Histoire des savoirs Flashcards

1
Q

Nouvelles idées des lumières. Quels genre de changements?

A

-Penseurs intellectuels
-Usage de la raison, de l’expérience et de l’observation
-Cassure avec le moyen-âge
-Mise en place des fondements modernes

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2
Q

Quelles sont les idées des lumières?

A

A) Dieu perd de la place et l’humain en gagne;
-les philosophes rejettent la religion (sont athée, agoniste ou déiste)
-Opposition science/doctrine religieuse (combat avec l’Église, la science peut avoir raison)
-Personne humaine comme un être de raison/volonté (idée que la vision religieuse ne peut pas être maintenue)
B)Promotion de la liberté
-la personne est libre, liberté = un droit (emphase sur l’être de raison qui possède des libertés, droit de parole, de mouvement, de commerce,…)
-Diginité humaine réside des libertés, l’État doit les protégées (désir d’une société plus juste avec un contrat pour le respect)
C) Impératif utilitariste
-Assurer ou maximiser le bien-être collectif (devoir d’être utile, faut que ça serve, utile dans la société, pour le bien collectif sans nuire aux individus, mise en place de l’éducation gratuite car personne éduquée = + de respecte envers les loi)
-Le moins nuire aux individus et à leur libertés

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3
Q

Dans quelle sphère se font le plus sentir les idées des lumières?

A

-Sphère intellectuelle, car le pouvoir l’État est plus développé (pu de divisions locales)

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4
Q

Qu’est-ce que l’école classique avec Beccaria dans les lumières?

A

-École de pensée qui influence a justice et le système pénal
-Ouverture d’une ère sur la justice (proche de ce que l’on connaît aujourd’hui)
-L’objectif de justice est de créer

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5
Q

Quels sont les éléments de définitions de l’école classique?

A

a) Le crime (acte du citoyen qui constitue un manquement à ses devoirs / violation du contrat social)
b) Le criminel (fait usage excessif de sa liberté, individu libre de ses actes, jouit du libre-arbitre)
c) La peine (justifiée par la liberté du criminel, doit être utile, justifiée par le fait que le criminel aurait pu utiliser sa liberté autrement)

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6
Q

Qui est Beccaria et qui sont ses inspirations?

A

-Beccaria : juriste, économiste, philosophe à la base de l’école classique et du contrat social
-Il s’est inspirés d’autres philosophes pour le contrat social
A) Montesquieu :
-Son ouvrage est le 1er effort qui remet en question les lois
-Classification des délits pour refonder la justice et les châtiments
-Mettre fin aux châtiments corporels
-Peines qui sortent de l’utilité sont tyranniques
-La sévérité est pour faire peur
B) Voltaire
-Raison utilitaire comme fondement
-Il s’oppose à la torture et à la peine de mort
-Il dénonce les procédure dans des cas célèbre pour évoquer un changement
-Pont entre tradition anglaise et occidentale (administratif de la tradition anglaise)
C) Jean-Jacques Rousseau
-Règles unissant tous les citoyens
-Entente entre les citoyens qui est basé sur les droits et les lois
-Idée du contrat social
-Chaque citoyen y est soumis, ça fait une notion d’égalité

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7
Q

Quel est l’ouvrage de Beccaria qui s’inspire des autres philosophes?

A

-Des délits et des peines
-Il s’agit d’un ensemble de propositions sur ce que devrait être le système (enchaînement de propositions)
-3 grands principes:
1) Stricte légalité
-Droit pénal basé uniquement sur la loi et les crimes doivent être indiqués dans le pacte
-Ce qui n’est pas écrit dans la loi n’est pas un crime (ce qui n’est pas interdit, ne peut pas être puni)
-Ça s’applique aux règles de procédures (contre la torture judiciaire et l’excès des juges)
2) Économie de crime
-Enlever le moins de libertés en créant le moins de crime (peu de lois, mais très précises / enlever le minimum
-Éliminer les crimes imaginaires (blasphèmes, hérésie, …)
3) Peines utiles
-Peines pour dissuader (enlever plus de mal/inconvénients que de biens/bénéfices fait par le crime
-Le but de la peine n’est pas de se venger, mais d’enlever les avantages pour ne pas le faire ou recommencer
-Égalitaire en se basant sur l’acte (acte seul pour le calcul, pas l’individu)
-Proportionnalité et modération (pas de sévérité excessive et la certitude que la peine sera faite)
-Abolition des châtiments corporels, intérêts de l’amende et de l’emprisonnement (peuvent être ajustés selon la gravité / justice plus modérée, mais la certitude la rend forte)

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8
Q

Comment est perçue l’œuvre par l’Église, les lumières et les autres praticiens de la justice?

