thème 4: schizophrénie et autres troubles psychotiques Flashcards
cause de la psychose
trouble de la transmission de la dopamine
4 niveaux d’altération de la psychose
hallucinations. délires, trouble de l’organisation de la pensée/association d’idées incohérentes (perte de la valeur de communication du langage, devient incompréhensible), comportement désorganisé (faible capacité d’anticipation, car hypofrontalité, actions erratiques sans but)
5 types d’hallucinations
auditive (+ fréquente), visuelle, cénesthésique (sens du toucher, + fréquent en psychose secondaire aux intox/sevrages), olfactive (tr délirant somatique, tr organique), gustative (tr organique p-t)
V ou F: les hallucination surviennent souvent chez des patient confus
F: les hallucination sne schizophrénie surviennent typiquement chez pt bien éveillé et non confus
l’anxiété et la fièvre sont aussi hallucinogènes
V ou F: les hallucination peuvent survenir chez les enfants sans que ce soit pathologique
V, mais présence en bas âge peut prédisposer à la schizophrénie. le compagnon imaginaire chez l’enfant est à distinguer ‘une schizophrénie à début précoce, car il s’amuse avec dans des moments non publics
c’est quoi un sensorium clair
pas de fièvre, pas de délirium, pas de drogue, on peut alors parler d’hallucinations véritables dans ce cas
Définition de délires
erreurs de logique et d’interprétation entraînant des déductions erronéees, conviction erronée, irréductible par la logique
3 types de distorsions des délires
biais du type sauter prématurément aux conclusions,
biais d’attribution (croire que certaines pensées, émotions, impulsions proviennent d’influences externes à soi
déficits de la théorie de l,esprit (difficulté ;a concevoir ce que l’autre pense pour comprendre ce qu,il désire, imagine ou croit, donc comprendre l’autre et ses motivations)
différences entre les délires selon le qi
faible: délire concret
frustre vs élevé: délire fantaisiste et compliqué
nommer 4 types de trouble de l’organisation de la pensée
déraillement ou discours tangentiel
illogisme
néologisme(création de nouveaux mots)
jargonaphasie (onomatopées et sons)
v ou f: dans la schizophrénie, les sx positifs sont là de façon transitoires, et non présents en même temps. si c’est présent de façon chronique, considérés comme résiduels/résistants au tx
v
epidemio schizophrénie
- 3-2.7% dans le monde
0. 42-0.94 au qc annuelle et 0.59-1.46 à vie
pic d’incidence de schizophrénie F et H
H: 15-26 ans
F: 24-32 ans et 55-64 (baisse estrogen)
lequel est f:
a) un début précoce de schizophrénie met à risque d’une évolution plus morbide
b) hospit. + longue chez les H
c) ratio 1.28-1.56H:1F
d) ratio à l’adolescence 1:1
e) incidence de 80% avant 35 ans
f) 10 % des pts sont néés en fin d’hiver (infection virale de la mère en fin 2e trimestre augé le risque
b est faux: hospitalisation + longue chez les F
% risque de transmission si les 2 parents atteints, si un parent, dans la population générale, chez jumeaux homozygotes
40%
10% si un parent
1% dans la population générale
50% chez jumeaux homozyotes
plus les parents porteurs sont génétiquement proche, olus le risque est grand.
Le tableau le plus courant est un pt dont les parents auraient le génotype sans le phénotype (porteurs asx)
cause de la schizophrénie
vulnérailité au stress neuropsychologique:
multifactoriel ( la seule présence des facteurs physiologiques est insuffisante pour provoquer la maladie)
certains types de stress biologiques et socio-environnementaux
vulnérailité au stress neuropsychologique prédisposant à la schizo
- aN génétique (effet d’addition de risques génétiques, hétérogénéité et facteur d’épigénétique 20%)
- atcd fam de psychose
- aN cérébrale (temporales, limbiques-hippocampe-, hypofrontalité
- dysfonction des NT (dopamine, sérétonine, glutamate)
stresseur bio et socio-environ. prédisposant à la schizo
cannabis et autre drogues stimulants
cx obst.
