Texte 5 : Acte 1, Scène 3 Flashcards
Présentation de l’œuvre
On ne badine pas avec l’amour est une pièce de théâtre d’Alfred de Musset publié en 1834, en trois actes qui appartient au genre du proverbe, mais qui se rapproche par sa fin tragique du drame romantique. La pièce est construite autour d’une intrigue amoureuse entre PERDICAN, qui vient d’être reçu médecin et Camille, sa cousine qui sort du couvent. Le Baron projette de marier son fils et sa nièce qui s’aiment depuis l’enfance et se retrouvent après 10 ans de séparation. Mais Camille, en raison de son éducation religieuse, a décidé de se vouer à Dieu et de cacher ses véritables sentiments a Perdican. Celui-ci tombe sur une lettre de Camille et décide de la rendre jalouse en séduisant Rosette, sa sœur de lait. À la fin, ils s’avouent leurs sentiments, mais Rosette, qui les observait en cachette, meurt sous le coup de l’émotion.
Présentation de l’extrait
Cette pièce cherche à dénoncer le clergé et l’éducation des couvent et aussi à nous montrer l’engrenage fatal auxquelles conduit l’orgueil. L’extrait se situe à la scène trois du premier acte. On assiste aux retrouvailles des deux jeunes gens seul sur scène mais en réalité espionnés par dame Pluche, la gouvernante de Camille et le baron. Cette scène que l’on attendait joyeuse, est finalement décevante, Musset joue avec le topos des retrouvailles.
Problématique
En quoi cette scène de retrouvailles est-elle décevante ?
Mouvements
1er (l.1 à 21) : dialogue entre les personnages principaux
2eme (l.21 à la fin) : dialogue entre les personnages secondaires témoins de la scène
Analyse du 1er mouvement
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Analyse du 2eme mvt.
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Conclusion
Cette scène de retrouvailles glaciale car Camille reste insensible aux souvenirs d’enfance évoqués par son cousin et exprime son rejet par des répliques sèches et laconiques. Cette discordance entre les deux personnages s’explique par la dévotion de Camille. La jeune fille respecte l’éducation religieuse et les préceptes moraux inculqués au couvent. On retrouve cette discordance entre le baron et dame pluche. Leur dialogue est symétrique au premier, le baron est profondément affecté par la mésentente des deux jeunes gens. Ils espérait les marier conformément aux volontés de la mère de Camille dans son testament. La gouvernante justifie et défend l’introversion de Camille au nom de la vertu sur laquelle elle veille.
Ouverture
Dans le dénouement, on comprend que les paroles de Camille ne sont pas en accord avec son cœur.
