Thème 1 Flashcards
Écrire les deux notations habituelles de la normalité
1 : Ce qui est dénombré en plus grande quantité, ce qui ne surprend, ne dérange et n’attire pas la curiosité (conformité au type le plus fréquent : notation quantitative et statistique ; ce qui est normal renvoie au plus grand nombre)
ex. : il est normal de s’habiller pour sortir
- Ce qui est en adéquation avec un référent d’ordre supérieur (la conformité à une norme : notion qualitative qui renvoie à une culture particulière ; ce qui est normal l’est en référence d’un ordre supérieur)
ex. : il est normal de payer pour obtenir un produit
Expliquer la définition de santé mentale selon Freud
C’est aimer, travailler et jouer
- aimer dans le sens de s’aimer soi-même et les autres
- travailler dans le sens de créer, produire et d’en être fier
- jouer dans le sens d’apprécier l’activité symbolique, mentale, imaginaire, jouer avec les idées
Expliquer la définition de santé mentale selon l’OMS
Pour l’OMS, la santé mentale est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
Un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux à la vie dans sa communauté.
Expliquer la définition de santé mentale selon le Comité de la santé mentale au Québec (2015)
L’état d’équilibre psychique d’une personne s’apprécie à l’aide de :
- le niveau de bien-être subjectif
- l’exercice des capacités mentales et la qualité des relations avec le milieu. La santé mentale résulte d’interactions entre les facteurs de trois ordres :
biologique (génétique et physiologie), psychologique (cognitif, affectif et relationnel) et contextuel (relations entre la personne et son environnement)
Ces facteurs sont en constante évolution et s’intègrent de façon dynamique chez la personne.
Définition d’un trouble mental selon le DSM-5
IMPORTANT
Un trouble mental est un syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental.
Les troubles mentaux sont le plus souvent associés à une détresse ou une altération importante des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement.
Les réponses attendues ou culturellement approuvées à un facteur de stress commun ou à une perte, comme la mort d’un proche, ne constituent pas des troubles mentaux. Les comportements déviants sur le plan social (ex. sur les plans politiques, religieux ou sexuels) ainsi que les conflits qui concernent avant tout le rapport entre l’individu et la société ne constituent pas des troubles mentaux, à moins …
Nommer des facteurs de risques reconnus pour la santé mentale des individus
Un facteur de risque reconnu de trouble à la santé mentale des individus et des communautés serait des PRESSIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES PERSISTANTES.
Les meilleurs indicateurs sont :
1) au niveau personnel :
- mauvaise santé physique
- mode de vie malsain
- faible niveau scolaire
2) au niveau social :
- changement social rapide
- conditions de travail éprouvantes
- pauvreté
- exclusion sociale
- discrimination à l’égard des femmes
- risque de violence
- violation des droits de la personne
Comment la notion de santé mentale peut-elle devenir sexiste?
La notion de santé mentale peut devenir sexiste si les caractéristiques de santé mentale et de normalité s’appuient sur des stéréotypes sexistes, par exemple si l’on se fie, pour qualifier quelqu’un de sain, du rôle traditionnel de chaque sexe dans notre société (homme travaillant et femme au foyer). Ceci entraîne des biais d’évaluation et de thérapie pour les cliniciens.
La normalité n’est-elle pas avant tout la capacité d’adaptation à son milieu? Qu’en dites-vous?
Si la normalité est considérée comme l’adaptation au milieu, alors le conformisme social risque de devenir la norme. Dans ce cas, toute déviation devient pathologique, ce qui peut entraîner une psychiatrisation excessive de tout comportement perçu comme désadapté ou déviant (p/e l’homosexualité DSM 2).
La normalité n’est-elle pas le Mieux-être? Qu’en dites-vous?
Si la normalité est définie comme le bien-être et l’harmonie intérieure (et donc le mieux-être), le bonheur devient la norme et toute forme de détresse et d’angoisse humaine devient pathologique. La psychiatrie ne peut pas se donner comme objectif l’atteinte d bonheur.
Vrai ou faux ?
Freud rêvait de créer un modèle libéré des modèles biologiques.
Faux.