événements d ela vie quotidienne
émotion exprimées
immigration, urbanicité
pression de performance (étude, travail)
insuffisance du soutien social
Tx et prévention des rechutes de la schizo
antipsychotiques, psychoéducation, tx cognitive, entraînement aux habiletés sociales et de communication, programme de réadaptation individualisé, retour aux études ou au travail, soutien social continu
v ou f: en schizo, on peu tretrouver différents signes neuropsychologiques mesurables chez les individus atteints ou à risque tels que la poursuite oculaire anarchique
v
v ou f: enfant de faible poids `a + de risque de schizo
v
v ou f: enfants adoptés + à risque de schizo
f
aN cérébrales de la schizo histologique
aN d ela migration des cellules dans la région limbique (hippocampe, cortex entorhinal, amygdale, thalamus, cingulum, septum)-tr de développement lors de la phase foetale
aN cérébrales de la schizo immuno
lésions cérébrales p-t reliées à une atteinte auto-immune
virus neurotrophiques (CMV, HSV, rétrovirus, VIH) peuvent directement infecter le cerveau ou des autoAc pourrait perturber le dév. cérébral et causer des sx de schizo
aN cérébrales de la schizo structurales
maladie neurodéveloppementale avec composantes neurodégénératives
élargissement des ventricules avant les sx
perte progressive de matière grise perpétuant dan sle temps
aN cérébrales de la schizo dan sl’imagerie fonctionnelle
aire de Broca activée lors des discours intérieur et aire de Wernicke lors des hallucinations auditives, diminution de l’activité de certaines aires
3 zones interreliées affectées: cortex préfrontal, cortex tempral, limbique, variabilité des Sx selon zone
rôle de la dopamine dans la schizo
DA associée à la vigilance, trop de DA=survigilance aux stimuli et pourrait provoquer Sx
événement normal pourrait avoir une grande signification pour l’individu
si schizo:
+ synthèse de DA
+décharge de DA
+grande qt de DA
les antipsychotiqes ont tous la propriété de bloques la transmission de la DA a/n de récepteurs DA1 et DA2
rôles des différentes voies dopaminergiques (effet de leur blocage)
1) substance noire-striatum (nigro-striée): trouble du mouvement si bloqué (p-e dystonie)
2) hypothalamus-hypophyse antérieur (tubéro-infandibulaire): galactorrhée par stimulation de la prolactine et des dysfct sexuelles si bloqué
3) mésencéphale-cortex frontal (voie mésocorticale): réduit les délires mais aussi les fonctions cognitives du lobe frontal si bloqué
3) mésencéphale-lobe limbique (voie mésolimbique): réduit les émotions intenses et disparition des sx + si bloqué (voie d’attaque des antipsychotiques atypiques)
rôle de la sérotonine dans schizo
effet modulateur sur l’expression émotive, semble plus élevée chez les schizo (diminution de l’enzyme dégradant)
rôle de la glutamate dans la schizo
surstimulation glutaminergique a un effet toxique sur les neurones et cause une dégénérescence neuronale= hyperactivité dopaminergique
la mauvaise régulation de la transmission dopaminergique chez les schizo serait la voie commune finale de la patho, précédemment causée par un trouble au niveau du système glutaminergique
rôle du cannabis et des autres stimulants dans la schizo (5)
surstimulent la dopamine et augmentent le risque d’être atteint de schizophrénie de 2-25X. ces substances peuvent précipiter la schizo en :
- produisant des sx psychotiques transitoires chez tout individu
- déclenchant une schizophrénie plus précocement chez les pt prédisposés
- intensifiant les sx d’un pt schizo
- provoquant des rechutes des pts en rémission ou qui cessent leur meds
rôles des cx obst. dans la schizo
sauf chez les pt dont la survenue de la schizo est avant 12 ans. augmente le risque de schizo
affecte le dév. cérébral, hypoxie cérébrale
la survenue de plusieurs événements rapprochés peuvent compromettre les capacités ____ et provoquer des ___ chez le pt schizo. mais ne provoquera pas de patho chez un sujet sain (filtrage des stimuli est compétent)
d’adaptation
rechute
nommer 6 facteurs psychosocial prédisposant à la schizo et les expliquer
- Événements de la vie quotidienne : La survenue de plusieurs événements rapprochés peuvent compromettre les capacités d’adaptation et provoquer des rechutes chez le patient. Par contre,
chez un sujet sain, il ne provoquera pas la pathologie puisque le filtrage des stimuli est compétent. - Émotionnalité exprimée : Les taux de rechutes chez les patients sont augmentés par la présence de familles ayant une expression émotive forte. Cet effet est annulé lors de la prise de neuroleptiques.
