système digestif Flashcards

1
Q

Connaître l’anatomie de la bouche, langue, joues, palais

A

bouche
- communique avec oropharynx
- résistant à la friction (épithélium stratifié squameux )
- protection contre l’abrasion de la mastication. = kératine
- muqueuse oral = prod défensine = antimicrobiens

joues
- muscles squelettiques
- Vestibule oral : espace délimité à l’extérieur par les lèvres/joues et à l’intérieur par les gencives et les dents

langue
- faisceaux de fibres musculaires squelettiques
- Malaxe la nourriture,
- Mélange les aliments avec la salive pour former le bol alimentaire.
- Amorce la déglutition
- Permet de prononcer
- muscles intrinsèquess = changer de FORME
- Muscles extrinsèques = changer position = origine sur les os du crâne ou sur le palais mou, se terminent dans la langue
- Frein de la langue = repli de muqueuse reliant la langue au plancher de la bouche pour limiter son mvt vers l’arrière
- papilles pour gouter

palais
1) Palais osseux : à l’avant= surface rigide = langue écrase nourriture pendant la mastication, légèrement plissée qui augm la friction
2) Palais mou : à l’arrière =muscles squelettiques = - Se relève pour fermer le nasopharynx lors de la déglutition
- Uvule palatine/luette : suspendu au bord libre du palais mou

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2
Q

Connaître le rôle des glandes salivaires, la composition
et régulation de la salive ainsi que les déséquilibres
homéostatiques

A

ROLE= prod la salive, qui elle
- nettoie la bouche
- humecte les aliments = permet leur compression en bol alimentaire
- Contient des enzymes amylases qui amorcent la digestion des féculents

Glandes salivaires majeures (extrinsèques) : ++ salive, déversement avec nourriture
Glandes salivaires mineures (intrinsèques); dans la bouche = centaines = ok pour juste humédifier la bouche

COMPOSITION
glandes salivaires
- c séreuses = sécrétion aqueuse contenant enzymes, ions
- c muqueuses = mucus
salive
- majorité EAU = hypoosmotique
- très légèrement acide, mais pH variable (6,75 < pH < 7,00).
- Na+, K+, Cl-, PO43-, HCO3-.
- Amylase salivaire = digère les glucides.
- Lipase linguale = digère les lipides.
- Mucine = lubrifie
- Lysozyme, anticorps IgA = protection

RÉGULATION
arrivée d’aliments dans la bouche entraine le déversement de +++ salive par les glandes salivaires majeures !
sinon juste avec glades salivaires mineures = ok

  • SNAP = régit salivation
  • mécano ou chimio récepteurs
  • noyaux salivaires du tronc cérébral = augmente SNAP
  • Influx acheminés par nerfs faciaux (7) et glossopharyngiens (9).
  • Déclenchement d’une augm de production salive aqueuse (séreuse) et riche en enzymes.
  • SNAS = salive épaisse riche en mucine
  • contraction des vaisseaux sanguins = sécheresse buccale (xérostomie).

DÉSÉQUILIBRES

  1. Oreillons = inflammation des glandes parotides par virus= dlr à ouvrir la bouche (car enflé) , fièvre
  2. Inhibition de la sécrétion salivaire = ++ caries, diff à parler, avaler, manger= Accumulation de particules de nourriture en décomposition = prolifération de bactéries (pu bouche= halitose)
  3. Ankyloglosse =la langue est « tirée » vers le bas et ne peut pas se déplacer librement. Frein de la langue trop court chez les bébés
  4. Xérostomie (bouche sèche): dimi production salive = bouche sèche = manque d’humidité = difficulté à mâcher/avaler, peut entrainer infection buccale (pu de la bouche)
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3
Q

Nommer et expliquer les processus digestifs présents
(mastication, déglutition étape orale).

A

Mastication : volontaire et réflexes
- Débute la digestion mécanique de la nourriture.
- avec joues lèvres fermés (pour garder la nouriture dans la bouche)
- langue mélange avec la salive
- dents = coupent et broient en +petits morceaux
- ++++ surface contact pour les enzymes digestives

Déglutition - Étape orale :
Rôle du pharynx et l’œsophage : propulsion des aliments réalisée par la déglutition.
- La langue compacte la nourriture en un bol alimentaire et le pousse dans l’oropharynx
- dans l’oropharynx, le bol alimentaire stimule des récepteurs tactiles

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4
Q

Connaître l’anatomie du pharynx et de l’œsophage

A

Nourriture : bouche -> oropharynx -> laryngopharynx (passages communs pour la nourriture, les liquides et l’air).
- -> oesophage

Pharynx
- épithélium stratifié squameux (ressemble à celui de la bouche) qui résiste à la friction
- Contient beaucoup de glandes productrices de mucus
- 2 couches de muscles squeletiques
- o Myocytes de la couche interne : Orientées longitudinalement.
o Myocytes de la couche externe : Orientées circulairement. = propulse nourriture vers le bas

Œsophage :
- Tube musculeux d’environ 25 cm de long
- S’affaisse lorsqu’il ne propulse pas d’aliments.
- Sphincter œsophagien supérieur : grande pression de fermeture = Ferme partie supérieure de l’œsophage entre déglutitions.
- Sphincter œsophagien inférieur : Sphincter physiologique ( comme une valve) = entoure l’orifice du cardia= entouré par le diaphragme
1. Muqueuse =+interne= résiste à l’abrasion = Replis longitudinaux
2. sous- muqueuse = Fibres élastiques qui permettent à l’œsophage de s’étirer = contient les glandes qui sécrète le mucus (quand aliment passe = pousse dessus = libère mucus) Replis longitudinaux
3. Musculeuse = muscules en haut volontaire puis involontaire
 Muscles lisses circulaires :
o Sont plus à l’intérieur de l’œsophage (S’active en 2e)= emp^che de remonter = fait que ça descend
 Muscles lisses longitudinaux :
o Sont plus à l’extérieur de l’œsophage
o S’activent en 1er = pour diminuer longueur oesophage et augm lumière = ouvre
4. Adventice fibreuse= autour de l’oesophage pour le tenir aux structures adjacentes = tissu conjonctif

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5
Q

Pharynx et œsophage
Expliquer et comprendre les déséquilibres
homéostatiques

A

Brûlure d’estomac :
- 1er symptôme du reflux gastro-œsophagien (RGO).
- Douleur rayonnante rétro-sternale avec sensation de brûlure

Brûlure se produit quand ?
o Lorsque le suc gastrique (très acide) reflue dans l’œsophage.
o Souvent après avoir trop mangé ou trop bu
o Lorsque les organes abdominaux sont poussés vers le haut (obésité, grossesse)
o Lorsqu’on court.

