Téories psycho. Examen 1 Flashcards
Expliquer qu’est-ce que la psychocriminologie
-C’est l’étude du comportement et des processus mentaux
-Il s’agit des facteurs individuels (comme la génétique, biologie, cognitif, émotif, personnalité, expériences de vie,..) qui montre pourquoi une personne devient (ou pas) criminelle
-Étude des comportement et des processus mentaux pour expliquer la déviance et la criminalité, donc de la personne déviante et criminelle
Distinguer la psychocriminologie et la sociocriminologie
-La psychocriminologie met l’emphase sur l’individu et ses différences individuelles (inter-individuelle ; variations selon les personnes, criminelle ou pas, différences dans les comportements / intra individuelle ; variations chez la même personne, différence du comportement selon les situations, influences au sein d’une même personne)
-La sociocriminologie met plutôt l’emphase sur le système qui est l’élément externe
-Psycho = interne (micro) / Socio = externe (macro)
Expliquer qu’est-ce qu’une théorie
-Une théorie est un ensemble de propositions pour expliquer un phénomène (comportement déviant/criminel) ou pour faire des liens entre 2 ou plusieurs éléments
-Elle est la base et guide l’évaluation et l’intervention
-Elle est sert à mieux prédire et prévenir
Nommer les caractéristiques d’une bonne théorie
-Peut être testée
-Peut être appuyée empiriquement
-Se sont des propositions qui peuvent être soumise à la méthode scientifique pour déterminer si les données se soutiennent
-Doit expliquer de manière précise et complète le comportement déviant/criminel
Expliquer les cinq grand enjeux et débats en psychocriminologie
- Est-ce que les personnes criminelles choisissent librement de commettre des crimes ou est-ce que leurs actions sont déterminées par des facteurs externes hors de leur contrôle?
-Il s’agit de savoir si une personne est libre des ses propres choix ou est-ce qu’il s’agit de déterminisme donc de facteurs externes qui l’influence
-Il est question de l’importance du processus décisionnel dans le passage à l’acte - Est-ce que l’étiologie du comportement criminel réside dans la biologie ou dans les expériences vécues?
-Il s’agit de savoir si ce sont des causes biologiques (comme la nature, la génétique et le système nerveux) ou si ce sont des causes environnementales (comme la culture, le milieu familial et les influences des pairs) qui pousse le comportement déviant/criminel
-Au début, on disait que c’était un déterminisme biologique, puis après que c’était des approches psychanalytiques (influences environnementales) et finalement, à mesure de nouveaux apprentissages, les gens soutiennent qu’il y a une interaction entre les 2
3.Est-ce que les personnes criminelles sont normales ou est-ce qu’elles sont fondamentalement différentes des personnes non-criminelles?
-Pathologique soutient que certaines personnes criminelles ont une pathologie ou normal qui soutient que certaines personnes non-criminelles ont aussi une pathologie
-Une pathologie est un fonctionnement psychologique qui dévie
-Le comportement criminel est appris de la même manière que tout autre comportement (alors les personnes criminelles sont normales) - Est-ce que les personnes criminelles acquièrent des motivations qui les conduisent au crime ou est-ce qu’elles échouent à contrôler les impulsions criminelles qui sont naturellement présentes chez l’humain?
-Le comportement criminel résulte des deux. Il résulte des motivations et de comportements acquis et aussi d’un manque de contrôle de soi et social
-On devient criminel parce qu’on acquière des motivations et des comportement qui conduisent au crime (spécialisation)
-On ne devient pas criminel en raison du contrôle, c’est la théorie du contrôle de soi et social (généralisation) - Est-ce que le crime se produit en raison de caractéristiques individuelles ou en raison d’opportunités et de pressions dans l’environnement?
