Thème 4 : La schizophrénie et les autres troubles psychotiques Flashcards
Définir : Psychose (3)
- une maladie du cerveau qui cause une perturbation du contact avec la réalité
- Elle est empreinte de , qui sont en fait des ajouts à la réalité et aux pensées usuelles de l’individu.
- Ces symptômes positifs, causés par un trouble de la transmission de la dopamine, se caractérisent par une altération de la réalité à 4 niveaux
Décrire : Hallucinations (1)
perceptions sensorielles en l’absence de stimuli réels.
Décrire : Hallucinations audititves (3)
- Les plus fréquentes en schizophrénie
- Initialement constituées de bruits, sons confondus ou mots indistincts. Avec la progression, le patient peut entendre des phrases prononcées par des voix à la 3e personne qu’il peut reconnaître.
- 25 % → bienveillantes ; 50 % → malveillantes ; 25 % → les 2.
Décrire : Hallucinations Visuelle (2)
- Schizophrénie : généralement des personnes mystiques ou réels
- Psychose secondaire aux intox / sevrages : hallucinations d’insectes ou d’animaux
Décrire : Hallucinations Cénesthésique (2)
- Reliées au sens du toucher et sont ressenties comme des perceptions tactiles bizarres, comme des attouchements inconvenants ou encore comme la sensation que l’intérieur du corps est en train de se transformer.
- Plus fréquentes en psychose secondaire aux intox / sevrage de drogues psychostimulantes
Décrire : Hallucinations Olfactive (2)
- Présentes notamment dans le trouble délirant somatique
- Penser à un trouble organique
Décrire : Hallucinations Gustatives (2)
- Souvent perçu comme une tentative d’empoisonnement
- Penser à un trouble organique
Décrire : Délire (4)
- erreurs de logique et d’interprétation entraînant des déductions erronées.
- Classiquement, le délire se définit comme une conviction erronée, irréductible par la logique.
- Amènent 3 types de distorsion ;
- biais du type « sauter prématurément aux conclusions » ;
- biais d’attribution (croire que certaines pensées / émotions / impulsions proviennent d’influences externes à soi) ;
- déficits de la théorie de l’esprit (difficulté à concevoir ce que l’autre pense pour comprendre ce qu’il désire, imagine ou croit, donc comprendre l’autre et ses motivations).
- N.B. : Les délires schizophréniques sont caractérisés par leur bizzarerie, et l’élaboration de ceux-ci dépendent du QI du patient (faible : délire concret / frustre vs élevé : délire fantaisiste et compliqué).
Décrire : Trouble de l’organisation de la pensée / association d’idées incohérentes (2)
- perte de la valeur de communication du langage ; il devient incompréhensible.
- Peut prendre diverses formes
- Déraillement ou discours tangentiel
- Illogisme
- Néologisme
- Jargonaphasie
Décrire : Déraillement ou discours tangentiel (1)
glissement des idées, par exemple parler de politique et finir en discutant de bloques Lego.
Décrire : Illogisme (1)
forme de discours ou les conclusions ne suivent pas la logique, par exemple « j’instaure un logiciel d’examen sur ordinateur » donc tout le monde a un ordinateur adéquat.
Décrire : Néologisme (1)
création de nouveaux mots (rare mais typique de la schizophrénie)
Décrire : Jargonaphasie
discours composé d’onomatopées ou de sons « Blah-heuh-hi-han »
Décrire : Comportement désorganisé – Faible capacité d’anticipation (2)
- par exemple, dans la schizophrénie, la capacité d’anticipation est faible en raison de l’hypofrontalité, et le raisonnement est perturbé à cause du délire.
- Le patient peut alors accomplir une variété d’actions erratiques, sans but, que l’entourage trouve bizarres (ex : collectionner des ordures, porter des vêtements trop chauds en été).
C’est quoi l’incidence et prévalence de la schizophrénie? (3)
- L’incidence de la schizophrénie varie dans le monde de 0,3 – 2,7 % en raison d’une variété de composantes environnementales.
- Au Québec, on rapporte une incidence annuelle de 0,42 – 0,94 % et une prévalence à vie de 0,59 – 1,46 %.
- De hauts coûts sont associés à cette pathologie, notamment au niveau de la perde de productivité des malades.
C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les hommes? (1)
Un pic d’incidence est noté entre 15 et 26 ans pour les hommes (début plus précoce chez l’homme)
C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les femmes? (2)
- Un premier pic d’incidence à 24-32 ans pour les femmes
- Un deuxième pic d’incidence à 55-64 ans pour les femmes, probablement relié à la baisse d’oestrogènes.
Décrire les conséquences d’un début précode de schizophrénie chez les hommes (1)
Un début précoce met à risque d’une évolution plus morbide. Une différence de quelques années peut parfois permettre l’adoption d’attitudes sociales plus adaptées et prévenir la morbidité.
Comparez le temps d’hospitalisation des hommes et femmes avec schizophrénie (1)
Hospitalisation des hommes plus longtemps que les femmes en général
Comparez le ratio des hommes et femmes avec schizophrénie (2)
- Ratio d’environ 1,28 à 1,56 H pour 1 F.
- Le ratio entre les hommes et les femmes s’équilibre à l’adolescence.
La répartition de l’incidence de la schizophrénie se fait donc globalement comment? :
- ___ avant 14 ans
- ___ avant 18 ans
- ___ avant 25 ans
- ___ avant 35 ans
- ___ avant 12 ans
- ___ entre 40-60 ans
- 5% avant 14 ans
- 20% avant 18 ans
- >50% avant 25 ans
- 80% avant 35 ans
- Moins de 10% pour avant 12 ans et entre 40-60 ans
Il peut être intéressant de noter que 10% des patients atteints de schizophrénie sont nés en fin d’hiver. Pourquoi? (1)
car une infection virale de la mère en fin de 2ie trimestre augmente le risque via l’atteinte du développement cérébral fœtal.
C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : dans la population générale
1 %