  • RGO souvent chez les personnes ayant une hernie hiatale : relâchement/affaiblissement du sphincter œsophagien inférieur = estomac monte/ pousse dans la cage thoracique au dessus du diaphragme = PIRE EN DD

EN PHYSIO :
o éviter la position couchée après avoir mangé, ne pas faire des exercices juste après avoir
o Éviter les repas ou collations tard le soir.
o Éviter les aliments ayant des effets irritants (café, alcool, matières grasses, substances acides, etc.).
o Antiacides en vente libre peuvent soulager.

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6
Q

Nommer et expliquer la déglutition étape pharyngo- oesophagienne.

A

1- étape orale volonataire = mastication et déglutition volontaire pousser le bol alimentaire vers l’oropharnyx

Étape 2 : Étape pharyngo-œsophagienne (involontaire).

  • Réglée par le centre de la déglutition situé dans le tronc cérébral
  • influx moteurs aux muscles du pharynx/œsophage par l’intermédiaire de nerfs crâniens (nerf vague).
  • Quand les aliments ont pénétré dans le pharynx, la respiration est momentanément inhibée et tous les passages sont fermés sauf celui à suivre (tube digestif) :
    o La langue bloque l’accès à la bouche
    o Le palais mou et l’uvule palatine s’élèvent, ce qui ferme l’oropharynx.
    o Le larynx s’élève, de sorte que l’épiglotte bloque la trachée.
    o Le sphincter œsophagien supérieur se relâche, ce qui permet aux aliments de pénétrer dans l’œsophage
  • Quand les aliments sont passés, le sphincter supérieur et inférieur se contracte = empêche la régurgitation
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7
Q

Connaître l’anatomie macroscopique de l’estomac et le
rôle des 4 types de cellules faisant partie de l’anatomie
microscopique

A

en haut
cardia =ce qui lie à l’œsophage
Fundus de l’estomac = le dome qui monte =sous le diaphragme
Corps de l’estomac = au milieu
Partie pylorique = en forme d’entonoir = l’antre pylorique -> devient le canal pylorique -> qui se termine par le pylore -> duodénum

Grande courbure : face latérale convexe de l’estomac
Petite courbure : face médiale concave de l’estomac

Omentums; Tissus conjonctif qui attache l’estomac aux affaires autour
Petit omentum :du foie jusqu’à la petite courbure
Grand omentum :grande courbure de l’estomac et s’étend vers le bas, où il couvre les spirales de l’intestin grêle- Se confond avec le mésocôlon

SNAS= nerfs splanchniques
SNAP = nerf vague

Irrigation
Artérielle :tronc cœliaque (part de l’aorte descendante
Veineuse :la veine porte hépatique

Cellules à mucus du collet :fine couche de mucus acide et soluble

Cellules pariétales / bordantes =
- Sécrètent HCl qui rend l’estomac acide (pH de 1,5 à 3,5)
- Permet à la pepsine de s’activer et d’agir dans des conditions optimales (dénature protéines)
- Sécrètent le facteur intrinsèque : Petite glycoprotéine = Se lie à la vitamine B12 = meilleure absorbtion dans petit intestin
- nombreuses microvillosités= ++ surface de contact= ce qui facilite la sécrétion des ions H+ et Cl-

Cellules principales : Produisent le pepsinogène qui est la forme inactive de la pepsine
- permettant l’activation par le HCl de la pepsine = conversion du pepsinogène en pepsine par la pepsine elle-même (rétro-activation
- Sécrètent aussi la lipase gastrique

Endocrinocytes gastro-intestinaux
(aussi cellules G) = Libèrent divers messagers chimiques
o L’histamine = stimule libération HCl
o La sérotonine = déclenche contraction muscle de l’estomac
o La somatostatine/GH-IH = inhibe sécrétion gastrique, agit sur d’autres organes cibles, inhibe la gastrine

o La gastrine :
Stimule sécrétion de HCl (ESTOMAC)
Évacuation contenu gastrique (ESTOMAC)
Contraction muscle lisses de l’intestin (INTESTIN)
Relâchement de la valve iléocæcale (INTESTIN)
Stimule les mouvements de masse (CÔLON)

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8
Q

Expliquer la composition et le rôle de la barrière muqueuse de l’estomac

A
  • Une épaisse couche de mucus riche en ions bicarbonate = paroi de l’estomac
  • Les cellules épithéliales sont reliées par des jonctions serrées
  • Cellules épithéliales endommagées sont rapidement éliminées et remplacées

Rôle : Permet de protéger l’estomac contre le suc gastrique (acide corrosif) et ses enzymes protéolytiques (ex. pepsine) qui pourraient le digérer.

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9
Q

Nommer et expliquer les processus digestifs présents et
la régulation de la sécrétion gastrique

estomac

A

Processus digestif :

Digestion mécanique (pétrissage) et propulsion :
- Propulsion : péristaltisme de l’estomac vers le duodénum
- Digestion mécanique : action de malaxage par les muscles lisses de l’estomac

Digestion chimique (Digestion des protéines )
HCl : Dénature les protéines= rend le chyme acide (pH de 1,5 à 3,5)
Pepsine : Digestion des protéines ( après HCl provenant des cellules bordante, pepsine par c principales)

Lipase linguale et gastrique : Sécrétée par les glandes salivaires= Digère une partie des triglycérides dans l’estomac, contribue à la digestion des lipides

-estomac produit facteur intrinsèque qui pemet d’absorbé B12 (dans l’intestin grêle)

Absorption :
- Absorbe certaines substances liposolubles (AAS, alcool, certains médicaments) (muqueuse de l’estomac -> sang)

RÉGULATION GASTRIQUE
- Permet à la muqueuse de produire jusqu’à 3L de suc gastrique par jour (acide +++).
- Régie par des mécanismes nerveux et hormonaux
- nerveux = SNAP par stimulation de l’estomac vers les nerfs vagues= ++ sécrétion glandes=++ production de sucs gastrique par libération d’ACh. = ++ HCl = ++peptide, pH +acide
- hormonaux = gastrine = stimule sécrétion enzyme et HCl = Dépend des hormones produites par l’intestin grêle (sécrétine) qui est antagoniste
-HCl réguler par l’ACh, la gastrine et l’histamine.= effet synergique (2)

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10
Q

Expliquer la motilité et l’évacuation gastrique.

