TD2 émotion et cycle menstruel Flashcards
Décrire globalement le cycle menstruel.
Le cycle menstruel dure environ 28 jours. Il commence le 1er jour des règles (qui dure entre 2 et 7 jours). Il y a une forte variabilité inter - femme et inter - cycle. Le cycle se divise en phase folliculaire, avant l’ovulation et en phase luteale après.
Combien une femme à t elle de cycles dans sa vie ?
Il y a environ 400 cycles entre la menarche (12ans) et la ménopause (51ans)
Expiquer le cycle ovarien.
Le cycle ovarien concerne un seul ovaire à la fois. La phase folliculaire se caractérise par la maturation d’un follicule (jusqu’au stade du follicule de De Graaf ). Après l’ovulation, l’ovule est dans la trompe et le follicule se transforme en corps jaune pour régresser.
Décrire le cycle utérin
Le cycle utérin correspond au développement de l’endomètre sur la paroi latérale de l’utérus des le 5ème joue. Puis il renforce sa vascularisation. S’il y a fécondation il y a nidification dans la muqueuse utérine sinon l’endomètre se détache et provoque les règles.
Souligner le rôle des hormones ovariennes des le cycle
Pendant la phase folliculaire, il y a un pic d’oestradiol peu de temps avant l’ovulation, synthétisée par le follicule pour stimuler le développement de la muqueuse utérine.
Pendant la phase luteale il y a en plus un pic de progestérone pour relaxer le muscle utérin et faciliter la nidification, synthétisée par le corps jaune.
Quand il n’y a pas fécondation c’est la diminution conjointe des taux d’oestradiol et de progestérone qui de cm clenche le détachement de l’endomètre.
Vrai ou faux ?
La prise de température basale permet d’identifier le jour d’ovulation car la température diminue entre la phase folliculaire et la phase luteale.
Faux
La prise de température basale permet d’identifier le jour de l’ovulation car la température augmente entre la phase folliculaire et la phase luteale : l’oestradiol diminue la température alors que la progestérone l’augmenter.
Quel est le rôle de l’hypothalamus dans le cycle menstruel ?
L”hypothalamus produit la gonadolibérine (Gn-RH) via certains neurones spécifiques qui la libère dans une micro-circulation sanguine de la tige pituitaire sous forme de sécrétion pulsative. C’est le rythme qui marque la différence de phase en activant les cellules sécrétrices de LH ou de FSH.
Quel est le rôle de l’hypophyse dans le cycle menstruel ?
Suite à l’activation de cellules spécifiques poar la Gn-RH de l’hypothamlamus, l’hypophyse produit 2 hormones :
- la FSH (hormone folliculo-stimulante) qui agit sur le développement du follicule et la maturation de l’ovocyte (lors de la phase folliculaire)
- le LH (hormone lutéinique) qui permet l’ovulation et la transformation du follicule en corps jaune. Le pic de LH est nécessaire pour provoquer le passage à la phase lutéale.
Expliquer les rétro-contrôle.
Les ovaires donnent des signaux à l’hypothalamus et influencent les structures supérieures. Le pic d’œstradiol provoque le pic de LH. De manière générale, les hormones ovariennes sont dans la circulation sanguine et tous les organes de la femme sont sensibles aux œstrogènes (mais pas tous à la progestérone)
Citer différents petits troubles inconfortable du cycle menstruel.
Les petits troubles inconfortable du cycle menstruel sont :
- les troubles de la rythmicité du cycle
- les ménorragies , avec les troubles de la durée ou les troubles de l’abondance
- les aménorrhées, notamment après un gros stress, chez les anorexiques ou les sportives de haut niveau
- le syndrome inter-menstruel correspond à des “douleurs” pelviennes droite ou gauche liées à l’ovulation parfois avec de petits saignements et des tensions mammaires.
Citer différents syndromes douloureux du cycle menstruel.
Les syndromes douloureux du cycle menstruel sont :
-les dysménorrhées ou algoménorrhées correspondent aux règles douloureuses associées à des céphalées , vertiges, nausées, diarrhée dans une temporalité variée.
-le syndrome pré-menstruel (SPM) précède d’une semaine la survenue des règles et présente des troubles de la congestion au niveau pelvien, avec une sensibilité accrue au niveau des seins et des problèmes au niveaux des membres inférieurs. Il y a aussi des troubles neurovégétatifs (céphalée, vertige)
et des troubles psychologique (anxiété, tendance dépressive, labilité de l’humeur, irritabilité, trouble du sommeil)
Quelle classification fait le DSM5 ?
Le DSM5 fait entrer les troubles dysphoriques prémenstruel dans les troubles dépressifs. Cette forme sévère de SMP concerne une prévalence de 2-5% de femmes.
Quels sont les liens qui peuvent être fait entre cycle menstruel et :
- entrée en HP
- suicide
- colère
- dépenses
- choix de flm
- jalousie
- fantasme sexuel
- 47% des femmes admises en urgence HP sont en phase prémenstruelle : fragilité pré-existante et cette phase exacerbe la difficulté
- Beaucoup de femme sont en phase lutéale quand elles font des TS (appel à l’aide)
- la colère sera plus forte chez les femmes en période pré-menstruelle et encore plus si elles ont un SPM (et leur colère ne diminue pas en débrifing). Manque d’inhibition.
- dans la phase lutéale, il y a une augmentation des dépenses impulsives alors que dans la phase folliculaire, il y a du regret et un plus grand contrôle. manque d’inhibition
- il y a une préférence pour les comédies au moment pré-menstruel et au début de la phase folliculaire (pendant les règles). Stratégie de coping.
- il y a une augmentation de la jalousie, notamment non sexuelle, autour de l’ovulation (pour assurer la reproduction)
- en période folliculaire, les femmes reconnaissent mieux les émotions qu’en période lutéale (influence de la progestérone).
- les femmes ont un plus grand intérêt pour les autres personnes avant l’ovulation mais pas pour son partenaire proche. C’est à ce moment que leur partenaire attitré est plus vigilant (effet d’ornementation à de moment là aussi)