Système digestif - Physiologie Anne-Julie Flashcards
Quel est le rôle de la mastication? Quelle structure est essentielle à la mastication?
Déchirer, écraser et triturer grâce aux dents
Comment la condition dentaire peut-elle influencer la santé de l’animal?
Des problèmes dentaires peuvent causer une mauvaise mastication, une diminution de la prise alimentaire, une digestion anormale des aliments et un séjour plus long dans le TGI / blocage
Conditions chroniques : perte de poids, diminution de production / performance
Dysphagie
Qu’est ce que la plaque ?
biofilm translucide à blanchâtre composé de protéines et de bactéries qui se développent rapidement. Localisée à la jonction de la dent et de la gencive.
Qu’est ce que le tartre ?
Lorsque la plaque dentaire se densifie par multiplication de bactéries et se solidifie par le dépôt de sels
Qu’est ce que la parodontite ?
maladie de gencive favorisée par la plaque et le tartre si pas enlevés. La présence de bactéries cause une inflammation qui contribue à la croissance de bactéries (gingivite) qui peut se poursuivre entre la dent et la gencive ce qui cause une parodontite.
abcès, douleur, déchaussement de la dent, destruction du ligament alvéolo-dentaire, perte osseuse, perte de la dent
Quel circuit nerveux est responsable de la mastication? (voie(s) sensitive(s), centre(s) d’intégration, voie(s) motrice(s))
Volontaire, réflexe
Voie sensitive: signaux sensitifs de proprioception dans la bouche -> nerf trijumeau
Centres d’intégration: centre de la mastication soit le bulbe rachidien -> autres centres réflexes oropharyngiens (de salivation, déglutition et vomissement)
Voies motrices:
nerf trijumeau: muscles de la mastication
nerf facial: muscles de la face
nerf hypoglosse: muscles de la langue
40) Pourquoi la mastication chez les herbivores est différente des carnivores? (fonction, mouvement, forme des dents, usure des dents)
Herbivores:
Fonction: bien fragmenter les aliments pour favoriser la déglutition, puis la digestion MAIS AUSSI stimuler la salivation (essentielle pour tamponner les acides libérés lors de la fermentation de la biomasse du rumen)
Mouvement: mouvements latéraux (gauche à droite) - d’un côté, puis de l’autre, favorisés par l’articulation de la mandibule au crâne
Forme des dents: maxillaire plus large que la mandibule et croissance des dents continue
Usure des dents: si pas de râpage, grosses pointes dentaires pouvant causer des ulcères dans les joues
Carnivores:
Fonction: réduire la masse des particules alimentaires pour qu’elles soient avalées. salive contribue à lier les particules alimentaires = formation du bol alimentaire
Mouvement: mouvements verticaux, ce qui coupe la nourriture, via des variations de force et de vélocité de la mandibule. La langue et les joues permettent aux particules alimentaires solides d’être sur les surfaces de broyage des dents
Quelles sont les 3 phases de la déglutition?
temps buccal
temps pharyngien
temps oesophagien
À quoi sert le temps buccal? Quel nerf est responsable de l’innervation motrice de la langue?
Faire passer les aliments de la bouche vers le pharynx - volontaire
Innervation motrice de la langue: nerf hypoglosse 12
À quoi sert le temps pharyngien?
Transférer des liquides et aliments dans l’oesophage et pas dans le système respiratoire - involontaire
Quel est le circuit nerveux du temps pharyngien de la déglutition? (voie(s) sensitive(s), centre(s) d’intégration, voie(s) motrice(s))
Voie sensitive: bol alimentaire touche le pharynx -> nerf vague
Centre d’intégration: centre de déglutition
Voie motrice: influx moteur des nerfs 9, 10, 11 et 12 -> muscles du pharynx, du larynx et de la langue
Comment se comportent le palais mou et la glotte lors du temps pharyngien de la déglutition? Quelles sont leurs fonctions?
Le palais mou s’élève, fermant la partie postérieure des fosses nasales ce qui empêche l’entrée des aliments dans les cavités nasales.
Les muscles du cou se contractent, ce qui permet la fermeture des cartilages aryténoïdes sous l’épiglotte, fermant ainsi l’ouverture de la trachée et inhibant la respiration.
Où se situe le sphincter œsophagien crânial (SOC) et à quoi sert-il au repos? Lors de la déglutition? Comment se comporte-t-il lors d’une anesthésie?
