Péno Flashcards
Définition de peuple et populaire
concept épineux entre le peuple et ce qu’il veut / populaire = représente différentes choses pour chaque personne / peuple est associé au pouvoir
2 pôles classiques de l’opinion populaire que le peuple gravite autour
Négatif (foule ignorante, émotive et intolérante / idées limitées du peuple et il pense peu, populisme pénal)
Positive (sagesse idéalise, vraies valeurs / valorisation de la valeur populaire, axé sur la réalité et tourné vers les vraies préoccupations soit la famille et le travail)
La criminologie tend vers quel pôle?
La tendance prédominante est celle négative à cause de l’ignorance populaire, de la méfiance et du désir de vengeance
Film sur la perception des médias et du public sur la question de la récidive. Quels sont les thèmes classiques? Quelles sont les autres problématiques?
-Les thèmes sont que la prison est bonne à tout faire, mais elle ne fonctionne pas. Qu’il y a une instabilité dans l’opinion du public et qu’il y a un désir de plus de sévérité pour empêcher la récidive.
-Les problématiques sont que la situation n’est pas propre à la France (les données et les sondages ne sont pas propres à la France) et que l’opinion est douteuse (augmentation nécessaire face à la sévérité des peine / opinions opposées face à la prison - elle est bonne pour tout, mais ne fonctionne pas et elle incite la récidive, mais il en faut plus) Aussi, le désir de plus de sévérité se voit après un événement majeur - le pic de sévérité représente les émotions suite à l’événement majeur
-Les sondages ne sont pas bons quand tu veux la vraie opinion du public
Quel est le lien entre les offres politiques répressives et la demande de répression?
Les offres se font en fonction de ce que désir le public, les politiques pénales s’alignent selon la perception populaire et l’emphase de la neutralisation est mis sur les groupes considérés à risque, soit les immigrants ou les jeunes ou les minorités
Garland, quelle est la situation provoquée qui fait une différence entre ce qu’ils entendent et voient crime? Qui est la symbole de l’insécurité? Qui est le symbole de la situation?
-Les représentations médiatiques et les transformations sociales crée des insécurités dont la source est le crime
-Offre de sévérités aux demandes de sévérités (populisme pénal) Alors les sondages ont une grande valeur dans la sphère politique
-Association entre logique politique et demande populaire (montée du risque qui fait demande de pénibilité)
-Symbole de l’insécurité est le criminel
-Symbole de la situation est la victime (rôle central dans la justice / il est difficile de résister aux demandes des victimes / leurs demandes sont sacrées / il faut prendre la victime au sérieux et sa souffrance doit être reportée à la personne qui a fait le mal)
Pour Erner, quel est le symbole de la victime?
Elle est sanctifiée (devenue un saint), ses demandes et besoins sont sacrées. Ses besoins provoquent de l’empathie ce qui provoque plus de sévérité (il faut la prendre au sérieux et punir durement)
Quel est le problème d’interprétation aux sondages d’opinion?
-Ça ne représente pas la réelle opinion populaire
-La représentation est faussée, association direct entre peur du crime et la victime
Quelles est la situation plus complexe dans les sondages?