A

= Réaction de l’estomac au remplissage
= relâchement réceptif du muscle lisse du fundus et du corps de l’estomac (coordonné par le centre de déglutition du tronc cérébral)
= coordonné par le centre de déglutition du tronc cérébral

Contraction gastrique :
- Sert à assurer l’évacuation du contenu gastrique et le pétrissage.
- Propulsion :
o L’estomac se contracte de façon péristaltique en commençant près du sphincter œsophagien inférieur, où il n’entraine que de légères ondulations

  • Broyage :
    o Les contractions sont de plus en plus fortes à mesure qu’elles s’approchent du pylore (musculature + épaisse).
  • Rétropulsion :
    o La partie pylorique agit comme un filtre dynamique : laisse passer que les liquides et les petites particules (2mm max) (reste du chyme reflue dans estomac pour être encore mélangé)
    o Chaque onde péristaltique éjecte maximum 3ml de chyme dans l’intestin grêle
    =ça revient vers l’arrière
  • La déformation de la paroi gastrique par les aliments active les mécanorécepteurs + cellules sécrétrices de gastrine =stimule le muscle lisse de la paroi = stimule la motilité gastrique

ÉVACUATION
o Lorsque chyme entre dans duodénum -> récepteurs de la paroi réagissent aux signaux chimiques et à l’étirement -> réflexe entérogastrique + mécanismes hormonaux (entérogastrones) -> inhibent la sécrétion d’acide et de pepsine.
o Ce mécanisme empêche le duodénum de se remplir encore plus en inhibant la sécrétion gastrique

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11
Q

Expliquer et comprendre les différents déséquilibres homéostatiques et faire le lien entre ulcère gastrique/duodénale et H.Pylori.
Estomac

A

déséquilibres homéostatiques=

1- Vomissement :
- Évacuation du contenu gastrique (et du haut du duodénum) par la voie orale.
- Cause : généralement provoqué par un étirement extrême de l’estomac ou de l’intestin, ou par la présence d’agents irritants
o Pendant : contraction du diaphragme/muscles abdominaux → augm pression intra-abdominale → relâchement sphincter œsophagien inférieur → élévation du palais mou pour fermer les voies nasales
o Vomissements = font perdre grandes quantités d’acide chlorhydrique (HCl) et estomac tend à les remplacer (en sécrétant du HCl) = sang devient ++ alcalin

2- ulcère gastrique
- causé par un agent qui brise la continuité de la barrière gélatineuse formée par la muqueuse = inflammation de la paroi de l’estomac (gastrite)
- Lésion persistante des tissus sous-jacents = ulcère gastrique
- causé par Tout facteur faisant augmenter production d’HCl ou la diminuer de sécrétion de mucus
o Ex : AAS (aspirine), AINS, tabac, aliments épicés, - alcool, café et stress
- senstion de se faire transpercer l’estomac et ronger.
- Cette douleur survient habituellement de 1 à 3 heures après un repas et s’apaise souvent en mangeant

Lien entre H. Pylori et ulcères gastriques :
- 90% des ulcères sont dû à bactérie H. Pylori.
- H. Pylori est résistante à l’acidité, elle traverse le mucus et détruit la muqueuse protectrice, laissant des zones à découvert.
- Activité antimicrobienne de la mucine gastrique joue un rôle imp dans la protection contre les attaques de cette bactérie.

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12
Q

Connaître les méthodes utilisées pour le diagnostic de H. Pylori

A
  • Le dépistage se fait par un test respiratoire et on le traite avec antibiotiques. (boire urée +voir si en ressort de l’amoniac)
  • voir su H pylori (bactérie) va réagir à l’urée, car elle l’utilise pour se faire sa couche protectrice contre l’acide

Test antigénique dans les selles : Ce test recherche les antigènes d’H. pylori dans les selles, ce qui peut indiquer une infection active

Biopsie et examen histologique : Lors d’une endoscopie, des échantillons de la muqueuse gastrique sont prélevés et analysés au microscope pour identifier la présence de H. pylori

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13
Q

Comprendre la régulation gastrique (3 phases)

A

Phase 1 : CÉPHALIQUE (réflexe)
- avant que la nourriture entre dans l’estomac
1) influx part= récepteurs olfactifs et gustatifs,= vers l’hypothalamus.
2) L’hypothalamus stimule= les noyaux des nerfs vagues
3) =influx moteurs par les nerfs vagues (SNAP) stimule les glandes gastriques.
- Réflexe conditionné : une AUGM de la sécrétion gastrique

Phase 2 : GASTRIQUE
- Se produit lorsque la nourriture entre dans l’estomac.
- Dure de 3 à 4 heures.
- Les 2/3 du suc gastrique libéré sont produits.

3 stimuli importants :
1) Étirement
2) Présence de peptide.
3) Faible acidité.

étirement percu par mécanorécepteurs -> nerf vague -> +++ acéthylcoline et de sucs gastrique

stimuli chimique ( protéines partiellemenet digérée) = activent directement les cellules G (ENDOCRINOCYTES GATRO-INTESTINAUX) (sécrétrices de gastrine) située dans l’antre pylorique.
- gastrine stimule les cellules pariétales sécrétrices de HCl
- synergie (ensemble ++ HCl) :
- Ach (libérée par neurofibres parasympathiques). acéthylcoline
- Gastrine (sécrétée par cellules G).
- Histamine.

Phase 3 : INTESTINALE
- Composante excitatrice : aliments partiellement digérés dans le duodénum =++ gastrine intestinale par cellule G
2) Composante inhibitrice :
- Dans le duodénum, 4 grands facteurs freinent la sécrétion gastrique :

o La distension du duodénum, avec chyme acide, gras, hypertonique ou irritant
déclenche des signaux à la fois nerveux et hormonaux = indique à l’estomac qu’il y a assez de sécrétions actives
o Ces 4 facteurs interviennent également pour ralentir le vidage gastrique.
- Ces freins ont pour but de :
o Protéger l’intestin grêle contre une trop forte acidité
o Empêcher afflux massif de chyme qui dépasserait les capacités de digestion/absorption du duodénum
- réfelxes entérogastrique=présence d’aliment dans l’intestin = on se calme l’estomac = inhiber la sécrétion et la motilité de l’estomac par CCK et sécrétine

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14
Q

sécrétine, la CCK et la gastrine
Site de production Stimulus de la production Organe cible Activités

A

Sécrétine
- produite dans Muqueuse du duodénum et du jéjunum = lorsque Chyme acide (aussi protéines partiellement digérées et graisses)= cible Estomac
= vient inhiber les sécrétions glandulaires de l’estomac et la motilité gastrique

CCK= produite dans Muqueuse du duodénum et du jéjunum = lorsque Chyme gras (aussi : protéines partiellement digérées)= cible Estomac = Inhibe l’activité sécrétoire de l’estomac

Gastrine
produite dans Muqueuse de l’estomac = lorsque Aliments présents dans l’estomac (en particulier les protéines partiellement digérées) ou ACh libérée par les neurofibres= cible Estomac (cellules pariétales) = ↑ sécrétion HCl et Stimule évacuation du contenu gastrique (effet mineur)

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15
Q

Intestin grêle et structures annexes
* Savoir l’anatomie macroscopique de l’intestin, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas et les particularités de l’anatomie microscopique.