- Urbanicité : Plus la ville est densément peuplée, plus la personne y va vécu longtemps et moins il y a de cohésion sociale, plus la personne est à risque. Il est à noter que la schizophrénie entraîne une dérive sociale.
- Immigration : L’immigration, particulièrement lorsqu’il y a discrimination, entraîne une augmentation du risque de schizophrénie. Le risque de souffrir de schizophrénie chez les immigrants de 1ère génération est 2,3X plus élevés et de 2,1X pour leurs enfants. S’il y a présence de discrimination sociale, le risque grimpe à 5-10X.
- Pression de performance : les exigences de la vie moderne entravent l’insertion sociale des patients schizophrènes. Les tensions éprouvées par un employé au travail, l’approche des examens et de la pression de performance que vit un étudiant sont plus difficiles à supporter quand on
souffre de schizophrénie puisque Le schizophrène a plus de difficulté à composer avec la pression
de performance. - Soutien social : La perte du soutien social, que ce soit par l’objectif d’autonomie des thérapies ou
d’une autre cause, peut affecter grandement le patient, surtout si la maladie est à début précoce (le patient est dans une phase où il développe ses habilitées sociales et relationnelles et de s’affranchir
de sa famille).
Sx pré-morbides de la schizo
comportement et idées bizarres:
- difficulté de socialisation
- aN développementales
- rituels/habitudes bizarres
- difficultés cognitives
Sx prodromaux d ela schizo
- Sx nég.
- détérioration du niveau de fct ant. (s’installe sur 2-3 ans)
- sentiment de malaise
- plaintes somatiques vaques
- diff. cognitives
- angoisse qui s’intensifie
- perte de sommeil
- sentiment de perte de contrôle sur ses pensées
Sx psychotiques de schizo
hallucinations, délires, incohérence des propos, désorganisation du comportement, (sx nég)
(les 3 premiers doivent être présents pour le dx de schizo)
Nommer des sx précurseurs à un épisode psychotique
- Troubles psychologiques (perturbation du sommeil, perte d’appétit, sentiment de malaise sans raison apparente)
- Troubles affectifs (anxiété, perplexité, tension, surexcitation, perte d’intérêt envers l’entourage,
sentiment d’inutilité, dépression) - Troubles comportementaux (agitation, nervosité, bizarreries, diminution des contacts avec les amis)
- Troubles cognitifs (diminution de la concentration, pertes de mémoire)
- Élaboration délirantes (impression d’être persécuté, ridiculisé, que les autres parlent de soi,
accroissement des préoccupations religieuses) - Troubles perceptuels (illusions, couleurs apparaissent plus ternes / plus brillantes, apparition
d’hallucinations fugaces)
sx négatifs lorsque le patient schizo n’est pas en psychose aiguë
sx négatifs (absence de comportements attendus, diminution des patitudes usuelles, résiduels, déficitaires et svt permanents):
- affect inapproprié, aplati ou émoussé (discordansce idéoaffective, dissociation entre affect et la oensée
- alogie: difficulté de la conversation
- aboulie ou apathie
- anhédonie et asocialité: perte de plaisir à socialier et manque d’intérêt social
- déficit de l’attention
- torubles cognitifs
définition d’aboulie ou apathie
manque d’énergie, négligence de l,hygiène, manque d’intérêt ou d’énergie, manque de persistance
troubles congnitifs sont présents chez __% des schizo, souvent les premiers sx à apparaître. Ils se caractérisent par une ____ et ____ qui intefèrent avec le tx des infos et la réponse adéquate
85%
difficulté à réagir aux stimuli appropriés et à inhiber ou filtrer les stimuli inappropriés
Nommer 3 grands troubles cognitifs observés chez les schizo
- trouble de concentration/d’attention/ faible tolérance à l’effort
- troubles de la mémoire globale/de travail, contextuelle et autobiographique)
- troubles des fonctions exécutives (lobes frontaux- difficulté ;a planifier, conceptualiser, réaliser une tâche, organiser des séquences d’actions, anticiper les conséquences)
V ouF: les personnes schizo sont au courant de leur déficit cognitif mais ne savent pas comment les corriger
V, il faut leur proposer des solutions
nommer 1-2 tests par trouble cognitifs pour les schizo
- trouble de concentration/d’attention/ faible tolérance à l’effort:
- test de Stroop (cartes de couleur avec mots écrits, dire la couleur sans lire le mot) - troubles de la mémoire globale/de travail, contextuelle et autobiographique)
- test d’empan de mémoire des chiffres (faire répeter 7 chiffres)
