Thème 3 Flashcards

1
Q

Les troubles anxieux sont considérés moins graves que les troubles psychotiques … mais est-ce vraiment le cas?

A

Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques. La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle. Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définition d’angoisse

A

L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.

Ex. : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définition de peur

A

La peur est reliée à un danger externe réel.

Ex. : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définition d’anxiété

A

L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un évènement ou l’incertitude psychologique.

Ex. : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vine et fromage.

Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.

Plus je perçois qu’un danger est important, plus je risque d’avoir de l’anxiété.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Définition de phobie

A

Le terme « phobie » fait référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Définition d’attaque de panique

A

L’attaque de panique est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée enquelques minutes. On distingue 2 types d’attaque de panique :

1) L’attaque de panique inattendue ou spontanée : sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable. Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand! Possible même dans le sommeil. Elle est caractéristique du trouble de panique.
2) L’attaque de panique attendue ou situationnelle : se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation. Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore photogène. Il est à noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Expliquer comment l’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine

A

D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face. Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces. Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce système. Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.

Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle. Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe. Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivante physiquement. Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la prévalence des troubles anxieux dans la population.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques distinctives de l’anxiété pathologique?

A
  1. L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  2. Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  3. Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  4. L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux ?

Un trouble anxieux est une réaction directe à un stresseur irréaliste qui génère une détresse objective importante.

A

Faux.

Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Définition d’anxiété normale

A

Réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou faux ?

Les troubles anxieux n’ont aucune base génétique.

A

Faux.

Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques, etc.) seraient en jeu. De manière générale, le risque est 3X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique. La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex. trouble de panique avant 20 ans = 17X le risque).

Des études faites sur des jumeaux attribuant ce risque :

  • 30% = anxiété généralisée, phobie spécifique, PTSD
  • 50% = trouble panique et anxiété sociale
  • 60% = phobie du sang, injections et accidents
  • 67% = agoraphobie

La contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30-70% et serait reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex. : trauma périnatal ou abus sexuel).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou faux ?

Il semble exister des facteurs génétiques dans la réponse aux médicaments.

A

Vrai.

Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments. Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitive-comportementale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Vrai ou faux ?

L’anxiété est liée au système limbique et non pas au sous-cortex.

A

Faux.

Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical. L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ». Celui-ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingalaise, mais aussi les structures sous-corticales, dont principalement l’hippocampe, l’amygdale, l’hypothalamus et la partie antérieure du thalamus.

D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Vrai ou faux ?

Les médicaments et leur système d’action ont une influence sur notre compréhension du rôle des neurotransmetteurs dans les troubles anxieux.

A

Vrai.

En comprenant le mécanisme de certaines médicaments, on est en mesure de comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Exemples :

  • anxiété sociale : augmentation par amygdale et insula
  • phobie : augmentation par amygdale
  • panique : augmentation par amygdale
  • stress post-traumatique : augmentation par amygdale, insula, cortex préfrontal médian droit et cortex cingulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingalaise antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quel est le type de trouble anxieux dont la base génétique semble la plus forte?

A

Agoraphobie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nommer trois substances pouvant provoquer des symptômes anxieux

A
  1. Substances panicogènes respiratoires
  2. Substances anxiogènes activant l’axe HHS
  3. Substances à effets mixtes ou incertains
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Exemples de substances panicogènes respiratoires

A
  • lactate de sodium
  • CO2
  • bicarbonate de sodium
  • isoprotérénol
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Effets des substances panicogènes respiratoires

A
  • mime une attaque de panique avec prédominance de symptômes respiratoires
  • peut être bloqué par l’imipramine
  • pas d’activation de l’axe HHS
  • cause une attaque de panique que chez le patient atteint d’un trouble anxieux (généralement)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Exemples de substances anxiogènes activant l’axe HHS

A
  • yohimbine
  • ecstasy, fenfluramine
  • bêta-carotène, flumazénil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Effets des substances anxiogènes activant l’axe HHS

A
  • effet anxiogène n’atteignant pas l’intensité d’une attaque de panique et ne causant pas de symptômes respiratoires
  • activation de l’axe HHS
  • peut susciter une réaction anxieuse chez un sujet sain
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Exemples de substances à effets mixtes ou incertains

A
  • cholécystokinine-4 (CCK-4)
  • caféine
  • doxapram
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Effets des substances à effets mixtes ou incertains

A
  • effet composé des deux classes précédentes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Vrai ou faux ?

