Système digestif - Physiologie (1 à 8) Flashcards
Quelles sont les cinq rôles du système gastrointestinal?
1- Mécanique (transit, broyage).
2- Fermentation (MO).
3- Digestion (transformations biochimiques, enzymes).
4- Absorption (circulation sanguine).
5- Défense immunitaire (système ouvert).
Parmi les systèmes suivants, lequel ne contrôle pas le fonctionnement du TGI ?
a) Le système nerveux entérique ou intrinsèque (SNI).
b) Le système endocrinien.
c) Le système nerveux extrinsèque (SNE).
d) Le système immunitaire.
e) Aucune de ces réponses.
e).
Quel système est “intégré” au TGI ?
a) Le système endocrinien.
b) Le système immunitaire.
c) Le système nerveux intrinsèque.
d) Toutes ces réponses.
d). Le système nerveux extrinsèque (le seul qui n’est pas intégré) innerve le TGI. Ses effets sont médiés indirectement en modifiant l’activité du SNI et du système endocrinien.
Où est situé le plexus nerveux sous-muqueux, qui fait partie du système nerveux intrinsèque du TGI?
a) Dans la séreuse
b) Dans la sous-muqueuse
c) Dans la muqueuse
d) Dans la musculeuse
b). Il y a deux plexus du système nerveux intrinsèque, dont le plexus nerveux sous-muqueux.
Où est situé le plexus nerveux myentérique, qui fait partie du système nerveux intrinsèque du TGI?
a) Dans la séreuse
b) Dans la sous-muqueuse
c) Dans la muqueuse
d) Dans la musculeuse
d). La musculeuse est organisée en deux couches de cellules musculaires lisses. Entre ces deux couches se retrouve le plexus myentérique, un des deux plexus du système nerveux.
Concernant la motricité du TGI, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Le transit des aliments dans le TGI est assuré par les cellules musculaires lisses de l’oesophage au rectum.
b) Les cellules musculaires lisses adjacentes sont liées par des jonctions communicantes, ce qui permet la formation d’un syncytium.
c) Le syncytium de base SIP, qui assure la fonctionnalité mécanique du TGI, est entièrement formé de cellules musculaires lisses liées par des jonctions communicantes.
d) Les motoneurones du système nerveux intrinsèque, les hormones, les substances paracrines et les médiateurs du système de défense influencent le comportement de motricité normal et anormal.
c). Le syncytium de base SIP est formé par le syncytium de cellules musculaires lisses ET par les cellules interstitielles (les ICC et les PDGFRalpha+) qui sont responsables du rythme bioélectrique de base (pacemaker).
Vrai ou faux. Les cellules interstitielles (ICC et PDGFRalpha+) sont responsables du rythme bioélectrique de base (pacemaker) dans le TGI.
Vrai.
Vrai ou faux. Les cellules musculaires lisses du TGI sont identiques dans un même segment (l’oesophage, par exemple), mais pas d’un segment à l’autre (l’oesophage vs l’estomac, par exemple).
Faux. Même dans un segment en particulier, par exemple l’oesophage, les cellules musculaires lisses sont différentes entre les couches musculaires (circulaire et longitudinale) et même différente dans une même couche (activités électriques et mécaniques).
Quel ion est responsable de la contraction des cellules musculaires lisses ?
a) Na+
b) Ca2+
c) Cl-
d) K+
b). Le couplage excitation-contraction de la CML est réalisé par les variations de concentration en ions Ca2+ libres dans la cellule.
Le Ca2+ libre dans les cellules musculaires lisses provient de deux endroits: l’extérieur de la cellule et le réticulum sarcoplasmique. Quels récepteurs permettent l’entrée de Ca2+ en provenance du milieu extracellulaire?
Les canaux ioniques au Ca2+ de type voltage-dépendant (VDCC) et de type non-sélectif (NSCC).
Les canaux non-sélectifs (NSCC) des cellules musculaires lisses sont représentés, entre autres, par les protéines membranaires TRP. Lequel des énoncés suivants est faux?
a) Les TRP forment des canaux membranaires qui s’ouvrent par étirement de la cellule musculaire lisse.
b) L’ouverture du canal membranaire permet l’entrée des ions Ca2+ et Na+ à l’intérieur de la cellule.
c) L’ouverture du canal membranaire entraîne une dépolarisation de la membrane, rendant ainsi plus sensibles les VDCC (canaux Ca2+ voltage-dépendant).
d) La sortie d’ions K+ de la cellule vers le milieu extracellulaire diminue la sensibilité des NSCC.
d). La sortie d’ions K+ entraîne une hyperpolarisation de la membrane, ce qui diminue la sensibilité des canaux voltage-dépendant (VDCC). Cependant, les NSCC sont sensible à l’étirement de la cellule musculaire lisse, pas au potentiel membranaire.
