TD 3-8 : Imagérie cérébrale Flashcards
Comment avons-nous étudié le cerveau avant les techniques d’imagérie?
On avait utilisé les dissections du cerveau pour étudier son structure ainsi que théoriser sur son fonctionnement à l’aide de la méthode anatomo-cliniuqe, qui consiste à associer des symptômes cliniques observées aux lésions cérébrales.
Le cas de Victor Leborgne est un cas très connu. Il était observée par Paul Broca, qui a amené à la d’écouverte de l’aphasie de production et l’aire de Broca.
Quelles sont les trois échelles du cerveau qu’on étudie avec les imagéries cérébrales?
L’échelle spatiale (des cellules aux régions/aires), temporal (des actions instantanés aux actions insidieuses) et topologique (des connexions locaux à des réseaux globaux).
Quelle est l’utilité de l’imagérie cérébrale dans les neurosciences? Quelles sont ses diverses applications
Elles nous permettent d’étudier la localisation (IRM) et le décours temporel (EEG, ERP, MEG) des activations cérébrales liées à un comportement donné.
La neuroimagérie a de diverses applications dans les neurosciences :
- La neuroimagerie cognitive s’interesse sur le fonctionnement cérébral sain et pathologique.
- La neuroimagerie clinique s’interesse sur le rôle de l’imagérie cérébral sur la récupération, l’aide au diagnostic, l’aide au geste chirurgical, etc.
- La neuroimagerie computationnelle s’interesse sur les modèles cognitifs, la vision artificielle, et les robotiques.
Quelle est la différence entre l’anatomie et la physiologie?
L’anatomoie est l’étude des structures du corps humain et l’analyse structurale des systèmes neuronaux, tandis que la physiologie est l’étude des fonctions du corps humain et l’analyse fonctionnelle des systèmes neuronaux.
Quelle est la différence entre l’imagérie anatomique et l’imagérie fonctionnelle?
L’imagérie cérébrale anatomique étudie l’anatomie du cerveau. Cela nécessite une haute résolution spatiale (mm). On a besoin de comprendre le structure pour inférer la fonction.
L’imagérie cérébrale fonctionnelle étudie le fonctionnement du cerveau. Cela nécessite une haute résolution temporelle (ms) et spatiale (mm). On se demande ici quels processus cérébraux sont impliqués dans le traitement d’une tâche.
On classifie les différents téchniques d’imagérie sur deux échelles : temporelle et spatiale. Tandis que l’EEG, PE et MEG permettent une bonne résolution temporelle, l’IRMf, l’IRMd et TEP permet une bonne résolution spatiale.