- test de traçage de piste A et B (relier les nombres en ordre croissant et les nombres et lettres alternativement) - troubles des fonctions exécutives
- wisconsin card sorting test: assembler les cartes oar essais et etteurs, mesure la flexibilité mentale
- test de la tour de londres: évalue les capacités d eplanification et mesure les erreurs persévératrices)
V ou F: les schizo ne sont pas capable de bien exprimer leurs émotions, fait de façon inappropriée à cause d’une dysrégulation affective
v
2 grandes maladies mentales de Kraepelin
démence précoce:
hébéphrénie, paranoïa, et catatonie, évolution vers la détérioration mentale
psychose maniaco-dépressive: n’évolue pas vers la détérioration
Bleuler remplace le dx de démence précoce par ___
Nommer les 4 sx primaires de la maladie selon Bleuler
schizophrénie
affect inadéquat ou aplati
association d’idées incohérentes
ambivalence (incapacité de s’activer par manque de motivation, d’organisation de la pensée)
autisme: introversion comportementale associée à une pensée idiosyncrasique (lui seul peut se comprendre)
théorie du déficit de l’esprit, 5 sx de la schizo par schneider
Délires, troubles de la pensée
1-perception délirante ou idée de référence
2-délire de contrôle/expérience corporelle passive (perte de contrôle car croit que c’est autrui qui le contrôle)
3-sentiment délirant d’étrangeté (mal à l’aise, impression d’inhabituel)
4-pensée imposée/automatisme (croit que les pensées viennent d’une autre personne)
5-vol de la pensée (se sent vide de l’esprit/ a l’impression qu’on a retiré ses pensées)
6-divulgation/diffusion de la pensée : perte de maîtrise de ses pensées/ divulgation de ses pensées les plus secrètes
Hallucinations
1-écho de la pensée/pensée audible: entend sa pensée comme écho
2-hallucinations auditives sous forme de conversation: souvent négatifs
risque suicidaire chez les schizo
augmenté de 20-25 fois, 4 sur 10 font tentative et 1/10 décèdera
affect émoussé ou discordant donc idées suicidaires et dépression + difficiles à détecter
moments à risque suicidaire chez schizo
période s’accompagnant de fluctuations rapides de létat mental
- première année post dx
- rechute avec intensificaiton des sx psychotiques, hallucinations impérieuses
- post hispit ou transfert d’équipe traitance
- phase précoce du rétablissement, diff. d’adaptation
fdr de suicide chez schizo
H, jeune, célibat, fonctionnemnet prémorbide élevé, abus de substances, tentatives précédentes, dépression comorbide
v ou f: les schizo sont plus vulnérables à l’abus et la violence, surtout les F et passé de victimisation
V, et les schizo sont aussi + à risque d’être violents si non traité
DDx schizo
5%: cause organique (neuro, systémiques, métaboliques, infections, génétiques),
psychoses liées aux substances (mais 75% des psychoses toxiques ont en fait un dx de bipolarité ou schizo)
bipolarité: expansivité et sociabilité accrues. sentiment d’exaltation ou euphorie, besoin de parler, diminution du besoin de sommeil
autisme: commence en jeune enfance
trouble psychotique bref, trouble factice
Tx préventif de la schizo
aucun n’est connu pour la prévention
Avant le diagnostic de schizophrénie, l’intervention vise à :
- Atténuer l’effet des stresseurs chez une personne vulnérable à la psychose
- Prévenir ou retarder l’effet de la psychose
- Limiter le développement d’une psychose franche ainsi que ses effets sur sa vie et son fonctionnement
- Soulager la souffrance
- Améliorer ou rétablir le fonctionnement
- Surveiller l’évolution de la psychopathologie
l’évolution du début de la maladie prédit l’évolution à__ . En ce sens, une période critique d’intervention, d’une durée de___, au début de la schizophrénie, permet de prévenir les___.
long terme
3-5 ans
déficits psychosociaux
Tx de la phase aigue de schizo
hospitalisation la plus brève possible, lieux de transition (hopital de jour)
Traitements biologiques :
o Médication dirigée contre les symptômes (ex : la dépression, l’anxiété, risque suicidaire)
o Antipsychotiques seulement si :
1. Intensification des symptômes
2. Détérioration du fonctionnement
3. Risque élevé de dangerosité pour la personne ou envers autrui
o Contrôle de l’abus de substances
effets des Antipsychotiques de 1ière
génération (classique ou typique)
- Bloque la DA au niveau nigrostriée
- Peuvent causer des troubles du mouvement
effets des antipsychotiques de 2e génération (new ou atypique)
- Bloque les récepteurs de la DA et de la 5HT au niveau de la voie mésolimbique.