L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogène que le Red Bull et autres boissons de ce type.

A

Vrai.

La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine. Puisqu’un espresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quels sont les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons d’anxiété?

A
  • sérotonine
  • noradrénaline
  • dopamine

D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans la pathogénèse des troubles anxieux, notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique, ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche psychodynamique

A

Approche liée à la théorie de Freud :

On postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
Pour appuyer ses théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche comportementale

A

Approche qui s’appuie sur les principes de conditionnement classique :

Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c-a-d capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse. On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé de la thérapie).

On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex. : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie). Finalement, on rapporte une distorsion cognitive liée au traitement de l’information (ex. : on porte plus d’attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensations physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche existentielle

A

Vise d’abord l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoie au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.

Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et la répulsion pour ce dernier. L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».

Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique. L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Nommer cinq structures cérébrales qui constitueraient le substrat de la plupart des troubles anxieux

A

Structures reliées au système limbique :

  • hippocampe
  • amygdale
  • hypothalamus
  • gyrus cingulaire
  • fornix
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Le style parental pourrait être un facteur de vulnérabilité pour développer un trouble anxieux. Donner des exemples.

A

On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété. Parmi les styles parentaux connus, on note :

  • un style surproducteur et contrôlant :
    Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel. Plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice. Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant sur la surprotection.
  • un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme : entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs

D’autres facteurs peuvent contribuer, mais dont les résultats sont incomplets : conflits parentaux, faible estime de soi, séparation ou perte parentale, ambiance familiale perturbée, faible scolarité, abus sexuel, etc. Le rôle serait non spécifique aux troubles anxieux, mais prédisposant aux psychopathologies.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Lors de l’évaluation clinique d’un trouble de panique, que faut-il éviter en s’adressant au patient?

A

Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique.
La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.

Au niveau clinique :

  • le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrentes, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
  • les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
  • la fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Que veut dire exactement « récurrent » en évoquant une attaque de panique?

A

Le terme récurrence signifie tout simplement qu’il y a plus d’une attaque de panique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Vrai ou faux ?

La présence d’attaques de panique peut occasionner des préoccupations chez le patient ou la patiente concernant sa santé physique.

A

Vrai.

L’émergence et la persistance des attaques de panique occasionnent chez les patients des préoccupations et des inquiétudes quant à leur santé physique (ai-je un infarctus?) ou mentale (suis-je fou?), ainsi que des soucis quant à l’image qu’ils peuvent donner lors de leurs crises ou de leurs activités hebdomadaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Est-ce qu’une attaque de panique est un diagnostic en soi?

A

Non

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Nommer des diagnostics dans lesquels on pourrait retrouver une attaque de panique sans trouble panique?

A
  1. troubles anxieux (agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …)
  2. troubles psychiatriques autres (dépression majeure, schizophrénie)
  3. abus de substances
  4. maladies organiques (cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales)
  5. parfois chez les gens sains
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Épidémiologie (prévalence, ratio H/F) pour le trouble panique

A

Prévalence : 2-3%

Ratio :
H : F = 1 : 2

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Pronostic du trouble de panique

A
  • évolution fluctuante

- 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Traitement du trouble de panique

A
  1. ISRS et INSR
  2. antidépresseurs tricycliques, mirtazapine uo benzo
  3. phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques

TCC en combiné

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Nommer des facteurs de mauvais pronostic pour le trouble de panique

A
  • attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Que faut-il ajouter à l’ISRS en début de traitement et pourquoi?

A

Il est fréquent d’ajouter une benzodiazépine aux ISRS, car les symptômes anxieux peuvent être exacerbés en début de traitement avec un ISRS.
Donc, on peut ajouter une benzodiazépine en attendant l’efficacité complète de l’antidépresseur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

À quelle classe de médicament appartient l’Alprazolam?

A

Benzodiazépine

41
Q

Est-ce que l’Alprazolam est un bon choix pour le traitement du trouble panique?