A

-Perception de l’Église : l’œuvre doit être placée parmi celles qui ne peuvent pas être lu par les religieux
-Les lumières : c’est un grand succès qui doit être publié partout
-Autres : contre-réaction négative / pour eux, les fondements ne sont pas adaptés à la réalité, c’est dangereux et la modération est nuisible

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9
Q

Quel est l’intérêt de Bentham?

A

-Vision particulière de l’individu
-La recherche du plaisir défini le bien individuel et collectif (théorie morale et politique de la société / trouver ce qui amène le plaisir et la souffrance (principe d’utilité / le bien = le plaisir / assouvissement des intérêts personnels)
-Égoïsme absolu (intérêts personnels, ultra-individualisme)
-La mission de l’État est de maximiser le plaisir collectif (élimination des crimes sans victimes comme la prostitution et l’État doit intervenir le moins possible)
-Contraintes nécessaires pour assurer l’ordre social (responsabilités individuelles / châtiments doivent infliger une souffrance et assurer le développement individuel

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10
Q

Qu’est-ce que la panoptique pensée par Bentham?

A

-Améliorer la prison pour en faire un châtiment utile
-Nouvelle prison avec un fonctionnement révolutionnaire
-Avantage : surveillance absolue et continue ce qui empêche le désir de passer à l’acte
-Prudence pour le bien collectif
-Principe dans les prisons : séparer les individus selon les besoins (âge, sexe, délit,…, possibilité d’aires pour socialiser)
-Mode basé sur la surveillance
-Rarement créée, mise en place d’une autre forme de surveillance à la place, qui est la police

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11
Q

Quels sont les points de cassure historiques?

A

-Rejet du pouvoir absolu du Monarque, plus de personnes éduquées
A) Révolution américaine
-Déclaration de l’indépendance
-Reproches au Roi
-Abolition de la monarchie
B) Révolution française
-Rejet des formes de pouvoir existants
-Sert d’exemple sur ce que l’on peut faire
-Idées des droits de la personne
-Nouvelle philosophie a des conséquences; définition des crimes plus précise, abolition des supplices, plus de nécessité de surveiller l’ordre public

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12
Q

Lecture : La doctrine de la sévérité au siècle des lumières
Selon Pires, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines des idées énoncées par l’École classique du droit pénal et la philosophie utilitariste. À ce titre, donnez deux exemples de thèses ou idées classiques/utilitaristes contenues dans les positions de James Robertson?

A

1) Les lois actuelles, même si elles sont appliquées de manière stricte, ne sont pas capable de maîtriser le mal et de restituer la sécurité sociale. Le mal est devenu trop grand que les méthodes douces pour corriger, soit la mort sans souffrance, ne sont plus efficaces. Il faudrait quelques exemples terrifiants pour arrêter le mal. (application stricte des loi)
2) Selon lui, le but principal de la peine est la dissuasion. La peine va empêcher le renouvellement du mal dans la société et ses conséquences. les lois pénales ont pour but principal d’empêcher les autres de commettre des crimes. (peines comme méthode de prévention)

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13
Q

Lecture : La doctrine de la sévérité au siècle des lumières
Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière?

A

Les juges abusent de leur pouvoir discrétionnaire en appliquant plus de modération. L’exécution de du devoir de punir des juges sert à prévenir le crime, alors puisqu’il sont trop indulgent et fond plus de modération, les gens ont plus de chances de ne pas être puni alors ils ont plus tendances à commettre des crimes. Les lois pénales sont très strictes et préviennent les crimes, puisqu’un crime dangereux sera puni d’une peine sévère, mais comme l’exécution ne se fait pas, le pouvoir de dissuasion n,a plus aucun impact.

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14
Q

Lecture : La doctrine de la sévérité au siècle des lumières
Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être « en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir ». Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée.

A

La loi ordonne une peine plus sévère dans certaines circonstances. Prenons l’exemple de Pires qui est le crime de vol et qui varient selon les circonstances. La peine sera plus sévère pour un vol commis dans le cadre d’un rapport de confiance que le vol pratiqué en dehors de ce cadre relationnel. Alors, pour le même crime, mais dans deux circonstances différentes, les peines vont être plus ou moins sévères. Cette différence est marquée par le fait que le vol dans commis dans le rapport de confiance est plus difficile à prévenir puisque la propriété est exposée par exemple. Alors, la loi doit être plus sévère. Donc, si on employé vol dans le commerce où il travaille, il devrait être puni plus sévèrement à cause du lien de confiance établi entre l’employer et le patron. Donc, lorsque l’accusé est plus difficile à détecter, la peine doit être plus sévère.

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15
Q

Crime et société au 19e siècle. Constates de base?

A

-Nouvelle époque qui est une société libérale
-Contexte où on est mieux informé
-Enjeu social est la pauvreté

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16
Q

Quelles sont les mutations sociales du 19e siècle?

