Thème 8 : La maltraitance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’objectif de la DPJ?

A

Intervenir dans les situations de mineurs de moins de 18 ans dont la SÉCURITÉ OU LE DÉVELOPPEMENT sont ou risquent d’être compromis.

Vise à mettre fin à la situation de compromission et d’en prévenir la répétition par des mesures de contrôle, de surveillance et de l’aide

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2
Q

Quel est la première forme de maltraitance ?

A

L’abandon :

  • Parents décédés ou ayant quitté (non-présents)
  • N’assument donc pas le soin, l’entretien et l’éducation de l’enfant
  • Responsabilités non assumées par une autre personne
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3
Q

Quels sont les trois plans auxquels on peut retrouver de la négligence ?

A

Physique : n’assure pas les biens de base d’ordre alimentaire , vestimentaire, hygiène et de logement compte tenu de leurs ressources

De la santé : ne l’assume ni ne lui permet de recevoir les soins que requiert sa santé physique (ex: injections pour le diabète, consultation à l’hôpital si blessé) et mentale (ex: n’amène pas au psychologue si symptômes psychiatriques importants)

Éducatif : Ne lui fournit pas une surveillance ou un encadrement approprié (ex: ne stimule pas le devl, pas de matériel (jouets, livres) pour développer ses habiletés), n’assure pas sa scolarisation (refuse de le scolariser et n’insiste pas pour l’y amener quand il refuse)

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4
Q

Que sont des mauvais traitements psychologiques ? Donne des exemples.

A

Des comportements que subit l’enfant de façon grave et continue et qui lui causent un préjudice (de la part des parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens pour mettre fin à la situation).

Souvent des communications verbales qui blessent ou font peur à l’enfant

Se produisent de manière répété et finissent par faire croire à l’enfant qu’il n’a pas de valeur, n’existe que pour répondre aux besoins des autres et qu’il n’est pas aimé/désiré et en danger dans son milieu

Ex : rejet, dénigrement, isolement, exploitation, menaces, exposition à de la violence conjugale ou familiale

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5
Q

Que sont des abus sexuels ? Qui sont plus victimes et donne des exemples.

A

Des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la part des parents ou d’une autre personne sans que les parents prennent les moyens pour mettre fin à la situation

Vise à assujettir l’enfant à ses propres désirs par un abus de pouvoir, l’utilisation de la force ou de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite (utilisation de manipulation et de chantage)

Portent souvent atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne

+ Victimes : Jeunes filles dans les communautés autochtones et enfants avec déficience intellectuelle

Ex: sans contact -> photographié dans des poses érotiques, subit de l’exhibitionnisme, atteinte à son intimité (toilette, habille, lit), exposé à la pornographie

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6
Q

Quels sont les âges et les consentements associés ?

A

11 ans et moins : Toute activité sexuelle est une agression sexuelle
12-13 ans : consentement possible si différence de 2 ans maximum
14-15 ans : consentement possible si différence de 5 ans maximum

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7
Q

Que sont des abus physiques et donne des exemples.

A

Sévices corporels ou méthodes éducatives déraisonnables des parents ou autre personne et que le parent ne prend pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation

Motifs évoqués : pour contrôler un enfant, le punir, le corriger ou démontrer son autorité

Agresseur généralement dans un état psychologique désorganisé pas en lien avec le comportement de l’enfant (sur le coup d’émotions diverses (colèere, frustration => brutalité impulsive irrationnelle)

Ex : secouer, bousculer, pincer, giffler, brûler, frapper

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8
Q

Qu’est-ce que la violence et quels sont les 2 types de violence et exemples.

A

Violence : utilisation intentionnelle de la force physique, d’objets, d’armes pour infliger des blessures et parfois même la mort

Violence physique mineure (40% à 70% des cas) :
Toutes conduites utilisées pour infliger une certaine douleur à l’enfant en vue de corriger ou de contrôler un comportement non désiré

ex: fessée occasionnelle, utilisation inappropriée de la médication, contention physique, alimentation inappropriée

Violence physique sévère (5% à 35%) :
acte violent qui dépasse le degré de sévérité permis par la loi et qui présente pour l’enfant un risque élevé de blessure (souvent en concomitance)

ex : bébé secoué, coup de pied ou de poing, saisir par le cou, frapper avec un objet => conséquences pouvant entraîner la mort

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9
Q

Quel est le processus de la DPJ pour déterminer si on intervient ou non ?

