Thématique 3 Flashcards

1
Q

Quel est le but de la rééducation neurologique ?

A

permettre à l’individu avec trouble SNC d’atteindre fonctionnement optimal dans toutes activités essentielles à son indépendance fonctionnelle

Dans la réalité clinique …
- … sous certaines contraintes de ressources humaines, financières, organisationnelles, etc. qui influencent directement les interventions !
- … en fonction du potentiel de récupération du patient

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2
Q

Quel est le rôle du pht en rééducation neuro ?

A

“coach” expert: programme rééducation optimal

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3
Q

Quelles sont les exigences d’un programme de rééducation optimal (connaissances nécessaires) ? (4)

A

compréhension:

  1. biomécanique des activités motrices
  2. biologie des muscles et tissus nerveux + impact de leur déficience sur le contrôle du mvt
  3. principes apprentissage moteur et plasticité cérébrale
  4. impact environnement et motivation sur apprentissage
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4
Q

V ou F: Une approche de rééducation s’appuie sur des postulats issus des théories du contrôle moteur qui lui sont associées.

A

VRAI

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5
Q

Qu’est-ce qu’un postulat ?

A
  • Proposition que l’on demande d’admettre avant un raisonnement
  • Principe de base, qui ne peut être mis en discussion
    (PS: il peut être mis en réflexion, être rediscuté, mais dans ce contexte-ci, pour avancer plus loin, on a besoin d’accepter ces hypothèses comme étant vraies pour construire dessus)
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6
Q

Qu’est-ce que le modèle des réflexes ?

A
  1. entrées sensorielles contrôlent le mvt
  2. mvt = sommation de plusieurs réflexes individuels
  3. infos sensorielles sont essentielles au mvt
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7
Q

Qu’est-ce que le modèle hiérarchique ?

A
  1. contrôle moteur organisé en 3 niveaux (haut, moyen, bas)
  2. contrôle effectué tjrs de haut en bas
  3. réflexes des niveaux inf. = contrôle immature + normalement inhibé par niveaux sup.
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8
Q

Qu’est-ce que le modèle des systèmes ?

A
  1. Le contrôle du mouvement se fait par le biais d’un système mécanique avec sa masse et affecté par des forces externes (ex: gravité) et internes (ex: inertie, position des membres)
  2. La coopération entre différents systèmes permet le contrôle du mouvement
  3. Le contrôle du mouvement est complexifié par les nombreux degrés de libertés du corps
  4. L’existence de synergies musculaires aux niveaux de contrôles inférieurs permet de simplifier la commande motrice provenant des centres supérieurs.
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9
Q

Qu’est-ce que l’approche de rééducation musculaire (avant 1950) ?

A

Avant 1950 : Approches de rééducation musculaire
- Après 2e guerre mondiale, importante population de patients atteints de poliomyélite (virus s’attaquant aux motoneurones spinaux) = rééducation neurologique orientée davantage vers des programmes de renforcement musculaire.
- Développement de plusieurs méthodes d’évaluation musculaire pendant cette période.

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10
Q

Qu’est-ce que les approches neurofacilitatrices ?

A
  • L’approche de rééducation musculaire qui s’était avérée efficace pour les problèmes de faiblesse musculaire associée à une perte des motoneurones n’apparaissait plus du tout adaptée aux autres troubles d’origine neurologique.
  • Développement de plusieurs approches de traitement en rééducation neurologique, les approches neurofacilitatrices, basées sur le modèle des réflexes et le modèle hiérarchique.

But : Ré-entraîner le contrôle moteur par des techniques de facilitation et/ou d’inhibition des différents réflexes et patrons de mouvements

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11
Q

Qu’est-ce que la facilitation vs inhibition ?

A

facilitation: augmenter habileté à bouger de manière appropriée

inhibition: diminuer utilisation de patrons de mvt anormaux

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12
Q

Quels sont les postulats communs aux différentes approches neurofacilitatrices ?

A
  1. cerveau contrôle mvt et non les muscles
  2. on peut modifier ou faciliter les patrons de mvt par stimulation proprioceptive
  3. centres sup. commandent centres inf. qui contrôlent les comportements primitifs et automatiques
  4. récupération lésion SNC suit séquence prévisible similaire au dvlpt de l’enfant
  5. explication neurophysiologique à tous les phénomènes liés à lésion cérébrale
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13
Q

En ce qui concerne le postulat 1 (le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles) quelles sont les composantes communes et divergence eu niveau de la philosophie de traitement?

A

Composante commune entre les différentes approches:
- On s’entend pour reconnaître qu’une lésion du SNC va affecter les patrons de mouvements

Divergence au niveau de la philosophie de traitement :
- Certains veulent supprimer les patrons de mouvements pathologiques
- D’autres les utilisent et les considèrent comme la première étape pour retrouver un patron de mouvement normal

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14
Q

En ce qui concerne le postulat 2 (on peut modifier ou faciliter les patrons de mvt par stimulation proprioceptive) quel est le principe sous-jacent et les implications cliniques?