A

Intestin grêle = Principal organe de la digestion
- muscle sphincter pylorique
- duodénum (principalement digestion chimique et de l’absorption = PARTY D’ENZYME, - Comprend l’ampoule hépatopancréatique ),
- Jéjunum , (plis circulaires+++)
- Iléum
- valve iléocæcale

microscopique
- plis circulaires = replis profond et permanents de la muqueuse et sous-muqueuse =forcent le chyme à tournoyer sur lui-même à l’intérieur= ralenti mvt
- villosités intestinales= Permettent aux nutriments digérés de diffuser à travers les cellules absorbantes = vaisseaux chylifères = prend les lipides
Microvillosités : Longues et denses (jusqu’à 3000 par cellules), Minuscules saillies formant la bordure en brosse, située sur les villosités. = digestion et absorption

PAROI
- muqueuses =Glandes intestinales (cryptes intestinales) : situés entres les villosités
o Cellules prismatiques absorbantes (entérocytes)
 Dans les villosités : absorbe les aliments et électrolytes.
 Dans les cryptes : cellules sécrétrices (suc intestinal : mélange aqueux de mucus qui sert à transporter les nutriments du chyme en vue de leur absorption)
o Cellules caliciformes : sécrétrices de mucus (dans l’épithélium des villosités et des cryptes intestinales).
o Endocrinocytes gastro-intestinaux : sécrètent les entérogastrones (sécrétine et CCK).
o Cellules de Paneth : logées au fond des cryptes, cellules sécrétrices spécialisées, renforcent les défenses en libérant des agents antimicrobiens (ex. : défensine et lysozyme)
o Cellules souches : Permet le renouvellement de l’épithélium.

2) La lamina propria = tissus conjoncitf lâche

  • La lamina propria = tissus conjoncitf
  • sous muqueuse ->SI INSUFFISANTE = ULCÈRE DUODÉNALE
  • muculeuse
  • séreuse = recouvre l’extérieur

foie= la production de bile, qui est acheminé au duodénum
- plus grosse glande de l’organisme
- petit omentum relie le foie à la petite courbure de l’estomac.
- Le hile du foie contient : passent tous dans le petit omentum
o Artère hépatique propre
o Veine porte hépatique
o Conduit hépatique commun = bile s’écoule par la vers sa vésicule biliaire

  • Hépatocytes : cellules polyvalentes qui renferment beaucoup d’organites :
    1) Production de la bile (environ 900 ml par jour).
    2) Transformation des nutriments transportés par sang
    3) Emmagasinage de vitamines liposolubles.
    4) Détoxication (médicaments, alcool, etc.).

vésicule biliaire = réservoir de bile
bile = agent émulsifiant des graisses; elle les disperse en fines gouttelettes, facilitant l’action des enzymes digestives
bile revient par veine porte hépatique = pour cycle entérohépatique

pancréas = fournit la plupart des enzymes qui digèrent le chyme , ainsi que du bicarbonate qui neutralise l’acide gastrique
derrière la grande courbure de l’estomac
- Sa partie exocrine : produit suc pancréatique et est composée
o Acinus : amas de cellules sécrétrices qui produisent le composant riche en enzymes du suc pancréatique.
endo = îlots pancréatiques = glucagon et insuline

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16
Q

Expliquer la composition et la régulation du suc
intestinal, de la bile et du suc pancréatique.

A

Sont tous alcalin afin de neutraliser l’acidité le chyme

Suc intestinal = un peu alcalin et composé d’EAU et de mucus , pauvre en enzymes intestinales
RÉgulation =stimulus est l’étirement ou l’irritation de la muqueuse de l’intestin grêle par un chyme hypertonique ou acide
- par entérocytes

BILE=
o Sels biliaires = l’acide cholique et des acides chénodésoxycholiques = POUR digestion et dans l’absorption des lipides= Divisent les gros amas de matières grasses pour en faire des gouttelettes. cycle entérohépatique !
o Phospholipides (lécithines, etc.).
o Cholestérol.
o Pigments biliaires
o Triglycérides.
o Électrolytes.
- Régulation :
o Sels biliaires : Principal stimulus de l’augm de la sécrétion de bile. Lors de l’ingestion d’un repas riche en lipides, le taux de sécrétion biliaire par le foie augmente
SÉCRÉTINE = chyme acide= foie faoit +bile
CCK = chyme acide et gras= contraction de la vésicule biliaire= ++bile dans déodénum

Suc pancréatique
- eau + mucus = alcalin
- enzymes pancréatiques (protéases (protéime), amylase pancréatique (amidon) lipas (lipides), nucléases (acides nucléiques )
- o Électrolytes (surtout ions bicarbonates). HCO3- rendent le suc alcalin
- régulation
- sécrétine = ++ sécrétion
- CCK= ++ sécrétion, Potentialise l’effet de la sécrétine.
- diminué par une dimi de pH = il fait bien sa job

17
Q

Nommer et expliquer les processus digestifs présents
petit intestin

A

Digestion chimique : partie la + intense de la digestion
- Les glucides et les protéines sont en partie dégradés, mais les lipides commencent à être digérés.
- Le suc intestinal contribue peu à la digestion contrairement à la bile, aux enzymes digestives et aux ions HCO3-

Absorption :
- L’absorption de l’eau et des nutriments est assurée par les cellules absorbantes des microvillosités

Écoulement lent et mesuré du chyme :
- Lorsqu’il arrive dans l’intestin grêle, le chyme est hypertonique.
- chyme est neurtalisé grâce au suc pancréatique et la bile

18
Q

Expliquer la motilité de l’intestin grêle

A

Le muscle lisse intestinal a pour fonction de :
o Mélanger le chyme à la bile et aux sucs pancréatique et intestinal
o Transporter les résidus dans le gros intestin par la valve iléocæcale.
o Maximiser le contact entre le chyme et la muqueuse intestinale, pour faciliter absorption des nutriments digérés.