-Il y a des limites dans les sondages et les recherches ne sont pas si claires
-Il y a différents constats et des nuances
Mande et English, comparaison entre les peines des du public et celles des acteurs avec 14 scénarios de crimes
-La peine des acteurs est plus sévères dans la majorité des cas (10/14)
-Le public est plus sévère dans les questions générales (leur opinions change s’ils sont impliquée par le fait d’avoir vécu une situation semblable ou leurs proches)
Tremblay et al., comparaison entre les peines du public et des acteurs, mais avec 5 scénarios
-Le public est toujours plus sévère que les acteurs et il l’est encore plus que les juges
-Toutefois, avec des cas spécifiques, les réponses sont plus nuancées
Rossi et Berk, mesure l’écart entre la peine souhaité par le public et celle prévue par la loi
-Le public reçoit une situation et donne sa peine
-En moyenne, les peines sont semblables avec celles données par la loi (certaines peines sont beaucoup plus sévères et certaines beaucoup moins sévères, alors en moyenne ça devient égal - grande variabilité)
-Tendance où le public est plus sévère pour les crimes moins graves et moins sévère pour ls crimes plus graves
-Grande différence pour les crimes reliés aux drogues, le public est plus sévère
Kuhn et al., comparaison entre les peines du public et des juges, mais en Suisse alors c’est un autre contexte social
-En général le public est plus sévère, mais certains sont très punitifs, ce qui affecte la moyenne
-Le public est moins punitif pour les crimes d’économie politique
-Certains était vraiment plus punitif dans le public, alors la moyenne est que le public est plus punitif (écart type excessif)
2e étude pour Kuhn et al., où il veut savoir si la manière de poser les questions a une influence sur la peine donnée
-En référence avec l’étude de Pease et Sampson
-Changement d’unité temporel
-Pour les acteurs ; ils sont plus sévères si c’est en années et moins sévères si c’est en semaines
-Pour le public ; plus sévère en années (4/4) et en jours (3/4) et moins sévère en semaines en semaines (3/4)
*La manière de poser les question à une influence sur le résultat
Comment la population est hétérogène face aux perceptions et préoccupations envers le crime? Selon sa position rurale et urbaine
-Selon des variables individuelles, les perceptions et préoccupation sont distinctes envers le crime
-Ensemble de sous-groupe avec des perceptions différentes de la réalité
-Population masculine rurale et blanche est plus répressive, car elle vit dans un milieux plus paisible (moins d’exposition au crime alors ils sont plus craintifs et donne des peines plus sévères)
-Population urbaine, surtout composée d’afro-américains est moins favorable aux peines plus répressives, car ils sont plus exposés aux crimes, alors ils considèrent plus la réalité de la victime (voit plus de crimes alors sont moins craintifs)
Rossi et Berk, changement de la variable de l’âge pour voir l’impact sur la sévérité. Changement de la variable de l’éducation
-Les jeunes et les personnes âgées sont moins sévères tandis que les répondants dont l’âge est au milieu, ils sont plus sévères
-Un nombre d’années plus élevé = moins punitif, car ils sont plus en accord avec les standards de peines et les politiques répressive ou non
-Roberts et Indermaur, changement de la variable du degré de connaissances et d’information du système pénal
-Hough et Roberts, méconnaissance du système comme facteurs prédictif de la sévérité pénale
-Les perceptions erronées du système = plus de sévérité, car ils ont moins de connaissances. C’est une question d’attitude, les connaissances mènent à l’adhésion
-Hough et Roberts croient que le manque de sévérité est dû au manque de connaissances, mais c’est une perception erronée
À qui profite le plus les sondages?
-Les sondages sont sur l’opinion public sont plus retenus dans les débats politiques. Les politiciens ont plus d’intérêt envers les sondages que les chercheurs
-Les politiques répressives reflètent le clientélisme pénal. Elles sont par segment selon ce que la population veut, mais en fait c’est ce qu’une partie de la population veut
-La société est un ensemble hétérogène avec des opinions diverses selon leur expérience
-Les politiciens prétendent soutenir la totalité de la population à cause des sondages
Est-ce que la détermination de la peine est un processus certain?
Il s’agit un processus incertain. Décisions effectives il s’agit d’un exercice d’équilibre entre plusieurs facteurs, par exemple, 2 juges peuvent donner 2 peines différentes pour la même situation, et ce, à cause de la notion fondamentale de l’incertitude qui empêche de faire des choix à l’avance
Selon Hammond, quels sont les 4 facteurs de complexité lors de la prise de décision en contexte d’incertitude?