- Peuvent entraîner une prise de poids et des troubles métaboliques
- Entraînent rarement des troubles du mouvement
effets des Antipsychotique de 3ième
génération
- Agoniste partiel des récepteurs à DA et 5HT1A
- Maintiennent une transmission de base de ces neurotransmetteurs
- Ils peuvent entraîner du nervosisme et une baisse de poids
prescription d’antipsychotique lors de la phase aigue de psychose
On prescrit habituellement un antipsychotique atypique lors d’une phase aigüe, à faible dose qu’on augmente graduellement. Si ce médicament ne fonctionne pas, on essait la Clozapine, qui est l’antipsychotique le plus puissant. Il faut par contre surveiller le patient de près puisque
e2 et surveillance de la clozapine
risque d’agranulocytose (1 %) qui peut être mortel. On fait des FSC
aux semaines pour 6 mois, aux 2 semaines pour 6 mois puis au mois.
o Parmi les effets indésirables les plus souvent présents, on note : la sédation, le gain de poids, les troubles métaboliques (hyperglycémie et dyslipidémie), les effets anticholinergiques (atropiniques), les troubles sexuels (secondaire à l’hyperPRL et anticholinergique),
cardiovasculaire (tachycardie, HTO et étourdissement), effets extrapyramidaux
(parkinsonisme)(surtout par les antipsychotiques atypiques, dyskinésie tardive.
4 étapes pour faire accepter le tx par le patient
écoute active, empathie, accords, partenariat
3 éléments de l’alliance thérapeutique et du tx psychologique
1) acceptation du tx
2) thérapie psychoéducative (enseignement et planification du suivi)
3) interventions sociales (gestion des cas, entraînement aux habiletés sociales, intervention dans le milieu naturel, soutien aux études ou travail)
tx lors de la phase de stabilisation et maintien post hospitalisation de psychose
tx biologique: contrôle des sx (+efficace et toléré)
adhésion est un défi (50% arrêtent après 1 ans et 75% apres 2)
Les formes injectables à longue action permettent une meilleure adhésion
le facteur prédicteur de rechutes et hospitalisation des schizos et taux de rechutes
non observance
taux de rechute par ça est de 65% à 1 ans et 80% à 2 ans
comment diminuer les doses, quelle est la durée des rx d’antipsychotiques
- Après 1er épisode : 1 – 2 ans puis, si ø sx → diminue de 25 % au 3 – 6 mois
- Après 2e épisode : 5 ans puis, si ø sx → proposer la diminution de 25 % an 3 – 6 mois
- Après 3e épisode ou 1er avec danger pour soi-même ou autrui : prescription jusqu’à environ 45 ans ou à vie
- Traitement intermittent → augmente le risque de rechute.
v ou f: les interventions psychologiques sont efficaces même en l’absence de médication
F, efficace qu’en présence de la médication
objectifs visés par les interventions psychologiques
- Le développement d’une relation de confiance
- L’enseignement répété
- L’augmentation de l’adhésion pharmacologique
- La gestion des comorbidités
- La prévention des rechutes
- La résolution de problèmes quotidiens - La prise de conscience de sa vulnérabilité
reprise du pouvoir sur sa vie
objectifs visés par les interventions sociales en schizo
idnetification des sources de stress sociaux, réduction de leurs effets, rechercher `aoptimiser les capacités, amélioration de l’évolution de la schizophrénie, le bien-être des proches
réadaptation en schizo
réinsertion sociale, déterminer les objectifs du patient, établir des objectifs à long terme et intermédiaires, servir de motivation
facteurs de bon pronostic en schizo
F (sauf si début très tôt), pas d’atcd fam de schizo ou psychose, bon fonctionnement prémorbide, pas d’aN structurales cérébrales, mariaage, début aigu, âge plus tardif, sx +, peu de tr cognitifs, pas d’abus de drogues, intervention précoce, bonne adhésion à la médication, bonne réponse initiale au tx, effets indésirables minimes, capable d’autocritique
facteurs de mauvais pronostic en schizo
Homme, atcd fam de schizo ou psychose, Hx d’agressivité ou difficulté lors de l’enfance, aN structurales cérébrales (atrophie corticale), célibat, solitude, début insidieux, début précoce, Sx -, tr cognitifs, utilisation de drogues, psychose non tx durant longue période, inobservance de la médication et de la réadaptation, résistance au tx, akathisie, parkinsonisme non contrôlé, manque d’autocritique
pronostic de la schizo en %
25% rémission, 10%suicide, 15 % sx graves chroniques, 50% sx modéré
aujourd’hui: 30% bon , 60% adéquat, 10% sombre
Trouble schizéphréniforme
schizo mais moins de 6 mois
quand est-ce que le tr schizophréniforme est avec caractéristique de bon pronostic?