Segmentation : APRÈS UN REPAS
=chyme bein mélangé avec les sucs biliaires, pancréatiques et intestinaux
=produits de la digestion d’entrer en contact avec muqueuse afin d’être absorbés
- Déplacement du contenu de quelques cm vers l’avant puis vers l’arrière, en suivant le rythme de contraction et de relâchement des anneaux de muscle lisse

Complexe de mobilité migrante : ENTRE LES REPAS
- Se produit après l’absorption de la plus grande partie des nutriments.
- Fonction d’entretien en poussant les résidus vers le gros intestin
- clean up

Régulation/relâchement de la valve iléocæcal (entre petit et gros):
- Le sphincter iléocæcal est normalement fermé
- mais s’ouvre si
- Réflexe gastro-iléal (nerveux) =déclenché par l’activité gastrique qui accroit la force de segmentation dans l’iléum = +forte contraction et la valve entre petit et gros s’ouvre :)
- Gastrine libérée par l’estomac (hormonale) : ++motilité motilité de l’iléum et valve relaché (car last part)

si on augmente la motilité =+ fort avec même fréquence

19
Q

Expliquer et comprendre les déséquilibres
homéostatiques
- petit intestin
- foie
- vésicule biliaire

A

petit intestin
si chimiothérapie ou radiothérapie= s’attaquent aux cellules de l’organisme qui se divisent rapidement = tube digestif =nausées, vomissements et diarrhée

foie
- Hépatite : inflammation du foie causée, la plupart du temps, par une infection virale. existe 6 virus différents . ou effet toxique de alcool ou drogue
- Stéatose hépatique non alcoolique :
o À l’origine de l’obésité et de l’augm de la résistance à l’insuline = métabolisme anormal des lipides et à une inflammation du foie.
- Cirrhose : Dernier stade d’une inflammation chronique progressive du foie, habituellement consécutive à une hépatite chronique grave= Foie devient fibreux = tissus cicatriciel

vésicule biliaire
- Calculs biliaires : trop de cholestérol ou pas assez de sels biliaires = cristallisation du cholestérol/formation de calculs biliaires.= empêchent la bile de sortir de la vésicule biliaire = calculs biliaires sont pointus et donc, la contraction de la vésicule biliaire provoque une douleur
- Obstruction du conduit cholédoque :
o Empêche l’arrivée des sels et des pigments biliaires dans l’intestin = jaunisse, car pigment jaune / vert vont dans le sang

20
Q

Expliquer le rôle des fibres solubles.

A
  • Les fibres alimentaires solubles fixent les sels biliaires, ce qui empêchent leur réabsorption
  • Le foie doit donc produire d’autres sels biliaires à partir du cholestérol en circulation, réduisant ainsi le taux de cholestérol sanguin!!!!!!!!!!!
    = emêche le cycle entérohépatique de reprendre les sels biliaires
21
Q

Savoir l’anatomie macroscopique du gros intestin et particularités de l’anatomie microscopique

A
  • Entoure l’intestin grêle sur trois côtés
  • S’étend de la valve iléocæcale jusqu’à l’anus.
  • plus large que l’intestin grêle, mais beaucoup moins long
  • 3 bandes de muscle lisse appelés :bandelettes du côlon Pas dans le rectum ni dans l’anus = permet mvt de masse et segmentation
  • Appendices omentaux ou épiploïques : petits sacs de péritoine viscéral remplis de graisse et accrochés à sa surface

1) Caecum : au-dessous de la valve iléocæcale
2) Appendice vermiforme = Prolongement en cul-de-sac du caecum (vulnérable au blocage aka appendicite), joue un rôle important dans l’immunité, emmagasine les bactéries
3) Côlon ascendant = monte du coté D jusqu’au rein (forme l’angle colique D)
4) Côlon transverse = horizontal du rein à la rate (angle colique G)
5) Côlon descendant = du coté gauche
6) Côlon sigmoïde = forme de S dans le bassin
7) Rectum = hauteur de S3, dirigé vers l’arrière et vers le bas juste devant le sacrum = couches de muslcles
8) Canal anal :3 cm, commence où le rectum pénètre dans le muscle élévateur de l’anus et s’ouvre par l’anus. avec sphincter anal interne (involontaire - muslces lisse) et sphincter anal externe (volontaire- msucles squelettiques) = avec plis transverse pour laisser passer les pètes, mucus par sinus anal

0) Mésocôlon : Feuillets mésentériques qui fixent les parties transverses et sigmoïdes du colon à la paroi abdominale

MICRO
muqueuse du côlon (gros intestin) :
- Pas de plis circulaires, ni villosités, ni bordure en brosse, car la plus grande partie de la nourriture = absorbée avant d’arriver au gros intestin
- bcp cryptes (c souches) de plus profondes avec cellules caliciformes (produisent mucus pour faciliter passage des fèces et protéger la paroi intestinale contre les acides irritants et les gaz libérés par les bactéries qui y résident).

muqueuse du canal anal :
- Épithélium stratifié squameux (fusionne avec la peau qui entourne l’anus) prévue pour résister à la grande friction causée par la défécation.
- colonnes anales= sinus anaux = libère du mucus
- sinus anaux = ligne horizontale
- : au-dessus = partie presque insensible à la douleur et en-dessous = très sensible à la douleur

22
Q

Discutez de l’importance, du rôle de la flore bactérienne du gros intestin

A

10 millions de types de bactéries distincts

  • Récupèrent l’énergie d’aliments autrement non digestibles, notamment faisant la dégradation de devers glucides non digestibles ainsi que de la mucine du mucus intestinal
  • Métabolise certaines molécules dérivées (mucine, héparine, acide hyaluronique).
  • Assure la fermentation de divers glucides non digestibles (ex : cellulose).
  • Synthétise des vitamines B et K (pour le foie qui l’utilise pour synthèse de certains facteurs de coagulation).
  • Peuvent même éliminer activement les bactéries potentiellement dangereuses.
23
Q

Nommer et expliquer les processus digestifs présents et expliquer la motilité du gros intestin.