Sa théorie de développement de la personnalité dérive d’un modèle biologique centré sur les processus instinctuels liés aux phases du développement que traverse l’être humain lors de sa croissance physique.
Si un enfant subit trop de frustration ou de gratification durant un des stades de développement, il est à risque de développer une psychopathologie.
Vrai ou faux ?
Freud reconnaît deux sources d’énergie psychique libres de toute interaction entre elles.
Faux.
Il explique deux sources d’énergie ou forces qui modulent le processus psychique.
- l’instinct de survie (éros) : tous les moyens que l’individu utilise pour atteindre ses buts ainsi que la libido
- l’instinct de mort ou de destructivité (thanatos) : désir de retourner à l’état primaire, soit le chaos, qui explique principalement l’agressivité
Il pense que ces deux instincts, ainsi que les forces pulsionnelles associées (libido et agressivité), sont en continuelles interactions dans un jeu de forces dynamiques, et ce dans le but de rétablir l’homéostasie afin d’obtenir le plaisir et d’éviter la douleur.
Vrai ou faux ?
Quels sont les trois niveaux de conscience de la Première topique?
A. L’inconscient, qui est constitué de tout ce qui échappe au champ de la conscience et dont on ne peut se rappeler de façon volontaire. C’est le plus vaste des trois niveaux. (Toutes représentations mentales inacceptables et refoulées ; p/e désirs meurtriers)
B : Le préconscient, qui désigne tout ce qui n’est pas immédiatement présent au champ de la conscience, mais qui demeure accessible si l’on y porte attention ou si l’on fait un effort de rappel (ex. : si l’on demande le nom d’un premier amour).
C : Le conscient, qui correspond à ce qui est immédiatement présent au champ de la conscience. (ex : émotions ressenties à la lecture de ce joli guide de lecture)
Vrai ou faux ?
Pour Freud, l’inconscient n’est pas accessible au champ de la conscience, mais peut le devenir si on y prête attention.
Faux.
On ne peut accéder à l’inconscient, et ce même lorsqu’on y prête attention. Par contre, son contenu ne cesse de faire pression pour redevenir conscient Lorsqu’il y parvient, c’est toujours de façon déformée (lapsus, rêves, symptômes).
En raison des limitations de la première topique, Freud a élaboré une deuxième topique. Pouvez-Vous en décrire les trois instances?
A. Le « Ça » : instance entièrement inconsciente, elle représente le réservoir pulsionnel de la psyché. Les pulsions primitives de vie et de mort lui sont associées. Cette instance est régie par le principe de plaisir et ne cherche qu’à satisfaire ses désirs de façon immédiate. Le Ça ne tient pas compte de la réalité.
B. Le « Moi » : instance qui émerge progressivement du Ça au cours de la croissance et du contact de l’enfant avec le monde extérieur. Le Moi mature gère les pulsions et contraintes du Ça et les exigences du Surmoi, et permet une harmonie de ceux-ci en étant guidé par le principe de réalité. Cette fonction médiatrice est exercée notamment à l’aide des mécanismes de défense. Il agit dans les trois niveaux de conscience.
Principe de réalité : capacité d’ajourner la satisfaction pulsionnelle tout en prenant compte des exigences du monde réel et des conséquences de ses actes.
C. Le « Surmoi » : instance responsable de déterminer les règles de conduite et les lois qui déterminent le comportement du Moi. Il représente les normes morales, les valeurs et les idéaux du conscient. Il a un rôle de censeur et de juge (il critique, punit, juge et énonce les objectifs à atteindre). Bref, il fournit l’idéal auquel l’individu doit se comparer pour guider sa conduite.
Vrai ou faux ?
Le moi est entièrement conscient.
Faux.
Le Moi est présent dans tous les champs de la conscience.
Par exemple :
- conscient = prise de décisions
- inconscient = mécanisme de défense
Les mécanismes de défense ont pour but de nourrir les exigences du Surmoi? Qu’en pensez-vous?
Les mécanismes de défense sont présents afin de maintenir l’homéostasie au sein du Moi, entre les poussées du Ça et les exigences du Surmoi. Il permet donc de maintenir à distance les pulsions considérées comme indésirables par le Surmoi. Une variété de mécanisme est utilisée chez un Moi sain, comme par exemple l’anticipation, lorsqu’il y a menace à l’intégrité d’une personne.
