitude de causes potentielles.
- Le modèle de compréhension vise plutôt à unifier ces facteurs disparates et s’appuie sur le modèle de vulnérabilité au stress qui permet de réunir les diverses facettes.
- Ce modèle démontre bien que la seule présence des facteurs physiologique est insuffisante pour provoquer l’apparition de la maladie.
- Effectivement, il doit s’ajouter certains types de stress pour que la maladie arrive.
- Voici les différentes composantes approchées :
Décrire l’influence des anomalies génétique dans le développement de la schizophrénie (3)
- Impact variable dû à un effet d’addition de risques génétiques entraînant une hétérogénéité des tableaux cliniques.
- On considère d’ailleurs que la schizophrénie relève d’un bon nombre de gènes combinant leurs effets pour déclencher la maladie quand le risque dépasse un certain seuil.
- Il existe aussi un facteur d’épigénétique (20 %).
Décrire les marqueurs génétiques dans le développement de la schizophrénie (1)
On retrouve différents signes neuropsychologique mesurables chez les individus atteints ou à risques tels que la poursuite oculaire anarchique.
Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études familiales (3)
- Plus les parents porteurs sont génétiquement proches, plus le risque est grand.
- De plus, le risque double si le proche débute la maladie en âge précoce par rapport à l’âge adulte.
- Le tableau le plus courant est un patient dont les parents auraient le génotype sans le phénotype (porteurs asymptomatiques) et des seconds proches atteints.
Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études de jumeaux (3)
- Les jumeaux homozygotes ont une concordance de 50 %.
- C’est la meilleure preuve qu’il y a une composante génétique, malgré que celle-ci soit insuffisante pour déterminer l’apparition de la maladie.
- De plus, ceci soutient la thèse que l’élément déclencheur est après la naissance, mais que des complications obstétricales (santé et périnatales) peuvent aussi potentiellement expliquer l’atteinte, selon le fait que l’enfant de plus faible poids est plus souvent atteint.
Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études d’adoption (1)
Le facteur d’adoption n’a pas d’influence (sauf si la mère biologique est atteinte de schizophrénie et famille d’accueil ayant une communication perturbée).
Décrire les anomalies cérébrales HISTOLOGIQUES de la schizophrénie (1)
- Il existe des anomalies de la migration des cellules dans la région limbique (hippocampe, cortex entorhinal, amygdale, thalamus, cingulum, septum), ce qui renforcie l’idée d’une trouble du développement du cerveau lors de la phase fœtale.
Décrire les anomalies cérébrales IMMUNOLOGIQUES de la schizophrénie (2)
- Des lésions cérébrales pourraient être reliées à une atteinte auto-immune chez certains patients.
- Des virus neurotrophiques (CMV, HSV, rétrovirus, VIH) peuvent directement infecter le cerveau, ou alors des autoanticorps viendraient perturber le développement cérébral et causer des symptômes de schizophrénie.
Décrire les anomalies cérébrales STRUCTURALES de la schizophrénie (2)
- Il est de plus en plus admis que la schizophrénie est une maladie neurodéveloppementale avec des composantes neurodégénératives puisqu’il existe des changements (ex : élargissement des ventricules) qui arrivent avant l’apparition des symptômes
- et que certains changements (ex : perte progressive de matière grise) se perpétue dans le temps.
Décrire les anomalies cérébrales dans l’IMAGERIE FONCTIONNELLE de la schizophrénie (3)
- On voit des changements fonctionnels lors de certains symptômes (ex : aire de Broca activée lors des discours intérieur et aire de Wernicke lors des hallucinations auditives)
- et une diminution de l’activité de certaines aires cérébrales chez les schizophrènes.
- Les trois zones interreliées affectées sont le cortex préfrontal, le cortex temporal et le cortex limbique, et dépendamment de quelles zones sont les plus touchées, il y a variabilité des symptômes.
Décrire les effets d’une surproduction de dopamine (3)
- La DA serait associée à la vigilance ;
- une surproduction de DA mènerait à une survigilance aux stimuli et pourrait provoquer les symptômes.
- Un évènement normal peut être considéré comme un évènement d’une grande signification pour l’individu.