A
  • rôle principal = pousser les matières fécales vers l’anus et de les éliminer (défécation).
  • absorbe les vitamines synthétisées par la flore bactérienne, l’eau résiduelle et les électrolytes restants (ions sodium et chlorure) suite à la digestion
  • pas vrm de digestion

Motilité du gros intestin = possible grâce è la bandelette du colon (muscle)

Contractions haustrales ; Mouvements de segmentation = Favorisent l’absorption de l’eau (par le mélange des résidus)
Mvts de masse (péristaltisme de masse) :contraction longues et lentes, mais puissantes pendant et après repas = pousse vers le rectum
Réflexe gastrocolique :Assure le déplacement du contenu du côlon

Défécation :
- L’étirement de la paroi rectale (par l’arrivée des fèces) déclenche le réflexe d’évacuation :
o Réflexe spinal du SNA parasympathique.
o Provoque la contraction du côlon descendant, du côlon sigmoïde et du rectum ainsi que le relâchement du muscle sphincter anal interne (involontaire).
o Lorsque les fèces arrivent dans le canal anal, des PA locaux sont envoyés au niveau de l’encéphale, c’est là que s’exerce le contrôle volontaire :
- On peut décider de relâcher le muscle sphincter externe de l’anus, ou de le resserrer pour retarder l’évacuation des fèces.
o Si évacuation est retardée : arrêt des contractions réflexes en quelques sec et les parois du rectum se relâchent.
o Réflexe d’évacuation à nouveau (au moment du prochain mouvement de masse),

Pendant la défécation :
o Les muscles du rectum se contractent pour expulser les fèces.
o La glotte se ferme
o Le diaphragme et les muscles abdominaux se contractent
o Le muscle élévateur de l’anus se contracte (volontaire),

24
Q

Expliquer et comprendre les déséquilibres homéostatiques.
gros intestin

A

1- Appendicite :
- Inflammation aiguë de l’appendice vermiforme.
- Résulte de l’obstruction de l’appendice (souvent par des matières fécales)
- l’appendice enfle, ce qui comprime les vaisseaux sanguins et bloque le drainage veineux = peut entrainer ischémie et nécrose
- En cas de rupture :
o Péritonite : Inflammation péritoine due aux fèces chargées de bactéries se répandant dans cavité abdominale

2- Hémorroïdes :
- Deux plexus veineux sont associés au canal anal, l’un avec les colonnes anales et l’autre avec l’anus.
- La dilatation et l’inflammation de ces veines cause des hémorroïdes

3- Infection par Clostridium difficile :
- Cause la plus fréquente de diarrhée associée aux antibiotiques.
- Peut provenir en proportion faible de notre propre microbiote intestinal ou d’une contamination fécale-orale.
- Dans les deux cas, le problème vient de l’action des antibiotiques prescrits pour traiter l’infection…
o Les antibiotiques détruisent le microbiote normal de l’intestin et laisse la place à C. difficile

4- Ablation du côlon :
- il arrive qu’on doive faire son ablation et on procède alors à la fixation de l’extrémité de l’iléum à un orifice dans la paroi intestinale = résidus tombent dans un sac fixé à la paroi abdominale (stomie).

5- Déséquilibres microbiens :
- Sont à l’origine de plusieurs problèmes intestinaux.

6- Diverticulose : Survient surtout dans le côlon sigmoïde, chez les personnes de plus de 70 ans.
- Causée par :
o Alimentation pauvre en fibres.
o S’il y a peu de résidus dans le côlon.
- Entraine une diminution diamètre du côlon et des contractions plus puissantes

7- Syndrome du côlon irritable :
- Trouble fonctionnel du tube digestif qui ne peut être expliqué par une anomalie anatomique ou biochimique. STRESS
- Douleurs abdominales récurrentes, qui disparaissent à la défécation.

8- Diarrhée :
- Passage rapide des résidus de nourriture dans le gros intestin, sans qu’il n’ait réabsorbé l’eau résiduelle.
- Causée par l’irritation due aux bactéries, virus, intolérance
- Si elle est persistante, elle peut entrainer une déshydratation et un déséquilibre électrolytique (acidose et perte de K

9- Constipation :
- Lorsque les résidus restent trop longtemps dans le côlon, une quantité excessive d’eau est absorbée et les selles deviennent dures.
- Due à un régime alimentaire pauvre en fibres, à de mauvaises habitudes de défécation, au manque d’exercice, à certains états émotionnels (dépression) ou à l’abus de laxatifs.

25
Q

Expliquer le rôle des fibres insolubles. dans le gros intestin

A

Les fibres insolubles ramollissent les selles, augmentent leur volume et font augmenter la force de contraction du côlon ce qui rend son travail plus efficace (fibres insolubles, exemple : son de blé).

26
Q

Physiologie de la digestion chimique et l’absorption
* Nommez les familles d’enzymes impliquées dans la digestion chimique des diverses molécules

A

GLUCIDES
Amylase salivaire= Bouche
Amylase pancréatique =Intestin grêle
Enzymes de la bordure en brosse de l’intestin grêle= Intestin grêle

PROTÉINES
Pepsine en présence de HCl= Estomac
Enzymes pancréatiques (protéases) =Intestin grêle
Enzymes de la bordure en brosse Intestin= grêle

LIPIDES
Lipase linguale (effet mineur) =Bouche
Lipase gastrique (effet mineur) = Estomac
Émulsification sous l’action des sels biliaires provenant du foie =Intestin grêle
Lipase pancréatique= Intestin grêle

ACIDES NUCLÉIQUES
Ribonucléase et désoxyribonucléase pancréatiques (enzymes)= Intestin grêle
Enzymes de la bordure en brosse =Intestin grêle

27
Q

Physiologie de la digestion chimique et l’absorption

  • Comprendre la particularité de la digestion et de l’absorption des lipides par rapport aux autres nutriments
A

Digestion des lipides : L’intestin grêle est le principal site de digestion des lipides, car le pancréas est la principale source d’enzymes lipolytiques/lipases

L’absorption des lipides est très différente de l’absorption des monosaccarides et des acides aminés, car les lipides subissent une transformation avant de pouvoir être absorbé alors que les monosaccarides et les acides aminés traversent les cellules épithéliales sans subir de transformation.

faut la bile pour venir séparer les grosses boules = émulsification de lipides en micelles pour pouvoir les abosrber

Généralement l’absorption des lipides se termine dans l’iléum, mais en l’absence de bile l’absorption est si lente que la majeure partie des lipides passe dans le gros intestin et se perd dans les fèces