A

-Nouvel ordre social avec des caractéristiques de la société libérale
A) Montée du libéralisme économique
-Montée du système capitalisme
-Industrialisation qui modifie la nature du travail (moins d’artisans locaux et plus d’ouvriers d’usine / plus de machines)
-Capitalisme ; développement de la société en fonction du travail (nouvelle façon de travailler et de produire)
-Division des classes sociales avec des inégalités de moyens (ouvriers = classe laborieuse / prolétariat = classe qui travaille en échange d’un travail / bourgeoisie = classe qui possède les usines et gère les ouvriers)
-Inégalité entre les classes ce qui fait une criminalité et une perceptions de celle-ci différente
B) Urbanisation massive
-Exode rural, déplacement rapide des populations rurales vers les villes
-Exode à cause des mauvaises conditions et de la recherche d’un travail (développement urbain, plus de travail, pauvreté en campagne)
-L’augmentation de la population urbaine crée des problèmes sociaux (changement rapide, problèmes sociaux comme la pauvreté, criminalité, maladie)
C) Développement de l’État moderne
-Pu de division locale de gestion
-États-nation au lieu de des régimes monarchiques (systèmes électoraux pour élire, ce qui fait une représentation partielle, seul les hommes propriétaires ont le droit de voter)
-Pouvoir fondé sur le droit (nouveau système politique, les monarques laissent leur place / démocratie parlementaire)
-L’enjeu fondamental est le rôle envers la société (pouvoir de justice et désir de maintenir l’ordre, rôle de l’état dans l’intervention? le moins possible sur le niveau de vie)

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17
Q

Quelles sont les 3 grandes tendances du crime au 19e siècle?

A

*Apparition des statistiques et les chiffres sont plus précis
1-Chute du crime violent
-Baisse des crimes contre la personne devant les tribunaux
-Déclin de l’homicide, la tendance varie selon les endroits, mais en général il y a une diminution
-L’homicide est un cas particulier des crimes violents, mais il suit la tendance
2-Renversement des crimes de violence vs contre les biens
-Au même moment, diminution des crimes de violence et une augmentation des crimes contre les biens
-Crimes contre les biens, il y a un pic puis ça diminue, mais ça reste toujours plus que les crimes de violence
3-Hégémonie des délits contre l’ordre public
-Domination totale de ce type vs les 2 autres
-Délits publics (ivrognerie, prostitution, …), contrôle de l’espace public
-4 fois plus d’arrestation et de cas devant les tribunaux
-Type dominant

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18
Q

Explication des 3 grandes tendances?

A

-Pas d’explication, mais plusieurs hypothèses complémentaires
1) Facteurs positifs, changements de comportements, chiffres noirs qui nous rattrapent
a-Urbanisation et opportunités criminelles (opportunités différentes dans les villes, conditions d’anonymats plus présentes pour le vol, plus facile de passer à l’acte sans être vu, plus de choses à voler et moins de chances d’être intercepté)
b-Déracinement avec une perte de repères et subsistances (les personnes quittent leur mode de vie traditionnel, perte des valeurs, les personnes arrivent avec peu de moyens pour survivre alors elles adoptent des moyens criminels
c-Civilisation des moeurs (transformation dans la mentalité, abandon des violences physiques, valorisation progressive du contrôle de soi, développement du monopole de la force des agents, diminution à l’utilisation non-légitime de la force)
2) Facteur structuraux (nouveau outils de mesure, différence sur comment on fait face à la force et comment on l’a réprime)
a-Nature de la réaction au crime (interprétations différentes, association entre pauvreté et criminalité, structure sociale plus centrée sur le travail, lien avec l’utopie où les conditions sociales sont les sources de la criminalité)
b-Capacité de la réaction (limites de la réactions, celui qui reçoit l’aide de l’état n’est pas une bonne personne, pas de notion d’équité)

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19
Q

Quel sont les liens entre la pauvreté et la criminalité?

A

-Perception du pauvre où c’est de sa faute s’il est dans la misère
-Les bonnes personnes sont celles qui se préparent aux difficultés
-Ce qui arrive c’est de notre faute alors on peut rien attendre d’aide de l’état
1) Lien fondamental entre criminalité et pauvreté : les pauvres sont la classe dangereuse donc la classe criminelle (groupe automatiquement associé à la criminalité / classe qui menace l’ordre social / considérés comme des sauvages / groupe d’étrangers au sein de la société et qui la menace)
2) Danger repose sur la perception “d’étranger” au sein de la société qui menace l’ordre social
3) Exemple des mystère de Paris ; mise scène des milieux bas de Paris, 3 “criminels qui expliquent les bas fond de la ville
-Supériorité de l’homme de bonne naissance (la classe de l’élite est supérieure et plus forte, sa lignée survie comme Marie, puisqu’elle est en fait la fille de Rudolphe)
-Domination physique du criminel (plus fort que le criminel et peut lui donner des leçons pour le remettre sur le bon chemin si les personnes acceptent le domination)
-Irrespect de la loi/de la moral, plaisir de sens (au bar, les pauvres ne respectent pas la loi et s’en moquent)
-Aspect corrupteur de la ville/concentration de la pauvreté (faute de la criminalité est à la ville puisqu’il y a plein de monde, campagne produit la paix et abolit la criminalité)
4) Conséquences : répression et assistance minimale de l’état
-Charité laissée à l’initiative privée (peu d’assistance aux pauvres, services offerts par l’Église pour la santé et l’éducation)
-Réponse pénale rigoureuse (corriger les pauvres pour qu’ils deviennent de bons citoyens travaillants, sévérité envers les pauvres, réponses répressives, réponse constitutionnelle)

