Thème 5 Flashcards
Piaget a formulé 4 stades de développement, quels sont-ils?
Des capacités cognitives particulières émergent des 4 stades de développement.
- sensorimoteur (0-2 ans)
- préopératoire (2-7 ans)
- opératoire concret (7-12 ans)
- opératoire formel (12 ans et +)
Décrire le stade sensori-moteur (0-2 ans) de Piaget
- Apprend via l’intermédiaire de ses expériences sensorielles et acquiert progressivement un contrôle moteur à travers ses activités, ses manipulations et l’exploration de son environnement.
- Des schémas perceptuels élémentaires sont élaborés.
- Au terme de ce stade, l’enfant a acquis la permanence de l’objet : capacité de comprendre que les objets ont une existence indépendante de soi et de garder une image mentale de l’objet en son absence
- À 18 mois, il commence à développer des symboles mentaux et à utiliser le langage, soit la symbolisation.
Décrire le stade préopératoire (2-7 ans) de Piaget
- L’enfant utilise de plus en plus les symboles et le langage.
- Il n’arrive toutefois pas à généraliser et faire des comparaisons avec les représentations qu’il a internalisées (sa pensée est intuitive et non raisonnée).
- Il est égocentrique et tient difficilement compte des autres.
- Il utilise la causalité phénoménale, dans laquelle deux évènements qui surviennent simultanément sont nécessairement reliés (tonnerre = éclairs ; mauvaises pensées = accidents, etc.)
- A des pensées animistes. il attribue des sentiments et des intentions aux objets ou aux évènements physiques.
Décrire le stade opératoire concret (7-12 ans) de Piaget
- La pensée se développe par ses manipulations et par ses opérations sur le monde des objets et des phénomènes réels, concerts et observables. La pensée égocentrique est remplacée par la pensée opératoire qui permet de prendre plusieurs phénomènes en compte.
- Il devient capable de comprendre via la perspective de l’autre.
- Il est en mesure de suivre les règles et il développe un sens moral.
- Il commence à utiliser des rudiments de la pensée logique : regroupe, ordonne et classe les objets, et fait des conclusions logiques = les pommes sont des fruits, les fruits poussent dans des arbres, donc les pommes poussent dans des arbres).
- Il perçoit le temps et la vitesse.
- Il comprend le concept de quantité et que même si un objet change de forme, il est le même, ainsi que le concept de réversibilité (eau = glace = eau)
Décrire le stade opératoire formel (12 et +) de Piaget
- Développement de la pensée abstraite, du raisonnement logique avec la capacité de faire des hypothèses, comprendre des probabilités et définir des concepts
- Montre de l’intérêt pour la philosophie, l’histoire, la religion et l’éthique
- Il peut faire des hypothèses pour comprendre et expliquer, e ensuite tester ses hypothèse
Quels sont les deux concepts en interaction constante qui permettent de former des schémas cognitifs?
Assimilation (acquisition de nouvelles connaissances)
Accommodation (ajustement des connaissances face à l’environnement)
On définit le tempérament d’un enfant comme un ensemble de traits constitutionnels, biologique et héréditaire, inhérent à sa personne. Expliquez comment le tempérament peut influencer sur l’attachement.
Les enfants dotés d’un certain tempérament ne sont pas davantage susceptibles de développer un type d’attachement quelconque (ex. un enfant facile vs développer un attachement récure).
Le tempérament et l’attachement réfère donc à des domaines différents chez l’enfant, qui doivent faire l’objet d’une attention individuelle en clinique.
Par contre, ces deux dimensions sont susceptibles d’interagir l’une avec l’autre et d’influencer le développement de l’enfant et la présentation de ses symptômes. Il est donc important de prendre en compte les caractéristiques tempéramentales de l’enfant dans la formulation diagnostique et le plan de traitement.
Quelle est la différence entre bonding et attachement?