28
Q

Comprendre comment certaines pathologies du
système digestif (gastro-intestinal, hépatique et biliaire) peuvent avoir des répercussions en réadaptation
Désordres du système digestif et leurs manifestations cliniques
associées : reflux
- signes et symptômes

A
  • Mouvement des acides et du contenu gastrique (bile, pepsine) en sens contraire
  • Causé par tout ce qui pousse l’estomac vers le haut : grossesse, avoir trop manger, etc.
  • estomac monte et diagrphame aide pu à fermer le spincter inférieur de l’oesophage

SS
- Brûlure d’estomac
- Régurgitation avec un goût amer dans la bouche (même vomissement)
- Rot profond
- ++++ new c dans l’oesophage = + risque de métaplasie = cancer

PHYIO
- Référer à la minute où l’on détecte certains signes et symptômes de reflux gastrique, - Doit être traité pour prévenir une condition chronique se produisant avec conséquences + graves (ex : problèmes respiratoires chroniques, incluant pneumonies récurrentes
- Reflux chronique = facteur de risque majeur pour les adénocarcinomes (c cancéreuses)

29
Q

Comprendre comment certaines pathologies du
système digestif (gastro-intestinal, hépatique et biliaire) peuvent avoir des répercussions en réadaptation
Désordres du système digestif et leurs manifestations cliniques
associées : , ulcère
- signes et symptômes

A
  • Perte de tissu tapissant l’œsophage inférieur, estomac et duodénum
  • Ulcères chroniques détruisent la musculature et la remplacent par du tissu cicatriciel au site de guérison
  • Les érosions sont les lésions aiguës qui ne traversent pas la muqueuse

causés par la bactérie H. Pylori (infection),
utilisation chronique d’AINS (ulcère dans l’estomac, surtout paroi postérieure, ce qui explique les maux de dos)
- La pepsine et le HCl peuvent aussi causer un ulcère (agression muqueuse gastrique  ulcère peptique)

SS
- Douleur épigastrique aggravée par nourriture (ulcère gastrique) = Ulcère d’estomac
AINS
- Douleur épigastrique soulagée par la nourriture= Ulcère duodénal= Bactérie H. Pylori

  • Douleur nocturne
  • Douleur référée au dos, douleur à l’épaule droite, douleur à l’estomac
  • Étourdissement ou évanouissement
  • Nausée, vomissement
  • Selles avec du sang ou selles tardives, foncées

PHYSIO
ulcères causés par H. pylori peuvent revenir après le traitement
- Éducation des pts avec des ulcères gastriques quant aux facteurs de risque : tabagisme, alcool, AINS
- Surveiller si ATCD d’ulcères peptidiques et nouvelle apparition de maux de dos ou d’épaule  drapeau rouge !! Dépistage supplémentaire et référence médicale !

30
Q

Comprendre comment certaines pathologies du
système digestif (gastro-intestinal, hépatique et biliaire) peuvent avoir des répercussions en réadaptation
Désordres du système digestif et leurs manifestations cliniques
associées : , Crohn
- signes et symptômes

A
  • Maladie inflammatoire auto-immune qui attaque le + souvent la portion terminale de l’intestin grêle (iléon) et le colon. Cependant, peut survenir tout au long du canal alimentaire (de la bouche à l’anus).
  • Se produit le + souvent chez les adolescents et les jeunes adultes

SS
- Diarrhée, constipation
- Fièvre
- Douleur abdominale
- Saignement rectal
- Sueurs nocturnes
- Diminution de l’appétit
- Lésions de la peau qui migre
- Uvéite (inflammation de l’œil)
- Arthrite (poly ou mono) dlrs articulaires qui migrent (ces pts vont donc se retrouver dans nos cliniques)
- Arthralgies migratoires
- Douleur à la hanche

  • Le client peut présenter des symptômes intermittents légers plusieurs mois avant le diagnostic : fièvre, inflammation aiguë, abcès, manifestations rhumatoïdes
  • Le pt est soulagé (n’a plus de douleur référée dans le bas du dos) après être allé à la selle ou après des flatulences, donc il est important de demander au patient si la douleur au bas du dos diminue après
31
Q

Comprendre comment certaines pathologies du
système digestif (gastro-intestinal, hépatique et biliaire) peuvent avoir des répercussions en réadaptation
Désordres du système digestif et leurs manifestations cliniques
associées :, côlon irritable

  • signes et symptômes
A
  • Désordre fonctionnel de la motilité dans le petit et gros intestin, car il y a une contraction musculaire anormale, qui ne peut être attribuée à une anormalité identifiable des intestins
  • SEUIL DE DOULEUR VISCERALE DIMINUE, avec des plaintes de ballonnement
  • Souvent lié à des facteurs psychosociaux, une condition physique, une maladie somatique, à facteurs psychologiques (stress), à un trouble du rythme circadien, à de la dysménorrhée, au tabac ou à l’alcool

SS
- Crampes abdominales douloureuses
- Constipation et diarrhée
- Nausée et vomissement
- Anorexie
- Flatulences, ballonnements abdominaux
- Douleur constante ou intermittente
- Inconfort profond et terne avec des crampes aiguës le matin ou après avoir mangé
- Motilité altérée donc obstruction pour les selles et les gaz - augm P = douleur et spasmes
- ON NE VOIT RIEN À LA COLOSCOPIE !!! CAR C’EST FONCTIONNEL

32
Q

Comprendre comment certaines pathologies du
système digestif (gastro-intestinal, hépatique et biliaire) peuvent avoir des répercussions en réadaptation
Désordres du système digestif et leurs manifestations cliniques
associées : cancer colo-rectal
- signes et symptômes

A
  • 3e cancer le + diagnostiqué, 3e cause de mortalité
  • 1ère cause de mortalité chez les non-fumeurs

Manifestations cliniques associées
Dépend de la localisation du carcinome

Stades précoces
- Saignement rectal, hémorroïdes
- Douleur abdominale, pelvienne, au dos ou sacrale
- Douleur au dos qui réfère dans les jambes
- Changements au niveau de la fréquence de défécation, sentiment d’évacuation incomplète

Stades avancés
- Constipation (jusqu’à sévère ou complète)
- Diarrhée avec beaucoup de mucus
- Nausées, vomissements
- Distension abdominale
- Perte de poids
- Fatigue et dyspnée
- Fièvre (moins commune)
- Selles contenant du sang

doit envoyer patient à l’urgence quand :
- On soupçonne une appendicite ou un abcès du psoas-iliaque/obturateur
- On soupçonne un saignement rétropéritonéal d’une rate blessée, endommagée ou rompue; grossesse extra-utérine ou historique de trauma, absence de règles