Situé à l’entrée de l’oesophage
Au repos: contracté pour empêcher l’entrée d’air dans l’oesophage lors de la respiration et le reflux provenant de l’oesophage
Déglutition: relâché pour permettre le passage du bolus vers l’oesophage
Anesthésie: relaxation du SOC, donc une partie du contenu de l’estomac peut remonter dans la gueule et aller dans la trachée (pneumonie par aspiration), ce pourquoi il est important d’être à jeun
Quel nerf innerve le sphincter œsophagien crânial?
Nerf vague (via le récurrent laryngé)
49) Qu’arrive-t-il à la respiration lors de la déglutition? Pendant quelle phase de la respiration la déglutition survient-elle ?
La respiration est inhibée lors de la déglutition.
Pendant la déglutition, l’inspiration est inhibée. Donc c’est pendant l’expiration.
En quoi consiste le temps œsophagien de la déglutition?
L’avancée du bol alimentaire du pharynx à son entrée dans l’estomac par le mouvement de péristaltisme.
À quoi sert le péristaltisme primaire? Le péristaltisme secondaire?
Péristaltisme primaire: contractions de l’oesophage suivant la déglutition du bol alimentaire
Péristaltisme secondaire: contractions associées aux particules alimentaires résiduelles dans l’oesophage
Quelles espèces ont un œsophage dont la musculature est composée presque entièrement de muscles striés? Dont le tiers caudal est composé de muscles lisses?
Muscles striés: rongeurs, chien, porc, ruminants
Muscles lisses dans la partie caudale: humain, singe, chat, cheval
Quel(s) circuit(s) nerveux est(sont) responsable(s) du péristaltisme secondaire? De la contraction des CML?
Muscles striés: Réflexe vago-vagal (neurone sensitif -> bulbe rachidien -> nerf vague)
CML: SNI (sensitif et moteur)
Comment le LES (sphincter oesophagien caudal) agit-il lors de la déglutition? Suite au passage d’aliments dans l’estomac?
Le LEC est contracté de façon tonique au repos, puis se relaxe suite à l’élargissement de la lumière de l’œsophage du au passage des aliments.
Moins de 2 sec après l’initiation de la déglutition, le LES relaxe pour atteindre une pression = à celle de l’estomac pour permettre l’entrée des aliments dans celui-ci. Cette relâche dure 8-10 sec et est suivie d’une contraction de proximale à distale de 7-10 sec.
Dans quelles situations le LES peut se relaxer de façon transitoire pour permettre le passage de divers composants de façon rétrograde (vers la bouche) dans l’œsophage? Chez quelles espèces le passage rétrograde s’accompagne-t-il d’une contraction des muscles de l’œsophage? Chez quelles espèces le passage rétrograde est-il presque impossible de façon physiologique?
Relaxation transitoire du LES: le LES peut se relâcher lors d’éructation, de nausées, de vomissement et de rumination -> passage rétrograde.
Passage rétrograde accompagné de contraction des muscles de l’oesophage chez les ruminants.
Passage rétrograde presque impossible chez les chevaux et le lapin.
Quelle est la contribution des piliers du diaphragme à la contraction/relaxation du LES?
Lors de l’inspiration, les piliers du diaphragme se contractent et transmettent de la pression au LES, ce qui contribue à prévenir le reflux.
Lors de la déglutition ou de la relaxation transitoire du LES, les piliers se relâchent.
Quels sont les rôles du système endocrinien du TGI?
**Le TGI = plus grande glande endocrine de l’organisme
Relâche des peptides qui peuvent modifier le transit, la digestion et le métabolisme des aliments absorbés + peuvent influencer le comportement de l’animal
Où sont présentes les cellules endocrines dans le TGI?