Bonding : formation du lien d’attachement entre l’enfant et ses parents/prodigueurs de soins
Attachement : capacité de l’enfant de rechercher la proximité de sa figure d’attachement pour être réconforté, nourri, voire protégé lorsqu’il en a besoin. Il réfère à un construit relationnel où les comportements d’attachement sont manifestés par l’enfant et dirigé envers la figure d’attachement.
Bonding = parent --> enfant Attachement = enfant --> parent
Quels sont les deux grands types d’attachement?
- sécure
- insécure
Décrire l’attachement sécure
Sur la base des interactions vécues avec un parent sensible à ses besoins affectifs, l’enfant apprend à rechercher la proximité de son parent lorsqu’il est en situation de stress pour réguler ses émotions et organiser ses comportements. Une fois réconforté, il s’y réfère comme base sécurisante à partir de laquelle explorer.
L’intériorisation de ce type de relation lui permet de développer sa confiance en lui-même et contribue au fonctionnement harmonieux de sa personnalité et de ses interactions en facilitant la régulation de ses émotions.
C’est le mode le plus souhaitable.
Nommer les trois types d’attachement insécure
- attachement insécure organisé (se divise en attachement insécure évitant et attachement insécure ambivalent)
- attachement insécure désorganisé
- attachement insécure contrôlant
Décrire ce qu’est l’attachement insécure organisé
La détresse vécue par les enfants qui ont un attachement insécure n’est jamais adéquatement apaisée, ces derniers ont des stratégies pour organiser leurs comportement et leurs émotions. Deux types sont observés : évitant et ambivalent.
Décrire ce qu’est l’attachement insécure évitant
L’enfant minimise ses manifestations de détresse et le recours à son parent en situation de stress afin de ne pas activer d’émotions négatives, qui sont difficiles à gérer par son parent. Se voit avec des parents insensibles, qui n’interprètent pas bien les signaux de leur enfant ou n’y répondent pas.
Décrire ce qu’est l’attachement insécure ambivalent
L’enfant est porté à amplifier sa détresse et son besoin de proximité envers le parent afin de maximiser ses chances de recevoir du comportement. Par contre, il résiste au contact physique et au réconfort lorsque ceux-ci sont prodigués (sentiment de colère face à l’inconstance des parents). Se voit avec des parents qui ont des comportements inconstants, parfois sensibles, parfois insensibles.
Décrire ce qu’est l’attachement insécure désorganisé
Ces enfants n’ont pas développé de stratégies d’approche cohérentes face à leurs parents. En présence de figures d’attachement, ils demeurent confus, désorientés et même apeurés. Engendré par des parents qui font peur à leurs enfants ou à des parents apeurés des interactions avec leur enfant.
Décrire l’attachement insécure contrôlant
Le comportement désorganisé de l’attachement se maintient dans le temps et évolue vers un comportement contrôlant en début d’âge scolaire. C’est un renversement des rôles entre le parent et l’enfant. Les enfants organisent leurs interactions avec leur parent soit de manière agressive et punitive ou envers les besoins affectifs de leur parent.
Vrai ou faux ?
Les enfants se tournent vers les mères pour leurs besoins de confort et réconfort. Par conséquent, les enfants qui n’ont pas de mère dans leurs premières années vont être carencés affectivement, même si le père est présent et supportant.
Faux.
L’enfant est prédisposé biologiquement à s’attacher à sa mère OU son donneur de soins. Ce n’est que lors d’une absence d’un adulte pour s’occuper de lui que son bébé sera carencé affectivement.
Qu’est-ce que la « sensibilité parentale »?
Capacité de percevoir et d’interpréter ses besoins et ses signaux, et d’y répondre de manière appropriée et dans un délai acceptable. (ex : je sais que mon enfant a faim ou a besoin de réconfort)
C’est d’ailleurs un aspect important déterminant le type de relation d’attachement que l’enfant développera.