A

Non. Ce n’est pas un bon choix, bien qu’il soit effectivement efficace et rapide. Il renforce l’impression que la crise de panique a été soulagée par la médication alors qu’elle s’atténue habituellement par elle-même.

Le patient peu développer un sentiment de sécurité avec cette médication et il peut devenir TRÈS DIFFICILE pour lui de se passer de son pot de pilules, et ce même s’il n’en prend presque jamais.

Par ailleurs, la durée d’action est également courte et le risque de tolérance et de dépendance est élevé.

42
Q

Si on veut utiliser une benzodiazépine, que devrait-on privilégier?

A

Privilégier une benzodiazépine avec un début d’action un peu plus lent mais qui agit plus longtemps. Il sera alors plus facile à sevrer.

43
Q

Quel trouble anxieux est le plus invalidant?

A

Agoraphobie

44
Q

Comment déterminer l’impact négatif de l’agoraphobie?

A

L’ampleur de l’évitement agoraphobique détermine l’impact négatif de ce trouble sur le fonctionnement psychosocial et professionnel.

45
Q

Que signifie «agoraphobie»?

A

Il signifie toute situation ayant un noyau « claustrophobie », car elle provoque chez le patient une impression où il est impossible de s’échapper d’un lieu ou d’une situation.

46
Q

Décrire l’explication comportementale du développement d’une phobie

A

La base de la théorie comportementale s’explique par un conditionnement dit classique, soit l’association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus neutre, qui devient alors conditionné.

Par exemple, un patient peut faire une crise de panique (stimulus inconditionnel) à l’épicerie (stimulus neutre), et associer sa crise à l’épicerie, qui maintenant provoquera une forte réaction (devenu un stimulus conditionné).

47
Q

Expliquer, selon Freud, pourquoi le petit Hans avait une phobie des chevaux

A

Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.

Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe oedipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.

48
Q

Nommer les 5 types de phobie spécifique décrits dans le DSM-V

A
  • animal
  • environnement naturel
  • sang-injection-accident
  • situation (avion, ascenseur)
  • autre (peur d’une situation qui conduira à vomir, à contracter une maladie ; chez les enfants = bruits forts, personnages costumés)
49
Q

Parmi les phobies spécifiques, une d’entre elle semble particulièrement véritable génétiquement Laquelle?

A

La phobie concernant le sang-injection-accident.

C’est d’ailleurs la seule phobie qui est présente dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.

50
Q

Nommer trois situations sociales pouvant entraîner la symptomatologie d’un trouble d’anxiété sociale.

A

1) Interactions sociales (parler avec quelqu’un ou éviter un regard)
2) Être observé (faire quelque chose en public)
3) Performance devant autrui (parler en public ou avec quelqu’un d’autorité)

51
Q

Nommer les éléments pouvant aider à distinguer le trouble d’anxiété sociale de la personnalité évitante

A

Bien que ces deux pathologies soient très semblables, certaines distinctions existent, notamment au niveau des critères.

De plus, le TP évitant réfère davantage à un mode d’inhibition sociale relié au fait de ne pas penser être à la hauteur et de la crainte du jugement négatif d’autrui.

L’anxiété sociale, quant à elle, réfère davantage à une anxiété qui relève d’être exposé à une observation attentive d’autrui.

52
Q

Est-ce que l’auto-critique du patient est toujours intacte dans le trouble d’anxiété sociale?

A

Il n’est pas nécessaire que le patient reconnaisse le caractère exagéré de sa conduite, son auto-critique étant parfois altérée.

53
Q

Dans quelle situation une personne a un trouble d’anxiété sociale?

A

Réactions anxieuses, ou attaques de panique, qui sont uniquement situationnelles (ou favorisée par des connotations ou anticipations sociales).