Nommez les changements du taux de dopamine pour les personnes atteintes de schizophrénie présentent (3)
- Une plus grande synthèse de DA
- Une décharge plus importe de DA selon un stimulation
- Une plus grande quantité de DA dans la synapse
Il est à noter que les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie ont tous la propriété de bloquer quoi? (1)
la transmission de la DA au niveau des récepteurs DA1 et DA2.
La DA et sa transmission ne peut à elle seule expliquer les symptômes de la schizophrénie. Pourquoi? (3)
- Il est à noter que les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie ont tous la propriété de bloquer la transmission de la DA au niveau des récepteurs DA1 et DA2.
- Considérant que 30% des patients ne répondent pas aux antipsychotiques, il faut en déduire que la DA et sa transmission ne peut à elle seule expliquer les symptômes
- Ils agissent au niveau des différentes voies dopaminergiques
C’est quoi l’effet d la sérotonine dans la schizophrénie (1)
La sérotonine a un effet modulateur sur l’expression émotive, et elle semble plus élevée (diminution de l’enzyme la dégradant) chez les schizophrènes.
C’est quoi l’effet d la Glutamate dans la schizophrénie (2)
- On pense que la surstimulation glutaminergique a un effet toxique sur les neurones et cause une dégénérescence neuronale aboutissant à une hyperactivité dopaminergique.
- La mauvaise régulation de la transmission dopaminergique chez les schizophrènes serait la voie commune finale de la pathologie, précédemment causée par un trouble au niveau du système glutaminergique (origine neurochimique).
Nommez les stresseurs biologiques associé à la schizophrénie (2)
- Cannabis et autres drogues
- Complications obstétricales
Nommez les stresseurs Psychosocial associé à la schizophrénie (6)
- Événements de la vie quotidienne
- Émotionnalité exprimée
- Urbanicité
- Immigration
- Pression de performance
- Soutiensocial
Expliquez comment le canabis et autres drogues sont associés à la schizophrénie (4)
Ces drogues surstimulent la dopamine et augmentent le risque d’être atteint de schizophrénie de 2 à 25 fois.
On pense que ces substances peuvent précipiter la schizophrénie en :
- Produisant des symptômes psychotiques transitoire chez tout individu
- Déclenchant une schizophrénie plus précocement chez les patients prédisposés
- Intensifiant les symptômes d’un patient schizophrène
- Provoquant des rechutes des patients en rémission ou qui cessent leur médication
Expliquez comment les complications obstréticales sont associés à la schizophrénie (4)
Sauf chez les patients dont la survenue de la schizophrénie est précoce (< 12 ans), la survenue d’événement obstétrical augmente le risque de schizophrénie, probablement en affectant le développement cérébral / potentialisant l’effet de l’hypoxie cérébrale.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Événements de la vie quotidienne (2)
- La survenue de plusieurs événements rapprochés peuvent compromettre les capacités d’adaptation et provoquer des rechutes chez le patient.
- Par contre, chez un sujet sain, il ne provoquera pas la pathologie puisque le filtrage des stimuli est compétent.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Émotionnalité exprimée (2)
- Les taux de rechutes chez les patients sont augmentés par la présence de familles ayant une expression émotive forte.
- Cet effet est annulé lors de la prise de neuroleptiques.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Urbanicité (2)
- Plus la ville est densément peuplée, plus la personne y va vécu longtemps et moins il y a de cohésion sociale, plus la personne est à risque.
- Il est à noter que la schizophrénie entraîne une dérive sociale.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Immigration (3)
- L’immigration, particulièrement lorsqu’il y a discrimination, entraîne une augmentation du risque de schizophrénie.
- Le risque de souffrir de schizophrénie chez les immigrants de 1ère génération est 2,3X plus élevés et de 2,1X pour leurs enfants.
- S’il y a présence de discrimination sociale, le risque grimpe à 5-10X.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Pression de performance (3)
- les exigences de la vie moderne entravent l’insertion sociale des patients schizophrènes.
- Les tensions éprouvées par un employé au travail, l’approche des examens et de la pression de performance que vit un étudiant sont plus difficiles à supporter quand on souffre de schizophrénie puisque
- Le schizophrène a plus de difficulté à composer avec la pression de performance.
Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Soutien social (1)
La perte du soutien social,que ce soit par l’objectif d’autonomie des thérapies ou d’une autre cause, peut affecter grandement le patient, surtout si la maladie est à début précoce (le patient est dans une phase où il développe ses habilitées sociales et relationnelles et de s’affranchir de sa famille).
Nommez les sx pré-morbides de la schizophrénie (4)
Comportements et idées bizarres :
- Difficulté de socialisation
- Anomalies développementales
- Rituels / habitudes bizarres
- Difficultés cognitives
Nommez les sx prodromaux de la schizophrénie (8)
- Symptômes négatifs
- Détérioration du niveau de fonctionnement antérieur (s’installe sur 2 – 3 ans)
- Sentiment de malaise
- Plaintes somatiques vagues
- Difficultés cognitives
- Angoisse qui s’intensifie
- Perte du sommeil
- Sentiment de perte de contrôle sur ses pensées
Nommez les sx en phase aigue de la schizophrénie (4)
Symptômes psychotiques :
- Hallucinations
- Délires
- Incohérence des propos
- Désorganisation du comportement
Lorsque l’on regarde la clinique d’un schizophrène, son épisode aigu de psychose est empreint de symptômes dit « positifs ». Or, il existe plusieurs symptômes que l’on qualifie de précurseurs à un épisode psychotique.
Nommez les. (6)
- Troubles psychologiques (perturbation du sommeil, perte d’appétit, sentiment de malaise sans raison apparente)
- Troubles affectifs (anxiété, perplexité, tension, surexcitation, perte d’intérêt envers l’entourage, sentiment d’inutilité, dépression)
- Troubles comportementaux (agitation, nervosité, bizarreries, diminution des contacts avec les amis)
- Troubles cognitifs (diminution de la concentration, pertes de mémoire)
- Élaboration délirantes (impression d’être persécuté, ridiculisé, que les autres parlent de soi, accroissement des préoccupations religieuses)
- Troubles perceptuels (illusions, couleurs apparaissent plus ternes / plus brillantes, apparition d’hallucinations fugaces)
Il ne faut pas oublier que les patients vivent des perturbations psychologiques même lorsqu’ils ne sont pas en psychose aiguë. Ceux-ci sont notamment représentés par quoi? (3)
- des symptômes négatifs,
- des troubles cognitifs
- et des symptômes affectifs :
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Symptômes négatifs (4)
- Ils se caractérisent par une absence de comportements attendus.
- On peut les concevoir comme une diminution (idée de soustraction) des aptitudes usuelles d’un individu.
- Ce sont des symptômes précurseurs de la schizophrénie et leurs apparitions est insidieuses dès le début de la maladie, mais peuvent également persister après la disparition des symptômes positifs.
- Ils sont donc résiduels, déficitaires et souvent permanents.
Par rapport à la schizophrénie, nommez les symptômes négatifs (5)
- Affect inapproprié, aplati ou émoussé
- Alogie
- Aboulie ou apathie
- Anhédonie et associalité
- Déficit de l’attention
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Affect inapproprié, aplati ou émoussé (2)
- en phase aigüe, une réponse émotive incongrue et excessive (par exemple : une anxiété massive et morcelante) accompagne certains délires ou certaines hallucinations.
- C’est une discordance idéoaffective, soit une dissociation entre l’affect (ce que la personne semble éprouver) et la pensée (ce que la personne croit éprouver).
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Alogie (4)
difficulté de conversation manifestée par :
- Manque d’initiative pour amorcer ou entretenir une conversation
- Augmentation du délai de réponse
- Pauvreté du discours avec des réponses évasives et brèves (même si une réplique peut être longue, elle ne contient que très peu d’information)
- Interruption subite de la conversation, un blocage.
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Aboulie ou apathie (4)
- Manque d’énergie physique
- Négligence de l’hygiène
- Manque d’intérêt ou d’énergie
- Manque de persistance
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Anhédonie et asocialité (5)
Perte de plaisir à socialiser . C’est un manque d’intérêt social (asocialité), mais différent du comportement antisocial où dans ce dernier la personne profite des autres.
- Perte d’intérêt dans les activités de détentes, agréables (par exemple des fêtes)
- Diminution de la qualité et de la quantité des activités récréatives et des loisirs
- Incapacité à entretenir des relations intimes avec les membres de sa famille
- Effritement des relations avec les amis et les pairs
- Rareté des activités sexuelles impliquant des contacts avec des partenaires.