Qu’est-ce qui contrôle la contraction des cellules musculaires lisses?
Les neurones moteurs du TGI, soit les motoneurones entériques, qui font partie du système nerveux intrinsèque par l’intermédiaire des ICC.
Il y a deux types de motoneurones entériques qui contrôlent la contraction des cellules musculaires lisses: les motoneurones excitateurs et les motoneurones inhibiteurs. Laquelle des caractéristiques suivantes ne s’applique pas aux motoneurones excitateurs?
a) Ils libèrent, entre autres, de l’oxide nitrique (NO) et du peptide intestinal vasoactif (VIP)
b) Les récepteurs des médiateurs des motoneurones excitateurs se retrouvent à la membrane des cellules musculaires lisses.
c) La stimulation de ces récepteurs entraîne la production d’IP3 et la sortie de Ca2+ du réticulum sarcoplasmique via les canaux dépendants à l’IP3.
d) Le Ca2+ stimule l’activité de la myosine kinase, qui favorise la contraction des cellules musculaires lisses.
a). Cette caractéristique s’applique plutôt aux motoneurones inhibiteurs. Les motoneurones excitateurs, quant à eux, libèrent de l’acétylcholine, la substance P et la neurokinine 1 (aussi appelée tachykinine).
Il y a deux types de motoneurones entériques qui contrôlent la contraction des cellules musculaires lisses: les motoneurones excitateurs et les motoneurones inhibiteurs. Laquelle des caractéristiques suivantes ne s’applique pas aux motoneurones inhibiteurs?
a) Ils libèrent, entre autres, de l’oxide nitrique (NO) et du peptide intestinal vasoactif (VIP)
b) Les médiateurs des motoneurones inhibiteurs agissent via divers mécanismes afin de sensibiliser les canaux membranaires au K+.
c) L’entrée de K+ dans la cellule entraîne la dépolarisation de la membrane des cellules musculaires lisses.
d) La myosine phosphatase, activée à la suite de la liaison des médiateurs des motoneurones inhibiteurs, favorise la relaxation des cellules musculaires lisses en diminuant les interactions actine/myosine.
c). La sensibilisation des canaux membranaires au K+ entraîne leur ouverture et la sortie de K+ dans le milieu extracellulaire. Il y a donc une hyperpolarisation de la membrane, qui la rend plus difficile à dépolariser et donc prévient la contraction. Ceci est accomplit conjointement avec l’activation de la myosine phosphatase, qui favorise la relaxation.
Quelles sont les deux types de dépolarisations membranaires qui sont propagées d’une cellule musculaire lisse à une autre?
1- Ondes lentes.
2- Potentiels d’action/pics calciques.
Vrai ou faux. Dans la paroi du TGI, le potentiel membranaire de repos n’est pas constant et varie entre -70/-60 mV et -50/-40 mV dans le temps.
Vrai. Il s’agit de dépolarisation partielle de 20 à 30 mV.
Qu’est-ce qu’une onde lente?
Les vagues de dépolarisation partielle dans le TGI qui, grâce aux jonctions communicantes, se propagent entre les cellules musculaires lisses sur une certaine distance.
Vrai ou faux. Les ondes lentes sont couplées à une activité mécanique.
Faux. Elles servent à synchroniser la motricité du TGI.
Vrai ou faux. La fréquence des ondes lentes varie selon le segment du TGI.
Vrai. Chez le chien, par exemple, la fréquence de dépolarisation est de 5 par minute au niveau de l’estomac, 20 par minute au petit intestin et 5 par minute au côlon.
Vrai ou faux. Une onde lente est une dépolarisation totale de la membrane cellulaire occasionnée par l’ouverture des canaux Ca2+ de type VDCC.
Faux. Il s’agit plutôt de la définition d’un potentiel d’action.
Quel est le lien entre une onde lente et un potentiel d’action?
