td3 : le vieillissement cognitif Flashcards

1
Q

Quelles sont les approches expérimentales utilisées pour évoluer les fonctionnement cognitif à l’avancement de l’âge?

A

Approche longitudinale : On mesure dans le temps comment les gens vieillit et quelles sont les conséquences de la vieillesse. Normalement on commence quand les participants ont 50 ans.

  • L’avantage de l’approche longitudinale, c’est qu’elle permet de mesurer les changements intra-individuels et donne beaucoup de données diverses.
  • L’inconvénient, c’est qu’elle est très coûteuse, ne prend pas en compte l’effet de cohorte, pose un risque de mortalité expérimentale et des problèmes de mesures (ex. utiliser la même forme de test risque un biais d’entraînement → épreuves en formes parallèles).

On garde toujours les mêmes types de test tout le long de l’expérience, mais on peut ajouter de nouvelles mesures s’il y en a de nouveau.

Approche transversal : On compare les performances obtenues par plusieurs groupes de sujets d’âge différent.

  • L’avantage de cette approche, c’est qu’elle est facile et rapide. Cette approche est aussi appropriée pour faire des inférences sur la source des différences entre les jeunes et les âgés.
  • L’inconvénient de cette approche, c’est qu’elle ne donne pas d’information sur les changements intra-individuels ni sur l’effet de cohorte.
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2
Q

Quelques exemples d’effet de cohorte

A

Il y a une augmentation d’année scolaires chez les jeunes, pourtant une diminution de connaissances culturelles.

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3
Q

Quelles capacités cognitifs sont déficitaires, maintenues ou améliorées avec l’âge?

A

Dans un vieillissement normal, on trouve par une amélioration verbale, un maintien de l’arithmétie et une diminution de la mémoire avec l’âge. Cette diminution n’est pas forcément pathologique, car tant que c’est proche du vieillissement normal, c’est normal par rapport au groupe de référence.

On trouve une évolution plutôt hétérogène, où on trouve une diminution globale des capacités cognitives, surtout dans les capacités non verbales (procédurales ou visuo-spatiales).

SAMMANFATTA FÖLJANDE GREJER

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4
Q

La mémoire

A

Les trois processus de la mémoire sont l’encodage (l’entrée de l’info), le stockage (maintien l’information) et la récupération (sortie de l’info).

On perçoit plus de plaintes mnésiques avec l’âge. Lequel des processus mnésiques ci-dessus sont à l’origine de ces plaintes ?

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5
Q

L’effet d’âge sur l’encodage.

Comment est-ce que la mémoire est influencée par l’âge?

A

Dans l’étude d’Eysenck (1974), les sujet jeunes et âgés ont réalié une tâche de simple codage ou de double codage. Si l’effet de double encodage persiste chez les sujets âgés, alors il n’y aura pas une diminution mnésique. Les résultats montrent différence globale entre les jeunes et les âgés, en faveur des jeunes. Les sujets âgés bénéficient du double encodage même si c’est moins que les sujets jeunes. Alors, l’encodage persiste avec l’âge.

Alors, on peut donner un renforcement d’encodage pour aider les personnes âgées à augmenter leurs performances mnésiques.

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6
Q

L’effet d’âge sur la récupération.

Comment est-ce que la mémoire est influée par l’âge?

A

Dans l’étude de Isingrini et al. (1990) on propose aux sujets jeunes et âgés trois conditions expérimentales avec différent degrée de l’aide (rappel libre sans aide, rappel libre en ordre catégorielle, rappel indicé).

Le résultat montre que plus la situation expérimentale propose de l’aide, plus les performances mnésiques augmentent chez les âgés. La performance mnésique persiste dans toutes les conditions chez les jeunes (sauf rappel indicé). Alors, on trouve une difficulté de récupératin chez les personnes âgées.

Alors, on peut donner des indices pour aider les personnes âgées à augmenter leurs performances de mémoire.

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7
Q

L’attention

A

On distingue l’attention sélective qui nous permet de traiter une source d’information aux dépens d’autres sources, l’attention partagée qui nous permet de traiter simultanément plusieurs informations et l’attention soutenue qui nous permet de rester concentrée de manière plus prolongée.

Il faut distinguer un vrai oubli d’un manque d’attention.

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8
Q

L’effet de l’âge sur l’attention sélective

A

Dans l’étude de Farkas et Hoyer (1980) les participants doivent chercher un item cible parmi des distracteurs dans trois conditions (sans distracteurs, distracteurs non similaires, distracteurs similaires).

Les résultats montrent une meilleure attention chez les jeunes que chez les sujets âgés. Alors, les personnes âgées sont distraites plus facilement par des stimulations non pertinentes. Avec ces données, on peut constater un déficit de l’attention sélective chez les personnes âgées.

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9
Q

L’effet de l’âge sur l’attention partagé

A

Dans l’étude de Inglis et Caird (1963) on utilise un écoute dichotique. Les sujets doivent écouter deux canaux sonores et puis indiquer ce qu’ils ont entendu. Les résultats montrent que les sujets âgés montrent plus de difficultés à indiquer les deux mots des deux canaux. Cette difficulté augmente avec l’âge. Alors, on trouve des difficultés à partager l’attention chez les vieux.

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10
Q

L’effet de l’âge sur l’attention soutenue

A

Giambra & Quilter (1988) ont passé le paradigme de pendule de McWorthy (détection de double saute) sur trois groupes d’âges. Les résultats montrent que le nombre de détections correctes diminue avec l’âge et que le TR augmente avec l’âge. Comme ils ont des difficultés à rester concentrée, on constate des difficultés de maintenir de l’attention soutenue chez les vieux.

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11
Q

L’effet de l’âge sur le langage spontané

A

Les expériences de Shewan & Henderson (1988) et de Cooper (1990) montre aucune différence liée à l’âge sur le langage dans une tâche de description d’une image.

Les expériences de Kynette & Kemper (1986) et de Kemper et al. (1990) montrent, à l’invers, que les personnes âges font des énoncées stables, mais avec des formes syntaxiques moins variées et plus simples dans une tâche de raconte des événements significatifs de vie.

L’expérience de Hupet et al. (1990) prend en compte le niveau cognitif (fluence orthographique, test de similitude, vocabulaire et de mdt) et le genre des sujets. Ils ont trouvé une performance cognitive très similaire entre les sujets jeunes et les sujets âgés (critique: ils étaient toujours académiquement actifs). Puis ils ont fait une analyse du discours. Les résultats montrent que la diversité lexicale reste la même entre les groupes d’âge, mais aussi que les sujets âgés produisent des énoncés légèrement plus longs et plus sophistiqués tant sur le plan lexical que syntaxique que les sujets jeunes. En outre, on ne trouve pas de réduction systématique de la complexité syntaxique.

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