Par rapport à la schizophrénie, décrire : Déficit de l’attention (1)
Tant sur le plan de l’attention sociale que fonctionnelle (activités)
Décrire les troubles cognitifs dans la schizophrénie (2)
- Présents chez 85% des personnes atteintes de schizophrénie, ils sont souvent les premiers symptômes à apparaître.
- Ils se caractérisent par une difficulté à réagir aux stimuli appropriés et à inhiber ou filtrer les stimuli inappropriés qui interfèrent avec le traitement des informations et la réponse adéquate.
Nommez les grands troubles que l’on observe dans la schizophrénie (3)
- Trouble de concentration / d’attention / faible tolérance à l’effort
- Troubles de la mémoire globale / de travail / contextuelle et autobiographique
- Troubles des fonction exécutives (lobes frontaux → difficulté à planifier, conceptualiser, et réaliser une tâche ; organiser des séquences d’actions ; anticiper les conséquences)
Vrai ou Faux
Il est à noter que les personnes atteintes de schizophrénies ne sont pas au courant de leur déficit cognitif
Faux
Il est à noter que les personnes atteintes de schizophrénies sont au courant de leur déficit cognitif, mais ne savent pas comment les corriger, d’où l’importance de leur proposer des solutions.
Décrire : Trouble de l’attention, faible tolérance à l’effort mental (3)
- Ne réussit pas à conserver une attention soutenue lors de la réalisation d’une tâche
- Difficulté à suivre ses cours ou à se concentrer sur un film.
- Difficulté à extraire des informations spécifiques dans un contexte où plusieurs informations sont données
Décrire le test-observation pour détecter : Trouble de l’attention, faible tolérance à l’effort mental (3)
- Prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations qui demandent une réponse rapide
- Distrait par des stimuli non pertinents
- Test de Stroop met en évidence ce type de difficulté : on montre des cartes de couleur avec des mots écrits, et on lui demande d’uniquement nous dire la couleur sans s’attarder aux mots.
Décrire : Troubles de la mémoire (3)
- Trouble de mémoire global / de travail / contextuel et autobiographique
- La mémoire contextuelle ou mémoire source est déficitaire (information concernant le lieu ou le moment où est survenu un événement).
- Mémoire autobiographique affectée :
- les patients oublient des évènements de leur histoire personnelle.
- Il continue de se percevoir comme le Moi d’autrefois (« je peux bien retourner à l’école même si ça fait 4 ans que je n’y suis pas allé, je réussissais, j’aimais ça, je suis capable! »).
Décrire le test-observation pour détecter : Troubles de la mémoire (4)
- Difficulté à raconter ce qu’elle lit, à suivre une conversation ou se rappeler ce que les autres disent
- Altération de la mémoire de travail (conserver et manipuler une information sur une brève durée, comme retenir un numéro de téléphone le temps de le composer).
- Test d’empan de mémoire des chiffres
- lire au patient une liste de chiffres à une vitesse donnée puis à lui demander de les redire dans l’ordre. Habituellement à 7 éléments le rappel est ardu
- Test de traçage de piste A et B
- dans A il doit relier les nombres en ordre croissant et dans B il doit relier les nombres et les lettres alternativement en ordre croissant (1-A, 2-B, 3-C, etc.)
Décrire : Troubles des fonctions exécutives (3)
- Gérées par les lobes frontaux, sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome ou adapté. Par exemple : préparer un repas.
- Difficulté à conceptualiser les gestes à faire pour y arriver
- Manque de flexibilité cognitive : difficulté à s’adapter.
Décrire le test-observation pour détecter : Troubles des fonctions exécutives (3)
- Elle a de la difficulté à formuler, initier et exécuter un plan d’action en vue de résoudre un problème
- Wisconsin Card Sorting Test : bonne façon d’assembler des carters par essais et erreurs. Mesure la flexibilité mentale.
- Test de la tour de Londres : permet d’évaluer les capacités de planification et mesure les erreurs persévératives.
Décrire les symptômes affectifs dans la schizophrénie (3)
- L’intensité des émotions vécues est exprimée de façon inappropriée à cause d’une dysrégulation affective.