Nommer des situations où le système d’attachement est susceptible de se déclencher
- besoin de soulagement
- désirs d’exploration (motivation à apprendre et à connaître ce qui l’entoure)
- désirs d’affiliation (motivation à socialiser et à créer des liens significatifs avec les autres)
- peur (motivation à réagir au danger)
Est-ce que la déficience intellectuelle est réversible?
Non. Elle est le plus souvent irréversible.
Définir la déficience intellectuelle
De manière générale, la déficience intellectuelle est le plus souvent irréversible, se manifeste tôt durant la vie et est de cause multiple.
Les déficits sont le plus souvent légers, mais peuvent également devenir très invalidants.
Certains peuvent occuper un travail tandis que d’autres seront en fauteuil roulant toute leur vie.
En psychiatrie, les patients déficients sont référés pour le traitement des comorbidités, tels des troubles du comportement et des difficultés de fonctionnement. Ils ne sont pas référés pour leur déficience intellectuelle en tant que tel.
Vrai ou faux ?
Selon le DSM-5, le déficit dans le fonctionnement adaptatif doit être présent dans au moins 2 activités de la vie quotidienne.
Faux.
Au moins une activité de la vie quotidienne.
Vrai ou faux ?
De façon globale, les différentes nomenclatures du déficit intellectuel sont exclusivement basées sur des données de mesure du QI.
Faux.
On ne spécifie plus que le QI doit être d’environ 70 ou moins. On mentionne qu’il doit y avoir un déficit dans le fonctionnement intellectuel confirmé par l’évaluation clinique et des tests standardisés.
Vrai ou faux ?
On ne peut pas diagnostiquer le handicap intellectuel si le patient souffre d’une maladie causale bien identifiée.
Faux.
Vrai ou faux ?
85% des personnes avec un diagnostic de déficit intellectuel ont un QI entre 50-70.
Vrai.
On considère que 1% de la population est atteinte de DI.
Nommer les 3 moments de la vie de l’enfant à explorer et à l’histoire dans le processus diagnostic de la déficience intellectuelle
- prénatale (35% des cas)
- périnatale (10% des cas)
- postnatale (20% des cas)
inconnues (30 à 50% des cas)
Nommer les types d’anomalies faisant partie du prénatal qui expliqueraient la déficience intellectuelle
Facteurs liés à l’hérédité :
- erreurs innées du métabolisme
- anomalies monogéniques
- aberrations chromosomiques
- syndromes polygéniques familiaux
Facteurs liés à des altérations précoces du développement embryonnaire ; facteurs associés à la grossesse et à des problèmes de la mère :
- malformations congénitales
- changements chromosomiques
- exposition à des toxines
Nommer les types d’anomalies faisant partie du périnatal qui expliqueraient la déficience intellectuelle
Facteurs liés à l’accouchement
prématurité, complications à l’accouchement, anoxie
Nommer les types d’anomalies faisant partie du postnatal qui expliqueraient la déficience intellectuelle
Facteurs associés à des problèmes physiques survenus pendant la petite enfance et l’enfance (environ 5% des cas) :
- infections
- exposition à des toxines
- atteintes neurologiques
Facteurs associés à des troubles mentaux ou des influences environnementales (de 15 à 20% des cas) :
- causes psychiatriques et sociales
Comment peut-on classer les causes de la déficience intellectuelle?
- facteurs innés (génétiques)
- facteurs acquis (développementaux)
- facteurs environnementaux (socioculturels)
Nommer les trois causes génétiques les plus fréquentes qui entraînent une déficience intellectuelle
- trisomie 21
- syndrome de l’X fragile
- sclérose tubéreuse de Bourneville
Nommer les trois causes acquises les plus fréquentes qui entraînent une déficience intellectuelle
- infections (rubéole par exemple)
- syndrome de l’alcoolisation foetale
- exposition à des toxines (plomb par exemple)
Nommer les trois causes environnementales et socioculturelles les plus fréquentes qui entraînent une déficience intellectuelle
- carence dans la relation mère-enfant
- manque de stimulation sociale et linguistique
- troubles mentaux graves (TSA p/e)
Nommer les éléments à demander/évaluer lors de l’évaluation médical de base et complémentaire
- ATCD familiaux
- Histoire périnatale
- Histoire développementale
- ATCD médicaux et psychiatriques
- Examen physique
- Autres examens (selon pertinence)
- Consultations complémentaires (selon pertinence)
Quel est le pronostic d’un patient avec une DI?
