Thème 3 - Structure identitaire et construction de soi Flashcards

1
Q

Quel est le facteur identitaire qui correspond à nos capacités corporelles et des sensations?

A

Le facteur identitaire corporel

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2
Q

Nomme et décris les 3 facteurs identitaires de l’esprit.

A

1-Cognitif: les connaissance que j’ai de moi, ce que je et les autres pensent de moi;
2-Affectif: ce que je ressens à propos de moi (estime, préférences) et ce que les autres ressentent à propos de moi;
3-Conatif: Ce qui m’anime, me motive à faire des choses. Ce qu’autrui attend de moi.

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3
Q

Vrai ou Faux. Aucune combinaison de facteurs identitaires, ne peut se répéter plusieurs fois. Autrement dit, il est impossible que 2 personnes aient exactement la même identité.

A

Vrai (ok à moins de jumeaux identiques qui ont exactement les mêmes expériences de vie, mais genre… c’est presque impossible)

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4
Q

Que peut entrainer des facteurs identitaires incohérents chez quelqu’un? Donne un exemple.

A

Ça peut entraîner une dissonance cognitive, un mal-être, conflit interne.
Ex: Qqun qui aime les animaux, mais qui mange de la viande.
2 caractéristiques qui ne vont pas ensemble.

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5
Q

Donne des exemples de facteurs identitaires.

A

Ex: Apparence, sexe, genre, préférence sexuelle, famille, langue, pays, milieu socio-économique, amis, idéologie, emploi, étude, traits de personnalités, habiletés, passions loisirs, …

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6
Q

Qu’est-ce qui nous donne des indices pour savoir quelle facette de notre identité mettre de l’avant?

A

Le contexte

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7
Q

Vrai ou Faux. Notre identité résulte d’une construction progressive qui débutent à l’adolescence,

A

Faux, débutent dans nos premières années de vie, très tôt.

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8
Q

Vrai ou Faux. Comme on présente différentes facettes de notre identité selon le contexte, on s’attend à une certaine incohérence d’autrui dans leurs attitudes et comportements selon les différents contextes.

A

Faux, on s’attend à une certaine cohérence, constance malgré les différentes facettes qu’autrui présente. Une grande variabilité nous rend méfiant et peut être pathologique.

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9
Q

Vrai ou Faux. Lorsqu’on obtient une nouvelle information sur nous, elle s’additionne à celles que l’on a déjà.

A

Faux, il y a un remaniement dans les infos de soi. Elles vont influencer les autres déjà présentes.

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10
Q

Vrai ou Faux. Certaines périodes de la vie sont plus propices à des changement identitaires.

A

Vrai, ex dans un choix de carrière, choix de s’affilier à un groupe, lors d’un deuil, d’une maladie… grande période de réflexion et de remise en question.

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11
Q

Nomme (juste nommer), en ordre de la moins à la plus complexe, les structures des représentations identitaires, et explique l’utilité de ces structures.

A

L’intersection, la dominance, la compartimentalisation et la fusion.
Ce sont 4 techniques que l’individu peut utiliser pour jumeler des informations.

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12
Q

Explique la structure des représentations identitaires ‘Intersection’ pour jumeler l’information.

A

Perception de soi: toujours penser aux 2 caractéristiques

Perception de l’endogroupe: les personnes qui ont, comme elle, les 2 caractéristiques

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13
Q

Explique la structure des représentations identitaires ‘Dominance’ pour jumeler l’information.

A

Une caractéristique (A) plus importante que l’autre (B). B sert à préciser/clarifier A.
Perception de l’endogroupe: personnes qui ont la caractéristique dominante (A)

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14
Q

Explique la structure des représentations identitaires ‘Compartimentation’ pour jumeler l’information.

A

Perception de soi: penser à soi d’une certaine façon dépendamment du contexte. Se voit comme caractéristique A dans contexte X et comme caractéristique B dans contexte Y.
(Quand c’est caractéristique A, B disparaît complètement)
Perception de l’endogroupe: varie selon de contexte. Lorsqu’on se voit comme caractéristique A dans contexte X, l’endogroupe est les gens avec caractéristique A.

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15
Q

Explique la structure des représentations identitaires ‘Fusion’ pour jumeler l’information.

A

Perception de soi: toujours en incluant les 2 caractéristiques, dans n’importe quel contexte.
Perception de l’endogroupe: toutes les personnes qui ont une et/ou l’autre des caractéristiques font partie de son endogroupe.