Chaque potentiel d’action est associé à une onde lente, mais les ondes lentes ne sont pas toujours associées à un potentiel d’action.
Vrai ou faux. Les potentiels d’action des cellules musculaires lisses du TGI surviennent seulement au sommet des ondes lentes.
Vrai. Seules les ondes lentes associées à des pics calciques mèneront à des contractions.
Laquelle des situations suivantes mènera à une contraction dans les cellules musculaires lisses du TGI?
a) La sensibilisation des canaux membranaires au K+.
b) Une dépolarisation partielle de 20 à 30 mV qui se propage entre les cellules musculaires lisses sur une certaine distance.
c) La stimulation des récepteurs de l’oxide nitrique et du peptide intestinal vasoactif à la membrane des cellules musculaires lisses.
d) Un pic calcique se produisant au sommet d’une onde lente.
d). Seules les ondes lentes associées à des pics calciques mèneront à des contractions. S’il y a cinq ondes lentes par minute observées dans l’estomac, les muscles peuvent donc se contracter entre zéro et cinq fois chaque minute.
Dans quelles couches de la paroi digestive les ICC sont-elles les plus nombreuses?
Dans les couches musculaires et le plexus myentérique.
Vrai ou faux. Les ICC en réseau peuvent avoir la possibilité de se dépolariser par elles-mêmes de façon spontanée.
Vrai. Il s’agit d’une activité pacemaker. La dépolarisation (onde lente) est transmise par les ICC insérées dans les couches longitudinale et circulaire de la musculeuse externe à l’ensemble de leurs cellules musculaires lisses.
Vrai ou faux. Les ICC sont présentes dans les couches de cellules musculaires lisses (circulaire et longitudinale) et assurent la communication entre les deux couches musculaires.
Faux, elles n’assurent pas la communication entre les couches musculaires.
Quelles cellules sont responsables du rythme électrique de base du TGI, qui est observable par la mesure des ondes lentes?
a) Les cellules musculaires lisses
b) Les ICC
c) Les fibroblastes
d) Les neurones
b).
Concernant le rythme électrique de base du TGI, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Les ondes lentes dans les ICC se propage entre les ICC et entre les cellules musculaires lisses sans perte d’efficacité.
b) La forme des ondes lentes diffère d’une espèce à l’autre, et elle diffère aussi d’un segment à l’autre du TGI chez le même animal.
c) Pour un même segment du TGI, la forme et la fréquence des ondes lentes sont régulières chez une espèce donnée.
d) Contrairement au muscle cardiaque, les dépolarisation dans les cellules musculaires lisses du TGI sont partielles : elles n’entraînent pas de contractions, sauf si elles sont associées à des pics calciques.
e) Aucune de ces réponses.
a). Les ondes lentes dans les ICC sont régénérées d’une cellule à une autre entre les ICC sans perte d’efficacité, ce qui permet de propager l’onde sur une longue distance. PAR CONTRE, les cellules musculaires lisses n’ont pas cette capacité, dû à une résistance du milieu entre les elles ; elles dépendent de la dépolarisation transmise par les ICC.
Quelles sont les deux fonctions des cellules musculaires lisses du TGI ?
1- Mélanger le contenu du TGI et aider la digestion en favorisant les contacts.
2- Assurer le transit du contenu.
Comment se nomme les sections spécialisées du TGI qui fonctionnent comme des barrières?
Les sphincters.
Vrai ou faux. Une portion négligeable du TGI fonctionne de façon autonome.
Faux. Au contraire, le TGI possède en majorité un fonctionnement autonome pour gérer localement les signaux reçus et s’adapter en conséquence.
Concernant l’innervation du tractus gastrointestinal, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Le TGI informe le cerveau des activités qui s’y déroule pour assurer la coordination entre les segments du TGI.
b) L’innervation par le SNE du TGI est composée à 80% de neurones sensitifs.
c) Il y a deux niveaux de contrôle nerveux du TGI: le système nerveux intrinsèque et le système nerveux extrinsèque.
d) Les réflexes courts sont assurés par le système nerveux extrinsèque.
e) Aucune de ces réponses.
d). Le système nerveux intrinsèque est responsable des réflexes courts, tandis que le système nerveux extrinsèque est responsable des réflexes longs.
Les neurones afférents primaires du système nerveux intrinsèque du TGI, les IPAN, font synapses à quel endroit?
Au plexus myentérique ou sous-muqueux.