Il n’y a pas de traitement spécifique aux DI. Leur pronostic dépend du niveau d’atteinte fonctionnelle. Il faudra aussi les suivre toute leur vie et essayer de répondre le mieux à leurs besoins spécifiques.
Au sujet des interventions individuelles adaptées, nommez quatre techniques qui peuvent vous aider à travailler avec une personne ayant une DI.
- prendre le temps nécessaire pour établir une relation de confiance
- limiter les distractions
- adapter la durée des séances aux capacités du patient
- prévoir des perspectives à moyen et à long terme
- répéter régulièrement et faire confiance au patient
- utiliser des supports visuels
- faire des mises en situation
- utiliser un journal de bord adapté aux rencontres
- favoriser une activation comportementale et des activités physiques pour diminuer le stress
- concrétiser des approches de résolutions de problèmes, des techniques de relaxation et de gestion du stress
- travailler et améliorer ses habiletés sociales
En DI, quel peut bien être l’objectif d’une approche préventive?
En DI, l’objectif de la prévention est de leur donner toutes les possibilités, tous les moyens de s’exprimer, d’avoir du contrôle sur leur vie et de s’épanouir.
L’implication de la famille, des proches et des divers intervenants incluant le milieu scolaire ou le milieu de travail est primordial.
Définir la DI (par les manifestations cliniques)
La DI est définie comme une limitation significative du fonctionnement intellectuel concomitante à une limitation significative du fonctionnement adaptatif, observée dans les habiletés.
Avant quel âge est-ce que les limitations de la DI doivent survenir?
Avant 18 ans.
Quels sont les 5 principes dont on doit tenir compte dans l’application de la définition du DI?
- établissement d’une limitation dans le fonctionnement doit tenir compte de l’environnement (pairs et culture)
- une évaluation valide doit considérer la langue et la culture de l’individu
- les limitations coexistent avec des forces
- les limitations sont bien décrites afin de développer un profil de soutien
- le fonctionnement au quotidien est généralement amélioré avec un soutien approprié
Quels sont les concepts communs entre le TSA et la DI?
- coexistent souvent
- 20 à 40% des TSA ont un DI également
- retard de développement (éliminer la rubéole congénitale et la sclérose tubéreuse qui sont des causes communes)
Quelles sont les différences entre le TSA et la DI?
- communication verbale et non verbale permet d’orienter le diagnostic
- rechercher des réciprocités sociales ou émotionnelles pour orienter le diagnostic
Quels sont les concepts communs entre le TDAH et la DI?
- symptômes affectifs et comportementaux sont souvent présents en cas de double Dx
Quelles sont les différences entre le TDAH et la DI?
- prévalence similaire pour les enfants avec ou sans DI (10%)
- l’absence de structure, le manque d’intérêt ou un niveau d’exigence trop élevé peuvent être à l’origine de l’inattention dans le cas d’un DI
Décrire les traitements biologiques pour les affections psychiatriques comorbides d’un patient avec une DI
Les traitements sont les mêmes que pour les patients non DI présentant le trouble en question. Il faut toutefois noter que la personne DI est vulnérable à la polypharmacie, de par la difficulté à communiquer les symptômes ressentis.
Décrire les traitements psychologiques et interventions sociales d’un patient avec une DI
Dépendent principalement des comorbidités. Actuellement, l’approche béhaviorale se démarque, et la pertinence d’un suivi psychologique est indéniable.