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16
Q

Quelles sont les avantages d’utiliser la fusion comme structure de représentation identitaire?

A

S’adapter beaucoup plus facilement aux différents contextes sociaux, car voir plus facilement des ressemblances/liens avec les autres. Plus de tolérance face à la diversité. Pas de hiérarchie dans les caractéristiques de la fusion.
D’un point de vue adaptatif, la fusion serait la meilleure. On accepte toutes nos caractéristiques. Pas tant que certaines informations sont plus importantes que d’autres, mais c’est plus en terme de quantité.

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17
Q

Rebeca Hwang, à travers ses expériences de vie, a réalisé que la diversité d’identité est un avantage. Quel type de structure identitaire fait-elle et pourquoi?

A

Elle fait plutôt une fusion, tous les éléments culturels qu’elle a eu ont une place importante dans sa vie et tout le monde fait partie de l’endogroupe. Elle a fait un cheminement, une grande réflexion. Intégrer de l’information à propos de soi, des autres

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18
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive?

A

Lorsqu’on vit différentes incohérences par-rapport à soi. Ce qu’on veut pour nous-même n’est pas cohérent avec nos actions. Amènes un certain malaise.

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19
Q

Quelle stratégie une personne faisant de l’intersection utilise-t-elle pour réagir aux incohérences (dissonance cognitive)?

A

Différenciation cognitive: Ignorer aux informations incohérentes. On ne la considère même pas. Exemple, se dire qu’on est une personne qui donne son maximum. Simplifier la perception de nous-même.

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20
Q

Quelle stratégie une personne faisant de la dominance utilise-t-elle pour réagir aux incohérences (dissonance cognitive)?

A

Le renforcement: la personne va favoriser, mettre plus d’efforts sur la structure/caractéristique qui est dominante, qui va être plus importante pour elle. Ex je travaille bcp, mais sa offre une bonne qualité de vie à mes enfants. Devient un peu une excuse.

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21
Q

Quelle stratégie une personne faisant de la compartimentalisation utilise-t-elle pour réagir aux incohérences (dissonance cognitive)?

A

De l’isolement cognitif: Séparer. Se concentrer seulement sur un élément à la fois, et complètement oublié l’autre. Ex quand il est au travail, pense juste au travail.

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22
Q

Quelle stratégie une personne faisant de la fusion utilise-t-elle pour réagir aux incohérences (dissonance cognitive)?

A

De la transcendance: Ajouter. J’accepte que je dois mettre des limites, que je ne peux pas être parfait partout. J’ajoute une info à propos de moi: j’ai des limites.

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23
Q

Vrai ou Faux. Pour intersection et dominance, on considère le malaise que crée l’incohérence, ce qui demande un certain effort cognitif.

A

Faux, on ignore le malaise

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24
Q

Vrai ou Faux. Pour compartimentalisation et fusion, on considère le malaise que crée l’incohérence, ce qui demande un certain effort cognitif.

A

Vrai

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25
Q

Vrai ou Faux. La différenciation est le niveau de résolution de l’incohérence.

A

Faux, c’est le niveau de reconnaissance de l’incohérence.

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26
Q

Vrai ou Faux. L’intégration est le niveau de résolution de l’incohérence.

A

Vrai

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27
Q

Quels sont les deux moyens de reconnaissance de l’incohérence (différenciation)?

A

Ignorer ou considérer l’incohérence

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28
Q

Quels sont les deux moyens de résolution de l’incohérence (intégration)?

A

Séparer ou intégrer les informations

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29
Q

Vrai ou Faux. La fusion est la seule structure de la représentation identitaire à intégrer les informations pour résoudre les incohérences, ce qui demande un certain effort cognitif.

A

Vrai

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30
Q

Vrai ou Faux. Chaque individu utilise la même structure de représentation unitaire tout au long de sa vie.

A

Faux, on peut avoir une tendance habituelle, mais ça peut évoluer ou régresser au courant de la vie.

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31
Q

Nomme les quatre processus qui contribuent à la construction identitaire.

A

Processus sociocentrés, processus égocentrés, processus relationnels et dynamiques, catégorisation

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32
Q

À quoi consiste le processus sociocentrés?

A

C’est le traitement des infos relatives aux groupes sociaux. On fait de la comparaison entre endo-exogroupes. Catégorisation sociale (comment on identifie les groupes) et auto-catégorisation (comment on s’inclue aux groupes)

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33
Q

En quoi consiste le processus égocentré?