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20
Q

Lecture : La peine capitale au Québec
Les données que présente Donald Fyson montre que le taux d’exécution baisse significativement entre le milieu du XVIIIe et du XIXe siècle au Québec. Expliquez comment des facteurs relatifs à la manière d’appliquer de la peine capitale dans la colonie peuvent expliquer cette diminution.

A

La diminution est dû aux pratiques judiciaires locales. La pratique anglaise a surtout pardonné la vaste majorité des condamnés plutôt que de les exécutés. Aussi, il a la loi qui stipule le principe où il faut enregistrer la peine de mort de manière non-publique. Alors, avec ce principe, les condamnés ont plus de temps d’aller en appel et de préparer une défense, ce qui va permettre d’annuler cette peine et donc de diminuer le taux d’exécution. De plus, le gouverneur a toujours le temps de se prononcer avant l’exécution, ce qui peut avoir un impact sur la peine.

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21
Q

Lecture : La peine capitale au Québec
Selon Fyson, la représentation et l’identité des bourreaux changent notablement avec la conquête britannique. De quelques manières?

A

Avant la conquête, les bourreaux étaient presque tous des anciens criminels qui acceptait cette tâche contre l’annulation de leur peine (2 tiers). Tandis que après la conquête, ce n’est plus le cas, la majorité ne sont pas des criminels, seul 6 sur les 26 bourreaux montre qu’ils sont d’anciens criminels qui ont accepté contre l’annulation de la peine. Avant la conquête, le bourreau était un exécutant des demandes du shérifs et l’État en avait la responsabilité financière, puis après, l’État arrête de s’occuper de lui et c’est le shérif. Avant, il était absent des discours publics, on en parlait très peu, puis après oui, mais comme une horreur. Il incarne maintenant la mort (après) au lieu de la justice (avant)

22
Q

Qu’est-ce que la réponse institutionnelle?

A

-La réponse aux perceptions du 19e siècle
-Réponse à la déviance, ça fait une besoin de contrôle donc de nouvelles institutions (structures de pratiques qui restent dans le temps / réalités physiques, établissement comme les école, asile, prison)
-Paradoxe apparent au libéralisme ; nouvelles institutions qui limitent les libertés individuelles (prison/police = limité, contraire des lumières qui voulaient une liberté totale)

23
Q

Qu’est-ce que l’exemple américain dans la réponse institutionnelle?

A

-Nécessité de maintenir l’ordre social; nouveau système juste et équitable
-Si on dénonce tout et montre ce qui est inacceptable, c’est difficile de trouver des solutions, mais facile de critiquer
-Transformation de la notion et de la perception du danger (au 18e le problème est le pouvoir absolu du Roi et au 19e c’est une peur de l’anarchie, d’une perte de contrôle de l’ordre) Il faut trouver un moyen de garder l’ordre par la mise en place de nouvelles institutions
-Nécessité d’une nouvelle réponse aux crimes et aux dérèglements
-Il est possible que la nouvelle ouverture soit une source de problèmes
-Les libertés sont sources d’anarchie
-Après avoir demander plus de libertés, on réalise que trop de liberté c’est dangereux, facile de déborder et plusieurs le font
-Changement de crainte dans le nouvel état libéral (les pauvres sont ceux qui sont susceptibles de compromettre, ils sont pas capable de travailler et de gérer leur temps alors il faut une réponse institutionnelle)

24
Q

Qu’est-ce que la police dans la triade?

A

-Forme anciennes : maintient de l’ordre public et arrestation de ceux qui causent problème / fonction limitée et assurée par les militaires ou des agents de justice
-Recours au guet dans les grandes villes : ceux qui ont la fonction de la police, mais la nuit / ils avaient souvent une mauvaise réputation (ivrognes et inefficaces) / inefficace puisque ralliés aux anciennes institutions et souvent il en manquait
-La police se développe au 19e siècle ; profession spécialisée dédiée au maintient de l’ordre et à l’application de la loi (mission est le maintient de l’ordre et les arrestations) / Organisation permanente qui développe des spécialisations (de plus en plus d’effectifs, service d’enquête et d’arsenal policière avec des techniques comme celles des empruntes)
-Nouvelle institution par ses différents postes et par ses agents
-Ce n’est pas instaurés pareil partout et avec des caractéristiques différentes, mais le but reste le même
-2 grands modèles ;
1) Continental
2) Anglais

25
Q

Quel est le travail de la police?