Vrai ou faux. Les IPAN sont responsables d’initier les réflexes courts (locaux) du SNI contrôlant la motricité, tels que la segmentation, le péristaltisme et les complexes moteurs migrants, ainsi que la sécrétion.
Vrai.
Les réflexes longs ou segmentaires sont assurés par le système nerveux extrinsèque.
a) Quels nerfs autonomes parasympathiques sont empruntés pour ce type de réflexe?
b) Quels nerfs autonomes sympathiques sont empruntés pour ce type de réflexe?
a) Vague et pelvien.
b) Nerfs spinaux.
Concernant les réflexes courts du TGI, laquelle des structures suivantes n’est pas impliquée?
a) IPAN
b) Plexus myentérique ou sous-muqueux
c) Nerfs spinaux
d) Lumière du TGI
e) Aucune de ces réponses
c). Les nerfs spinaux sont impliqués dans la portion sympathique du système nerveux extrinsèque.
Concernant les réflexes longs du TGI, laquelle des structures suivantes n’est pas impliquée?
a) IPAN
b) Nerfs vagues
c) Nerfs spinaux
d) Cerveau
e) Aucune de ces réponses
a). Les neurones afférents primaires (IPAN) sont responsables d’initier les réflexes courts (locaux).
Concernant les cellules entérochromaffines, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Elles sont localisées à la surface de la muqueuse du TGI.
b) Elles sont en contact avec le chyme gastro-intestinal.
c) Elles sont spécialisées dans la sécrétion de divers médiateurs chimiques et hormones du TGI.
d) Ce sont des récepteurs spécialisés qui captent des signaux de nature chimique ou physique dans le TGI.
c). Elles sont plutôt spécialisées dans la sécrétion de sérotonine.
Comment se nomme les cellules épithéliales localisées à la surface de la muqueuse du TGI et spécialisées dans la sécrétion de divers médiateurs chimiques et hormones du TGI?
a) Les cellules entéroendocrines
b) Les cellules entérochromaffines
c) Les cellules entéroexocrines
d) Les cellules entérosensorielle
a).
Le fonctionnement des neurones sensitifs repose sur des protéines spécialisées qui agissent comme récepteurs membranaires. Quel est le nom de ces récepteurs?
Les TRP, qui sont des canaux ioniques aux cations (Ca2+, Na+).
Lorsque les TRP sont activés, ils s’ouvrent et laissent entrer dans la cellules des cations, ce qui cause une dépolarisation membranaire. Parmi les énoncés suivants, lequel décrit le mieux l’effet de cette dépolarisation dans les cellules entérochromaffines?
a) Le signal sous forme de potentiel d’action sera propagé.
b) La dépolarisation empêche le potentiel d’action d’être propagé.
c) La libération de sérotonine sera inhibée.
d) La libération de sérotonine sera stimulée.
d). Cette réponse diverge de celle des neurones, où la dépolarisation membranaire permettra d’acheminer un signal sous forme de potentiel d’action.
On estime que 20 à 30 différentes protéines TRP sont exprimées par les diverses cellules du TGI. À quels types de changements chimiques ou physiques (4) ces TRP peuvent-ils répondre?
1- Les mécanorécepteurs: tension, pression, déformation, étirement du TGI.
2- Les chimiorécepteurs: osmolarité, pH, composés, irritation.
3- Les thermorécepteurs: température.
4- Les nocicepteurs: douleur.
Les neurones sensitifs du SNI et du SNE se terminent dans la muqueuse et non dans la lumière du TGI ; ils ne sont donc pas en contact avec le contenu du TGI et ont besoin d’un intermédiaire pour initier les réflexes de motricité ou de sécrétion. Quel est cet intermédiaire?
a) Les cellules entéroendocrines
b) Les cellules entérochromaffines
c) Les cellules entéroexocrines
d) Les cellules entérosensorielle
b).
Concernant la sérotonine libérée par les cellules entérochromaffines, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Les granules de sérotonine sont retrouvés à la membrane basale des cellules entérochromaffines.
b) Les granules sont libérées dans la muqueuse suite aux stimuli chimiques ou mécaniques reçus.
c) La sérotonine sécrétée dans le milieu interstitiel peut se lier à ses récepteurs retrouvés sur la membrane des neurones, ou être récupérée par les cellules entérochromaffines.
d) Une faible proportion de la sérotonine retrouvée dans la circulation sanguine provient du TGI.
e) Aucune de ces réponses.
d). La sérotonine sécrétée dans le milieu interstitiel par les cellules entérochromaffines peut se retrouver dans la circulation sanguine. En fait, la MAJORITÉ de la sérotonine retrouvée dans la circulation sanguine provient du TGI.