A

C’est le traitement des infos relatives aux individus. Réfléchir à soi. On se compare aux autres (comparaison sociale) et on fait de l’attribution.

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34
Q

En quoi consistent les processus relationnels et dynamiques?

A

C’est le traitement de l’interaction entre l’individu et le contexte (diverses théories).

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35
Q

Quelle est la première étape pour faire de la catégorisation?

A

Élaborer/faire/développer les catégories

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36
Q

Quelles sont les 3 façons d’élaborer des catégories?

A

1-basée sur le sujet: la personne elle-même décide les critères pour faire les catégories. Elle va séparer ses groupes. N’importe qui pourrait arriver aux mêmes catégories en utilisant les mêmes critères.
2-basée sur l’objet: Les critères s’imposent d’eux-mêmes, classer les personnes qui ont les cheveux bruns, blond, roux, … . Je n’ai rien à décider. Les critères s’imposent. Ex: religions
3-basée sur l’interaction entre le sujet et l’objet: Critères plutôt vague. Il doit y avoir une certaine évaluation des critères qui doit être fait, plus subjectif. C’est possible que les personnes classent les personnes pas de la même façon. On choisit les critères, mais évaluation des critères.

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37
Q

Nomme et explique les 2 manières d’utiliser les catégories.

A

1- Induction: Nous permet de déterminer dans quelle catégorie va la personne.
2- Déduction: On infère que la personne à certaines caractéristiques selon ce qu’elle nous dit qu’elle est. ex: si la personne me dit qu’elle est un pompier, je me réfère à ma catégorie ‘pompier’ , mes connaissances.

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38
Q

Vrai ou Faux. Lorsqu’on crée des catégories, elles doivent avoir une base commune, un certain niveau hiérarchique. Elles doivent être de même niveau, mais pas nécessairement être mutuellement exclusives.

A

Faux, elles doivent aussi être mutuellement exclusives.

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39
Q

Vrai ou Faux. Un schéma de groupe est un stéréotype. En d’autres mots, il consiste aux infos qu’on possède sur un groupe en particulier.

A

Vrai

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40
Q

De quelle façon est-il possible d’avoir des stéréotypes erronés?

A

Si on fait de la surgénéralisation, forme de simplification

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41
Q

Lors de la catégorisation sociale, les gens ont tendance à être soumis à quels phénomènes?

A

L’assimilation (accentuation des ressemblances entre les membres d’un groupe) et la différenciation (accentuation des différences entre les membres de différents groupes)

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42
Q

Quels sont les risques de vivre de l’assimilation et de la différenciation en même temps?

A

Percevoir à tort que les membres de l’exogroupe sont complètement différents de ceux de l’endogroupe. Si on se concentre trop sur l’aspect qui différencie les groupes, on ignore les similarités, et ça peut amener des biais.

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43
Q

Vrai ou Faux. La dépersonnalisation est la perception de l’individu comme étant un membre d’une catégorie sociale.

A

Vrai

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44
Q

Quels sont les bienfaits et risques de la dépersonnalisation?

A

:) Rassurant, on se sent compris, empathie

:( sentir qu’on ne contribue pas au groupe, diminution de l’estime de soi

45
Q

Vrai ou Faux. L’unicité est la perception de l’individu comme étant un être unique, qui a un ensemble de caractéristiques qui lui sont propres.

A

Vrai

46
Q

Quels sont les aspects positifs et négatifs de l’unicité?

A

:) valorisant d’avoir des capacités uniques

:( quand on voit nos défauts, quand on vit de l’injustice, la personne est différente des autres, mais on aime pas ça.

47
Q

Vrai ou Faux. On doit favoriser l’unicité à la dépersonnalisation.

A

FAUX, il faut un équilibre

48
Q

Vrai ou faux, la dépersonnalisation est liée à l’identité sociale, au niveau subordonné et à la comparaison intergroupe.

A

FAUX, au niveau intermédiaire et non subordonné.

49
Q

Vrai ou faux, l’unicité est liée à l’identité personnelle, au niveau subordonné et à la comparaison intragroupe.

A

Vrai

50
Q

Qu’est-ce que la catégorisation croisée? Quelle est la différence avec la catégorisation multiple?

A

Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à 2 catégories sociales. Demande + d’efforts cognitifs
multiple => + que 2

51
Q

En l’absence de normes objectives définies, comment déterminons-nous nos habiletés personnelles?