→ Majoritairement dans la muqueuse (épithélium) (quelques dans la sous-muqueuse)
→ Disséminées du cardia au rectum
*Les aires de répartition se chevauchent
Quels sont les deux types de cellules endocrines du TGI? Quelles sont leurs caractéristiques? OUVERTE
Ouverte
Pôle apical en contact direct avec la lumière du TGI
Puise de l’information sur les constituants présents dans la lumière via leurs chimiorécepteurs membranaires
Granules de sécrétion accumulées à leur pôle basal (stockage)
Peptides libérés au pôle basal de la cellule dans le tissu interstitiel puis diffusent jusqu’aux capillaires
Cellules à CCK, gastrine, sécrétine, GIP et GLP-1
Quels sont les deux types de cellules endocrines du TGI? Quelles sont leurs caractéristiques? FERMÉE
Fermée :
Pas de contact direct avec la lumière digestive
Sensible aux stimulis de distension du TGI (mécanorécepteurs)
Sensible à des stimulations hormonales ou nerveuses
Définir les actions endocrines, paracrines, autocrines et neurocrines et donner des exemples
Endocrine : peptide sécrété atteint sa cellule cible via la circulation sanguine (ex : sécrétine, gastrine, ghréline)
Paracrine : peptide sécrété agit sur les cellules voisines de la cellule l’ayant produit (ex : histamine et sérotonine)
Autocrine : peptide sécrété par la cellule endocrinienne agit sur la cellule elle-même
Neurocrine : peptide sécrété par une terminaison nerveuse au lieu d’une cellule endocrine (ex : Ach, VIP, ATP)
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets GASTRINE
Stimuli : présence de protéines dans la lumière de l’estomac + dilatation de l’antre pylorique
Lieu d’action : ++ sécrété estomac distal, mais aussi duodénum et pancréas
Effet : stimule la sécrétion d’HCl et de pepsinogène par les cellules pariétales
→ Rétrocontrôle négatif : augmentation de HCl dans la lumière gastrique + duodénale réduit la sécrétion de gastrine
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets CCK
Stimuli : arrivée d’aliments dans le duodénum (phase intestinale)
Lieu d’action : sécrété ++ dans la petit intestin proximal (duodénum)
Effet :
1- stimuler la production + sécrétion des enzymes pancréatiques, contraction de la vésicule biliaire et relaxation des CML du sphincter hépatopancrétatique
2- CCK sécrétée dans la muqueuse duodénale contribue à une stimulation du centre de la satiété par des nerfs sensitifs du nerf vague
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets SÉCRÉTINE
Stimuli : présence de H+, de bile et de graisse dans la lumière du duodénum
Lieu d’action : pancréas exocrine
Effet : stimuler la sécrétion des ions HCO3- dans le pancréas
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets GIP ET GLP1
Stimuli : Présence de gras et de glucose dans le petit intestin
Lieu d’action : pancréas et estomac (+ cerveau pour GLP-1)
Effet :
1- Prévenir le pancréas qu’il faut sécréter de l’insuline
2- Réduit la production de HCl dans l’estomac et inhibe vidange gastrique
→ prévient augmentation importante de la glycémie suite à la prise alimentaire
3- Stimule tissu adipeux afin de faciliter l’utilisation la plus efficace des lipides absorbés + permettre leur stockage (impliqué dans le développement de l’obésité)
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets SPÉCIFIQUE À GLP1 (ENTÉROGLUCAGON)
Stimuli : infusion de glucose ou d’aliments dans l’iléon provoque un arrêt de la vidange gastrique + motilité du petit intestin proximal (= frein iléal/ réflexe entéro-gastrique)
Action sur le cerveau : action sur le bulbe rachidien (centre de la satiété) pour réduire prise alimentaire et effet de satiété
→ action de type nerveuse par la modification de l’activité du nerf vague par réflexe long vago-vagal
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets MOTILINE
Stimuli : Libérée de façon cyclique entre 2 repas
Lieu d’action : CMM (activité électrique et contractile de la motilité digestive)
Effet : régulation des CMM entre 2 repas, servirait à aider à vider le petit intestin entre 2 repas
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets GHRÉLINE
Stimuli: jeûne et hypoglycémie
Lieu d’action: récepteur dans l’hypothalamus
Effet: stimule l’appétit, la relâche d’hormone de croissance et les sécrétions et la motilité de l’estomac via le nerf vague (stimulation vago-vagale)
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets PYY
Stimuli : 15 minutes après la prise alimentaire, mais mécanisme de relâche mal compris