54
Q

Symptômes présents dans le trouble d’anxiété généralisée

A
  • agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
  • fatigabilité
  • difficultés de concentration ou trous de mémoire
  • irritabilité
  • tension musculaire
  • perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
55
Q

Nommer des substances qui peuvent causer une intoxication qui entraîne un trouble anxieux induit par l’usage d’une substance

A
  • drogues (amphétamines, cocaïne, hallucinogènes, marijuana, stéroïdes)
  • anticholinergiques
  • aspirine
  • caféine
  • nicotine
  • sympathomimétiques
  • métaux lourds
56
Q

Nommer des substances qui peuvent causer un servage qui entraîne un trouble anxieux induit par l’usage d’une substance

A
  • alcool
  • antihypertenseurs
  • opioides
  • sédatifs
57
Q

Nommer des maladies qui entraînent un trouble anxieux induit par l’usage d’une substance

A
  • HTA
  • IDM
  • IC
  • trouble du rythme
  • hypoglycémie
  • troubles de la thyroid
  • SPM et ménopause
  • phéochromocytome
  • délirium
  • démence
  • dysfunction vestibulaire
  • épilepsie
  • infections du SNC
  • migraine
  • SEP
  • tumeurs
  • asthme
  • embolie pulmonaire
  • hyperventilation
  • infections
  • anaphylaxie
  • anémie / carence en B12
  • lupus érythémateux
  • troubles des électrolytes
  • urémie
58
Q

Différencier le trouble obsessionnel-compulsif de la personnalité obsessionnelle-compulsive

A

TOC :
patient dont la présence d’obsessions (pensées, pulsions ou images récurrentes, persistantes, intrusives et inopportunes) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux accomplis lors de la présence d’obsessions) sont à l’origine d’une perte de temps considérable et/ou d’une détresse psychologique.

Personnalité obsessionnelle-compulsive :
mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel (manque de souplesse, d’ouverture et d’efficacité) qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.

59
Q

Définir obsession

A

Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.

60
Q

Définir compulsion

A

Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un évènement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.

61
Q

Définir syllogomanie

A

Difficulté à se débarrasser ou à se séparer de possessions dans la thésaurisation pathologique

62
Q

Définir trichotillomanie

A

Le fait de s’arracher les cheveux

63
Q

Définir dermatillomanie

A

Le fait de se faire des excoriations ; triturage pathologique de la peau

64
Q

Nommer les quatre thèmes d’obsession les plus souvent rencontrés dans le TOC

A

A. Contamination (saleté/microbes/excréments/polluants)
B. Obsession du doute (est-ce que j’ai bien barré la porte?)

C. Obsession de l’ordre et du rangement ou de symétrie (marcher le même nombre de pas sur les lignes du trottoir)

D. Obsession répréhensible à caractère sexuel/agressif/blasphématoire (crier durant une messe « Jésus est un bâtard »

65
Q

Nommer les cinq compulsions les plus fréquentes

A

A. Compulsion de vérification (mettre sa main, son pied, sa jour, son front sur le rond du poêle pour être certain qu’il est bien fermé)

B. Compulsion de lavage et nettoyage (se laver 1h de temps les mains après la salle de bain)

C. Compulsion de rangement (aligner ses 12 crayons exactement parallèles entre eux et à 1,3 cm du bord du bureau)

D. Compulsion de répétition (faire 17 coups de brosse à dent sur chaque dent)

E. Compulsion mentale aussi appelée « rituel mental » (toujours calculer les chiffres impairs à gauche du champ de conscience et les chiffres pairs à droite)

66
Q

Quel syndrome est souvent associé au TOC?

A

Syndrome de Gilles La Tourette

67
Q

Expliquer le syndrome de Gilles La Tourette

A

C’est le trouble le plus souvent comorbide avec les TOC. Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun. Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement/plaisir d’un impulsion.

68
Q

Quels sont les traitements pour le TOC?

A
  • médication
  • psychothérapie
  • au besoin, neurochirurgie
69
Q

Quand devrait-on référer le patient avec un TOC à un neurochirurgien et que peut-il faire?

A

Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionnent pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure. Les procédures visent à interrompre les voies efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.

Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.

70
Q

Décrire les facteurs génétiques pour le TOC

A

Le TOC est une maladie hétérogène quant à sa génétique et 3 groupes de transmission sont retrouvés :

  • le TOC manifestement familial
  • le TOC lié au syndrome de Gilles de la Tourette et aux tics : l’hypothèse étant que le génotype de ces deux maladies serait possiblement identique, mais puisse donner deux phénotypes, soit l’évolution en TOC ou le syndrome de Gilles de la Tourette. Une combinaison des deux est possible.
  • le TOC non familial : il serait dans ce cas sporadique ou secondaire à d’autres affections (par exemple un trauma)
71
Q

Décrire les anomalies cérébrales en lien avec le TOC

A

Les données montrent que 2 des 5 ou 7 boucles cortico-strato-pallido-thalamo-corticales seraient impliquées dans la pathogénèse du TOC. Comme abordé en neurologie, il existe 2 types de boucles, soit la boucle excitatrice et la boucle inhibitrice. Un débalancement en faveur de la boucle excitatrice serait probable.