Les fonctions de la sérotonine dans le TGI sont nombreuses. Associez chacune des fonctions suivantes aux neurones sensitifs correspondants (SNI ou SNE).
a) Stimulation de la motricité (segmentation et péristaltisme).
b) Vasodilatation locale du TGI (augmentation des sécrétions).
c) Stimulation de la douleur.
d) Stimulation de l’activité réflexe de sécrétion.
e) Stimulation de la satiété.
f) Stimulation de la nausée intense.
a) SNI
b) SNI
c) SNE
d) SNI
e) SNE
f) SNE
Lequel des énoncés suivants décrits le mieux le système nerveux intrinsèque du TGI ?
a) Il permet un contrôle à large spectre du TGI et il dépend du système nerveux central.
b) Il permet un contrôle localisé du TGI et il dépend du système nerveux central.
c) Il permet un contrôle localisé du TGI et il est indépendant du système nerveux central.
d) Il permet un contrôle à large spectre du TGI et il est indépendant du système nerveux central.
c). Ceci explique par exemple les contractions péristaltiques du TGI observées quelques temps après la mort. Ce “petit cerveau” contient tous les éléments essentiels d’un système nerveux, soit des neurones sensitifs, des interneurones et des motoneurones.
Nommez les deux ganglions nerveux inclus dans la paroi du TGI.
1- Le plexus sous-muqueux ou plexus de Meissner.
2- Le plexus myentérique ou plexus d’Auerbach.
Vrai ou faux. Le plexus myentérique est plus développé que le plexus sous-muqueux et se charge des contractions des CML du TGI.
Vrai. Le plexus sous-muqueux est en charge quant à lui des sécrétions du TGI.
Qui suis-je ? Ce réseau synaptique complexe permet d’intégrer l’information sensorielle reçue des neurones afférents (IPAN) du TGI et d’activer les motoneurones.
Les interneurones.
Vrai ou faux. Les neurones efférents du SNI du TGI sont des motoneurones excitateurs qui libèrent, entre autres, de l’acétylcholine dans les couches de CML pour stimuler l’activité de contraction.
Faux. Les motoneurones peuvent aussi être inhibiteurs en fonction du type de neurotransmetteurs relâchés et ainsi inhiber les contractions des CML.
Les motoneurones du SNI du TGI peuvent stimuler ou inhiber l’activité de contraction des CML en fonction du type de neurotransmetteurs qu’ils relâchent. Indiquez si chacun des neurotransmetteurs suivants est excitateur ou inhibiteur.
a) L’oxyde nitrique (NO)
b) L’acétylcholine
c) La neurokinine A ou tachykinine
d) Le peptide intestinal vasoactif (VIP)
e) La substance-P
a) Inhibiteur
b) Excitateur
c) Excitateur
d) Inhibiteur
e) Excitateur
Certains neurones efférents du SNI innervent des cellules sécrétoires qui stimulent l’activité exocrine du TGI.
a) Quel est le nom de ces neurones?
b) Quels neurotransmetteurs sont relâchés par ces neurones?
a) Les sécrétomotoneurones.
b) L’acétylcholine et le VIP.
Vrai ou faux. Les cellules nerveuses du SNI font synapse individuellement avec les fibres musculaires pour libérer leurs neurotransmetteurs et générer une contraction ou une relaxation des CML.
Faux. Il s’agit d’une différence avec les muscles striés squelettiques. Les motoneurones libèrent des neurotransmetteurs à partir de nombreux renflements le long des axones et ces neurotransmetteurs doivent diffuser sur une certaine distance pour atteindre les cellules cibles (CML et ICC).
La segmentation et le péristaltisme représentent quel type de réflexe?
Ce sont des réflexes courts (locaux).