Si l’intensité des conflits entre les différentes instances dépasse les capacités de défense et d’adaptation, une névrose survient (psychopathologie) :
- le Moi utilise alors de manière stéréotypée et inflexible les mêmes méthodes défensives à chaque fois que la menace pulsionnelle survient
- les désirs, les pensées et les affects inacceptables sont maintenus dans l’inconscient, mais apparaissent sous forme déformée comme des symptômes
- l’individu évite les situations qui provoquent ces pulsions et réduit son champ d’activité
La troisième topique évoque des stades de formation de la personnalité. Pouvez-vous les nommer?
1- oral ; stade de dépendance (0-14 mois)
2- anal ; stade de l’autonomie (14 mois - 3 ans)
3- phallique ou oedipien ; organisation du Surmoi (3-6 ans)
4- latence (6-12 ans)
5- génital (puberté - fin adolescence)
Décrire le stade oral/stade de dépendance (stade de formation de la personnalité)
Pulsion : motivés selon ses besoins alimentaires et dirigés vers des stimulations de zone buccale (sein, biberon, pouce, etc…)
Réalité : l’entourage n’est pas toujours apte à satisfaire son besoin
- mène à des conflits
- si trop ou peu gratifié, risque de fixation
Attitude : ne tient pas compte du principe de réalité et veut satisfaire ses pulsions immédiatement
Mécanisme de défense :
- sa capacité à trouver des solutions l’amène à prendre conscience de la réalité
- ils sont primitifs : déni et projection
Troubles : si fixation = risque de troubles psychotiques et narcissiques
Décrire le stade anal/stade de l’autonomie (stade de formation de la personnalité)
Pulsion : enfant apprend à contrôler ses sphincters et peut déféquer et uriner comme bon lui semble
Réalité : écouter ses parents ou se salir comme bon lui semble
Attitude : formation réactionnelle, annulation rétroactive, isolation de l’affect
Mécanismes de défense et troubles :
- si fixation : avarice, obstination, tendance à collectionner les objets ou difficulté à les abandonner, obséquiosité, souci de justice, respect de toute autorité
- tendance au désordre
- tendances obsessionnelles et propreté
Décrire le stade phallique ou oedipien/organisation du Surmoi (stade de formation de la personnalité)
Pulsion : le Surmoi s’organise par l’introjection des interdits et exigences des parents
Réalité : enfant réalise la relation unique de ses parents, et jalouse celui du même sexe et affectionne particulièrement celui du sexe opposé. C’est le complexe d’Oedipe.
Attitude :
- si garçon : se soumet à l’autorité du père par peur d’être castré et cesse d’affectionner intensément la mère. Fin du complexe d’Oedipe.
- si fille : croit également qu’elle a été castrée et idéalise son père. Le complexe d’Oedipe commence avec 3 issus (voir troubles)
Mécanismes de défense : besoins affects (heure, rage et visées manipulatrices sont tous pathologiques)
Troubles:
Issus possibles chez les filles :
- peur du pénis et détourne toute forme de sexualité
- hypermasculinité
- désir d’enfant : déplacement du désir d’avoir un pénis, quoi que toujours présent ; traits de caractères qui peuvent découler d’une fixation : séduction, plaire, attirer attention
Décrire le stade de latence (stade de formation de la personnalité)
Ralentissement des pulsions sexuelles
Moins de formation de personnalité
Le Moi se renforce
Le Moi peut utiliser le refoulement, l’identification et la sublimation.
Décrire le stade génital (stade de formation de la personnalité)
Poussées d’hormones sexuelles, développement et croissance de la libido
Le Moi doit s’adapter aux changements physiques et psychiques.
Vrai ou faux ?
C’est durant la période de latence que le Moi se renforce en se débarrassant du refoulement.
Faux.
Le Moi se forme certes durant la période de latence, mais il ne se débarrasse pas du refoulement. Au contraire, il déploie de nombreux mécanismes de défense, dont le refoulement, l’identification et la sublimation.
Pouvez-vous expliquer en quelques mots le fondement de la méthode psychanalytique?