Définir le TSA
Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) contiennent des phénotypes très hétérogènes considérant l’âge, l’intelligence (QI), le niveau de langage, les maladies associées et le niveau adaptatif. Les TSA comprennent l’autisme, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié.
Selon le DSM-5, le TSA appartient à un groupe de pathologie se caractérisant par un retard et de la déviance dans 2 sphères de la réalité humaine. Lesquelles?
- communication
- interactions sociales
Vrai ou faux ?
Le TSA se constate lors de la petite enfance ce qui explique qu’il n’est pas persistant.
Faux.
Certes, le TSA se constate généralement en enfance puisqu’il y a une atteinte dès les étapes précoces du développement. Or, il est faux de dire que ce n’est pas un trouble persistant. Uniquement 15% des jeunes de 4-5 diagnostiqués auront un score nul à l’entrevue standardisée ADOS à l’adolescence et 5% n’auront plus aucun signe comportemental de TSA. L’absence de DI et l’apparition de phrases communicatives avant l’âge de 6 ans est un bon signe de pronostic.
Y a-t-il un critère d’âge pour poser un diagnostic de TSA?
Non. Il est vrai de dire que les TSA montrent des signes cliniques de la maladie dès le milieu de la deuxième année de vie et que le diagnostic se fait en moyenne à la 4ème année de vie, mais il n’y pas de critère d’âge. Par contre, le DSM mentionne que les symptômes doivent être présents depuis le début du développement, malgré qu’ils puissent passer inaperçus si les demandes sociales n’excèdent pas les capacités d’adaptation de l’individu.
Vrai ou faux ?
La prévalence du TSA est actuellement évaluée à 6-7/10 000 enfants.
Faux.
60-70/10 000 enfants
Vrai ou faux ?
On diagnostique TSA 4 garçons pour 1 fille.
Vrai.
Vrai ou faux ?
Le diagnostic est porté à l’âge moyen de 4 ans.
Vrai.
Vrai ou faux ?
Les études familiales ont démontré qu’il existe un taux de concordance plus faible chez les jumeaux dizygotic que les monozygotes.
Vrai.
Vrai ou faux ?
Des modifications du tissu neuronal seraient observées dans les aires frontotemporales.
Vrai.
Existe-t-il des signes physiques diagnostics francs de TSA?
Non, malgré que certains comportements physiques soient typiques notamment les mouvements corporels stéréotypés (battements des mains lors de joie).
Nommer 7 caractéristiques / signes d’appel, permettant d’évoquer la possibilité d’un TSA
- À 12 mois, l’enfant ne babille pas, n’indique pas du doigt, ne fait pas de gestes sociaux et communicatifs ou ne répond pas à son prénom.
- À 16 mois, il ne dit pas de mots.
- À 24 mois, il ne fait pas de phrases de 2 mots.
- À tout âge, on observe une régression cliniquement significative de sa capacité langagière ou sociale.
- Réduction de gestes exprimant l’intérêt de l’enfant ou son engagement social.
- Réduction de gestes dirigeant l’attention de l’autre sur un objet d’intérêt.
- Manque de contact visuel intégré à l’acte de communication.
- Difficulté de compréhension du langage.
Quelles sont les cibles thérapeutiques dans le traitement du TSA?
La notion de traitement est discutable. Il existe actuellement un débat à savoir si les TSA représentent des troubles à traiter ou s’ils sont en fait une variante de la normale à respecter dans sa différence.
Le soutien thérapeutique vise donc à :
- permettre le plein épanouissement des capacités émotionnelles et cognitives de la personne
- alléger la souffrance psychologique lorsqu’elle existe
- contribuer à ce que la personne occupe une place sociale à la mesure de ses aptitudes
- soigner éventuellement les comorbidités psychiatriques qui, elles, sont des maladies traitables