Concernant les réflexes courts, lequel des énoncés suivants est faux?
a) La segmentation, observée à l’intestin, est un anneau de contraction localisé des CML circulaires qui permet le brassage des aliments.
b) Le péristaltisme est un anneau de contraction qui avance en direction aborale (vers l’anus).
c) La segmentation et le péristaltisme permettent le brassage et la progression du bol alimentaire dans le TGI.
d) Le péristaltisme mène à une relaxation des CML longitudinales en amont et une contraction des CML longitudinales en aval ; ceci permet d’ouvrir la lumière du TGI en aval et de libérer de l’espace pour le bol alimentaire.
e) Aucune de ces réponses.
c). La segmentation ne fait PAS progresser le bol alimentaire dans le TGI, contrairement au péristaltisme.
La segmentation et le péristaltisme sont des activités réflexes initiées localement par l’IPAN suite à la stimulation de quels types de récepteurs ? Sélectionnez tous les choix qui s’appliquent.
a) Des nocicepteurs
b) Des mécanorécepteurs
c) Des propriorécepteurs
d) Des barorécepteurs
e) Des chimiorécepteurs
f) Des osmorécepteurs
b) et e).
Vrai ou faux. Les informations des chimiorécepteurs sont véhiculées entre autres suite à la libération de sérotonine par les cellules entérochromaffines localisées à la muqueuse.
Vrai.
Concernant les réflexes courts, lequel des énoncés suivants est faux?
a) L’information véhiculée par les neurones sensitifs est acheminée au plexus sous-muqueux, qui permet d’organiser un patron de contractions coordonnées entre les couches de CML circulaire et longitudinale.
b) Le stimulus sensitif occasionne pour les cellules CML circulaires une contraction en amont de l’origine du stimulus et une relaxation en aval, résultant par la formation d’un anneau de contraction.
c) Le péristaltisme est initié et contrôlé par le SNI ; il fait intervenir localement des activités réflexes complexes.
d) Lors du péristaltisme, le patron de contraction des CML est coordonné et répété, ce qui pousse le contenu du TGI en direction aborale.
e) Aucune de ces réponses.
a). L’information véhiculée par les neurones sensitifs est acheminée au plexus MYENTÉRIQUE, qui permet d’organiser un patron de contractions coordonnées entre les couches de CML circulaire et longitudinale.
Lequel ou lesquels de ces patrons nécessitent la circuiterie neuronale du SNI ?
a) Le patron digestif
b) Le patron interdigestif
c) Le patron émétique antipéristaltique
d) Lors de diarrhée
e) a et c.
f) a, b et c.
f) Toutes ces réponses.
f).
Vrai ou faux. Les divers patrons d’activité du SNI nécessitent une intervention du système nerveux extrinsèque également pour avoir lieu.
Faux. Ils sont tout de même influencés par le SNE.
Dans quelle région du système nerveux central sont retrouvés les groupes de neurones qui forment des centres d’intégration de l’information provenant ou s’acheminant vers le TGI?
a) Le cortex
b) Le bulbe rachidien
c) Le cervelet
d) La moelle épinière
b).
Donnez un exemple de stimulus provenant des centres supérieurs pouvant affecter le fonctionnement du TGI.
L’état émotionnel, des situations stressantes ou des chocs traumatiques peuvent se manifester sous forme de modifications de la prise alimentaire, de nausées, de crampes, de douleurs abdominales ou de diarrhée. En médecine humaine, l’utilisation de médicaments antidépresseurs permet d’améliorer certains problèmes fonctionnels du TGI !
Vrai ou faux. Le TGI est innervé par le système nerveux autonome (sympathique et parasympathique) qui permet de moduler l’activité mécanique, les activités sécrétoires et la perfusion sanguine du TGI.
Vrai.
Laquelle des composantes suivantes ne fait pas partie du SNE?
a) Les neurones afférentes primaires intrinsèques.
b) Le système nerveux central.
c) Le système nerveux périphérique autonome sympathique.
d) Le système nerveux périphérique autonome parasympathique.
e) Aucune de ces réponses.
a).
Quels nerfs sont empruntés par les neurones moteurs du système parasympathique (SNE) ?
Nerf vague et nerf honteux.
Est-ce que la douleur est un phénomène objectif ou subjectif ?
La douleur est subjective. Elle dépend des expériences passées de l’individu et du context.
La douleur à un effet sur le système nerveux sympatique. Nommez 3 signes et symptômes associés à ce principe.
- Augmentation de la fréquence cardiaque
- Augmentation de la pression sanguine (vasoconstriction périphérique)
- Sudation
- Nausées
- Vomissements
- Pâleur cutanée
Chez les animaux, est-ce que la douleur à également une composante psychologique comme chez les humains ?