Le fondement de la méthode psychanalyste est de demander au patient de parler le plus librement possible dans le but d’amener à la conscience des éléments de vie conflictuels et refoulés. Ces conflits inconscients et mécanismes de défense utilisés sont par la suite analysés, avec pour objectif de faire disparaître les symptômes névrotiques. C’est en quelque sorte le contraire de l’hypnose qui utilise la suggestion.
Nommez deux grands principes de base à la relation analytique
Transfert
Contre-transfert
Décrire ce qu’est le transfert dans la relation analytique
Ce sont les émotions, les attributs, les qualités d’une figure significative du passé (souvent un parent) que le patient projette sur le thérapeute.
Bref : PATIENT –> THÉRAPEUTE
- il s’agit d’une « répétition des prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué »
- le patient fait donc jouer des figures parentales au thérapeute tel qu’il les a subjectivement vu dans le passé
- il est positif ou négatif, selon les sentiments tendres ou hostiles à l’égard du thérapeute
- initialement considéré comme un obstacle par Freud, il est aujourd’hui un élément clé en psychanalyse
- ex. : un patient ne peut pas s’exprimer devant son thérapeute sans se sentir jugé ; la relation qu’il avait avec son père s’est inscrite sous le sceau de la persécution durant son enfance
Décrire ce qu’est le contre-transfert dans la relation analytique
Ce sont l’ensemble des réactions affectives, cognitives et comportementales du thérapeute envers son patient.
Bref : THÉRAPEUTE –> PATIENT
- résulte habituellement du transfert du thérapeute envers le patient ou des caractéristiques psychodynamiques du patient
(voir types de contre-transfert)
Décrire ce qu’est le contre-transfert indirect
survient lorsque « l’objet qui mobilise le contre-transfert du thérapeute ne provient pas du patient lui-même, mais d’autre chose »
- inclut également le transfert que le thérapeute pourrait faire envers le patient, si ce dernier évoque une figure particulière de son passé. Dans un tel cas, les conflits émotionnels non conclus d’autrefois pourrait infiltrer l’entrevue. Il est du devoir du thérapeute de faire une introspection détaillée dans le but de découvrir quels éléments (physiques, psychologiques ou autres) motivent cette association et également de déterminer si ses réactions sont secondaires à ce transfert ou non.
Ex. : jeune thérapeute qui focalise son attention sur des pensées orientées par les commentaires de son supérieur –> contre-transfert indirect (mais non dû à un transfert de la part du thérapeute)
Décrire ce qu’est le contre-transfert direct
Induit principalement par le patient et par la nature du transfert avec ce dernier
Comprend deux sous-types de contre-transfert direct :
1) contre-transfert concordant
2) contre-transfert complémentaire
Décrire ce qu’est le contre-transfert concordant
Le thérapeute s’identifie au principal état émotionnel du patient. Le thérapeute identifie son Moi avec le Moi du patient. Elle facilite généralement l’empathie.
Ex. : si le patient explique être la victime d’une mère humiliante, le thérapeute pourrait ressentir des émotions de honte et même ressentir de la sympathie pour lui.
Décrire ce qu’est le contre-transfert complémentaire
Le thérapeute s’identifie plutôt aux objets internes du patient, avec lesquels le Moi du patient est en relation. Dans cette forme de transfert, le thérapeute est souvent conduit à s’identifier à des parties rejetées, clivées et projetées du patient. S’inscrit dans la théorie des relations objets.
Ex. : un thérapeute s’identifie à la mère du patient et formule des remarques critiques à l’égard du patient.
Vrai ou faux ?
Le contre-transfert est somme toute un phénomène ayant assez peu d’impact.
Faux.
S’il est bien perçu par le thérapeute, le contre-transfert est une source précieuse d’information sur le monde intérieur du patient et sur la nature des conflits à l’origine de ses souffrances. D’où l’importance pour le thérapeute d’être sans cesse aux aguets des réactions affectives que le patient suscite en lui.
Erikson a développé son approche thérapeutique en rupture avec les principes fondamentaux freudiens. Commentez.