A

En nous comparant aux autres

52
Q

Qu’est-ce que la comparaison ascendante et quels sont ses avantages et désavantages?

A

Se comparer à des personnes que l’on considère supérieurs à soi.
:) Source de motivation
:( dévalorisation de soi

53
Q

Qu’est-ce que la comparaison descendante et quels sont ses avantages et désavantages?

A

Se comparer à des personnes que l’on considère inférieures à soi.
:) meilleure estime de soi
:( démotivation

54
Q

Vrai ou Faux. L’idéal est de se comparer à des gens du même niveau que soi, c’est plus pertinent et éclairant sur la personne que je suis.

A

VRAI

55
Q

Quelles sont les 3 principales propositions de la théorie des processus de comparaison sociale?

A

1- L’individu a tendance à toujours évaluer ses opinions et aptitudes personnelles. Besoin de savoir si ce qu’on fait c’est bon ou pas.
2- L’individu cherche des critères pour s’évaluer. On tente tout d’abord de trouver des mesures objectives (moyens objectifs non-sociaux). Sinon, on se compare aux autres (qqun de pertinent, du même niveau).
3-On choisis des termes de comparaison dont l’opinion ou l’aptitude est la plus proche de notre opinion/aptitude.

56
Q

Que se passe-t-il si une personne n’est pas capable de se comparer?

A

Elle éprouve de la difficulté à se définir, entraîne certains déficits.

57
Q

Vrai ou Faux. Plus on augmente la différence entre soi et l’autre, moins on a tendance à se comparer à lui.

A

Vrai

58
Q

Qu’est-ce que je peux faire lorsque je ressens que les gens de mon groupe sont très différents de moi (divergence intragroupe) et que je ressens une pression à l’uniformité?

A

1- Convaincre les autres d’être comme moi;
2- Changer pour me conformer aux autres (de manière sincère);
3- Mettre l’accent sur les ressemblance plutôt que sur les différences;
4- Si rien ne fonctionne, changer de groupe.

59
Q

Explique pourquoi il existe un mouvement unidirectionnel vers le haut pour les aptitudes en cas de pression à l’uniformité.

A

Pour les aptitudes, on cherche toujours à s’améliorer, à faire mieux. Alors c’est possible que l’écart avec les autres membres intragroupes devienne de plus en plus grand. On n’arrive donc jamais à un état de repos social.

60
Q

La réaction face à la pression à l’uniformité dans un groupe dépend de quels facteurs?

A

1-Importance du groupe pour l’individu (à quel point on tient au groupe)
2-Pertinence de l’opinion ou l’aptitude pour le groupe (dépendamment du groupe, certains éléments sont plus importants que d’autres pour qu’on soit d’accord)

61
Q

Qu’est-ce que l’accent sur la différence? Genre quand on veut la mettre de l’avant.

A

La tendance à vouloir valoriser nos différences, lorsqu’on se sent inférieur aux autres membres de son groupe. Mettre sa différence de l’avant de façon positive. La faire accepter comme nouveau critère par le groupe.

62
Q

Quel est le processus de différenciation?

A

1-Individu se sent infériorisé par rapport aux autres membres de son groupe [ex: de l’école secondaire sportive, un étudiant qui n’est pas sportif. Il se sent différent et inférieur]
2- Divergence, création de nouveaux critères dans les façons de penser, de sentir, d’agir [Il va penser qu’ecq il le définit de manière positive]
3-Tentative de faire reconnaître et accepter ces nouveaux critères [L’étudiant se dit que tout seul, il ne peut pas faire grand chose. Mais en allant chercher d’autres personnes comme lui, des adeptes pour pouvoir faire accepter son nouveau critère]
4- Tentatives de substituer les nouveaux critères à ceux primitifs [Après avoir convaincu bcp de personnes, il faut faire la démarche pour que ce soit valoriser à l’école]

63
Q

Explique le processus de comparaison sociale.

A

1-Individu tend à se valoriser face aux autres
2-Conflit entre désir de plaire et volonté de préserver identité personnelle
3-Pour solutionner le conflit: s’affirmer comme étant en plus grande conformité que les autres aux normes sociales.
Ex: des amis s’entendent sur l’importance de faire du sport, mais une personne est d’accord mais dit que elle fait plus de natation que les autres.

64
Q

Qu’est-ce que le processus d’attribution?