-Il s’agit de savoir si le comportement criminel se produit en raison du caractère individuel ou en raison de la situation
-Le comportement criminel résulte des 2, il résulte de caractéristiques individuelles et de facteurs situationnels
Nommer les protagonistes de l’École classique
-Cesare Beccaria
-Jeremy Bentham
Expliquer la perspective de l’École classique
Les perspectives sont l’hédonisme (la recherche du plaisir et éviter la souffrances sont les motivations des actions humaines), la rationalité (les personnes sont rationnelles alors les actions aussi, elles sont logiques et cohérentes pour les buts), l libre-arbitre (les humains choisissent librement et consciemment leurs actions), l’humanisme (il faut humaniser et rationnaliser les loi pour des peines plus justes et raisonnables) et le principe d’utilité (la peine doit être utile, moral ou immorale selon les effets sur le plus grand nombre de personnes)
Discuter des limites et critiques de l’École classique
-Ne considère pas les besoins et les facteurs biologiques
-Considère que tout le monde est rationnel, ce qui n’est pas le cas
*-Les concepts (libre-aribitre, hédonisme et rationalité) sont difficiles à mesurer
*-La philosophie “classique” est plus dans la réflexion que dans la mesure scientifique
*-C’est un lègue important au système de justice (humanisme)
*-C’est la nature qui explique le comportement criminel; que faire?
Nommer les protagonistes de l’École italienne
-Lombroso
-Garofalo
-Ferri
Expliquer la perspective de l’École italienne
Les perspectives sont le positivisme et le déterminisme
-Positivisme est l’extension et l’application d’une méthode scientifique au domaine social pour obtenir des connaissances sur le comportement humain (une méthode scientifique pour avoir des observations et pouvoir tirer des conclusions au lieu de rester dans la simple philosophie)
Déterminisme est celui biologique où le crime résulte de forces internes et/ou externes, ce qui influences partiellement ou totalement le crime (ce sont des facteurs biologiques qui détermine le comportement)
Discuter des limites et critiques de l’École italienne
*-Les concepts et méthodes manquent de validité
*-Ils donnent trop de place au déterminisme et aux facteurs biologiques
-Pas assez de responsabilité pour le criminel
-Ne considère pas les facteurs environnementaux
Expliquer les résultats des études de jumeaux et d’adoption quant à l’héritabilité du comportement criminel
- Études de jumeaux :
-Avec des jumeaux monozygotes (100% des gènes et 100% de l’environnement sont partagés) et avec des jumeaux dizygotes (50% des gènes et 100% de l’environnement sont partagés)
-La correspondance est étudiée. 1,5-2 fois plus de correspondance avec des jumeaux identiques que fraternels, alors il y a plus d’influence génétique
-La raison est que les jumeaux identiques ont moins de différences entre eux ,alors ils ont plus de facteurs environnementaux (on les mélangent, les habillent pareils,… moins de nuances)
2.Études d’adoption :
-Les enfants ont les gènes de la famille biologique, mais pas l’environnement
-Les enfants adoptés ayant des parents biologiques criminels sont plus à risque de comportements criminels que ceux ayant des parents biologiques non-criminels
-Le pourcentage le plus élevé pour un enfant de devenir criminel est s’il a des parents biologiques et adoptifs criminels. Le 2e pourcentage le plus élevé est si l’enfant a des parents biologiques criminels et des parents adoptifs non-criminels. Ce qui montre que la génétiques a un peu plus d’influence, mais qu’il y a aussi des influences environnementales (ça reste un résultat mixtes, qui varie selon les études, mais qui reste similaire)
-Les critiques sont l’âge de l’adoption, s’il a eu des contacts avec la famille biologique et l’environnement et les conditions de vie
Expliquer l’origine génétique du comportement criminel
L’origine génétique du comportement criminel se trouve dans des gènes qui sont impliqués dans l’activité et l’efficacité de la monoamine oxydase A (MAOA), qui est un enzyme impliqué dans dans l’activité des neurotransmetteurs (qui sont les messagers électrochimiques du cerveau)
-Une faible activité de MAOA est associée à des comportements antisociaux ce qui est la base de certains comportements criminels
*toutefois les résultats sont mixtes, il y a d’autres gènes
*c’est un effet combiné de plusieurs gènes qui font augmenter le risque de comportement antisocial génétique
Expliquer les interactions gènes-environnement
Les interactions gènes-environnement soutient que la bagage génétique a plus ou moins d’influence sur le comportement selon les facteurs environnementaux
-D’où la source de résultats mixtes
Expliquer les deux modèles de gène-environnement: diathèse-stress et susceptibilité différentielle
- Modèle diathèse-stress
-Les personnes sont sensibles à l’environnement défavorable. Alors, si elles ont des prédispositions dans cet environnement défavorable, il y aura plus de risque d’avoir un comportement criminel.