Certes, Erikson développe son approche en adhérant aux principes psychanalytiques fondamentaux dans leur ensemble, mais il accorde une importance beaucoup plus grande aux mécanismes mentaux adaptatifs issus du Moi, ainsi qu’à l’influence de l’environnement sur le développement de l’individu. Les dimensions interpersonnelles, sociales et culturelles sont au fondement des stades de développement de sa théorie, contrairement à Freud qui accorde beaucoup d’importance aux processus instinctuels.
Vrai ou faux ?
Hartmann conçoit que le Moi émerge du Ça à l’origine.
Faux.
Hartmann, contrairement à Freud, postule que le Moi est, dès la naissance, une instance autonome du Ça, même s’ils proviennent du même substrat biologique.
Pour Erikson, qu’est-ce qu’un stade?
Pour Erikson, un stade est caractérisé par des problèmes particuliers à résoudre dans une visée développementale. Ces tâches intra psychiques, mais aussi interpersonnelles, doivent être accomplies pour progresser au prochain stade de façon saine. Il est à noter que ces stades, contrairement à Freud, ne se terminent pas après la puberté ; ils continuent jusqu’à la mort.
Nommer les différents stades selon Erikson (crises développementales ériksoniennes)
- Naissance à 18 mois : confiance ou méfiance fondamentale
- 18 mois à 3 ans : autonomie ou honte et doute
- 3 à 6 ans : initiative ou culpabilité
- 6 à 12 ans : travail ou infériorité
- 12 à 20 ans : identité ou confusion ou diffusion des rôles
- 20 à 35 ans : intimité ou isolement
- 35 à 65 ans : générativité ou stagnation
- 65 ans et plus : intégrité ou désespoir
Décrire le stade de 0 - 18 mois selon Erikson
Confiance ou méfiance fondamentale
Enjeu fondamental :
- développement d’un sentiment de confiance de base envers l’entourage, et ce en raison de la dépendance totale du nourrisson
Réalité :
- se développe à travers la gratification ou frustration de ses pulsions
Conséquences :
- un sentiment d’optimisme et de confiance peut se développer si l’entourage est présent pour l’enfant et qu’il répond correctement à ses besoins
- un sentiment de méfiance et de crainte envers son entourage peut se développer si ses besoins ne sont pas complètement comblés. L’envie, l’avidité et la possessivité sont des traits courants.
Décrire le stade 18 mois - 3 ans selon Erikson
Autonomie ou honte et doute
Enjeu fondamental :
- capacités de maîtrise et d’auto-contrôle de l’enfant, de même que sa capacité à se positionner à l’égard des attentes et des exigences de ses parents et de la société
Réalité :
- les parents peuvent ou non bien accueillir ce rapport de force
- se base sur le nouveau contrôle de ses sphincters et de son autonomie grandissante
Conséquences :
- les parents démontrent de la bienveillance dans l’accueil de ce rapport de force. Ils félicitent et soutiennent les efforts de l’enfant tout en gardant une autorité ferme pour lui apprendre le discernement et la prudence dans la réalisation de ses désir. Permet à l’enfant d’apprendre à reconnaître ses besoins et celui des autres.
- les parents peuvent être trop sévères et l’enfant peut vivre le tout avec un sentiment d’échec. Il doute alors de ses capacités. Son processus d’autonomie est alors brimé et divers comportements d’oppositions et de mise en échec peuvent survenir.
Décrire le stade de 3 - 6 ans selon Erikson
Initiative ou culpabilité
Enjeu fondamental :
- développement du sens de l’initiative et de l’efficacité, de même que pour la capacité d’éprouver du plaisir dans les identifications avec ses objets d’amour
Réalité :
- les parents peuvent ou non trop réprimander l’enfant face à ses désirs
- élargissement du champ d’action et d’interactions
- cherche à se découvrir
Conséquences :
- si l’attitude des parents est trop culpabilisante envers les désirs d’exploration de l’enfant, l’enfant peut développer de la culpabilité envers ses désirs d’exploration
Décrire le stade de 6 - 12 ans selon Erikson
Travail ou infériorité
Enjeu fondamental :
- contrairement au modèle de Freud, Erikson pense que la personnalité continue de se former activement durant cette phase
Réalité :
- l’enfant développe ses compétences face à son environnement qui s’élargit
Conséquences :
- si les nouvelles expériences et rencontres sont bien reçues, l’enfant acquiert un sentiment de compétence
- si les expériences sont vécues négativement, il risque de développer un sentiment d’incompétence et d’infériorité, ce qui freine son exposition au monde
Décrire le stade 12 - 20 ans selon Erikson
Identité ou confusion ou diffusion des rôles
Enjeu fondamental :
- prise de conscience de qui il est, de ses intérêts et de ses goûts, que ce soit au niveau de son orientation sexuelle, de ses choix politiques ou même au niveau religieux ou professionnel
Réalité :
- selon son positionnement, il peut vivre une crise d’identité
Conséquences :
- si les étapes précédentes se sont bien déroulées, il continue son développement en confiance
- si les étapes précédentes ont été conflictuelles sans solution, il risque de vivre une confusion d’identité et une diffusion des rôles. Il risque de se désintéresser des projets de vie et risque d’avoir de la difficulté à avoir des relations interpersonnelles, jusqu’au sentiment de n’avoir de place nulle part.
