Technique de prise de décision Flashcards

Cours 5 complet

1
Q

Que veut dire l’acronyme ODDI ?

A

Orientation
Discussion
Décision
Implémentation

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Q

Qu’est ce que la phase d’orientation permet de commencer à construire ?

A

Un modèle mental partagé

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Q

Qu’est-ce que comporte la phase d’orientation ?

A
  • Activités de pré-discussion
  • Clarifier les objectifs
  • Clarifier les procédures
  • Planification
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4
Q

Quel est le nom du diagramme que l’on utilise en gestion de projet ?

A

Diagramme de Gantt

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5
Q

Quels sont les difficultés que l’on peut avoir en prise de décision en équipe qui peuvent être éviter avec une phase d’orientation ?

A
  • Erreur de planification: Les individus sous-estiment le temps, les efforts et les ressources dont ils auraient besoin pour chaque phase de la tâche. (Buehler, Messervey, & Griffin, 2005).
  • Loi de Parkinson: une tâche va durer tout le temps disponible. 1h de réunion, on utilise tout le temps même si la tâche est simple et pourrait être terminée avant.
  • Loi de la banalisation: le temps de discussion est inversement proportionnel à la conséquence de cette question. Si la conséquence est importante, on passe peu de temps à discuter.
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6
Q

Quel est le coeur de la prise de décision ?

A

La discussion

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7
Q

Quels sont les activités de la discussion ?

A

Le partage d’informations, l’élaboration de priorités, l’expression de doutes, l’étude des alternatives.

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8
Q

Comment est ce que la discussion aide à se souvenir de l’information ?

A
  • La mémoire collective du groupe/équipe : ils ont une meilleure mémoire car ils peuvent faire appel aux souvenirs de chaque membre.
  • La mémoire transactive (qui sait quoi?) : Systèmes de mémoire partagée.
  • Indices croisés : Déclencher des souvenirs en fournissant des indices.
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9
Q

Quel est l’activité la plus importante qui prends plus que 50% du temps de la discussion ?

A

L’échange d’information

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10
Q

Explique ce que veut dire “Talking to the room”.

A

C’est ce que font les équipes d’actions, particulièrement les professionnels médicaux. au lieu de discuter, ils vont relayer à voix haute l’information dès qu’ils l’acquièrent pour que tout le monde la partage.

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11
Q

Dans une étude précoce sur la prise de décision en groupe/équipe, qu’est-ce que Shaw a constaté par rapport aux groupes/équipes comparativement aux individus ?

A
  • généraient davantage de solutions correctes
  • étaient plus aptes à vérifier les erreurs de calcul et les déductions erronées concernant les problèmes
  • se trompent plus tard dans le processus de décision
  • étaient plus enclin à revérifier leur travail
  • mettaient plus de temps à accomplir la tâche que les individus.
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12
Q

Qu’est-ce qui renforce la mémoire de groupe ou équipe ?

A
  • le groupe est petit
  • l’information à mémoriser est organisée
  • les membres se connaissent (Voir Marion & Thorley, 2016.)
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13
Q

Quels sont les deux catégories de problèmes de communication ?

A

Un problème au niveau de l’émetteur: les membres du groupe/équipe ont des difficultés à s’exprimer clairement.
Un problème au niveau des receveurs : les membres n’écoutent pas bien les autres.

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14
Q

Quels sont les raisons possible qui limitent l’efficacité des réunions invoquées par des participants ?

A
  • Mauvaise planification des réunions.
  • Manque de compétences en communication: pas
    d’écoute, exprimer les idées et opinions de manière
    non engageante non informative.
  • Comportement égocentrique: prendre trop de place
    ou se plaindre.
  • Faible engagement : pas actif dans les discussions.
  • Détournement de l’attention (hors sujet)
  • Interruptions: téléphone ou conversation en parallèle
  • Leadership inadéquat : pas organisé ni le contrôle de
    la réunion
  • Attitudes et émotions négatives
  • Pas de suivi, pas d’implémentation des décisions
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15
Q

Quels sont les 5 façons de prendre une décision ?

A

Délégation
Moyenne du groupe/équipe
Vote
Consensus
Choix au hasard

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16
Q

Vroom avec Yetton (1973) et Jago (1988) ont développé un modèle (modèle normatif de la prise de décision) qui permet de déterminer quand l’apport du groupe est nécessaire pour prendre une décision plutôt que ce soit le leader qui décide tout seul. Quels sont les différents types de décisions avec un leader de leur modèle ?

A
  • Le leader décide (décider, autocratique type 1)
  • Le leader consulte les membres individuellement,
    puis décide seul (consulter, autocratique type 2)
  • Le leader consulte le groupe/équipe (consulter,
    démocratique type 1)
  • Facilitation de groupe/équipe par le leader
    (faciliter, démocratique type 2)
  • Le groupe/équipe décide (déléguer,
    démocratique)
17
Q

Dans les situations suivantes, serait il meilleur de prendre la décision en groupe ou de façon individuelle ?

