Thème 5 - Identité et réseaux sociaux Flashcards
Quels sont les critères selon Dunbar pour qu’une personne soit considérée comme faisant partie de notre réseaux (150)?
- On doit être en mesure de reconnaître la personne;
- On doit être en mesure d’anticiper certaines de ses réactions;
- Elle doit être dans notre vie à l’occasion, la relation doit être constante et stable.
Vrai ou Faux. Bien que le chiffre 150 soit remis en questions, les critères de Dunbar sont acceptés par la communauté scientifique.
Vrai
Décrit l’étude mené par Milgram pour tenter de prouver la théorie de 6 poignées de main.
Il a demandé à 60 personnes de faire parvenir une lettre à une personne à l’autre bout des États-Unis. Chaque personne qui avait la lettre en sa possession devait la ligner.
Comment s’est terminée l’étude menée par Milgram pour tenter de prouver la théorie de 6 poignées de main?
Seulement 3 lettres sur 60 se sont rendus au destinataire, et ce, en beaucoup plus que 6 personnes.
Vrai ou Faux. Comme aucune étude n’a réussit à prouver la théorie des six poignées, cet effet ne relève que du mythe. Explique.
Faux, plus récemment, des mathématiciens se sont intéressés au phénomène. L’effet du 6 liens existerait, mais dans des réseaux plus restreints et précis.
Qu’est-ce que l’effet du petit monde?
La théorie selon laquelle on connaîtrait tout le monde sur Terre par l’intervalle de seulement 6 personnes.
Quelle est la différence entre le réseau potentiel (quantitatif) et le réseau réel (qualitatif)?
Le réseau potentiel réfère à toutes les personnes que l’on connaît, à qui l’on pourrait demander quelque chose, exemple en cas de détresse. Le réseau réel réfère plutôt à notre entourage proche, à qui l’on a tendance à demander du soutien social et à qui l’on fait confiance.
Vrai ou Faux. Le nombre de Dunbar contient les personnes avec qui nous avons eu une relation sociale dans le passé, mais qui a été rompue.
Faux.
Comment Dunbar a-t-il trouver le chiffre 150? Explique la réponse.
En corrélant la taille du cortex et la taille du réseau social de certains primates, et a extrapolé aux humains.
Pourquoi selon Dunbar y-a-t’il un lien entre la taille du cortex et celle du réseau social?
1- Au niveau cognitif, notre cerveau a des capacités limités. Il peut donc seulement traité un certain nombre d’informations, et ce nombre augmenterait avec la taille du néocortex;
2- Au niveau évolutionniste, notre cerveau est fait pour reconnaître seulement un nombre de personnes pour les classer comme “ami” ou “menace” pour les inconnus. Pour la survie, c’est important de les détecter rapidement.
Quelles sont les 2 principales critiques sur le nombre de Dunbar?
1-En 2021, des chercheurs ont repris l’étude de Dunbar et ont remarqué que le nombre 150 varie selon les statistiques qui sont utilisées. On n’est pas en mesure de répliquer l’étude.
2- Les anthropologues s’étant intéressés aux réseaux sociaux numériques croient que le chiffre serait beaucoup plus haut que 150.
Sur quoi repose la valeur accordée à un réseau social par un individu?
Évaluation des membres individuels
Des liens entre les membres
Le réseau en tant qu’unité
Qu’est-ce que le concept d’entitativité?
C’est un continuum du degré avec un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une unité cohérente. À quel point le groupe a l’air d’un groupe soudé?
Dans quel contexte est apparu le concept d’entitativité?
Des chercheurs ne s’entendaient pas sur la définition d’un groupe, ce qui pouvait être considéré comme un groupe. Ils ont donc proposé d’évaluer les groupes selon leur entitativité.
Quelles sont les 3 classes de facteurs qui évaluent l’entitativité d’un groupe?
1-Les particularités chroniques du percevant (de la personne qui évalue le groupe) (ex une personne extravertie va voir des liens d’amitié partout)
2-Les facteurs contextuels (ex si le groupe est en situation de compétition avec un autre, il risque d’être plus entitatif à ce moment)
3-Les propriétés du groupe
Nomme et explique brièvement les 9 propriétés d’un groupe.
- Interdépendance (à quel point les membres dépendent les uns des autres)
- Importance (à quel point le groupe est important pour les membres)
- Interactions (à quel point les membres interagissent entre-eux régulièrement)
- Taille (+ il y a de membres, moins c’est entitatif)
- Durée (à quel point ça fait longtemps que le groupe existe)
- Perméabilité (à quel point c’est facile d’entrer/sortir du groupe, -)
- Similarité (à quel point les membres partagent des caractéristiques)
- Structure (à quel point le groupe développe des caractéristiques spécifiques ex normes, rôles, …)
- Cohésion (à quel point les membres se sentent liés les uns aux autres)
Nomme les 4 types de groupe, et donne un exemple pour chacun.
Groupe intime; famille, coloc
Groupe de tâche; équipe sportive, comité
Catégorie sociale; étudiants universitaires
Ensemble sans lien; file de personnes dans un commerce ou personnes à un concert de musique
Quelles sont les principales caractéristiques que le groupe intime et le groupe de tâche ont en commun?