Décrire le stade 20 - 35 ans selon Erikson
Intimité ou isolement
Enjeu fondamental :
- capacité de s’engager dans une relation intime sans craindre de perdre son identité
Conséquences :
- les jeunes adultes qui ont de la difficulté à faire confiance risquent de se retirer socialement et de développer un sentiment d’isolement
Décrire le stade 35 - 65 ans selon Erikson
Générativité ou stagnation
Enjeu fondamental :
- réalisation du chemin parcouru et reconnaissance de la valeur de son expérience
Conséquences :
- l’adulte qui n’a pas eu de problème aux précédentes étapes s’en sort bien. La confiance qu’il a en lui-même est assez forte pour ne pas qu’il se sente menacé. Il peut partager son savoir à la jeune génération et jouer un rôle important.
- les adultes qui n’ont pas réussi à se réaliser ou à assumer leurs choix de vie sont en difficulté. Ils réalisent que le temps est compté et réalisent que la génération d’en-dessous réalise les objectifs qu’il n’a pas réussi à atteindre. Ils risquent de stagner, d’éprouver du désintérêt, du découragement et de se retirer des activités sociales ou projet de vie important.
Décrire le stade 65 ans et plus selon Erikson
Intégrité ou désespoir
Enjeu fondamental :
- constatation de ses réussites et de ses accomplissements, mais aussi reconnaissance des déceptions ; faire la paix avec celles-ci
Conséquences :
- son acceptation lui offre un sentiment de plénitude, d’intégrité et de sérénité. La perspective de la mort ne l’effraie pas.
- si l’adulte n’est pas en paix avec son vécu, il risque de persister un sentiment d’échec, d’incomplétude, d’amertume, de regrets, de déprime ou de désespoir. Il risque de finir sa vie de façon isolée.
Vaillant est célèbre pour sa proposition des mécanismes de défense. Ses recherches s’opposent cependant aux conclusions d’Erikson. Commentez.
Cette affirmation ne semble pas tout à fait juste puisqu’il corrobore le modèle des cycles de vie d’Erikson. Il observe une hiérarchie des mécanismes de défense du Moi, qui se construit à mesure que les hommes avancent en âge. Vaillant arrive par contre à la conclusion que les capacités d’adaptation des individus évoluent et dépendent davantage de leurs caractéristiques personnelles d’adaptation qu’à l’environnement.
Vrai ou faux ?
Les personnes immatures ont tendance à utiliser l’humour pour s’adapter à leur environnement.
Faux.
Selon Vaillant, l’humour, tout comme l’altruisme, l’anticipation et la sublimation sont des mécanismes de défense matures qui permettent aux individus sains de faire face aux stresses de la vie (satisfaction conjugale, bon état de santé physique…)
Définir ce qu’est un mécanisme de défense
Processus psychologiques automatiques et généralement inconscients qui protègent l’individu de l’anxiété, de facteurs de stress internes ou externes tels des conflits émotionnels.
Vrai ou faux ?
Vaillant a été le chef de file du mouvement de l’Ego psychologie.
Faux.
Ce mouvement a été élaboré par Anna Freud, la fille de Sigmund Freud, qui a permis de décrire nombreux mécanismes de défense utilisés par le Moi pour gérer les conflits. C’est toutefois Hartmann qui a été le réel chef de file.