On doit référer quand :
- Pt se fie tjrs sur les laxatifs
- Implication d’une articulation accompagnée par des lésions aux yeux ou à la peau ce qui peut refléter une maladie inflammatoire (Crohn)
- Historique de prise de AINS avec dlr à l’épaule ou au dos, surtout avec des S&S d’ulcère
- Dlr aux dos associés avec les repas ou soulagée par des mouvements de la paroi (bowel) ou avec dlrs abdominale + dorsale au même niveau
- Dlr au dos sans cause musculosquelettique apparente, surtout avec ATCD de cancer

33
Q

Section « douleur référée » : localisation, douleur référée, signes et symptômes

Œsophagienne
Gastrique et duodénale
Intestin grêle
Gros intestin (côlon)
Pancréas
Appendicite
Foie
Vésicule biliaire
Canal cholédoque

A

Œsophagienne=inconfort sternum , ant cou, réfère autour thorax et milieu du dos, - Dysphagie

Gastrique et duodénale= dans le haut de l’abdomen juste sous le processus xiphoïde, 1 ou 2 pouces au-dessus du nombril et l’épaule droite= symptômes peuvent être associés aux repas

Intestin grêle= au milieu de l’abdomen (nombril) et même place en arrière= nausée, fièvre, diarrhée

Gros intestin (côlon)= bas du milieu de l’abdomen et saccrum= - Diarrhée avec sang, urgence, Constipation, Douleur rectale

Pancréas=épigastrique à gauche, Douleur au niveau du processus xiphoïde, milieu et bas du dos, épuale gauche =- Perte de poids soudaine, Jaunisse, - Selles pâles (carcinome)

Appendicite = quadrant inférieur droit.localisé Peut référer a/n de la hanche D et/ou testicule D= - Nausée/vomissements- Fièvre- Dysurie (douleur lors de l’urination)

Foie = - Douleur épigastrique moyenne
- Douleur dans le quadrant supérieur droit de l’abdomen, douleur à l’épaule droite, entre scap,
- Maux de tête
- Etourdissement
- Fièvre de bas grade
- Pharyngite
- Fatigue extrême
- Jaunisse

Vésicule biliaire= épigastrique moyenne
*Peut être perçue comme une brûlure d’estomac
*, quadrant supérieur D de l’abdomen
- Douleur à l’épaule droite
- Douleur au dos entre les scapulas
- Urine foncée/fèces pâles
- Jaunisse
- Démangeaisons
- Douleur et nausée 1 à 3h après avoir mangé (calculs biliaires)
- Dlr juste après avoir mangé (inflammation de la vésicule)
- Intolérance au aliments gras

Canal cholédoque= épigastrique moyenne
- Douleur dans le quadrant supérieur droit de l’abdomen
l’épaule droite
- Douleur au dos entre les scapulas
- Jaunisse
- Nausée après avoir mangé
- Intolérance aux aliments gras
- Feeling d’être rempli
- Fièvre de bas grade, frissons

épaule droite = estomac, foie. vésucule biliaire
épaule gauche = pancréas

34
Q

Identifier les caractéristiques du cancer colorectal
Définition (exclure les stades), symptômes, facteurs de risque, dépistage actuel

A
  • Le cancer du côlon (gros intestin)
  • Le cancer du rectum (le dernier segment du gros intestin).
  • S’il n’est pas traité, il peut se répandre
  • S’il est détecté tôt, le cancer colorectal peut souvent être guéri
  • La plupart des cas de cancer colorectal évoluent à partir d’excroissances qui ressemblent à des champignons, appelées polypes.

o Bien que la plupart des polypes soient bénins, certains peuvent devenir cancéreux lorsqu’ils évoluent
- Les cellules d’un polype peuvent subir des mutations au niveau de leur ADN et devenir malignes (cancéreuses).

SS
- Changements inexpliqués dans les habitudes d’évacuation des selles, comme la diarrhée ou la constipation
- Changement dans la taille ou la forme des selles, par exemple des selles plus étroites qu’à l’habitude
- L’envie pressante d’aller à la selle, mais sans que rien ne passe
- Saignements rectaux
- Du sang à l’intérieur ou sur les selles, allant de rouge vif à noir foncé
- Dlr ou malaises abdominaux persistants (ballonnements, sensation de plénitude, crampes, gaz)
- Perte de poids inexpliquée
- Faiblesse et fatigue
- Anémie, causée par une carence en fer

FR
- Être âgé de 50 ans ou +
- Présence de diabète de type 2
- Avoir des antécédents de cancer ou de polypes colorectaux (membre de la famille immédiate).
- Avoir une maladie inflammatoire des intestins comme la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn.
- Avoir un mauvais régime alimentaire, régime à consommation élevée de viande rouge et transformée, riche en matières grasses et pauvre en fibre, en fruits et légumes.
- Avoir des antécédents familiaux ou personnel de cancer colorectal.
- Avoir des antécédents personnels de cancer ovarien, endométrial, cancer du sein ou prostate.
- Faire peu ou pas d’exercice (sédentarité).
- Embonpoint et obésité
- Consommation excessive d’alcool ou de tabac
- polypes bénin

DÉPISTAGES

Recherche de sang occulte dans les selles par test au gaïac (RSOSg)= présence de sang

Test fécal immunochimique (TFi ou RSOSi)= anticorps pour détecter la présence de protéines d’hémoglobine humaine dans les selles =+précis

Sigmoïdoscopie à sonde souple= d’observer l’intérieur de la partie intérieure de votre gros intestin au moyen d’une sonde = jusqu’au segment sigmoïde du côlon

Coloscopie= visualiser l’intérieur du côlon et du rectum en entier et de déterminer la présence de polypes (excroissances) ou de cellules cancéreuses, biopsie

Coloscopie par TDM =tomodensitométrie (coloscopie virtuelle)= - Un examen moins invasif au cours duquel un appareil à rayons X spécialisé est utilisé pour obtenir des photos du côlon et du rectum.

Biopsie= une petite quantité de tissus est retirée = analyser si c cancéreuse
Analyse de l’ADN dans les selles ou dans les matières fécales= déceler la présence d’ADN anormal
Échographie= détecter un cancer et déterminer si celui-ci s’est propagé à d’autres parties du corps
Analyse de biomarqueurs = - Si des cellules cancéreuses sont détectées à la biopsie, elles peuvent être analysées afin de déceler la présence de protéines ou de gènes précis