A

-Surveillance et contrôle qui ont un impact sur le crime (facteurs structurel qui a beaucoup d’impact sur les tendances de la criminalité)
a) Connaissance ; fait une hausse de la criminalité (si c’est ton métier de trouver et que tu le fais tout le temps, tu développe des technique et en trouve plus)
b) Dissuasion ; la présence policière dissuade, ils surveillent alors moins de crimes sont fait, moins de comportements dangereux / par contre, ça a fait un déplacement vers les lieux moins publics, dans la sphère domestique qui est plus tolérée et moins détectée
c) Surveillance et enquête qui favorisent la répression ; plus de moyens techniques
d) Mission spécifique de maintient de l’ordre ; objectif fondamental du maintient de l’ordre dans les lieux public est maintenant devenu possible / si tu es dans un endroit public sans justification tu es invité a “move on” sinon tu peux être arrêté

26
Q

Qu’est-ce que les tribunaux dans la triade?

A

-Ça existait déjà avant le 19e siècle, mais il y a eu des changements profonds dans l’administration / nouvelles instances judicaires qui viennent compléter
A) Mouvements et apports néo-classique
-Objectif: concilier les avantages du néo-classique avec ceux de l’ancien régime (les avantages du courant de Beccaria avec ceux qui sont nouveaux / e qu’on va changer et ce qu’on va garder)
-Éléments retenus des idées classiques: abolition des châtiments classiques (disparitions des supplices corporels et de la torture judiciaire *sauf dans certaines institutions et avec certaines conditions) / fin des privilèges de la noblesse (plus d’égalité, la personne que nous sommes ne devrait pas avoir un impact sur la peine - en termes théoriques, mais c’est difficile en termes pratiques) / Codification des loi, peines et procédures (rupture avec le droit coutumier du moyen-âge , plus de droits, définir les crimes avec les peines et plus de règles de procédure)
-Éléments délaissés: rigidité des peines (peine prédéterminée à chaque infraction et le juge n’a pas de flexibilités, impossibilité de graduer la peine selon l’acte, prend pas compte des individus) / juge comme simple exécutant (pour le néo, le juge ne doit pas être le simple exécutant, il doit avoir un pouvoir de décision et d’individualisation, selon l’acte et les personnes
B) Nouvelle instance et compétence
-Idée d’économie, moins de loi, mais plus efficaces
-Nouvelles compétences pour le maintient, multiplication des cours criminelles de 1ere instance
-Règlements municipaux
-Pouvoir des lois qui définissent très largement la nature du désordre public (permettre de punir sans qu’il ait réellement commis de crime / peut arrêter pleins de personnes / lois très large qui inclut plusieurs petits délits)

27
Q

Qu’est-ce que la prison dans la triade?

A

-Devient la peine privilégiée
-Premiers exemples de la prison: ultime peine / avant c’était juste de garder les personnes en attente de leur procès ou de leur peine / avant c’était plus sous forme de maison de travail (tchthuizen rasphuis) / c’est au 19e qui a eu une généralisation de la prison
-Avantages:
a) Châtiment égalitaire et humain (prive de ce que tous les humains ont en commun, la liberté et dont certains font un mauvais usage)
b) Permet de quantifier et uniformiser la peine (peut faire subir en fonction du crime et peut changer les conditions d’enfermement, seul ou commun et avec ou sans travaux)
c) Permet la réforme du criminel (modifier la personne en changeant son esprit, machine à changer les individus)

28
Q

Comment la prison se spécialise?

A

-Enfermement comme solution généralisée à la déviance
-Généralisé à chaque forme d’écart ou de besoin de contrôle
-Plusieurs types d’enfermement :
1) Prison commune (plus ancienne et fréquente / institution locale pour recevoir les petits délits avec de courtes peines / séparation à l’intérieur homme-femme-enfant)
2) Pénitencier (perfectionnement pour longue peines / pour criminels avec les peines les plus graves et longues / suite au besoin de “sur-prison” / institution plus sévère avec des règles pour tout)
3) Prison/école de réforme (pour les jeunes
4) Varia (asile, asile pour ivrogne, hospices,…)

29
Q

Quelles sont les critiques de la prison?