au moins 2 des 4 :
1) sx psychotiques prééminents dans les 4 semaines suivant le 1er changement observable du comportement ou du fonctionnement habituel
2) confusion ou perplexité
3) bon fonctionnement social et professionnel prémorbide
4) pas d’émoussement ou d’abrasion de l’affect
trouble schizoaffectif
sx mixtes de schizo et tr affectif (bipolarité ou dépression)
période ininterrompue de la maladie pendant laquelle sont présent à la fois un épisode thymique caractérisé et le critère A de la schizo
idées délirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé
trouble délirant
idée délirante unique ou ensemble d’idées délirantes apparentées qui peuvent parfois persister toute la vie
épidémio du trouble délirant
0.03%, 7H:3F, pas de pic d’incidence (p^t 35-45 ans)
le trouble délirant est-il égosyntone ou dystone?
égosyntone
cause du tr délirant
multifactorielle, le cerveau engendre des croyances perçues comme vraies, quand il y a congruence (isomorphisme) entre objet et croyance
l’atteinte d ela vérité procure du plaisir ce qui entraîne une stimulation dopaminergique
aucune relation génétique,
perturbations organiques et neuropsy: substance, maladie, chx, interprétations erronées 2daire à déficits sensoriels, théorie des deux déficits/hémisphère D, hyperactivité de l’hémisphère G, surplus de DA
psychologique: perturbations psychogéniques durant le développement de l’enfant ou de l’adulte, facteur déclenchant souvent trivial, 45% pt présentent des traits paranoïdes avant le dx, estime de soi déficiente, Surmoi exigeant du patient et projeté sur des persécuteurs harassant
social: stresseurs sociaux, ignorance de la langue et des coutumes (sentiment d’ostracisme), isolement social (vieillesse, handicap physique ou mental, emprisonnement)
v ou F: les paranoides engendrent plus de schizo
F
selon Cameron, le patient passe par 3 étapes avant d’arriver à la cristallisation du délire
observe un nombre de faits qu’il juge suspect
élabore des idées de référence en remarquant l’hostilité et les sarcasmes dirigés contre lui par des inconnus. La télévision émet des messages qui lui sont destinés
il cherce une explication et comprend subitement que tous ces gens sont connectés et qu’ils lui veulent du mal
Sx d’un délire
sx central: délire relativement plausible (le pt ne sembla pas en psychose), convaincu et convaincant,
possible hallucinations auditive ou visuelle, mais pas envahissante (si fréquente, penser à un autre dx)
teinté par la culture
nommer 6 sous-types de délire
persécution (+ fréquent)
somatique (porteur d’une maladie grave)
érotomane (soi-disant maour d’une personne)
mégalomane (délire de grandeur)
jalousie (+ chez H)
Mixte ou non spécifié (atypique)
DDx du tr délirant
induit (2 personnes vivant isolés, une personne croit au pt délirant)
simultané (2 malades)
idée surinvesti, obserssion (égodystone), obsession dysmorphie corporelle
cause organique
maladie mentale associée
tx du trouble délirant:
antipsychotique atypique sédatif dès l’apparition des sx psychotiques, antidépresseur (atténue l’inquiétude et souffrance.)