A
  1. Analyse sommaire des faits signalés (déterminer si signalement retenu ou non et son degré d’urgence) selon les facteurs suivants :
  • Nature, gravité, chronicité et fréquence des faits signalés
  • Âge et caractéristiques personnelles de l’enfant
  • Capacité et volonté des parents de mettre fin à la situation
  • Ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et aux parents
  1. Évaluation sur place (déterminer si la sécurité et le devl est compromis) :
    - Si correspond aux 5 formes de maltraitance
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10
Q

Comment on évalue le risque de maltraitance ?

A

On regarde la combinaison des caractéristiques associés aux facteurs de risque avec les facteurs de protection (si FR plus nombreux et influents que FP = maltraitance plus probable)

Perspective probabiliste (pas déterministe) => pas une seule cause ni une seule résolution possible, mais augmentation ou diminution des probabilités)

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11
Q

Quels sont les 4 grandes familles de facteurs de risque pouvant amener les parents à faire preuve de violence ?

A
  • Culturels (4)
  • Environnementaux (5)
  • Familiaux (4)
  • Individuels (10)
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12
Q

Quels sont les facteurs de protection dont la présence atténue les risques ?

A
  • Soutien social (soutenu par environnement -> associé à une diminution du stress)
  • Sentiment de compétence (dans son rôle de parent)
  • Stratégies d’adaptation (pour gérer le stress qu’il rencontre)
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13
Q

Quels sont les facteurs qui vont amplifier ou atténuer les conséquences de la maltraitance ?

A

Variation entre les niveaux (degré) et les sphères (affective, sociale, cognitive, physique) d’inadaptation expliquée par :

-Le type de maltraitance (physique, psychologique, sexuel)

-Ses dimensions : 
Sévérité 
Fréquence (nbr de fois que se produit dans une période de temps)
Chronicité (vs épisodique)
Relation avec l'agresseur
Âge de l'enfant
Réaction des parents (ou du parent non-agresseur)
Placement en FA
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14
Q

Quelle est la principale conséquence de la maltraitance ?

A

Taux d’insécurité d’attachement pour 80% des maltraités et trajectoires développementales plus défavorables.

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15
Q

Quel est le portrait du nombre de signalements et la proportion retenu/non retenu + évolution ?

A

Entre 80 000 et 90 000 signalements / année

Évolution : Bond de 20% des signalements en 20 ans (car maltraitance - en - tolérée, + en + sensibilisé à la problématique, + enclins à dénoncer)

60% sont non retenus (dont 80% : faits rapportés ne justifient pas une intervention et 20% justifiaient une intervention, mais parents ont pris des mesures nécessaires pour régler le problème (consulter, retirer du milieu dangereux)

61,3% sont retenus, mais lors de l’évaluation sécurité et dévl non compromis => fin de l’intervention

Motifs plus souvent compromis : Psychologiques, négligence, risque de négligence, troubles de comportements sérieux, abandon

Majorité des enfants concernés ont 6-12 ans

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16
Q

Quel est le portrait des signalements retenus + évolution ?

A

Motifs les plus fréquents : Négligence + risque sérieux de négligence (35,5%)

2e : Abus physique + risque abus physique (30,2%)

Évolution : augmentation des signalements pour risques d’abus physiques et abus physiques ainsi que mauvais traitements psychologiques

17
Q

Quel est le portrait de la provenance des signalements + évolution?

A

Majorité (32,6%) des employés de différents organismes travaillant avec les enfants (services de garde, centres jeunesse, centre de services sociaux, médecins)

2e : milieu policier (21,2%) et scolaire (17,1%)

Évolution : Augmentation des signalements provenant du milieu familial (17,1%)

18
Q

Quelles sont les résolutions possibles à la problématique ?

