tca Flashcards
Il est normal que l’alimentation d’un.e athlète soit PARFOIS moins flexible et plus contrainte en raison de l’exigence des entraînements et des compétitions. L’alimentation de l’athlète
doit répondre aux besoins spécifiques et variables de son sport, mais il faut aussi s’assurer que…
▪ l’athlète conserve le ??, puisse manger
socialement, et ce sans présenter de comportements
? (ex. évitement de groupes alimentaires, préoccupations
excessives des calories et macronutriments) et en conservant une
plaisir de manger
restrictifs
image corporelle positive
anorexie nerveuse - 3 pts
peur intense de prendre du poids
souvent dysmorphie
reduction excessive de l’apport É
Épisodes récurrents d’hyperphagie
accompagnés d’un sentiment dominant de perte de contrôle.
Comportements compensatoires fréquents tels que les vomissements
et l’utilisation de laxatifs dans le but de prévenir le gain de poids
corporel.
boulimie nerveuse.
Épisodes récurrents
d’hyperphagie accompagnés d’un sentiment de détresse, absence
de comportements compensatoires.
HYPERPHAGIE BOULIMIQUE :
ORTHOREXIE NERVEUSE (non reconnu dans le DSM-5 à ce jour) :
Comportements névrotiques caractérisés par l’obsession d’une
alimentation saine. Préoccupation excessive pour la ? et non
la ? de l’alimentation. Restriction systématique des aliments
ou ingrédients perçus comme étant malsains (ex. OGM, additifs
alimentaires, agents de conservation, colorants alimentaires, aliments transformés,
sucre, aliments inflammatoires, produits laitiers, gluten, etc.) et incapacité à
dévier d’un style alimentaire spécifique sans une anxiété extrême.
qualité et non
la quantité
BIGOREXIE (dysmorphie musculaire) : ?
préoccupations excessives
et sentiments négatifs à l’idée qu’une partie spécifique du corps ou
le corps complet n’est pas assez musclé et défini. Sx souvent rapportés :
sentiment compulsif de devoir vérifier son apparence physique (miroir, selfies, en
demandant à autrui), utilisation de substances de dopage, chirurgies esthétiques.
La prévalence d’une alimentation désordonnée ou d’un trouble
de comportement alimentaire (TCA) chez les athlètes serait de
0% à 19% chez les athlètes masculins et de 6% à 45% chez
les athlètes féminines dépendant des sports pratiqués.
▪ 3 types de sports ++ à risque :
gravitationnels
à catégories de poids
esthétiques
Autres facteurs de risques (parmi tant
d’autres…) - 6
1sports où la performance est évalué par des juges - esthétiques ou gravitationnels
2Sports pour lesquels la pesée corporelle ou l’analyse de la composition corporelle sont des pratiques courantes, ou abusives
3commentaires, critiques ou comparaisons par rapport au physique de l’athlète par les entraineurs
4 pression par les pairs / média
5 uniformes révélateurs
6. athlètes à la retraites -nouvelle réalité
Des effets affectant négativement la performance et la santé
globale de l’athlète peuvent se produire DÈS L’APPARITION d’une
alimentation désordonnée : 4
- augmentation risque de blessure (détérioration de la santé osseuse)
- maladies (affaiblissement du système
immunitaire), - le débalancement du système hormonal (ex. cycle menstruel),
- symptômes dépressifs et anxieux.
Généralement, la
gravité des conséquences reflète la ? et la ? de
l’alimentation désordonnée ou du TCA (peut aller jusqu’à la défaillance et
l’arrêt cardiaque dans les cas extrêmement graves).
la sévérité et la durée
Si un.e athlète est atteint d’une alimentation désordonnée ou d’un
TCA, il faut toujours prioriser la ? de l’athlète AVANT la
?
santé globale
performance sportive.
3 redflag à reconnaitre
- changement comportementaux
- changements physiques
- changements PSYCHOLOGIQUES
- changement comportementaux
ex :
exclusion de
groupes alimentaires complets, évitement d’activités sociales
associées à l’alimentation, rigidité alimentaire, évidence de « binge
eating ».
changements physiques, ex.
perte de poids
importante/rapide, augmentation des blessures et maladies,
irrégularités du cycle menstruel, perte de cheveux.
changements PSYCHOLOGIQUES
insatisfaction face à
l’image corporelle, préoccupation excessive face aux aliments et
aux calorie
si suspicion TCA , quoi faire afin de déterminer si l’athlète présente des
comportements susceptibles d’être ou de devenir une alimentation
désordonnée ou un TCA.
