Symptômes respiratoires et neurologiques en soins palliatifs Flashcards

1
Q

Les problèmes respiratoires en soins palliatifs constituent des symptômes ___________________ avec une cause souvent ____________________

A

Fréquents
Multifactorielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les symptômes respiratoires en soins palliatifs s’aggravent en _______________________ (2)

A

Fin de vie
Progression de la maladie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les symptômes respiratoires en soins palliatifs amènent souvent une détérioration ___________________ et une augmentation de l’_________________

A

Qualité de vie
Angoisse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que le PPS

A

Échelle qui représente l’état fonctionnel du patient en soins palliatifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Indique les généralités d’un PPS de 70, 60, 50 et 40

A

70 : Ne peut plus travailler normalement mais effectue AVQ
60 : Quelques fois par semaine a besoin d’aide pour AVQ
50 : Assis/Couché majorité du temps avec besoin constant pour AVQ
40 : Au lit la majorité du temps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

IMPORTANT : Définis ce qu’est la dyspnée

A

Expérience SUBJECTIVE d’inconfort respiratoire ressentie par le patient (seul le patient le sait). C’est souvent associé à une anxiété importante et exerçant un impact majeur sur le bien-être

PAR CONTRE, la dyspnée n’est pas forcément corrélée aux signes objectifs cliniques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Environ ________% des malades souffrent de dyspnée dans les 6 dernières semaines de leur vie et celle-ci représente la _____e cause d’admission aux urgences pour les patients en soins palliatifs

A

50-70%
4e

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Nomme les principaux aspects qui devraient faire partis de l’anamnèse de la dyspnée (5)

A

Rythme respiratoire
Vitesse d’apparition (progressive/rapide/paroxystique)
Temporalité (depuis quand)
Facteurs qui soulagent/précipitent
Symptômes associés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nomme les principaux symptômes associés à question chez un patient qui se plaint de dyspnée (4)

A

Toux / Crachat
Encombrement
Fièvre
Douleur thoracique (ou autre douleur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

On devrait toujours évaluer l’angoisse et la peur du patient qui se plaint de dyspnée mais aussi celle ______________________

A

Des proches et de l’équipe traitante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Est-ce que la saturation en oxygène est une investigation nécessaire chez un patient qui se plaint de dyspnée

A

Dépend de chaque patient, mais habituellement intérêt limité (surtout dans les derniers jours de vie). Si on décide de le faire on devrait toujours rapporter à la normale DU PATIENT en dehors des crises

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Nomme des signes d’hypercapnie et de lutte respiratoire souvent présents en dyspnée

A

Hypercapnie : Sueurs / Cyanose / HyperTA
Lutte : Tirage intercostal / Battement du nez / Rythme abdominal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

En quoi consiste le tirage intercostal

A

Mouvement de dépression au niveau des espaces intercostaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

IMPORTANT : Nomme et décris brièvement une échelle utilisée pour évaluer la dyspnée

A

Edmonton symptom assesment system (ESAS) : Échelle d’AUTO-évaluation qui se fait idéalement une fois par jour pendant trois jours, puis une fois par semaine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quel est le message clé quant aux recommandations de la prise en charge de la dyspnée

A

Pas assez d’études de qualités afin d’emettre des recommendations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nomme les trois grands types de prise en charge de la dyspnée

A

Identification et traitement d’une cause sous-jacente
Mesures non pharmacologiques
Mesures pharmacologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Dans un contexte de patient cancéreux, décris une cause sous-jacente fréquente de dyspnée

A

Masse tumorale présente au niveau pulmonaire et/ou régions adjacentes qui limite la capacité respiratoire. Dans ce cas on favorise la chirurgie et l’optimisation des traitements anticancéreux afin de réduire la taille de la tumeur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Nomme des mesures non pharmacologiques GÉNÉRALES de la dyspnée plus faciles à adopter (5)

A

Proposer au patient d’adapter ses activités quotidiennes
Assurer le confort vestimentaire
Proposer des soins de bouche
Rafraîchir le visage et le corps, aérer la pièce
Répartir les soins sur la journée de façon équilibrée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Décris ce que les professionnels de la santé peuvent faire pour limiter la dyspnée des patients lors de leurs intervention

A

Veiller à sa propre attitude lors des soins (ex : voix calme et posée, éviter les imprévus)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Nomme des mesures non pharmacologiques SPÉCIFIQUES de la dyspnée et applicable plus dans un contexte hospitalier (5)

A

Ventilation mécanique et/ou non invasive
Techniques respiratoires et postures respiratoires (semi-assie)
Physiothérapie et kinésithérapie respiratoire
Éducation et autogestion
Oxygénothérapie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

IMPORTANT : Nomme les principales options de traitement en dyspnée (6)

A

Opioïdes
Benzodiazépines (surtout : lorazépam, clonazépam, midazolam)
Corticostéroïdes
Bronchodilatateurs
Methotrimeprazine
Furosémide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Mis à part les options principales de traitement de la dyspnée, les _____________________ peuvent aussi être utilisés en cas de sécrétions dérangeantes