1) Indicateurs simultanées de valeur limitée (grandes quantités d’information partielle et les juges ont plusieurs informations à traiter / véracité de l’information est contestée, car parfois les juges ne peuvent pas utiliser certaines preuves à cause d’une mauvaise collecte / crédibilité des sources et elles sont parfois remises en question lors des procès)
2) Nécessité de définir/mesurer les indicateurs en situation d’incertitude (juge doit établir la gravité, les tort causés, la sévérité, … et puis décider quels critères ont plus d’importance, mais il n’y a pas de règles pour le faire / les probabilités objectives vs subjectives à savoir si la personne va se conformer - subjectives sont prises en compte)
3) Absence d’un principe clair d’organisation de l’information (les juges ne sont pas libres à causes des principes, mais ils ont le choix des objectifs puisqu’il n’y a pas de règles / lignes directrices générales / pas de règles sur la gravité et la responsabilité / fourchette qui laisse place aux variations)
4) Nombre élevé de décisions dans un court temps (le choix de la peine se fait après plusieurs décisions prises dans un court laps de temps / le juge a aussi beaucoup de causes à traiter rapidement)
Quelle est la conséquence hypothétique de l’incertitude?
Les juges ont conscience de l’incertitude alors ils veulent réduire l’hypothèse d’erreur, ce qui fait en sorte qu’ils sont moins punitifs, tendances à modérer
Quelles sont les variables associées au choix de la peine?
1) Gravité des faits (calcul empirique de la gravité qui crée un aspect circulaire - la sévérité des peines est associée à la gravité des faits qui est associée à la sévérité des peines… /peu importe le pays, il y a un consensus de gravité - pas la même définition du crime, mais une échelle de gravité semblable / fonction de production de sens du mal - forme d’uniformité dans la sévérité)
2) Antécédents judiciaires (une personne qui a des antécédents aura une peine plus sévère au niveau individuel / logique système : les antécédents n’est pas un objectif puisqu’on punit seulement ceux qu’on attrape, car on les connaît, mais on en connaît peu / logique individuelle : si on connaît les antécédents, il faut les considérer, il s’agit d’un manque de justice envers le système)
3) Sexe/genre de l’accusé (interprétation délicate / peines plus clémentes envers les femmes, car il des représentations plus large de son statu, elle sont considérées comme le centre de la cellule familiale, celles qui ont la charge domestique alors les peines sont moins sévères à cause de la fonction structurelle - elles ont des faits moins graves et moins d’antécédents / le coût social et familial de la femme est plus considéré / la santé mentale vient souvent explique la criminalité chez la femme - elles font des crimes à cause d’un problème psychiatrique - hôpital au lieu de prison / selon certains juges, la criminalité de la femme représente un besoin de survie - plus besoin d’aide que de punition)
4) Origine ethnique / raciale / culturelle (discrimination représente une surreprésentation / c’est pas la nationalité qui représente la peine, mais l’arrestation - le fait d’avoir de l’argent aide à avoir un meilleur avocat et une peine moins sévère (compris avec cas d’un noir vs un noir, argent et pas argent) / on demande aux juges d’être moins sévères avec les autochtones) *il y a toujours un problème lors de l’arrestation, car on arrête selon les antécédents et les autochtones ont plus d’antécédents alors on les arrêtent plus,…
Qu’est-ce que le voile de l’ignorance et quel est sont impact sur l’exécution des peines?
Principe selon lequel le juge doit juste ordonner la peine sans considérer son exécution et sa mise en œuvre. Il ne faut pas considérer les situations possible de libération conditionnelle avant la fin de la peine. Le voile de l’ignorance est donc de considérer le fait que l’accusé va sortir à la moitié de sa peine, par exemple, alors il augmente la sévérité pour que la moitié soit ce qu’il veut comme peine et que ce soit raisonnable.
-La commission Archambault a révélé que des juges ont affirmé tenir compte de l’exécution dans le choix des peines, ce qui fait une disparité dans les peines, une incertitude du public et une distorsion sur l’efficacité des peines
Quel est le sondage de Leclerc sur le voile de l’ignorance?
-Sondage auprès des acteurs judiciaires
-Avocats et agents de probation n’utilisent pas le voile de l’ignorance contrairement aux juges
-Les procureurs et les juges recommandes des peines en moyenne 2 fois plus sévères
-Cette situation fait plus de négociations
-Il y a en a qui l’adopte et d’autres pas dans une situation, alors ça s’équilibre, car 1 veut plus sévère et l’autre moins, donc l’entente se trouve au milieu, ce qui est la peine raisonnable