A

Principe sous-jacent:
- la stimulation sensorielle produirait des effets à long terme et faciliterait des changements du SNC

Implications cliniques:
- le thérapeute provoque un mouvement à partir d’un stimulus (extéroceptif ou proprioceptif). Exemple: vibration musculaire, stimulation cutanée, …

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15
Q

V ou F: La stimulation sensorielle produit des effets à court terme mais facilite quand même les changement du SNC (plasticité).

A

FAUX
long terme donc permet plasticité

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16
Q

Qu’est-ce que la stimulation sensorielle ?

A

thérapeute provoque mvt à partir d’un stimulus

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17
Q

V ou F: Selon les approches neurofacilitatrices, puisqu’il y a une hiérarchie de contrôle, une lésion du SNC fait en sorte que les fonctions primitives dominent (réflexes et réactions). (postulat 3)

A

VRAI
rupture connexions entre centres sup. et inf.

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18
Q

(postulat 3) Les patrons anormaux sont interprétés comme une conséquence…

A

d’un manque d’inhibition des centres supérieurs (et non comme une compensation ou adaptation)

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19
Q

V ou F: En cas de lésion du SNC, la récupération se fait par les centres sup. qui reprennent graduellement le contrôle des centres inf. (postulat 4)

A

VRAI
considéré comme une encéphalisation (corticalisation)

20
Q

V ou F : le postulat 4 n’a pas eu une très grande influence sur la structure des approches de traitement en neurologie et certaines méthodes d’évaluation?

A

FAUX

21
Q

Quelle est la limite du postulat 5 (tous les phénomène liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique)?

A

Ce postulat élimine les autres facteurs pouvant contribuer aux incapacités motrices suite à une lésion neurologique : biomécanique, biologie musculaire (science mvt), etc..

22
Q

V ou F: Puisque tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication neurophysiologique, on est mieux de normaliser la spasticité par une chirurgie que par des interventions.

A

FAUX
interventions > orthèses ou chirurgie

23
Q

Est-ce que la stabilisation proximale de la part du thérapeute qui améliore le contrôle du mouvement distal est interprétée comme étant une facilitation neurophysiologique du patron de mouvement normal ou comme de la biomécanique par réduction des degrés de liberté?

A

facilitation neurophysiologique du patron de mvt normal

24
Q

Quelles sont les principales approches neurofacilitatrices ?

A
  1. Bobath (neuro-développementale)
  2. Brunnstrom
  3. Kabat
  4. Rood
  5. Ayres
25
Q

Qu’est-ce que l’approche neurofacilitatrice de Bobath ?

A

patients bloqués dans synergies et patrons de mvt stéréotypés => pas de mvts isolés possibles

tonus anormal = contrôle centres sup. impossible
DONC il faut normaliser le tonus et inhiber les réflexes en priorité (ex: utiliser positions d’inhibitions)

26
Q

Qu’est-ce que l’approche neurofacilitatrice de Brunnstrom ?

A

Selon Brunnstrom, la rééducation doit :
- tenir compte du niveau de récup. du patient
- encourager activités réflexes et mvts qui correspondent u niveau de récupération
- viser l’atteinte d’un niveau de contrôle supérieur

27
Q

Quelle est la différence entre Bobath et Brunnstrom ?

A

Brunnstrom encourage patrons de mvt anormaux et activité réflexe (stade normal dans le processus de récup.)

28
Q

Quels sont les stades de récupération de Brunnstrom ?

A

STADE 1
pas mvts volontaires initiés
pas résistance au mvt passif
pas ou hypoactivité réflexes ostéotendineux
pas réaction associée

STADE 2
initiation mvt volontaire avec facilitation
début dvlpt spasticité
réponse positive réflexes ostéotendineux
présence réactions associées

STADE 3
synergies anormales lors de mvts initiés volontairement
spasticité marquée

STADE 4
mvts simples sortent des synergies
moins spasticité

STADE 5
indépendance des synergies
exécution de pls composantes en synergie opposées dans même mvt (pas juste la synergie dominante)
moins spasticité

STADE 6
mvts isolés
coordination limite normale
pas spasticité

STADE 7
normal

29
Q

Qu’est-ce qu’une synergie anormale ?

A

patron stéréotypé de mvt qui reflète la difficulté à bouger une articulation sans générer simultanément des mvts non désirés à une autre articulation.

30
Q

Qu’est-ce que l’approche neurofacilitatrice de Kabat ?

A

Facilitation proprioceptive neuromusculaire (PNF)
stimulation sensorielle = essentielle

On préconise l’utilisation de schèmes de mouvements (diagonal et spiral), on applique une résistance lors de ces mouvements et on donne une commande verbale spécifique en synchronisant ces types de stimulations sensorielles

31
Q

Quelles sont les limites des approches neurofacilitatrices ?

A

approches qui présument que habiletés fonctionnelles vont automatiquement revenir lorsque patrons de mvt anormaux sont inhibés et normaux facilités

Réalité clinique :
- pas réaliste en clinique car la pratique de mvts ne se transfère pas aux habiletés fonctionnelles
- manque de significativité pour lient et clinicien

32
Q

Qu’est-ce que l’approche orientée vers la tâche ?