Continuer l’antipsychotiques 3-6 mois pour éviter rechute
corriger cause physique si nécessaire, corriger autre maladie mentale
psychothérapie inutile, voire néfaste (renforce hostilité), inutile de faire des démonstrations et des débats car convictions irréductibles par la logique, relation de confiance avec empathie, semer le doute chez patient (poser questions), éducation
pronostic tr délirant
stable au cours des années
3-22% seront dx schizophrènes paranoïdes
pas de changement dans la personnalité ni de raccourcissement de la vie
début brutal et stresseur bien identifié= facteur de bon pronostic
épidémio du trouble psychotique bref
10x plus prévalent dans les pays en développement
60-86% F
pic en mi-30 dans pays indust. et mi 20 dans pays en développement
v ou f: le niveau de scolarité des TBS est plus élevé et occupent plus d’emplois que les schizo
v
évolution et pronostic d’un tr psychotique
pronostic est bon:
20% chronique
30% avec épisode unique
50% avec successions d’épisodes et de rechutes
antipsychotiques réduit la longueur des sx, dx peu stable (48% auront un autre dx dans 1an)
2 objectifs majeurs de la prise en charge de l’agitation
maîtrise de la situation de façon sécuritaire pour tous
- prévenir la violence, tout en respectant le confort
- attention aux signes précurseurs de la violence
Identification de la cause du comportement agité ou violent
signes précurseurs de violence
agitation. nervosité, fébrilité, marche de long en large avec air préoccupé, comportements désorganisés et bizarres, changement subit de comportement, rage, colère, cris, incohérence du langage, tentative de fuite
causes de la violence ou de comportements injustifiés
causes médicales: affection médicale responsable -altération des fonctions cognitives -3.5%=cause médicale -démence, toxiques, -BZD, ISRS, antidépresseurs tricycliques
causes psychiatriques:
- schizo et TPB
- manie
- dépression majeure
- attaque de panique
- agitation caractérielle (crise explosive, svt tp antisocial ou tp limite)
Intervention en cas d’urgence (agitation)
mesures cognitivo comportementales, médication sédative, chambre d’isolement, contentions physiques temporaires
critères à respecter pour utiliser la contention et actions à faire (6)
- disposer de min. 5 intervenants
- expliquer les raisons de la mise en contention
- ne pas comprimer les membres du pt
- médication sédative
- surveillance étroite et rééxaminer périodiquement
- retirer la contention graduellement dès le retour au calme
Tx pharmaco en cas d’urgence et caractéristiques du médicament
but de sédation rapide, sans endormir le pt, maintenir la communication et garder un contact rassurant
BZD et antipsychotiques:
- début d’action rapide
- sécurité d’emploi
- mode d’administration adapté
- effet cumulatif nul
- fenêtre thérapeutique large
- évaluation possible de l’état de conscience du patient
loi sur la garde préventive (durée, éléments à démontrer)
peut garder un pt contre son gré pour une durée maximale de 72h s’il croit qu’il présente un danger grave et immédiat pour lui-même ou pour autrui
doit démontrer que tous les éléments graves et immédiats sont présents:
- altération de l’état mental,
- danger grave de suicide, de violence ou de détérioration de sa condition physique (EX: DB refuse ses injections pour délire)
- danger immédiat (prochaines hrs/jrs)
- risque imminent de passage à l’acte
doit lever la garde s’il n’y a plus danger et libérer le patient, pendant ces 72h, si le patient consent, 2 psychiatres doivent procéder à l’évaluation
Garde provisoire en vue d’une évaluation psychiatrique (définition, contexte d’utilisation )
si pas de collaboration lors de la garde préventive de 72h, entreprendre des démarches pour garde provisoire, pour une évaluation psychiatrique contre son gré
Suivant une ordonnance de garde provisoire suivant une garde préventive, les 2 psychiatres ont___h
pour compléter leurs évaluations
48
Lequel est faux pour la garde provisoire:
- Le juge doit avoir un motif sérieux de croire que la personne représente un danger
- La LPPEM ne permet pas que cette requête soit demandée pour un patient en externe
- Toute personne proche du patient peut s’inquiéter de l’état mental d’un individu et de la dangerosité ; des organismes communautaires comme les CLSC peuvent guider les proches pour les démarches
- La LPPEM permet aux policiers d’amener une personne
- La LPPEM permet que cette requête soit demandée pour un patient en externe
La garde en établissement est d’une durée déterminée par le juge, habituellement entre ___ jours
21-30
v ou f: dans un contexte d’inaptitude et dans le cas d’un refus du patient à subir
des examens, dans le but d’évaluer les sphères biopsychosociales il est possible de procéder à des examens de base sans son consentement s’ils sont urgents et afin de lui sauver la vie ou de préserver son intégrité. (
v