Texte 6 : Acte III, Scène 3 Flashcards
Présentation de l’œuvre
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre d’Alfred de Musset publié en 1834, en trois actes qui appartient au genre du proverbe, mais qui se rapproche par sa fin tragique du drame romantique. La pièce est construite autour d’une intrigue amoureuse entre PERDICAN, qui vient d’être reçu médecin et Camille, sa cousine qui sort du couvent. Le Baron projette de marier son fils et sa nièce qui s’aiment depuis l’enfance et se retrouvent après 10 ans de séparation. Mais Camille, en raison de son éducation religieuse, a décidé de se vouer à Dieu et de cacher ses véritables sentiments a Perdican. Celui-ci tombe sur une lettre de Camille et décide de la rendre jalouse en séduisant Rosette, sa sœur de lait. À la fin, ils s’avouent leurs sentiments, mais Rosette, qui les observait en cachette, meurt sous le coup de l’émotion.
Présentation de l’extrait
L’extrait étudié figure à l’acte 3 scènes III. Ici, on assiste à la déclaration d’amour de Perdican à Rosette près de la fontaine, sous les yeux de Camille, témoin caché de la scène. Il s’agit d’un subterfuge orchestré par Perdican est destiné à attiser la jalousie de sa cousine pour la punir de sa froideur.
Problématique
Quelles effets Musset recherche-t-il à travers ce jeu amoureux ?
Mouvements
L.1 à 15 : là déclaration de Perdican à Rosette
L.15 à fin : un portrait moral de Rosette, à l’opposé de celui de Camille
Analyse mvt. 1
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Analyse mvt. 2
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Conclusion
À travers ce jeu amoureux, Musset crée trois grands effets. Dans un premier temps. Il divertit les spectateurs par la mise en scène d’un triangle amoureux ou Perdican s’adressant à Camille et rosette. Ensuite, la scène donne des renseignements sur les trois personnages. On découvre que Perdican est romantique et sensible avec son langage lyrique, mais aussi manipulateur avec rosette pour faire souffrir Camille. Il dresse un portrait d’ambivalence. rosette quand elle est simple, humble mais naïve, elle est l’anti portrait de Camille. cette dernière est pervertie par l’éducation religieuse et elle est donc devenue froide. Pour finir Musset prépare le dénouement, car leur je s’oppose au proverbe «on ne badine pas avec l’amour».