Oui!
Dans quels processus sont normalement impliqués les neurorécepteurs sensitifs du TGI ? Sélectionner tous ceux qui s’applique.
1) Sécrétion par les tissus
2) Douleur viscérale
3) Motilité
4) Perfusion sanguine du TGI
Est-ce que ces processus sont généralement perceptibles par l’individu ?
1, 3 et 4
Non, ils ne sont pas perceptibles.
Ou sont situés les nocicepteurs du TGI ?
A) Les viscères abdominales
B) Le péritoine viscéral
C) Le mésentère
D) La muqueuse des organes abdominaux
E) Le péritoine pariétal
F) Toutes ces réponses
G) B-C-D
H) B-C-D-E
I) A-C-D-E
I) A-C-D-E
(Viscères abdo, mésentère, muqueuse et péritoine pariétal)
*Le péritoine viscéral est insensible :)
Lesquels de ces actions provoque de la douleur au niveau du TGI ? Sélectionner tout ce qui s’applique.
A) Coupure
B) Étirement
C) Stimuli thermique (ne pas considérer oesophage et rectum)
D) Contractions
E) Écrasement léger
F) Distension importante
G) Forte pression
H) Péristaltisme
I) Inflammation ou stimulation chimique
B-D-F-G-I
Si j’ouvre le ceacum de la vache au scalpel…
A) La vache ne ressentira pas de douleur
B) La vache ne ressentira pas de douleur, mais seulement parce que l’influx nerveux est bloqué à l’aide de médication
C) La vache va ressentir de la douleur parce que l’influx nerveux viscéral passe par une voie afférente différente de celle de la peau
A) La vache ne ressentira pas de douleur
Nommez 3 médiateurs chimiques libérés localement lors d’une lésion qui peuvent potentiellement mener à de l’hyperalgésie en abaissant le seuil d’activaton des nocicepteurs.
- Sérotonine
- Bradykinine
- Prostaglandine
- Histamine
- Neurotrophines
- ATP
- H+
Vrai ou faux ? Chez un animal ayant une problème de santé chronique du TGI, une simple distension de l’estomac ou des intestins peut devenir douloureuse.
Vrai. À cause de l’allodynie et de l’hyperalgésie.
Vrai ou faux ? L’hyperalgésie peut se produire même si l’animal n’est pas conscient de la douleur, tel qu’en anesthésie générale.
Vrai. Il est donc encouragé de faire des blocs locaux même lors d’anesthésie générale.
Vrai ou faux ? L’intensité des dommages tissulaires est toujours proportionnelle aux signes cliniques observés.
Faux
Vrai ou faux ? La douleur étant non-proportionnelle aux dommages, on ne peut jamais se fier à son intensité pour juger de la gravité ou de l’urgence d’une condition pathologique viscérale (ex:torsion de caillette).
Faux. Dans certain cas, avec l’évolution des dommages, la douleur peut devenir proportionnelle à ces dommages.
La définition suivante : « Les stimuli sensoriels qui étaient en condition normale non perçus, deviennent perceptibles et parfois même douloureux » s’applique à quel phénomène?
Allodynie
Vrai ou faux? L’effet placebo existe seulement chez l’humain.
Faux. Les placebos fonctionnent chez les animaux.
*Fun fact supplémentaire pour le placébo chez les humains. Des études récentes ont démontré qu’une personne qui sait d’avance qu’il prend lui-même un placebo va qu’en même avoir un niveau de soulagement des symptômes!! Fascinant ces placébos!
Lequel de ces dommages au TGI n’engendrera pas douleur importante ?
A) Étirement ou distension anormaux
B) Incision au scalpel
C) Contractions importantes
D) Destruction cellulaire importante
E) Réaction inflammatoire localisée
B)
Vrai ou faux ? L’innervation viscérale est caractérisée par des récepteurs spécifiques. Il existe donc des récepteurs spécifiques à la douleur, d’autres spécifiques aux stimuli mécaniques, d’autres aux stimuli chimiques, etc.
Faux! Les récepteurs viscéraux qui ne sont pas spécifiques à la nociception sont en fait polymodaux et peuvent être activés par plusieurs types de stimuli (chimique, mécanique et thermique).
Quels sont les 2 types de neurones sensitifs viscéraux ?
Neurones myélinisés et neurones amyélinisés