  • Une hyperactivité est notée au niveau du cortex orbitofrontal, le cortex cingulaire antérieur et la tête du noyau caudé.
  • L’hyperactivité se normaliserait chez les patients après un traitement.
  • Des anomalies volumétriques sont également notées : diminution du cortex orbitofrontal et du cortex cingulaire antérieur, avec augmentation du volume du thalamus.

D’autres causes de TOC correspondent à des anomalies spécifiques : trauma cérébral et l’infection au streptocoque bêta-hémolytique du groupe A, avec lésions au niveau des noyaux gris centraux.

72
Q

Décrire les étiologies psychologiques du TOC

A

Théorie psychanalytique : de cette perspective, traits de caractère et symptômes obsessionnels sont situés sur un continuum. Le TOC serait dû à une fixation lors du stade anal.

Perspective cognitivo-comportementale : on considère que les obsessions et les compulsions sont des réponses conditionnées destinées à réduire l’anxiété. L’apaisement de l’angoisse qu’apporte le geste compulsif le renforce et le maintien.

73
Q

Décrire les sous-formes cliniques du TOC

A
  • Avec prédominance des obsessions : le plus souvent, ce sont des phobies (donc des peurs), des impulsions à caractère agressif, sexuel ou blasphématoire ou de rumination obsessionnelle sur des thèmes abstraits, hypothétiques ou simplement impossible à répondre (par exemple : peut-on prouver la vie après la mort a priori ou a posteriori)
  • Avec prédominance des compulsions : minorité de patient présentent des compulsions « pures » (sans obsession identifiable). Dans ce cas, les gestes compulsifs sont posés selon des règles idiosyncrasies.
  • Forme mixte : représente 80% des patients atteints de TOC. Notons que les symptômes de comptage, de rangement et d’accumulation sont dans cette catégorie, car il est impossible de dire s’il s’agit uniquement d’une compulsion ou d’une obsession
74
Q

Quelles sont les spécialités, autre que la psychiatrie, parmi lesquelles on peut évaluer une obsession d’une dysmorphie corporelle?

A
  • dermatologie
  • chirurgie esthétique
  • médecine dentaire
75
Q

Quels sont les trois endroits du corps les plus souvent touchés par l’obsession d’une dysmorphie corporelle?

A
  • tête / visage / nez / cheveux
  • peau
  • organes sexuels (seins pour les femmes et pénis pour les hommes)
76
Q

Que pensez-vous d’un traitement par chirurgie pour un patient souffrant d’une obsession d’une dysmorphie corporelle?

A

Les interventions chirurgicales souvent réclamées par les patients s’avèrent inefficaces puisqu’elles ne corrigent pas les perceptions erronées inhérentes et persistantes d’un défaut physique. Puisque le patient a souvent une mauvaise auto-critique, la chirurgie ne corrige pas réellement son erreur.

77
Q

À quoi réfère le syndrome de Diogène?

A

trouble d’amarrage (Hoarding disorder), aussi appelé syllogomanie, thésaurisation pathologique.

78
Q

Qu’est-ce que le CINE?

A

C - Contrôle : manque de contrôle sur le stresseur et la situation

I - Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire

N - Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient

E - Ego : le stress amène une menace à l’égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.

79
Q

Vrai ou faux ?

Le réseau et le support social pourrait être un facteur de protection dans le TSPT (PTSD) et le trouble de stress aigu.

A

Vrai.

Un manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique. La qualité du soutien social peut avoir un impact positif ou négatif sur le traitement.

80
Q

Vrai ou faux ?

Après un traumatisme, il faut encourager le patient à parler de ce qu’il a vécu même si celui-ci est réticent, les rencontres de verbalisation étant prouvées très efficaces.

A

Faux.

