td5 - le vieillissement pathologique Flashcards
Les études épidémiologiques dans la gérontologie
Ces types d’études nous donnent la prévalence, l’incidence et les facteurs de risques des maladies. On trouve par exemple que les femmes sont significativement plus souvent sujet d’un trouble neurodégénératif (ex. alzheimers). Alors, d’être femme est un facteur de risque.
Le travail de Paquid (1988) est une telle étude. Il a étudié le vieillissement et a fait un lien entre la vieillesse et la perte de l’autonomie des personnes +65 ans. Son étude était longitudinale et requiert des informations sur la santé, la cognition et sur l’aspect d’autonomie de ses participants.
Trouble neurocognitif majeur/léger
La seule différence entre le TNC léger et le TNC majeur est qu’on trouve une préservation de l’autonomie dans le TNC léger.
Pour avoir un TNC majeur, il faut présenter :
A. Un déclin cognitif dans un ou plusieurs domaines cognitifs,
- relaté aux inquiètudes vennant par le patient, son entourage, ou un clinicien,
- et aux déficits aux tests neuropsychologiques
B. Retentissement sur l’autonomie (nécessité d’assistance dans les activités de tous les jours).
C. Pas en présence de délire
D. Non attribuable à une autre pathologie (ex. dépression ou schizophrénie).
Les troubles neurodégénératives les plus communs
Parmi les troubles neurodégénératifs, on trouve principalement les troubles d’Alzheimer, puis la démence vasculaire (troubles neurodégénératifs suite d’un AVC), la démence à corps de Lewy et ensuite la démence fronto-témporale (de Pick). On trouve ses classifications surtout dans le DSM-5.
La maladie d’Alzheimer
Introduite par le psychiatre allemand Alois Alzheimer
Au plan clinique la maladie a une apparition insidieuse. La détérioration progressive et globale des fonctions cognitives. On observe égalament des troubles émotionnels et comportementaux. L’évolution se fait habituellement en trois phases (cf nästa kort).
Au plan anatomique, on trouve une atrophie corticale due aux dépots de plaques séniles (protéines ß-amyloïdes) et une baisse de protéine tau. C’est les régions temporo-pariétales, frontales et hippocampiques qui sont les plus sensibles à la maladie.
Au plan cognitif, on trouve des troubles de mémoire épisodique. Le patient présent des rappels libres très faibles, a peu d’amélioration au cours des essais, peu ou pas d’effet de l’indiçage (authentique), oubli rapide de l’information acquise, intrusions et fausse reconnaissance.
Les trois phases de la maladie d’Alzheimer
- Phase préclinique. C’est la phase pendant laquelle les lésions cérébrales s’installent sans traduction clinique. Cette phase peut apparaître plusieurs années avant le premier signe clinique.
- Phase prédémentielle dans laquelle les troubles mnésiques sont présents sans trop gêner la vie de la personne.
- Phase démentielle menant à une perte d’autonomie. Les troubles mnésiques se renforcent. D’autres troubles cognitifs se développent et s’aggravent. On trouve également des troubles psycho-comportementaux (apathie, délire, agitation, etc) et des troubles neurologiques.
Les dégénéresence lobaires fronto-temporales
On trouve ici trois principaux syndromes : la démence fronto-temporale (ou comportementale), la démence sémantique (variante temporale) et l’aphasie progressive primaire non fluente (variante temporale).
La démence fronto-temporale
Dans la DFT, les signes cliniques sont plutôt comportementaux. Elle touche des personnes âgées plutôt jeunes (dès 50 ans).
Au plan comportemental, on trouve des troubles du comportement avec un début insidieux et de progression lente (évaluation donc fondamentale). On trouve par exemple une négligence physique, des non respect des conventions sociales, désinhibitions (sexualité, violence, etc), conduites persévératif, stéréotype ou compulsif.
Au plan cognitif, on trouve des dysfonctionnement exécutif, de la cognition sociale et du traitement des émotions. Par exemple, on trouve souvent une atteinte de la théorie de l’esprit ou un perte de sympathie.
La démence à Corps de Lewy
Les caractéristiques principales sont la présence d’épisodes confusionnels fluctuants, hallucinations visuelles et des troubles de l’humeur.
Au plan cognitif, on trouve des troubles comme le syndrome dysexecutif (sévère dès le début), des déficits visuo-perceptifs (dès le début), des troubles attentionnels (plus que la maladie d’alzheimers) et des troubles de la mémoire (au cours de l’évolution de la maladie).
Au plan comportemental, on trouve la présence des hallucinations visuelles détaillées et récurrentes (ex intrusion de personnes dans la maison) et des troubles du sommeil paradoxal qui induite à une fluctuation du comportement et de la conscience, c-a-d des brèves interruption de la conscience, réduction de la vigilance avec confusion importante.
Le bilan psychologique en gérontologie
Les bilans psychologiques sont là pour créer un profil de la personne âgée. L’anamnèse du patient est fait à partir des entretiens semi-dirigés. Dans ces entretiens on peut faire des observations sur leur conduites. Son profil cognitif, qu’on construite à partir des bilans neuropsychologiques et tests psychométriques^, nous permet de poser un diagnostic, choisir une prise en charge et aider à faire un projet de vie.
Ces épreuves sont basées sur l’opérationnalisation des fonctions cognitives. Par exemple, dans le test de Stroop on mesure l’inhibition.
Le profil cognitif ne doit pas être hétérogène mais plutôt contient à la fois des diminutions et des maintiennes des fonctions cignitives.
^OBS. échantillonnage avec population plus âgée
Qu’est-ce qu’on trouve dans l’anamnèse?
Dans l’anamnèse, on recueille des informations sur le fonctionnement cognitif antérieur du patient et sur le apparition du trouble cognitifs, la nature d’apparition du trouble (insidieux, progressif, soudain), l’étiologie du trouble, la conscience sur le trouble, les relation affective envers les déficits (trouble dépressif, anxieux, etc) et son impact sur la vie quotidienne dans les différents domaines de vie.