  • Il y a une exigence de qualité.
  • La nature de la solution est critique.
  • Il existe des raisons techniques ou rationnelles de choisir parmi les solutions possibles.
  • On dispose d’informations suffisantes pour prendre une décision de haute qualité.
  • L’acceptation de la décision par les subordonnés est essentielle à sa mise en œuvre.
  • Si je devais prendre la décision seul, est-il raisonnablement certain qu’elle serait acceptée par mes subordonnés ?
A
  • Groupe
  • Groupe
  • Individuelle
  • Individuelle
  • Groupe
  • Non, en groupe il y a plus de chance qu’elle soit accepté.
18
Q

Quel types de justice est important à considérer pendant la mise en oeuvre ?

A

Justice distributive (quoi) : Perception de l’équité de la distribution des droits, des ressources et des coûts.
Justice procédurale (comment) : Perception de l’équité et de la légitimité des méthodes utilisées pour prendre des décisions, résoudre les conflits et allouer les ressources.

19
Q

Quel est le danger qui peut arriver lors de l’évaluation de la mise en oeuvre et comment peut-on l’éviter ?

A

On peut être trop confiant envers les résultats, donc le processus d’évaluation n’est pas fait systématiquement, atténué ou biaisé ou évité.
Solution: processus de réflexivité, «task force» avec une personne externe

20
Q

Quels sont les effets de la participations à la prise de décision sur la mise en oeuvre ?

A
  • Coch & French ont vérifié l’effet «voix» : exprimer toutes les préoccupations, être écouté et avoir des réponses. Les groupes contrôles était informer du changement et les groupes expérimentales on demande leur opinion. Le groupe contrôle 17% ont quitté l’équipe, la décision à mal été mis en œuvre, plus de comportements contreproductif.
  • Plus de participation signifie un meilleur engagement dans la mise en œuvre.
  • La participation réduit les réactions dysfonctionnelles post-décisionnelles.
21
Q

Quels sont les biais cognitifs (péchés) que les psychologues ont identifié qui faussent systématiquement les jugements des groupes et équipes ?

A
  • Péchés d’utilisation: Mauvaise utilisation des informations d’une manière ou d’une autre, par exemple en continuant à fonder des jugements sur des informations fausses ou non pertinentes.
  • Péchés d’omission : Ne pas chercher l’information, négliger des informations utiles ou ne pas vérifier les erreurs et les fautes.
  • Péchés d’imprécision : S’appuyer de manière inappropriée sur des règles mentales générales, ou heuristiques, qui simplifient trop la décision ou introduisent des erreurs dans le processus de décision.
22
Q

Qu’est ce que le biais de profil caché ?

A

Partager des connaissances communes dans un groupe/équipe peut entrainer un biais parce qu’ils passent plus de temps à parler des informations partagées par au moins 2 membres plutôt que sur l’information unique connue seulement par un membre, ce qui conduit à de moins bonnes décisions lorsqu’un profil caché serait révélé en examinant de plus près l’information non partagée.

23
Q

Quels sont les deux buts (types d’influences) dans une discussion ?

A
  • Influence informationnelle: la discussion aide à rassembler les preuves dont on a besoin pour prendre une bonne décision
  • Influence normative: influencer les autres et la décision. Si on veut le consensus ou si on veut notre solution, on a pas intérêt à partager de l’information non partagée.
24
Q

Qu’est ce qui renforce les biais ?

A
  • Accent mis sur le consensus plutôt que sur l’exactitude
  • Préférences initiales correspondent à l’information partagée
  • Il y a des objectifs individuels d’établir une réputation, compétition entre les membres.
25
Q

Qu’est-ce qui permet de remédier au biais cognitif et d’information ?

A
  • Une personne expérimentée qui connait cette tendance et qui pourra intervenir pour amener le groupe/équipe à partager aussi les informations non connues de tous.
  • Répéter l’information non partagée
  • Passer plus de temps à décider car l’information non partagée étant révélée en 2e après celle qui est commune.
  • Augmenter la diversité des opinions dans le groupe/équipe
  • Avoir une personne qui fait l’avocat du diable
  • Insister sur l’importance d’avoir des avis divergents
  • «Group Decision Support System» (GDSS)
26
Q

Qu’est ce que la polarisation ?

A

La tendance des membres d’un groupe/équipe à changer de choix vers un choix plus extrême. La direction du changement est déterminé par la majorité ou la moyenne des préférences des membres avant la discussion.

27
Q

Qu’est ce qui soutient la polarisation des groupes et équipes ?

A
  • Le désir d’évaluer ses propres opinions en les comparant à celles des autres et en voulant faire une bonne impression (théorie de la comparaison sociale).
  • L’exposition aux arguments pro-risque ou pro-prudence des autres membres surtout ceux de la majorité car ils sont davantage discutés (théorie des arguments persuasifs).
  • Les processus d’identité sociale. On est convaincu non pas par les arguments mais parce qu’on s’identifie au groupe.
28
Q

Quels sont les trois points à retenir sur la prise de décision en groupe comparativement à seule ?

A
  • Les groupes, avec leurs plus grandes ressources informationnelles et leur capacité à traiter ces informations, sont plus à même d’identifier des solutions et de détecter les erreurs de raisonnement.
  • Les membres peuvent également trouver la décision du groupe plus satisfaisante que celle d’un individu seul, en particulier si le groupe utilise un processus de décision par consensus.
  • Même si les groupes ont le potentiel de surpasser les individus, ils ne l’atteignent pas toujours. Les groupes ne corrigent pas toujours les biais qui affectent les décideurs individuels ; en fait, dans certains cas, ils les amplifient (polarisation).