A

Approche orientée vers la tâche est plus adaptée aux évidences actuelles :
- Les mouvements normaux résultent de l’interaction de plusieurs systèmes différents, chacun contribuant à différents aspects du contrôle moteur.
- Les mouvements sont organisés dans un but fonctionnel et sont modulés en fonction des contraintes de l’environnement.
- L’adaptation aux changements de contexte environnemental demeure un aspect crucial de la récupération de la fonction suite à une lésion du SNC.

33
Q

Quels sont les buts de l’approche orientée vers la tâche?

A
  • Optimiser les composantes physiques spécifiques à une action (flexibilité des tissus mous, contractilité musculaire, génération et timing de l’activation musculaire, endurance
    musculaire)
  • Améliorer le contrôle moteur des segments du corps et l’habileté dans les activités de la vie quotidienne.
34
Q

Quelles sont les implications cliniques de l’approche orientée vers la tâche?

A

La thérapie consiste en un entraînement fonctionnel pour améliorer l’autonomie (et non en des exercices thérapeutiques suivis de la pratique d’une activité).

35
Q

Quels sont les postulats de l’approche orientée vers la tâche ?

A
  1. chaque tâche a des exigences propres (musculaire et ajustements posturaux)
  2. chaque tâche modulée selon l’environnement
  3. récupération basée sur problèmes contrôle moteur (déficits) Donc, ré-apprentissage du mvt
  4. interventions plus tôt possible
36
Q

V ou F: Les effets de l’entrainement découlant d’un exo sont spécifiques à l’exo performé et aux muscles impliqué.

A

VRAI

37
Q

V ou F: Les changements majeurs qui accompagnent le renforcement musculaire surviennent dans le contexte post-entraînement.

A

FAUX
pendant l’entraînement !

38
Q

V ou F: Les effets d’un exo sont transférables à une autres tâche.

A

FAUX
spécifiques à une tâche. effets dans une autre tâche minime.

39
Q

V ou F: Le timing d’activation des muscles posturaux dépend du contexte.

A

VRAI

40
Q

V ou F: En cas de perturbation externe de l’équilibre, les muscles des jambes s’activent en premier en réaction à la perturbation, alors qu’en perturbation interne de l’équilibre, se sont les bras qui s’activent en premier en anticipation.

A

FAUX
externe = bras en réaction
interne = jambes en anticipation

  • les muscles qui s’activent en premier sont les muscles qui peuvent assurer le mieux la stabilité, dépendant du contexte.
41
Q

Qu’est-ce que l’environnement de réadaptation amène?

A
  • Offre sécurité, protection et bons soins mais pas représentatif des environnements de la vie réelle.
  • Comportement du patient influencé par l’environnement : Le patient est plus « indépendant » à la cafétéria qu’au département de physio, car exploration active d’un environnement plus stimulant et résolution des problèmes rencontrés.
  • Chaque tâche possède des caractéristiques spécifiques influencées par l’environnement. Ces caractéristiques ne peuvent être apprises que par une pratique extensive de la tâche elle-même dans son environnement spécifique.
42
Q

V ou F : il n’est pas nécessaire de travailler une tâche dans l’environnement spécifique où il sera réalisé.

A

FAUX

43
Q

Contrairement aux approches neurofacilitatrices, sur quoi se basent les processus de récupération et déficits de l’approche orientée vers la tâche?

A
  • Les problèmes majeurs ne sont pas les signes positifs (= problèmes d’hyperactivation musculaire, ex: hyperréflexie, clonus, spasticité), mais principalement les signes négatifs (= problèmes d’hypoactivation musculaire, ex: faiblesse et incoordination musculaire).
  • Le processus de récupération ne suit pas nécessairement des stades prévisibles du développement de l’enfant, mais plutôt une amélioration progressive de la capacité du SNC à contrôler les paramètres d’activation (et d’inactivation) musculaire (i.e. force et timing) nécessaires aux mouvement.
  • Tous les déficits liés à une lésion cérébrale ne sont pas nécessairement causés directement par la lésion = il peut y avoir des changements secondaires (ex: compensations, non utilisation d’un membre, etc.)
44
Q

Quelles sont les interventions hâtives de l’approche orientée vers la tâche?

A
  • Première évaluation en physiothérapie dans les 24 - 48 heures suivant l’évènement
    neurologique
  • Au lit : La mobilité et les interventions sont limitées
    => Asseoir le plus tôt possible
    => Susciter l’usage des membres atteints pour éviter la non utilisation et le développement
    des compensations sous-optimales
  • Enseignement et motivation +++ pour la réadaptation
45
Q

Quelles sont les limites de l’approche orientée vers la tâche ?

A

En se concentrant sur la pratique de tâches fonctionnelles, il y a perte de précision dans
l’entrainement de mouvements et risque de développer des compensations. On s’éloigne donc de la récupération motrice au profit de la récupération fonctionnelle = pas les mêmes processus de plasticité cérébrale.

46
Q

Quelle est la conclusion de la pratique basée sur les évidences?

A

Donc, ne pas limiter sa pratique clinique à telle ou telle approche.
Utiliser plutôt son expérience et les évidences scientifiques pour offrir un
traitement ajusté à chaque patient.