A

Du + fréquent au + rare :

  • Enfants victimes qui n’en parleront jamais (60 à 80%) => peur de ne pas être cru, de l’agresseur, des répercussions et des représailles dans la famille
  • Enfants qui en parlent à un adulte significatif qui ne fait rien (ex: agressé par beau-parent, protège le conjoint en gardant le silence)
  • Signalements à la DPJ non retenus (+ de 50%)
  • Signalements à la DPJ retenus, mais aucune procédure légale (60% des cas après enquête)
  • Procédures non-coupables
  • Jugement/culpabilité (très rare)
19
Q

Quels sont les devoirs des professionnels en cas de soupçon de maltraitance ?

A

Professionnel : Personne qui, par la nature de sa profession, prodigue des soins ou toute forme d’assistance à des enfants (enseignant, éducateur, psychothérapeute, policier…)

Devoir obligatoire : tenu de signaler tous les motifs de compromission dès qu’il a le moindre soupçon à la DPJ

20
Q

Quels sont les devoirs des citoyens en cas de soupçon de maltraitance ?

A

Devoir obligatoire : tenu de signaler tous motifs raisonnables de croire que la sécurité et le devl sont compromis au niveau de l’abus sexuel et physique

Devoir discrétionnaire : a la permission de signaler tous motifs raisonnables de croire que la sécurité et le devl sont compomris au niveau des autres abus (psychologique, négligence…) => plus subtiles et difficiles à détecter pour le public

21
Q

Quels sont les types de placement en famille d’accueil?

A

Court-terme : urgence particulière
Long-terme : jusqu’à la majorité de l’enfant
En vue d’adoption (banque mixte) : en famille, mais sur une liste pour être adopté
Chez la famille élargie (favorisé)

22
Q

Quels sont les effets du placement en FA sur le plan affectif, sont-ils irréversibles ?

A
  • Provoque une rupture relationnelle avec la famille d’origine
  • Effet sur l’attachement : les comportements (généralement insécurisés) s’auto-perpétuent (agissent même façon)

Réparation : Peuvent être modifiés si le parent d’accueil maintient des soins appropriés malgré les réponses non renforçantes de l’enfant (si abandonne -> confirme MCO et encore + de diff dans relations interpersonnelles)

23
Q

Quelles sont les trajectoires développementales associées au placement en FA à l’enfance et à l’adolescence ?

A

Enfance : retards de développement (cognitifs et physiques) ; troubles de comportement intériorisés (ex: dépression) et extériorisés (ex: TDAH)

Adolescence : abus de substance ; comportements anti-sociaux ; problèmes de santé mentale

24
Q

Quelle est la différence entre les enfants maltraités en général et ceux placés en FA ?

A

Maltraités en général (placés ou non) : plus susceptibles de recevoir un diagnostic psychiatrique à l’adolescence et ont plus de problèmes de comportements

Enfants en FA : plus de problèmes de comportements pendant la durée du placement et immédiatement après que les non-placés, mais à long terme récupèrent beaucoup mieux

(Donc moins mais plus lgt VS plus mais moins lgt)

25
Q

Qu’est-ce que l’intervention brève et quel est son but et comment procède-t-elle pour l’atteindre ?

A

Composée de 8 séances au domicile des familles suivies de vidéo-feedback par psychoéducateurs, TS, psys, TES

But : aider l’enfant à développer une relation d’attachement sécurisante avec une figure parentale afin de le protéger ou de prévenir l’apparition de différences d’adaptation normalement constatées chez les enfants maltraités

En :

  • Favoriser le développement d’interactions parent-enfant tendres, chaleureuses et rassurantes pour l’enfant (+ en contexte de détresse émotive)
  • Mettre l’accent sur le besoin de protection de l’enfant (faire comprendre que l’enfant a besoin de vous, que cela soit évident ou non)
  • Pratiquer à reconnaître les signaux de l’enfant, à suivre son initiative et à retenir la tentation d’enseigner, encourager à le laisser expérimenter
  • Aider le parent à développer son oeil et à choisir une réponse appropriée (sensibilité)
26
Q

Que sont les objectifs du vidéo-feedback?

A

Voir feuille ahaha

27
Q

Quel est l’effet de l’intervention brève?