-Dans un environnement favorable avec peu de prédisposition, il y aura peu de chances d’un comportement vs un environnement défavorable et de hautes prédispositions
-Augmentation du risque pathologique dans un environnement à risque (défavorable) - Modèle de la susceptibilité différentielle
-Les personnes ont des prédispositions faibles et hautes, mais le risque de criminalité reste le même avec le fait que l’environnement soit favorable ou défavorable
-Les personnes sont sensible à l’environnement peut importe s’il est favorable ou non
Dire si le comportement criminel a une origine (en partie) génétique
Oui, il a une partie de l’origine qui est génétique et l’autre qui est environnementale
Identifier les régions et fonctions du cerveau d’intérêt en criminologie
-Lobe frontal (cortex préfrontal et fonctions exécutives) *en avant
-Lobe temporel (système limbique et émotions) *sur le côté
Expliquer les liens entre déficits du cortex préfrontal et des FE, d’une part, et la violence et le comportement criminel, d’autre part
Lorsqu’il y a un déficit au niveau du cortex préfrontal et des fonctions exécutives, il y a des dysfonctions a niveau de la personnalité, des émotions et des comportements.
-Au niveau de la violence, il y a moins de gestion des émotions ce qui mène à la colère. Il y a de l’apathie (indifférence), une rigidité et une labilité émotionnelle (pu de filtres)
-Au niveau des comportements criminels, il y a peu d’anticipation, alors la personne n’anticipe pas les conséquences, il y a une difficulté d’adaptation, des comportements sociaux qui suscitent des réactions négatives des autres et des une plus grande réaction comportementale
Expliquer les liens entre déficits du système limbique et des émotions, d’une part, et le comportement criminel,
d’autre part
La dysfonction du système limbique fait augmenter l’activité associée à des comportements criminels. Elle fait en sorte que la personne à moins de contrôle de soi et vit plus fortement ses émotions. Plus de difficulté à se gérer et apaiser ses émotions
Expliquer l’hypothèse en lien avec le système nerveux autonome
L’hypothèse est que la personne à une sous-activation au repos et une faible réactivité du système nerveux autonome. Alors, ça signifie que la personne à une faible réactivité au stress et aux stimuli aversifs qui sont les conséquences négatives et les punitions (elle considère pas ce qui va se produire comme réponse à son comportement criminel)
Identifier les neurotransmetteurs associés à l’agressivité et au comportement criminel et expliquer comment ils y sont associés
-Les neurotransmetteurs associés à l’agressivité et au comportement criminel sont la dopamine et la sérotonine
-Dopamine : pousse les comportement vers l’atteinte du but et la recherche du plaisir. Alors un niveau plus élevé y est associé puisqu’il y a plus de recherches actives, d’agressivité et de dépendances
-Sérotonine : sont les émotions et le comportement. Alors un faible niveau diminue le contrôle de soi et des émotions.
Expliquer le cadre théorique selon lequel les comportements et l’apprentissage dépendent de deux systèmes biologiques en interaction et identifier ces deux systèmes
-Les deux systèmes biologiques en interaction sont les système d’activation comportementale (fait par la dopamine) et le le système d’inhibition comportemental (fait pas la sérotonine)
-Il doit y avoir un équilibre entre les deux systèmes, la dose doit dépendre de ce qui est nécessaire pour le bon fonctionnement. Il doit y avoir plus de poids du côté du système d’activation (ça active la réponse émotionnelle et encourage les comportements face aux récompenses, ce qui est une conséquence positive) et moins du côté du système d’inhibition (qui décourage les comportements faces aux punitions, ce qui est une conséquence négative)