A

*La prison se généralise quand même, malgré les critiques
-Ne diminue pas la criminalité et produit la récidive (plusieurs personnes qui reviennent sont les pauvres qui sont mieux à l’intérieur)
-Fabrique des délinquants endurcis (beaucoup de privation à l’intérieur alors en sortant ils ont un désir de vengeance)
-Favorise l’organisation criminelle (regroupe tous les criminels et rend possible des discussions entre eux)
-Produit indirectement la criminalité (l’enfermement crée une criminalité chez les familles, par exemple, ça crée de la pauvreté et c’est les pauvres les plus fréquents criminels)

30
Q

Lecture : Une politique de l’enfance délinquante en danger : La mise en place des écoles de réforme et d’industrie au Québec (1840-1873)
Dans le débat qui oppose Dickson et Nelson au sujet de la réforme des jeunes délinquants, Nelson est
caractérisé comme le traditionaliste, ou le plus conservateur des deux. Or, en ce qui a trait à la place de
la famille, Nelson s’aligne sur une position alors considérée comme plus « progressiste ». Quelle est
cette position?

A

-Nelson est le plus traditionnaliste des 2
-Position : Que si la famille des enfants délinquants ne peuvent pas éduquer correctement leur enfant, il sera envoyé dans une autre famille, où il va apprendre à travailler et à être respectueux

31
Q

Lecture : Une politique de l’enfance délinquante en danger : La mise en place des écoles de réforme et d’industrie au Québec (1840-1873)
Question 2 :
La première prison de réforme au Québec, installée à l’Île-aux-Noix, est considérée à plusieurs égards
comme un échec monumental, en raison notamment du système employé et des dispositions de la loi
de 1857. Identifiez brièvement les problèmes qui relèvent du système mis en place.

A

-Les juges n’ont pas considéré la loi / la prison servait surtout à soulager les pénitenciers de la population juvénile. Cette prison reçoit alors juste une partie de la clientèle qui est visée par la loi
-Beaucoup de problèmes majeurs dans l’organisation et dans la gestion ; emplacement insalubre, humide, soumis à des inondations et propice aux évasions
-Système trop rigoureux de discipline appliqué dans l’établissement
-Inadéquation entre la clientèle visée et l’organisation de l’établissement / aucune distinction selon les sexes
-À cause d’un manque de fond, ils interviennent juste dans les cas les plus graves de délinquance. Certaines classes d’enfants ne sont pas considérés et sont laissé de côté

32
Q

Lecture : Une politique de l’enfance délinquante en danger : La mise en place des écoles de réforme et d’industrie au Québec (1840-1873)
Les enfants visés par l’Acte concernant les écoles d’industrie peuvent être répartis en trois catégories. Quelles
sont-elles?

A

-Des enfants errants, sans moyens de subsistance, orphelins, fréquentant la compagnie de voleur de profession ou encore des enfants dont le père est emprisonné
-Des enfants dont le père demande le placement puisqu’il se déclare pas apte à les maitriser
-Des enfants soutenus par une institution de charité qui sont jugés réfractaires ou ont parent déclaré coupable d’une infraction punissable de travaux forcés ou d’emprisonnement

33
Q

Lecture : Une politique de l’enfance délinquante en danger : La mise en place des écoles de réforme et d’industrie au Québec (1840-1873)
En quoi l’exemple des soeurs du Bon-Pasteur illustre-t-il les avantages de l’Église catholique pour
l’établissement d’institutions pour mineurs au Québec?

A

-Ça augmente l’importance de l’Église
-En ne pouvant pas s’occuper des jeunes délinquants, ils se déclarent inaptes et l’Église peut prendre la relève et la place

***Page 27-28-29 à suivre

34
Q

Qu’est-ce que la réponse institutionnelle à Montréal?

A

-1ere approche moderne puisqu’elle inclut beaucoup de statistiques
-Portrait de la délinquance en 1860 et avec des données plus claires
-Juste pour les hommes, car ils sont les majoritairement arrêtés

35
Q

Quel est le portrait des hommes arrêtés et condamnés?

A

-Pour les arrestations : domination de la classe des désordres
-Pour les admissions à la prison : domination de la classe des désordres et la classe des autres est plus basse que pour les arrestations
*La classe des désordre (désordre, ivrognerie, vagabondage) est la source de délinquance principale
-La prison accueille surtout les petits délits

36
Q

Quel est le portrait des admissions en prison vs en pénitencier?

A

-En prison : beaucoup de variations / c’est surtout pour des peines de moins de 1 moi alors les personnes reviennent souvent, ça devient une courbe d’admission et de réadmission / les âges varient
-En pénitencier : plus stable / surtout pour des vols / surtout des personnes entre 20 et 25 ans qui ont un travail
*Aucune corrélation entre les admissions des 2, 35 peines de prison pour 1 de pénitencier

37
Q

Quel est le portrait des échelles d’admission et d’arrestation, leur mise en relation?

A

-L’infraction de désordre est la plus grande
-La corrélation des arrestations et des admissions se suivent, la courbe des arrestation est au-dessus de celle des admission mais elles ont la même trajectoire (corrélation forte et suivie / lien directe entre les crimes et les admissions)

38
Q

Qu’est-ce que la Cour du Recorder?