Lieu d’action: estomac, petit intestin, pancréas, bulbe rachidien
Effet :
1- Inhibe la prise alimentaire
2- inhibe sécrétion et motricité de l’etomac
3- Inhibe motricité du petit intestin
4- Inhibe sécrétion des enzymes pancréatiques
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets SOMATOSTATINE
Stimuli: GRP, VIP, gastrine, HCl (pH < 2.5)
Lieu d’action: pancréas + estomac et jéjunum ++ mais aussi partout dans le TGI
Effet : Inhiber les fonctions de sécrétion et de croissance de la muqueuse du TGI + contrôle sécrétion de glucagon et d’insuline
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets HISTAMINE
Stimuli: stimulation du nerf vague = relâche d’histamine par les cellules qui colonisent la sous-muqueuse
Lieu d’action: TGI
Effet :
1- Stimule sécrétion d’HCL → accentue l’effet de l’acétylcholine et de la gastrine sur les cellules pariétales pour sécréter HCl
2- rôle important dans le mécanisme de défense de l’organisme lors de réactions inflammatoires et immunitaires
3- Stimule sécrétion + motilité du TGI
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets SÉROTONINE
Formée à 95% par cellules entérochromaffines, emmagasinée dans granules
Stimuli:
1- Augmentation de la pression intraluminale
2- Stimulation nerf vague
3- Acidification du chyme duodénal
4- Réaction inflammatoire/immunologique
5- Toxines bactériennes/ infection virale/parasite
Lieu d’action: récepteurs partout dans la muqueuse et sous-muqueuse du TGI
Effet :
1- Excite cellules nerveuses afférentes du SNI localisées dans la muqueuse = stimule péristaltisme
2- Excite les sécrétomotoneurones pour favoriser une augmentation de la sécrétion intestinales
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets PROSTAGLANDINE PGE2
Formées par les cellules de la muqueuse gastro-intestinale
Stimuli: pas un en particulier
Lieu d’action: Muqueuse gastro-intestinale
Effet :
1-Essentielles dans le maintien de l’intégrité de la muqueuse gastro-intestinale
2- Effet vasodilatateur sur vaisseaux de la muqueuse GI (maintien des mécanisme de défense dans le GI, bonne perfusion permet une bonne production de mucus et de bicarbonate)
3- Prévient agrégation des plaquettes qui pourraient obstruer les vaisseaux (= prévient une diminution de la perfusion de la muqueuse)
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets VIP
→ EXCLUSIVEMENT dans les neurones du TGI
Stimuli : (?)
Lieu d’action : CML du TGI
Effet :
1- Relaxation des CML du TGI en causant une hyperpolarisation de leur membrane
2- Effet relaxant sur les CML des vaisseaux sanguins = vasodilatation = stimule sécrétion d’eau et de bicarbonate dans le pancréas et l’intestin
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets OXYDE NITRIQUE NO
Synthèse par motoneurones du SNI (avec VIP)
Stimuli: (?)
Lieu d’action: CML du TGI
Effet : Diffuse rapidement (demi-vie courte) pour aller relaxer les CML du TGI
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets GRP
→ Produit par les neurones de la muqueuse gastrique
Stimuli: stimulation du nerf vague
Lieu d’action: pancréas, vésicule biliaire, estomac et duodénum (via gastrine)
Effet :
1- Stimule la relâche de gastrine
2- Stimule sécrétion pancréatique et la contraction de la vésicule biliaire
Pour chaque hormone, indiquez ses stimuli, son lieu d’action et ses effets SUBSTANCE P (SUBP) ET NEUROKININE (NKA)
Sécrétés par les motoneurones
Stimuli: en tout temps + lors de blessures, infections
Lieu d’action: membrane des CML et des cellule ICC
Effet :
1- Stimule contraction du TGI
2- Lors de stimuli douloureux : contribue à la sensation de douleur moyenne à intense + stimulation de la réaction inflammatoire
Quels sont les effets des opioïdes endogènes au niveau du TGI?
Ces composés inhibent la libération de l’Ach, de NKA et de SubP → s’agit d’un rétrocontrôle négatif. Du même coup, inhibent l’activité contractile
Comment classifie-t-on les animaux selon l’aspect de leur système digestif?
Carnivores: 1 estomac, petit intestin, grand intestin
Herbivores à un estomac (ex; cheval) : même chose que chez carnivores
Ruminants: Pré-estomacs (Réticulum, Rumen, Omasum), Abomasum (i.e estomac), petit et grand intestin
Oiseaux: jabot, proventricule, gésier, petit et gros intestin
* les carnivores ne possèdent PAS de caecum fonctionnel (contrairement aux herbivores, même monogastriques)
Quelles sont les 4 grandes fonctions de l’estomac?