A

Améliore la sensibilité maternelle, la sécurité d’attachement de l’enfant, le développement moteur de l’enfant et réduit les troubles de comportement extériorisés

*Gains plus grands chez les familles plus à risque, où + de maltraitance (ceux en ayant le plus besoin!)

28
Q

Quelles sont les influences macrosystémiques pouvant amener un parent à faire preuve de violence ?

A

Certains schémas cognitifs collectifs (représentations sociales justifiant ou banalisant la violence dans la relation parent-enfant) :

Conceptions négatives de l’enfance
Conceptions restreintes de la violence interpersonnelle
Conceptions rigides du pouvoir dans les relations familiales
Focalisation des soins et de l’éducation sur les buts parentaux plutôt que es besoins de l’enfant

29
Q

Quelles sont les influences microsystémiques (antécédents familiaux) pouvant amener un parent à faire preuve de violence ?

A

Adoption de schémas cognitifs internes chez les parents lorsqu’ils étaient enfants associés à leurs schémas cognitifs familiaux centrés sur une conception menaçante des relations interpersonnelles et de la réalité, elles-mêmes cohérentes avec les SCC

30
Q

Quels sont les 2 possibilités de SCI développés pour décoder les stimuli et prédire le danger ?

A
  1. Cognitif (excluent ou inhibent les affects)
    =concentrent leur attention sur les repères cognitifs qui leur permettent de prédire l’apparition de comprotements parentaux négligents (hypervigilance)
  2. Affectif (activent les infects)
    = expression intense de leurs affects dans le but de réguler la conduire du parent qui adopte des affects répondant à ceux de l’enfant (culpabilité , honte, pitié, attendrissement….)

*Ces SCI se stabilisent en grandissant vers l’élaboration d’un état d’esprit insécurisé à l’égard des relations d’attachement et des relations intimes (orientent ses conduites envers les autres)

31
Q

Quels sont les affects qu’un enfant peut déelopper après son traitement de prédiction du danger ?

A

Développe une anxiété qui entraîne :

  • Peur
  • Frustration
  • Désir de réconfort
32
Q

Quelles sont les influences psychologiques (relation parent-enfant) pouvant amener les parents à faire preuve de maltraitance ?

A
  • Utilisation de la violence comme moyen d’atteindre des objectifs particuliers (contrôler l’enfant, le discipliner)
  • Gouverné par des cognitions (croyances, attitudes, attributions) et accompagné d’émotions négatives (même si croient être incontrôlés et impulsifs)
33
Q

Quelles sont les types de violations que peut faire l’enfant ?

A

Du code moral (blesser, ne pas respecter les droits humains (punition semble + justifiée)
Des conventions sociales (manquer de propreté, ne pas respecter les règles)
De nature personnelle (hurler, se ronger les ongles)

34
Q

Comment réagissent les parents ayant acquis des SCI insécurisés à ces transgressions?

A

-Interprétation du comportement négatif comme défi direct à leur autorité ou menace à la sécurité

Réagissent :

  • Si concentre son attention sur les buts qu’il poursuit dans sa relation avec l’enfant : AGRESSION OFFENSIVE STRATÉGIQUE ET RÉFLÉCHIE (effets sur l’enfant (peur, humiliation, douleur) renforcent son recours à l’agression car synonyme de son succès)
  • Si craint pour sa sécurité interne, se sent impuissant et soumis à l’enfant : expression de ses affects (peur, colère, frustration, honte) pour retourner le conflit à son avantage en optant pour une AGRESSION DÉFENSIVE IMPULSIVE (ressentie comme une perte de maîtrise, culpabilité)
35
Q

Qui sont les moins résilients à la maltraitance ?

A

Les hommes, à cause de l’influence macrosystémique (sont plus exposés à des SCC qui conçoivent les hommes comme ayant des privilèges et plus de pouvoir)

36
Q

Quand la violence est-elle punie par la loi ?

A

Cour suprême du Canada a établit les limites de la force raisonnable et a identité les gestes déraisonnables (utilisation d’un objet, coup et gifles à la tête, gestes de violence physique auprès d’un enfant de moins de 2 ans ou adolescent), l’enfant doit être en mesure de comprendre le sens de la correction et enseignants ne peuvent plus infliger