A

Anticholinergiques (glycopyrrolate)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nomme les différents mécanismes des opioïdes responsables de la diminution de la dyspnée (3)

A

Diminution de la perception de la dyspnée

Diminution de la sensibilité des centres respiratoires à l’hypercapnie et à l’hypoxémie

Diminution de la ventilation et de la consommation en oxygène

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Les opioïdes diminuent _________________ par leur effet sédatif et améliorent la fonction ___________________, ce qui peut être utile en dyspnée

A

Anxiété
Cardiaque

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Comment devrait être initié un traitement de la dyspnée à base d’opioïdes selon si le patient en prend déjà ou non

A

Non traité : Aucune prise en charge particulière mais on devrait commencer par des plus faibles doses et titrer lentement

Déjà traité : On devrait augmenter la posologie d’environ 20-30%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Selon les méta-analyses, les opioïdes ont-il démontrés leur efficacité en dyspnée

A

OUI, par contre il manque des études pour émettre des recommandations claires

27
Q

Nomme les différents mécanismes des benzodiazépines responsables de la diminution de la dyspnée (3)

A

Diminution de la perception de la dyspnée avec ou sans une diminution de la ventilation

Effet de réduction de la sensation de respiration

Diminution de l’anxiété

28
Q

Le lorazépam et clonazépam sont souvent privilégiés comme benzodiazépines en dyspnée, nomme un cas dans lequel on peut privilégier le midazolam

A

Cas de crise de dyspnée réfractaire en fin de vie

29
Q

Selon les méta-analyses, les benzodiazépines ont-il démontrés leur efficacité en dyspnée

A

NON, selon les évidences trouvées

30
Q

Décris l’utilité des bronchodilatateurs en dyspnée

A

L’effet bénéfique est surtout important en présence d’un bronchospasme et la nébulisation est souvent préférée à l’aérosol

31
Q

Décris l’administration des corticostéroïdes

A

On utilise la dexaméthasone ou la prednisone par voie PO de préférence (SC/IV alternatives) pendant une COURTE PÉRIODE. Une fois les symptômes améliorés on diminuer progressivement jusqu’à la dose minimale efficace

32
Q

Nomme des indications fréquentes des corticostéroïdes en soins palliatifs (5)

A

Obstruction des voies respiratoires (asthme-MPOC)
Tumeur trachéale obstructive
Syndrome de la veine cave supérieure
Lymphangite carcinomateuse
Pneumonite (ex : sous immunothérapie)

33
Q

Décris le défi principal de la prise en charge de la dyspnée

A

C’est un processus complexe à gérer car il est multifactoriel et le patient ne possède souvent pas assez d’informations

34
Q

Qu’est-ce qu’un protocole de détresse et décris son utilité en dyspnée

A

C’est un protocole permettant l’adminstration d’une combinaison de médicaments ayant pour but l’endormissement temporaire du patient par exemple en présence de dégradation importante.

En dyspnée, on l’utilise en dernier recours lorsque les options pharmacologiques habituelles ont été insuffisantes

35
Q

Décris l’utilité des molécules citées dans le protocole de détresse de l’INESSS

A

Benzodiazépines : Utiles pour leur effet sédatif puissant et rapide en plus de leur effet amnésiant et myorelaxant

Opioïdes (morphine, hydromorphone, fentanyl) : Utiles pour leur effet direct sur la dyspnée et le rythme respiratoire en plus de leur effet sédatif ajouté aux autres médicaments

Anticholinergiques (scopolamine) : Utiles pour leur action au niveau des glandes exocrines (diminution sécrétions), leur effet sédatif et leur effet amnésiant

36
Q

Décris ce qu’est le râle

A

Bruit à l’inspiration et l’expiration causé notamment par des sécrétions dans le tractus respiratoire. C’est un symptôme associé à la dyspnée et à la détresse respiratoire qui donne l’impression d’une respiration laborieuse, voire souffrante

37
Q

Est-ce que le râle est dangereux

A

C’est peu dangereux en soi, mais c’est une cause fréquente de détresse pour la famille et les soignants

De plus avec un râle de 60 fois/minute, ça devient insupportable au bout de quelques heures

38
Q

Tout comme la dyspnée, le râle est prédominant en _________________

A

Fin de vie

39
Q

Nomme des facteurs de risque du râle (3)

A

Cancer poumon
Cancer cerveau
Phase terminale prolongée

40
Q

Nomme des conséquences possibles du râle (6)

A

Incapacité à tousser
Dysphagie (processus inflammatoire et sécrétions)
Production accrue de mucus
Dysfonction cardiaque gauche
Apport excessif de liquide (par voie IV)
Constriction bronchique

41
Q

Nomme les principales molécules utilisées en râle

A

Scopolamine
Glycopyrrolate
Atropine (peu utilisée)

42
Q

Décris la durée d’action des molécules utilisées en râle

A

Elles ont toutes une durée d’action d’environ 4 heures (mais glycopyrrolate peut être jusqu’à 8 heures)

