Système sensoriel somatique : Thermoception - Chapitre 12 Flashcards
Qu’est-ce que des thermorécepteurs?
Ce sont des neurones particulièrement sensibles aux variations de température qui s’explique par les propriétés spécifiques de leur membrane.
Quel variation de température les thermorécepteurs peuvent-ils détecter?
Variations aussi minimes que 0.01 degré C.
Où se trouvent les thermorécepteurs permettant de relayer les réponses physiologiques qui maintiennent la température du corps?
Ceux situés tant dans l’hypothalamus que dans la moelle épinière.
Quelle est la contribution des thermorécepteurs de la peau?
Ils contribuent à la perception de la température de notre environnement.
La sensibilité à la température n’est pas une propriété uniforme de l’ensemble de la peau. Pourquoi?
Certaines zones ne sont sensibles qu’au chaud ou au froid, mais pas aux deux dû aux récepteurs différents impliqués dans la détection du chaud ou du froid.
Certaines régions sont aussi insensibles aux variations de températures.
Quel est le type de canaux récepteur sensibles au chaud?
TRPV1, perception d’augmentations de températures douloureuses, supérieures à 43 degrés C.
Quel est le type de canaux récepteur sensibles au froid?
TRPM8, perception de baisses de température non douloureuses au-dessous de 25 degrés C.
La sensibilités d’un neurone aux variations de température dépend de quoi?
Dépend du type de canaux ioniques qu’il exprime.
Combien de sous-types de canaux TRP distincts existe-t-il?
Six, soit :
TRPA1 (sous 17 degrés C, sensible à la capsaïcine)
TRPM8 (sous 25 degrés C, sensible au menthol)
TRPV4 (au-delà de 29 degrés C)
TRPV3 (au-delà de 33 degrés C)
TRPV1 (au-delà de 43 degrés C)
TRPV 2 (au-delà de 50 degrés C)
Les thermorécepteurs apparaissent n’exprimer qu’un seul sous type de canaux, ce qui signifie que?
différentes régions de la peau peuvent présenter des sensibilités différentes à la température.
Il y a une exception qui fait que certains récepteurs au froid expriment aussi des canaux TRPV1. Qu’est-ce que cela a comme conséquence?
Ils peuvent être sensibles au froid, mais aussi à des températures au-delà de 43 degrés C.
Par exemple, si une température de 43 degrés C est appliquée sur de larges surfaces de peau, elle est perçue comme douloureuse.
Si la zone exposée à la chaleur est restreinte à des régions ne comportant que des récepteurs au froid, cette élévation de température peut produire une sensation de froid.
Quelle est la conséquence d’un changement brutal de température, par exemple de 38 degrés C à 32 degrés C, sur les thermorécepteurs?
Que se passe-t-il après quelques secondes à 32 degrés C?
Que se passe-t-il lors du retour à la température normale, soit de 38 degrés C?
Changement brutal de température : Déclenche la décharge d’un récepteur au froid et produit l’arrêt de la décharge d’un récepteur au chaud.
Après quelques secondes à 32 degrés C : Le récepteur au froid voit sa décharge ralentir (quand même supérieure à 32 degrés C). Tandis que le récepteur au chaud voit sa charge augmenter graduellement.
Retour à la normale : arrêt transitoire de la décharge du récepteur au froid et activation du récepteur au chaud, puis finalement, retour de leur décharge respective à la normale.
À quel moment le différentiel de décharge entre les récepteurs au chaud et les récepteurs au froid est le plus important?
Lors de variations de températures. C’est à ce moment qu’on perçoit le mieux les sensations de chaud ou de froid et que ces sensations présentent un caractère tout à fait transitoire.
Qu’est-ce qui est à l’origine des sensations les plus fortes de température?
Le changement brutal.
Quelle est la voie de transmission d’information de la thermoception?
C’est la même que pour la transmission des informations nociceptives.
Récepteurs au froid utilisent des fibres Aδ et C
Récepteurs au chaud utilisent des fibres de type C.
Ces fibres font synapse dans la substantia gelatinosa de la corne dorsale de la moelle épinière. Les neurones de second ordre décussent immédiatement et cheminent dans le faisceau spinothalamique situé du côté controlatéral à la source d’information sensorielle.