Questionnaires d’évaluation .
Plusieurs questionnaires validés existent et peuvent être utilisés
comme ressource par les diététistes du sport, durant l’intervention
nutritionnelle, afin de déterminer si l’athlète présente des
comportements susceptibles d’être ou de devenir une alimentation
désordonnée ou un TCA.
Par exemple…
▪ Eating disorder examination questionnaire : EDE-Q (Fairburn & Beglin,
2008)
▪ Eating disorder inventory : EDI (Garner, 2004)
▪ Brief Eating Disorder in Athletes Questionnaire version 2 : BEDA-Q2
(Martinsen et al. 2014)
▪ Physiologic Screening Test : PST (Black et al. 2003)
▪ Athletic Milieu Direct Questionnaire version 2 : ADMQ-2 (Nigel et al.
2000)
▪ Measuring eating disorders in men : development of the eating
Il est primordial de contribuer à promouvoir un environnement
sportif sain par l’éducation et la sensibilisation des athlètes,
mais aussi celle de l’équipe multidisciplinaire qui les entourent.
2 exemples
▪ Être ouvert et à l’écoute à discuter d’image corporelle et de
préoccupations alimentaires avec les athlètes.
▪ Sensibiliser les entraîneurs et l’équipe sportive à ne pas
commenter positivement/négativement le physique des athlètes,
seul à seul ou devant les autres coéquipiers et à ne pas
normaliser ni encourager les comportements nutritionnels
problématiques.
LEA adaptative VS problématique
LEA Adaptable : Elle survient dans des situations intentionnelles, souvent temporaires, comme une préparation pour une compétition (ex. : cyclisme ou bodybuilding) ou un événement nécessitant un contrôle de poids.
LEA problématique : : Résulte souvent d’une restriction calorique chronique, non intentionnelle ou mal gérée, comme dans les cas de déséquilibres prolongés liés à des troubles alimentaires ou à une mauvaise gestion nutritionnelle.
La LEA peut être difficile à reconnaître
puisque l’athlète pourrait avoir un poids
stable, tout en étant en déficit énergétique..! pourquoi ?
Adaptation du métabolisme basal
Lorsque l’apport énergétique est insuffisant, le corps réduit sa dépense énergétique en ralentissant les fonctions métaboliques essentielles (métabolisme basal).
Par exemple :
Diminution de la température corporelle.
Ralentissement du rythme cardiaque.
Moins d’énergie investie dans la réparation cellulaire et la récupération.
2. Priorisation des besoins vitaux
Le corps privilégie les fonctions vitales immédiates (ex. : maintien des fonctions cardiaques et cérébrales) au détriment d’autres processus, comme :
La santé hormonale (ex. : arrêt des menstruations chez les femmes).
La croissance musculaire et osseuse.
La réparation des tissus après un entraînement ou une blessure.
disponibilité É (EA), c’Est quoi ?
l’é dispo et restante pour assurer les fx biologiques de l’organisme après avoir soustrait l’É dépensée à l’effort de l’AÉ (ex. fonctions
hormonales, reproductrices et immunitaires; entretient de la masse osseuse et de la
masse musculaire, croissance enfants et ados) .
calcul pour EA :
apport énergétique (kcal/j) - Dpense É associée à l’effort(kcal/j) - / (fat free mass kg)
▪ ≤ ? kcals/kg FFM : FAIBLE DISPONIBILITÉ ÉNERGÉTIQUE
30
valeurs règles générales pour kcals/kg FFM = hypertrophie croissance
= maintient, entretient optimal
= manipulation de la composition corporelle (diminution %BF)
= Faible dispo É
≥ 45 kcals/kg FFM : hypertrophie, croissances des
enfants/ados
▪ ~ 45 kcals/kg FFM : maintien et entretient optimal
▪ 30-45 kcals/kg FFM : manipulation de la composition corporelle
(↓% BF)
▪ ≤ 30 kcals/kg FFM : FAIBLE DISPONIBILITÉ ÉNERGÉTIQUE
valeurs règles générales pour kcals/kg FFM
= maintient, entretient optima
environ 45 kcals/kg FFM