Entitativité élevée
Plus de liens, plus de chance de s’identifier au groupe
Plus d’interactions interpersonnelles
Plus de chance qu’ils influencent l’identité sociale des membres
Quelles sont les principales caractéristiques que la catégorie sociale et l’ensemble sans liens ont en commun?
Entitativité faible
Attachement symbolique
Dépersonnalisation, on voit plus les personnes comme un tout
Quelles sont les distinctions entre insertion, intégration et assimilation sociale?
Insertion: Inclusion de l’individu dans le réseau mais il garde son unicité, il n’intériorise pas les normes (mais il peut respecter les normes)
Intégration: Incorporation d’un individu dans un réseau. Il reste différent/unique, mais accorde plus d’importance aux normes, il va même les utiliser à l’extérieur du groupe. Intériorisation des normes.
Assimilation: Accentuation des ressemblance entre les individus du réseau. Dépersonnalisation. Conformisme élevé.
Qu’est-ce que l’identification?
Action de s’identifier à quelqu’un ou à un groupe ou à quelque chose. Relève de l’aspect cognitif; je me compare, je réalise que je ressemble aux gens, je comprend que je fais partie du groupe.
Qu’est-ce que l’appartenance à un groupe?
Le fait d’appartenir à un groupe, il y a des aspects cognitifs et affectifs. On ressent qu’on appartient au groupe, des liens avec les membres.
Qu’est-ce que la cohésion à un groupe?
Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres, et sont liés entre-eux. Aspects affectif et conatifs, on se sent lié au groupe et on a la volonté d’aller vers le groupe.
Qu’est-ce que l’attraction sociale?
Le fait d’être attiré par un certain groupe, aspects conatifs, motivation/volonté d’aller vers le groupe.
Vrai ou Faux. L’identification, l’appartenance, la cohésion et l’attraction sociale sont des composantes indépendantes.
Faux, elles ont des liens entre elles.
Badaoui et al. ont mené une étude sur l’identification sociale avec le style vestimentaire des adolescents. Identification et appartenance Quelle était l’influence prédominante du style vestimentaire des adolescents?
L’identité sociale, l’influence de leur groupe social. La façon dont ils s’habillent devient une façon de montrer qu’ils font parti du groupe.
Badaoui et al. ont mené une étude sur l’identification sociale avec le style vestimentaire des adolescents. Identification et appartenance Quelle était le seconde influence du style vestimentaire des adolescents?
Les produits et les marques vestimentaires, mais modérés par l’identité personnelle. Ça varie avec les préférence de la personne, mais ça doit absolument respecter le style en général.
Badaoui et al. ont mené une étude sur l’identification sociale avec le style vestimentaire des adolescents. Identification et appartenance Décrit les conclusions de l’étude au niveau de l’identité sociale.
- Pour avoir une identité sociale positive (!!!), l’ado va s’identifier à un groupe qu’il valorise
- Le groupe associé à un style vestimentaire peut participer à la construction identitaire de l’individu
Badaoui et al. ont mené une étude sur l’identification sociale avec le style vestimentaire des adolescents. Identification et appartenance Décrit les conclusions de l’étude au niveau de l’auto-catégorisation.
- Avec un certain style vestimentaire, l’ado voit des ressemblances avec son groupe, ce qui favorise la dépersonnalisation. Il s’auto-catégorise dans le groupe.
- Le désir d’appartenance favorise l’adoption du style vestimentaire.
Badaoui et al. ont mené une étude sur l’identification sociale avec le style vestimentaire des adolescents. Identification et appartenance L’identité personnelle modère l’appartenance au groupe grâce à quoi?
Au choix de différentes marques et produits particuliers.
Vrai ou Faux. Plus les membres d’un groupe un sentiment d’appartenance au groupe, plus la cohésion est grande, et plus ils en sont dépendants.
Vrai
Vrai ou Faux. Plus l’interdépendance au groupe est forte, plus les points de vue du groupe tendent vers hétérogénéité.
Faux, vers l’homogénéité.
Qu’est-ce que favorise la cohésion sociale? (5 éléments)
1- conformité au groupe (on veut éviter les conflits qui pourraient diviser)
2- Recherche d’un consensus
3- Perception stéréotypique (impression que tous les membres du groupe se ressemblent)
4- Différenciation intergroupe
5- Ethnocentrisme (se servir de notre groupe comme point de comparaison avec les autres)
De quelles manières la saillance du conteste peut-elle influencé la cohésion d’un groupe ?
- Elle peut être révélée seulement lorsque le contexte est saillant
- Les gens peuvent être très différents dans la vie, mais dans un certain contexte, leurs ressemblances ressortent
- Lorsque le contexte intergroupe change (ex en compétition), on fait ressortir les différences intergroupes pour se mettre en valeur (comparaisons)
- Lorsque le contexte intragroupe change, on se compare aux membres du groupe, change notre perception de nous-même (ex musicien débutant qui ne peut plus évoluer comme les autres)
Nomme et explique les 3 types d’attraction.
1-Attraction personnelle : lorsqu’on est attiré, volonté d’aller vers une personne, mais sans réciprocité
2-Attraction interpersonnelle : lorsqu’on est attiré, motivation d’aller vers une personne, avec réciprocité
3-Attraction sociale : lorsqu’on est attiré vers un groupe, volonté d’aller vers un groupe.
Qu’est-ce qui favorise la cohésion ?
L’attraction sociale