Les périodes de « débriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT. Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’évènement.
Au cours de ces rencontres, on devrait :

  • éviter la terminologie psychiatrique
  • donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
  • accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un évènement anormal
  • offrir un soutien emphatique sur des aspects pratiques
  • adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développement
  • présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles

On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions ne devienne pas délétère.

81
Q

Vrai ou faux ?

Être intoxiqué à l’alcool durant un traumatisme diminue le stress lié à celui-ci en favorisant la dissociation et donc prévient la survenue d’un TSPT.

A

Faux.

En fait, la dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.

82
Q

Vrai ou faux ?

Avoir eu des traumatismes dans l’enfance endurci les gens et diminue leur chance de développer un TSPT dans la vie adulte.

A

Faux.

83
Q

Nommer des facteurs prétraumatiques (TSPT)

A
  • bas âge au moment de l’évènement
  • abus physiques et sexuels au cours de l’enfance
  • traumas antérieurs
  • expériences familiales difficiles (instabilités, dysfonctionnement, et…)
  • faible niveau socio-économique
  • intelligence limite
  • faible scolarité
  • histoire psychiatrique personnelle et familiale
84
Q

Nommer des facteurs péritraumatiques (TSPT)

A
  • gravité de l’évènement, surtout si comporte des blessures
  • réaction de peur intense, d’horreur et d’impuissance
  • le type de trauma (viol chez les femmes et les hommes est le plus important prédicteur de TSPT)
  • participation active de l’évènement plutôt que d’en être le témoin
  • dissociation lors du trauma (symptôme qui prédit le mieux le TSPT)
85
Q

Nommer des facteurs post-traumatiques (TSPT)

A
  • manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social
  • comorbidités
  • symptomatologie de reviviscence et d’évitement
  • atteinte de l’image de soi
  • contexte de vie précaire
86
Q

Est-ce que les comorbidités sont plus présentes ou absentes dans le TSPT?

A

Elles sont plus souvent présentes.

87
Q

Nommer des comorbidités que l’on peut retrouver dans le TSPT

A
  • trouble de l’humeur
  • abus de substance
  • troubles anxieux
  • troubles somatoformes
  • troubles de la personnalité
88
Q

Est-ce qu’il est toujours facile de relier les symptômes à l’épisode traumatique pour le TSPT?

A

Non.

Les symptômes tendent à s’atténuer avec le temps et se complexifier de problématiques non spécifiques. Il est parfois très difficile de relier les symptômes à l’épisode traumatique. Une exposition au stimulus peut aider.

89
Q

Nommer trois benzodiazépines

A
  • lorazepam
  • clonazepam
  • oxazepam
90
Q

Quel est le nom commercial de lorazepam?

A

Ativan

91
Q

Quel est le nom commercial de clonazepam?

A

Rivotril

92
Q

Oxazepam

A

Serax

93
Q

Quelle est la posologie du lorazepam?

A

0,5 - 2,00mg TID

dose équivalente : 1,00 mg = référence

94
Q

Quelle est la posologie du clonazepam?

A

0,25 - 2,00mg BID ou TID

dose équivalente = 0,25 mg

95
Q

Quelle est la posologie de l’oxazepam?

A

10,00 - 30,00mg TID ou QID

dose équivalente = 15,00 mg

96
Q

Quelle est la prévalence à vie des troubles anxieux?

et la prévalence annuelle?

A
28,8% = prévalence à vie 
18,1% = prévalence annuelle

Les troubles anxieux sont les troubles les plus répandus.

97
Q

Est-ce que les troubles anxieux sont précoces?

A

Dans l’ensemble, ils sont marqués par un début précoce (âge médian d’apparition de 11 ans).

98
Q

Quand est-ce qu’il faut penser à une cause organique lors d’apparition de symptômes de troubles anxieux?

A

Apparition d’une symptomatologie de novo après 45 ans suggère une cause organique sous-jacente.

99
Q

Nommer des facteurs de risque généraux pour les troubles anxieux

A
  • ATCD familiaux d’anxiété ou autres troubles mentaux
  • ATCD personnels d’anxiété durant l’enfance ou l’adolescence
  • évènements stressants ou traumatisants
  • femme
  • présence d’autres troubles psychiatriques