Motricité
Sécrétoire (enzyme, acides, bicarbonates)
Endocrine (hormones)
Défense (vomissements)
Quelles sont les caractéristiques de la portion proximale de l’estomac? De la portion distale?
Portion proximale :
Tiers proximal de l’estomac et fundus
Relativement hypomotile
Réservoir d’aliments
Portion distale :
Deux tiers distaux de l’estomac
Très motile
Broyeur d’aliments, mélangeur avec les sécrétions gastriques
Comment l’estomac proximal s’adapte-t-il à l’arrivée du bol alimentaire?
À l’arrivée du bol alimentaire, l’estomac est vide et rétréci. La partie proximale se relaxe pour accepter le bol alimentaire grâce à deux effets (réflexes d’adaptation) :
- Relâchement réceptif : prend origine dans l’œsophage et est une conséquence de la déglutition (avant que le bol arrive). Le nerf vague inhibe la contraction tonique de la portion proximale de l’estomac.
- Relâchement de stress (relâchement d’extension) : la présence du bol alimentaire étire les mécanorécepteurs inclus dans la paroi (afférence vagale), puis l’efférence vagale inhibe la contraction tonique de la partie proximale de l’estomac ayant comme résultat d’agrandir davantage cette section qui sert à entreposer les aliments.
Quelle action a le nerf vague sur les portions proximale et distale de l’estomac?
L’action du nerf vague est opposée sur les deux régions de l’estomac en raison des neurotransmetteurs en cause :
Portion proximale : inhibe les contractions (relâchement à l’extension) par la stimulation de l’activité des neurones inhibiteurs SNI sécrétant NO et VIP
Portion distale : stimule les contractions (péristaltisme) par la stimulation de l’activité des neurones excitateurs SNI sécrétant Ach et SubP
À quoi servent les contractions de la portion distale de l’estomac?
Corps de l’estomac : brèves contractions pour mélanger le bol et le pousser vers l’antre.
Antre : contractions plus fortes de type propulsion (plus une fonction de broyage) permet aux particules plus grandes d’avancer moins vites que les particules plus fines/liquides de sorte à ce qu’ils se trouvent plus loin du pylore (2ème séparation).
Les ICC responsables des ondes lentes localisées dans le premier tiers distal de l’estomac. C’est à cet endroit que les contractions péristaltiques prennent origine mélangeant et poussant les aliments dans le corps et l’antre vers le pylore (vague de péristaltisme).
Quels types d’aliments le pylore laisse-t-il passer?
Seules les particules fines (moins de 2 mm) et les liquides arrivent à passer la faible ouverture du pylore. La portion distale de l’estomac et le pylore ont donc pour but de séparer les particules alimentaires (sorte de filtre) pour permettre l’entrée des particules les plus fines dans le duodénum.
Quels facteurs influencent la vidange gastrique et en combien de temps se produit-t-elle chez les chiens? Les chats?
Grandeur et type de matériel (liquide ou solide)
Type d’aliments (sucre, protéine, gras = densité faible se retrouve en surface, dernier à passer dans le duodénum)
État du duodénum (vide ou rempli)
Conditions normales :
Chiens : 4-6h
Chats : 2-6h (médiane 2,5)
Quels facteurs influencent la vitesse de la vidange gastrique?
Composition du chyme (pH, composition alimentaire) = facteur principal
Activité des mécanorécepteurs présents dans la paroi du TGI (réflexe entéro-gastrique)
Qu’est-ce que le réflexe entéro-gastrique?
Réflexe entéro-gastrique : lors d’un repas, la stimulation vagale modifie le potentiel membranaire et stimule la motricité de l’estomac distal. Ceci permet de réduire la taille des particules alimentaires. Avec les particules réduites et le pylore légèrement relâché, ces aliments entrent dans le duodénum. L’arrivée d’aliments dans le duodénum favorise l’activité de segmentation (brassage) de l’intestin. Au cours de cette phase, le nombre et la force de contractions de l’estomac sont réduits par des mécanismes neuroendocriniens provenant du petit intestin vers l’estomac.
EN RÉSUMÉ : réflexe viscéro-viscéral de type ascendant qui va agir pour diminuer les contractions de l’estomac quand le bol alimentaire atteint le duodénum.