A

C’est lorsqu’on porte un jugement sur un événement, une interprétation personnelle de la réalité. Processus égo-centré. Basée sur les infos qu’on a, inférences.

65
Q

Pour qui peut être faite l’attribution?

A

1-Soi-même: Quand j’interprète mes propres comportements, quand je me pose des questions sur moi-même.
2- Autrui: Du point de vue d’un observateur, peut aussi contribuer à notre identité. Quand les autres fait des commentaires sur nous, ça nous donne des infos sur nous quand ils interprètent nos comportements.

66
Q

Vrai ou Faux. Lorsqu’un acteur et un observateur font chacun une attribution sur un même événement, elles sont semblables. Explique.

A

Faux, ça peut arriver si ils ont les mêmes infos et arrivent à la même conclusion, mais c’est plutôt rare. En général, on ne tient pas compte des mêmes infos.

67
Q

Vrai ou Faux. Dans un cas d’attribution, il est plus probable que l’acteur attribue à faute à ce qu’il voit, donc au contexte.

A

Vrai

68
Q

Vrai ou Faux. Dans un cas d’attribution, il est probable que l’observateur juge l’acteur en premier, avant le contexte. Il accusera donc la faute à l’acteur pour des causes personnelles.

A

Vrai

69
Q

Quelles sont les 3 dimensions causales lorsque quelqu’un fait une attribution? En d’autres mots, comment interprétons-nous un événement?

A

1- Lieu de causalité (locus): origine interne (se blâmer ou se complimenter soi-même) ou externe (c’est la faute à qqch d’autre) de la cause
2- Contrôle: degré avec lequel la cause peut être affectée par la volonté (contrôlable (si c’est une cause externe, ecq j’aurais pu la contrôler? Affecte la fierté) ou incontrôlable (si je ne pouvais rien faire pour prévenir, affecte l’estime de soi)
3-Stabilité: Possibilité pour la cause de varier dans le temps (stable ou instable)

70
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Quelle serait sa réaction si l’attribution est interne, stable est incontrôlable?

A

Je suis nulle en psychologie.

71
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Quelle serait sa réaction si l’attribution est externe, stable est contrôlable?

A
Les professeurs 
n’ont pas eu 
l’opportunité de 
me connaître assez 
pour m’écrire des
lettres de 
recommandation.
72
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Si ça réaction est “J’avais une mauvaise méthode de travail lors de mes premières sessions”, comment est son attribution?

A

Interne, Instable et contrôlable

73
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Si ça réaction est “Je n’ai pas eu de chance.”, comment est son attribution?

A

Externe, incontrôlable et instable

74
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Si ça réaction est “Je n’ai pas assez étudié”?

A

Interne, sable et contrôlable

75
Q

Exemple de Berthe qui se fait refuser au doc de psycho. Quelle serait sa réaction si l’attribution est externe, instable est contrôlable?

A

Je n’ai pas reçu l’aide de mes professeurs lors de ma première année de bac.

76
Q

Quels sont les 2 premiers risques associés à l’attribution?

A

Biais de complaisance: tendance à attribuer nos succès à des facteurs internes et nos échecs à des facteurs externes (pour avoir une bonne estime).
Erreur d’attribution fondamentale: tendance à exagérer l’importance des facteurs internes et à sous-estimer l’influence des facteurs externes (pour autrui, cas d’hétéro-contribution)

77
Q

Quels sont les 3e et 4e risques liés à l’attribution?

A

Biais de responsabilité injustifiée: (cas d’hétéro-attribution) tendance à porter le blâme à la victime.
Croyance en un monde juste: croyance que chacun est responsable de ce qui lui arrive (+ spirituels)

78
Q

Qu’est-ce que l’autodépréciation?

A

La personne émet des jugements défavorables à son propre égard.

79
Q

Qu’est-ce que la résignation acquise?

A

Quand une personne vit de façon très régulière un événement négatif, désagréable ou douloureux, elle a tendance à se dire que l’événement est incontrôlable, qu’elle ne peut rien faire. Impossible à combattre, à fuir ou à éviter

80
Q

Quels sont les risques de la résignation acquise?

A

Impact sur la perception de l’identité. Continuer à vire les situations négatives, états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires. Passivité, apathie et inhibition.

81
Q

Qu’est-ce que l’attribution sociale?