- Les personnes atteintes de schizophrénie ne réussissent pas à communiquer leurs expressions faciales ou l’intonation de leur voix.
- Chez l’enfant, il faut différencier cette présentation d’un syndrome autistique. Bref, ils ont des émotions mais ne sont pas aptes à les exprimer
Kraepelin (1896) distingue 2 grandes maladies mentales en se basant sur leur évolution différente.
Nommez les.
- la démence précoce
- et psychose maniaco-dépressive.
Kraepelin (1896) distingue 2 grandes maladies mentales en se basant sur leur évolution différente : la démence précoce et psychose maniaco-dépressive.
Décrivez les. (3)
- La démence précoce regroupe l’hébéphrénie, la paranoïa et la catatonie, leurs évolutions étant plus morbides.
- La psychose maniaco-dépressive n’évolue pas vers la détérioration mentale.
- C’est une conception fataliste qui imprègne encore aujourd’hui l’idéologie de certains cliniciens. Il est à la base de la compréhension de la schizophrénie actuelle.
Bleuler (1911) remplace le diagnostic de démence précoce par le terme « schizophrénie », ce qui veut dire quoi? (1)
« esprit divisé ».
Bleuler (1911) remplace le diagnostic de démence précoce par le terme « schizophrénie », ce qui veut dire « esprit divisé ».
Il remarque la fragmentation de la personnalité. Il observe également les symptômes primaires de la maladie, regroupés sous les 4 A
- Affect inadéquat ou aplati
- Associations d’idées incohérentes
- Ambivalence : incapacité de s’activer par manque de motivation, d’organisation de la pensée
- Autisme : introversion comportementale associée à une pensée idiosyncrasique (qui lui seul peut comprendre) bizarre.
Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.
Nommez les. (2)
- Délires, troubles de la pensée
- Hallucinations, troubles des perceptions
Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.
Nommez les sx dans la catégorie «Délires, troubles de la pensée» (6)
- Perception délirante ou idée de référence
- Délire de contrôle / expérience corporelle passive
- Sentiment délirant d’étrangeté
- Pensée imposée / automatisme de la pensée
- Vol de la pensée
- Divulgation / diffusion de la pensée
Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.
Nommez les sx dans la catégorie «Hallucinations, troubles des perceptions» (2)
- Écho de la pensée / pensée audible
- Hallucinations auditives sous forme de conversation
Décrire : Perception délirante ou idée de référence (1)
acquisition de la conviction de quelque chose
(ex : lorsqu’un camion blanc passe dans la rue, c’est parce que j’ai fait quelque chose de bien)
Décrire : Délire de contrôle / expérience corporelle passive (1)
perte de contrôle du patient de ses paroles et désirs puisqu’il est convaincu que ses sentiments et actes sont contrôlés par autrui
(ex : c’est un mauvais esprit qui dirige mes actions et je ne peux rien y faire)
Décrire : Sentiment délirant d’étrangeté (1)
se sent mal à l’aise / a l’impression que quelque chose d’inhabituel se passe autour de lui (ex : j’ai l’impression d’être dans un film)
Décrire : Pensée imposée / automatisme de la pensée (1)
le patient pense que les pensées qui surgissent dans son esprit proviennent d’une autre personne
Décrire : Vol de la pensée (1)
le patient se sent vide de l’esprit / a l’impression qu’on a retiré ses pensées
Décrire : Divulgation / diffusion de la pensée
perte de maîtrise de ses pensées / divlgation de ses pensées les plus secrètes
(ex : je n’ai pas besoin de répondre à votre question puisque vous avez entendu ma pensée)
Décrire : Écho de la pensée / pensée audible (1)
le patient entend sa pensée à haute voix dans sa tête comme un écho (ex : j’entends quelqu’un répéter mes pensées)
Décrire : Hallucinations auditives sous forme de conversation (1)
des voix parlent entre elles du patient à la 3e personne (majorité de commentaires négatifs)
C’est quoi le risque suicidaire (3)
- Chez le patient schizophrène, le risque suicidaire est augmenté de 20 à 25 fois.
- 4 patients sur 10 feront une tentative et 1 / 10 décèdera de son geste.
- Puisque le patient démontre un affect émoussé ou discordant, les idées suicidaires et la dépression sont plus difficiles à détecter.