A

-C’est l’ancêtre de la cour municipale
-Celle qui juge les cas de délits mineurs, ceux de désordre urbains
-La peine principale utilisée par cette cour est l’amende, mais il y a toujours une alternative à celle-ci et c’est la prison
-Si les personnes ne peuvent pas payer, elles vont en prison (par exemple: 1$ ou 1 semaine de prison)
-Alors les personnes qui vont en prison pour désordre sont celles qui ne peuvent pas payer (les pauvres)

39
Q

Faits sur l’admissions en prison des délits mineurs?

A

-Souvent, les personnes y retournent plusieurs fois dans une années d’où un plus grand taux
-Ça crée une surpopulation alors on en libère plusieurs en avance
-Ça coût cher à cause de la réinsertion sociale chronique
-Nouvelle loi: le gouvernement doit envoyer à la prison, 25 cents par jour et par personne incarcérée pour désordre. Alors, il y a eu une chute du taux d’incarcération (chute de la réaction à la criminalité puisque ça coûte cher, pas parce qu’il y en a moins)
-Après 20-30 ans, le taux d’incarcération a recommencé à augmenter parce que l’allocation à chuté à 10 cents (répression à repris)

40
Q

Quelles est l’autre façon de faire face à la criminalité?

A

-La protection (pratique d’héberger les personnes arrêtées pour la nuit seulement et elles sont libérées le lendemain matin
-La chute de l’admission concorde avec l’arrivée de la protection et la chute de la protection concorde avec la reprise des admissions, mais la protection reste quand même après la reprise

41
Q

Quand la chute des arrestations?

A

-La chute des arrestations, moins de criminalité concorde avec une nouvelle façon de faire
-Changements dans la prise en charge / changement de stratégie (diversifier la manière de faire les choses et changement dans la perception de la pauvreté aussi)

42
Q

Quels sont les avis des inspecteurs?

A

-Ce sont des officiers qui font le tour des institutions
-Perception = raffinement, version caricaturale de toutes les graphiques et interprétations précédentes
-Début de la chute (pas encore perçu), ils veulent des travaux forcés
-L’avis des inspecteurs change quand il y a un changement politique
-C’est la faute du manque de travail pour la classe ouvrière
-Changement de ton et de rapport, d’approche et de logique comme renversement significatif lorsqu’il y a eu une nouvelle conscience et perception des choses

43
Q

Qu’est-ce qu’une statistique criminelle? Quelles sont les unités de mesures?

A

-Statistique administrative liée au développement des institutions
-Offre des objets mesurables (unité de sens clairement défini)
-Lié à l’essor du changement institutionnel
-Ce que l’on mesure à des limites alors les nouvelles institutions produisent des éléments mesurables
-La possibilité d’avoir des personnes visées et des mesures, c’est grâce aux institutions
-Les unités de mesure (institutions) n’ont pas le même rationnel et la même portée / possibilité de comparaison entre les mesures et les endroits

44
Q

Quel est l’ordre d’apparition des statistiques et dans le bon ordre chronologique?

A

1) Statistiques judiciaires
-Série continue, collecte nationale en France et en Angleterre / Idée de collecte est nouvelle, avant les données étaient détruites au fur et à mesure / Changement à la fin du 19e siècle et toutes les cours étaient enregistrées
-Visées administratives : répartitions des magistrats et comparaison de leur travail (analyse rationnelle; l’état veut avoir toutes les données pour placer ses effectifs aux bons endroits en fonction des besoins, veut uniformiser les juges, exercice du pouvoir et des charges à travers les magistrats
-Pour voir la santé morale de la société et l’impact des mesures répressives / doit être public pour 2 raisons selon Bentham; connaître la santé morale de la population (c’est quelque chose que la population a le droit de connaître et pour faire les changements nécessaires ou se réjouir de la diminution de la criminalité) et pour on savoir s’il y a plus ou moins de travail répressif de la part du gouvernement et pourquoi il agit d’une telle manière, voir les réponses du gouvernement face aux tendances de la criminalité
2) Statistiques carcérales
-Production suite à la généralisation de l’enferment (idée qu’on doit donner un portrait des personnes qui sont envoyées en prison)
-Collecte d’informations de plus en plus approfondies (donne le plus d’information sur eux : raison, âge, sexe, travail, habitude, consommation, origine, alphabétisation, … et plus tard les mesures endo métriques comme la couleur des cheveux, poids, grandeur, …)
-Avantage conceptuel: le condamné = vrai criminel (on est davantage près de la vraie nature du criminel, test de vérité)
3) Statistiques policières
-Détails de l’activité policière (statistique des arrestations, arrestation en fonction de l’âge, du sexe, …. et plus tard les informations sur l’endroit d’arrestation pour savoir s’il y a des quartiers plus criminogènes qui nécessite plus de surveillance)

45
Q

Qui est André-Michel Guerry?