A
Quand on fait des attributions sur des groupes. Liée à l'identité sociale. 
Favoritisme endogroupe (percevoir notre groupe comme meilleur en le valorisant, ou en dénigrant les autres)
Favoritisme exogroupe (contraire, peut entraîner la jalousie)
82
Q

Qu’est-ce que les erreurs d’attribution ultime?

A

Attribué à une causalité interne lorsque un comportement désirable est fait par un membre de l’endogroupe, et attribué à une cause externe lorsque c’est fait pas un membre de l’exogroupe. Inverse pour un comportement indésirable. Ex: dire qu’on est bon, mais que les autres ont eu de la chance.

83
Q

Explique le processus selon Breakwell.

A

Il suggère que 2 processus sont à la base du développement de l’identité.
1-Assimilation-accomodation: nouvelles infos qu’on apprend sur nous, et l’intégrer à celle qu’on a déjà. On classe les infos et les compare.
2-Évaluation: évaluer la valeur/importance de cette nouvelle info. La façon dont on interprète les infos influence la perception de soi.

84
Q

Explique le processus selon Grotevant.

A

Il examine et décrit le développement de l’identité dans différentes sphères (ex: famille, travail, école, …) Contexte influence continuellement la personne en développement.
Différents éléments importants dans le développement de la personne:
1- caractéristiques individuelles: estime de soi, contrôle de soi, résilience, ouverture, capacités cognitives. Influence la façon dont on fait face aux nouveaux événements.
2- Facteurs contextuels: nos croyances culturelles, groupes sociaux primaires, façon de communiquer, réseaux sociaux
3-Processus de formation de l’identité dans d’autres domaines (tendance à reprendre les mêmes processus)

85
Q

Explique le processus selon Berzonsky.

A

Il s’intéresse plus à la façon dont la personne traite les informations. 3 types de traitement:
1-Orienté vers l’info (explorer/évaluer ses capacités, réflexion avant de d’engager)
2-Orienté vers la norme (Réfléchir dans le but de correspondre à ce qu’on attend d’elle, sans se demander ce qu’elle pense)
3-Orienté vers la diffusion (Personne qui ne se questionne pas sur qui elles sont. Ne s’engage pas dans de nouvelles expériences à moins que ça lui apporte qqch de plaisant)

86
Q

Vrai ou Faux. Les individus orientés vers l’information sont ouverts au feedback, sont prêt à réviser leur schéma. Ça leur permet de s’adapter au contexte et d’avoir une perception de soi claire et réaliste.

A

Vrai

87
Q

Vrai ou Faux. Les personnes qui sont orientées vers la norme ont une perception de soi plutôt flexible.

A

Faux. Plutôt rigide. Ils sont plutôt fermés, ne changent pas bcp d’idées. Ils accordent plus d’importance aux infos qui correspondent à ce qu’ils croient déjà (étant la norme).

88
Q

Vrai ou Faux. Les individus orientés vers la norme sont généralement bien adapter aux normes sociales et tiennent compte de leur propre identité.

A

Faux, ne tiennent pas compte de leur propre identité -> mal-être
Perception claire de l’identité sociale, mais ambigu de l’identité perso

89
Q

Vrai ou Faux. Les individus orientés vers la diffusion font une forme d’évitement et ont des schémas de caméléon aux influences situationnelles.

A

Vrai

90
Q

Explique le traitement d’information pour une personne orientée vers la diffusion.

A

Elle fournit les efforts minimaux, elle nie souvent, fait de la distorsion, des interprétations incohérentes.

91
Q

Explique l’adaptation et la perception de soi chez un individu orienté vers la diffusion.

A

Elles peuvent paraître adaptées, mais elles ne croient pas en ce qu’elles font. Façade superficielle.
Perception de soi confuse et identité décousue, manque d’unité et de cohérence.

92
Q

Explique le processus selon Kunnen et Bosma.

A

Le contexte et la personne réagissent l’un à l’autre. Le développement de l’identité est un enchaînement de transactions qui se répète (nature itérative). À chaque interaction entre personne et contexte, les 2 sont amenés à changer. Ils font une transaction, qui refait à son tour l’identité et le contexte.

93
Q

Qu’est-ce que la représentation?

A

Liée à la psycho cognitive, action de concrétiser une réaliser absente physiquement (vision de soi-même)

94
Q

Quels sont les types de représentations identitaires?

A

Personnelle, sociale et cognitive

95
Q

Qu’est-ce que la représentation personnelle?