Nommez les moments particulièrement à risque de suicide chez le patient schizophrène (5)
- Période s’accompagnant de fluctuations rapides de l’état mental
- Première année suivant le diagnostic
- Rechutes avec intensification des symptômes psychotiques, notamment les hallucinations impérieuses
- Période post-hospitalisation ou transfert d’équipe traitante
- Phase précoce du rétablissement, associée à des difficultés d’adaptation
Nommez les facteurs de risque du suicide chez le patient schizophrène (7)
- sexe masculin,
- jeune âge,
- célibat,
- fonctionnement prémorbide élevé,
- abus de substances,
- tentatives précédentes,
- dépression comorbide.
Nommeez les risques d’abus et de violence chez le patient schizophrène (3)
- en raison de l’altération du jugement présent, les patients psychotiques sont plus vulnérables à la maltraitance (surtout les femmes). Ils ont également souvent une histoire passée de victimisation (abus verbal, physique ou sexuel, durant l’enfance, à l’école, au travail, itinérance, blessures accidentelles, etc.).
- Notons que la plupart des gens atteints de maladie mentale ne sont pas violents, mais les schizophrènes sont plus sujets à faire violence surtout s’ils ne sont pas traités ou en interruption de traitement.
- Malheureusement, plusieurs patients apprennent leur diagnostic de schizophrénie dans un processus légal qui suit le geste violent, dans lequel le verdict est de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
Nommez le ddx de la schizophrénie (3)
- une cause organique,
- qui explique 5 % des cas.
- maladies neurologiques, systémiques, métaboliques, infectieuses et génétiques.
- Il ne faut pas oublier les psychoses dues aux drogues et alcool.
- faire attention lors du suivi puisque 75 % des psychoses dites « toxiques » ont en fait un diagnostic de bipolarité ou de schizophrénie associée.
- L’histoire collatérale est alors très pertinente à obtenir.
- des maladies mentales : la bipolarité et l’autisme
- Les arguments en faveur d’un diagnostic de bipolarité sont une expansivité et une sociabilité récemment accrues, un sentiment d’exaltation ou d’euphorie, un grand besoin de parler à tout moment / à n’importe qui ainsi qu’une diminution du besoin de sommeil.
- Il est à noter que les sx psychotiques peuvent prédominer au sommet de la phase aiguë d’un patient atteint de maladie bipolaire
- On pense davantage au diagnostic d’autisme lorsque la maladie commence lors de la jeune enfance.
- une possibilité de trouble psychotique bref ainsi qu’un trouble factice.
Nommez le tx préventif de la schizophrénie (1)
Aucun traitement préventif n’est connu à ce jour pour empêcher le développement de la maladie.
Avant le diagnostic de schizophrénie, l’intervention vise à faire quoi? (6)
- Atténuer l’effet des stresseurs chez une personne vulnérable à la psychose
- Prévenir ou retarder l’effet de la psychose
- Limiter le développement d’une psychose franche ainsi que ses effets sur sa vie et son fonctionnement
- Soulager la souffrance
- Améliorer ou rétablir le fonctionnement
- Surveiller l’évolution de la psychopathologie
Vrai ou Faux
Expliquez
Une période critique d’intervention au début de la schizophrénie permet de prévenir les déficits psychosociaux. (2)
Vrai
- l’évolution du début de la maladie prédit l’évolution à long terme.
- En ce sens, une période critique d’intervention, d’une durée de 3-5 ans, au début de la schizophrénie, permet de prévenir les déficits psychosociaux.
Décrire le tx de la schizophrénie en phase aiguë (2)
- une pharmacothérapie pour traiter la phase et permettre la rémission.
- Lorsque l’hospitalisation est nécessaire, elle doit être la plus brève possible et les hôpitaux de jour doivent servir de lieux de transition.
Nommez le tx biologiques de la schizophrénie en phase aiguë (3)
- Médication dirigée contre les symptômes (ex : la dépression, l’anxiété, risque suicidaire)
- Antipsychotiques seulement si :
- Intensification des symptômes
- Détérioration du fonctionnement
- Risque élevé de dangerosité pour la personne ou envers autrui
- Contrôle de l’abus de substances
- Selon les antipsychotiques utilisés, des effets secondaires sont possibles :