A

-1 des premiers commentateur de statistiques
-Il s’intéresse au Compte général de l’administration de la Justice criminelle (compilation des données, de l’activité des tribunaux, de la prison puis de la police / 1er document détaillé qu’on peut faire des comparatives et des regroupements)

46
Q

Quel est le constat de la compilation des données?

A

-Différences des crimes selon le sexe et il y a une répartition inégale de la criminalité violente et des biens
1) Constats du sexe : crimes contre la personne sont davantage fait par les hommes / infanticide sont plus fait par les femmes / crimes contre les biens sont des choses d’homme surtout
*Les résultats étaient pressentis (que homme = + crime) et c’est confirmé
-Car: les crimes demandent un espaces public et les hommes ont plus accès à cause de leur travail
-Distinction entre hommes/femmes, siècle est sexiste
-Homme est plus fort / inégalité de capacités alors les femmes sont moins condamnées pour des crimes contre la personne puisque la force est nécessaire / différences constitutives entre les genres
2) Répartitions des crimes contre la personne et contre les biens : plus de crimes contre les biens dans le nord de la France et plus de crimes contre la personne dans le sud de la France
*2 niveaux d’interprétation :
1-Nord et sud ne sont pas peuplé de la même race, race = caractère culturel, certains traits sont reliés à certaines particularité physiologiques / race de personnes moins civilisées qui utilisent la violence / géographie raciale
2-Différence avec le climat, il est plus clément au sud alors il y a plus d’activités extérieures donc plus de risques de confrontation / meilleure production de richesse au nord qui crée une population qui recherche la richesse, moins de pauvres *effet contradictoire, car il y a moins de pauvres et plus de criminalité

47
Q

Qui est Adolphe Quételet?

A

-Il est au coeur de la population des statistiques
-Propose des lois régissent de la société ; loi thermique (crimes contre la personne sont plus au sud à cause du temps chaud et les crimes contre les biens sont plus au nord à cause des temps plus froids) et loi de l’âge (idée que les majorité des délits sont commis entre 18 et 25 ans puis ça diminue avec l’âge, tendance à se calmer *on peut toujours le remarque aujourd’hui)
-Principe central : le rapport entre les crimes connus et les crimes commis est lié par la constance de répression, il y a une façon de lire les statistiques / hypothèse qu’il existe une proportionnalité entre les crimes commis et les crimes connus, ce que l’on connaît est assez représentatif de ce qui est commis (faux aujourd’hui) / ordre de grandeur qui se ressemblent et donc il y a un outils de la représentativité générale / tous les facteurs que l’on connaît des criminels peuvent être associés au crime, si tu possède des caractéristiques précises, tu as plus de chances de commettre le crime / idée qu’on a une mesure et qu’il y a des caractéristiques, le crime existe puisqu’on la mesuré et qu’il a des caractéristiques

48
Q

Que font les positivistes italiens?

A

-Créateurs de la discipline, phénomène qui a une cause et le scientifique peut l’isolée
-Étudier le criminel et son comportement pour trouver la cause et puis l’isolée (si la cause est isolée et le phénomène est décelé, l’acte doit absolument se produire)
-Aspect déterministe : présence de la cause permet de prédire le comportement (ce qui cause le crime)

49
Q

Lombroso?

A

-Médecin légiste qui a fait une autopsie comme point de départ de la criminalité
-Constate des anomalies au niveau du crâne d’un criminels dangereux (anomalies qui évoque le crâne des primates inférieur, le primitif ce qui pourrait expliquer le crime
A) L’homme délinquant
-Comparaison des crânes avec ceux des soldats pour faire son étude
-Conclusions : il existe un type de criminel à cause de ses stigmates

50
Q

Lecture : L’anomalie du criminel
Cherchant à clarifier la présence des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la
question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenus. À ce sujet, pourquoi l’auteur
écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des non condamnées « serait une grave erreur »?

A

-Certains personnes non condamnées ont toutes les caractéristiques des criminels, mais ne le sont pas
-Il y a aucune preuve qui indique que la proportion des anomalies pour les condamnés est plus forte que pour les non condamnés
-Il n’y a pas de certitudes, il n’y a pas de preuve incontestable qui révèle qu’un trait est juste attribué aux criminels

page 10-11

51
Q

Lecture : L’anomalie du criminel
Garofalo affirme que la laideur, à titre de différence physiologique, semble être un trait assez
commun chez les criminels. Résumez brièvement deux exemples présentés par l’auteur pour
soutenir cette idée.

A

rendu à lire à la page 16

52
Q

Lecture : L’anomalie du criminel
Dans la seconde partie du texte, Garofalo met en lumière les anomalies psychiques que présentent
les criminels, et puise de nombreux exemples dans l’œuvre de Dostoïevski (Dostojewsky dans le
texte). Parmi ces exemples, donnez deux cas qui révèlent, selon Garofalo, l’existence de traits
« enfantins » chez les criminels.

A