A

Image/regard de soi, en tenant compte des ses comparaisons intra et intergroupes.

96
Q

Explique la formation de la représentation personnelle.

A

On passe par plusieurs étapes et on accumule des infos sur nous (demande des capacités cognitives) 4 étapes:
1-âge presco, se comparer, voir les différences, tout ce qui est observable (apparence physique, possessions, …).
2-âge scolaire, comparer les compétences qui sont mises de l’avant.
3-Pré-ado, questionnement sur l’appartenance aux groupes, qui sont les bonnes personnes, relation à autrui, + compétences cognitives
4-Ado, on englobe tout, tout devient important

97
Q

Comment organise-t-on les infos en mémoire dans la représentation personnelle?

A

Classées dans différentes structures:
1- théorie du JE personnel (j’influence les autres, mes propres intérêts) et MOI social (se conformer aux autres)
2-théorie du soi PUBLIC (ce que les autres voient de moi) et du soi PRIVÉ (ce que je ressens, comment je perçois les choses)
3-théorie des connaissances sémantiques (infos factuelles) et connaissances épisodiques (expériences persos)
4-Selon le contexte

98
Q

Quels sont les 2 premiers rôles dans le traitement de l’information sur soi?

A

1-Valorisation de soi: élaborer des représentations positives, référer en mémoire aux infos qui nous valorise, éviter une baisse de l’estime de soi
2-Vérification: confirmer qui on est, ce que je sais déjà sur moi, important de nous comprendre, pour de la cohérence et stabilité

99
Q

Quels sont les 2 derniers rôles dans le traitement de l’information sur soi?

A

3-Qualité de l’évaluation de soi: s’évaluer, tester pour découvrir qui je suis le plus exactement possible.
4-Amélioration de soi: Comparaison ascendante dans le but de s’améliorer, d’apprendre

100
Q

Qu’est-ce qu’une représentation sociale et par quoi est-elle influencé?

A

Image que la personne a des catégories et groupes sociaux. Peut varier, car on ne se base pas tous sur les mêmes critères. Elles sont liées aux asymétries des positions sociales et aux croyances partagées par les membres d’un groupe.

101
Q

Explique les asymétries des positions sociales.

A

Les individus qui composent les différents groupes sociaux sont impliqués dans des rapports sociaux hiérarchisés. Affecte le degré de pouvoir et d’influence des membres. Influence leur identité individuelle. Ils ont affecté par 3 dimensions:
1-capital économique: possessions, salaire, …
2-Capital culturel: connaissances et capacités
3-Genre: différences sexuelles

102
Q

Explique les objets sociaux, liés aux croyances partagées.

A

Les objets sociaux (représentation partagée par plusieurs personnes, tout le monde pense la même chose de qqch) influencent les individus et les groupes qui y adhèrent. Influence les pensées, comportements, perceptions (Ne PAS généraliser à une société). Influence l’identité, joue un rôle d’affirmation et de distinctivité d’un groupe

103
Q

Qu’est-ce qu’une représentation collective? Donne un exemple.

A

Ensemble de savoirs produits par une société dans sa globalité. Croyances générales transversales
Exemple: les valeurs fondamentales des cultures individualistes (plus sur l’individu, caractéristiques personnelles influencé au développement personnel) vs les valeurs fondamentales des cultures collectivistes (se décrire selon une partie d’un groupe, interconnections, regard sur l’ensemble, se voir comme une partie d’un ensemble).

104
Q

Vrai ou Faux. Dans une culture individualiste, la différenciation intergroupe est élevée et intragroupe, faible.

A

Faux, contraire

105
Q

Vrai ou Faux. Dans une culture individualiste, l’homogénéité endogroupe est faible.

A

Vrai

106
Q

Vrai ou Faux. Dans une culture individualiste et collectiviste, l’individu est l’unité de base de la société.

A

Faux, seulement pour individualiste, pour collectiviste, le groupe est l’unité de base de la société.

107
Q

Vrai ou Faux. Dans une culture collectiviste, la différenciation intergroupe est élevée et intragroupe, faible.

A

Vrai

108
Q

Vrai ou Faux. Dans une culture individualiste, on parle d’unicité, alors qu’on parle plutôt de dépersonnalisation dans une culture collectiviste.

A

Vrai

109
Q

Vrai ou Faux. Nos représentations personnelles, sociales et collectives sont indépendantes.

A

Faux, elles interagissent constamment ensemble. Interdépendantes.