43
Q

Pour chaque molécule utilisée en râle, décris son métabolisme et son effet sédatif

A

Scopolamine : Elle a un métabolisme hépatique ET urinaire en plus de passer la BHE, elle est donc sédative et amnésiante

Glycopyrrolate : Il n’est PAS métabolisé et ne traverse pas la BHE

Atropine : Elle n’est PAS métabolisée et elle passe la BHE mais est moins sédative que la scopolamine

44
Q

Quelle molécule utilisée dans le râle peut-on donner si le patient est inconscient

A

Scopolamine

45
Q

Définis les termes myoclonies, convulsions et épilepsie

A

Myoclonies : Secousses musculaires brèves, soudaines et involontaires impliquant une partie/groupe ou muscle entier, pouvant survenir de façon spontanée au repos ou en réponse à un stimulus. Elles se répètent à des intervalles variables.

Convulsions : Contractions musculaires involontaires qui se
manifestent par des mouvements localisés à un ou plusieurs muscles ou généralisés à tout le corps (unique épisode)

Épilepsie : Condition caractérisée par des crises récurrentes de convulsions, souvent associées à des perturbations de la conscience et du comportement (récidives)

46
Q

L’épilepsie entraîne une _________________ significative pour le patient et ses proches en plus d’augmenter le risque de __________________

A

Détresses
Blessures physiques/psychologiques

47
Q

En quoi consiste une crise d’épilepsie au niveau physiopathologique

A

Décharge paroxystique d’un ensemble de neurones qui s’activent spontanément et avec une synchronie anormale, ce qui cause l’apparition d’une crise brutale.

Il y a manifestation anormale et excessive de l’activiténeuronale de la substance grise du cortex cérébral

48
Q

_________% des patients chez qui se développe une activité épileptique ont des métastases au cerveau

A

Jusqu’à 50%

49
Q

Nomme des manifestations cliniques des atteintes cérébrales comme une tumeur ou des métastases (5)

A

Céphalées
Vomissements
Troubles de conscience
Signes neurologiques
Convulsions

50
Q

Nomme des causes de l’épilepsie reliées à des dommages structuraux au cerveau (5)

A

Tumeurs primaires et métastases
Encéphalite paranéoplasique
Traumatisme crânien
Infection
Nécrose par radioexposition

51
Q

Nomme des causes systématiques de l’épilepsie (7)

A

Hypoxie
Hyponatrémie (SIADH)
Hypercalcémie
Hypoglycémie ET Hyperglycémie
Insuffisance rénale/hépatique
Arrêt brusque de médicaments
Médicaments abaissant le seuil convulsif

52
Q

Nomme les deux grandes classes de crises épileptiques et les manifestations possibles

A

Crises PARTIELLES : Manifestations motrices, sensorielles, végétatives et affectives

Crises GÉNÉRALISÉES : Manifestations cloniques et/ou toniques, atoniques et myocloniques

53
Q

Définis les termes clonique, tonique et atonique

A

Clonique : Contraction des membres supérieurs, du cou et visage
Tonique : Rigidité généralisée menant aux chutes
Atonique : Perte soudaine du tonus musculaire

54
Q

Devrait-on offrir une prophylaxie anticonvulsive chez les patients en soins palliatifs

A

Non pas d’emblé, même si le patient est à risque élevé (métastases cérébrales) on devrait toujours attendre au moins une crise. Les médicaments utilisés ont beaucoup d’effets indésirables et beaucoup d’interactions

55
Q

Nomme quatre facteurs qui font faire influencer le choix d’anticonvulsifiant

A

Type de crises et fréquence/durée des évènements
Présence ou non d’une cause réversible
Effets secondaires et Interactions médicamenteuses
Préférences du patient (ex : choix de la voie d’administration)

56
Q

Quelles sont les voies d’administration d’anticonvulsifiants à favoriser dans un contexte de soins palliatifs (4)

A

Sublinguale
Intra-rectale
Sous-cutanée
Intra-nasale

57
Q

Nomme les anticonvulsifiants de premier choix pour une crise partielle simple, complexe et secondairement généralisée

A

Simple : Carbamazépine
Complexe : Phénytoïne
Secondairement généralisée : Valproate / Oxcarbazépine

58
Q

Nomme les anticonvulsifiants de premier choix pour une crise généralisée d’absence, myoclonique et tonico-clonique

A

Absence : Valproate / Éthosuximide
Myoclonique : Valproate / Clonazépam
Tonico-clonique : Valproate / Carbamazépine / Phénytoïne

59
Q

Définis le cas particulier du status epilepticus

A

C’est une séquence progressive de crises qui surviennent
successivement sans temps de récupération entre elles ou
lorsqu’une crise dure plus de 30 minutes.

Il y a échec des mécanismes inhibiteurs endogènes et habituellement pas d’arrêt spontané. Il y a altération de l’état de conscience et du comportement mais pas nécessairement des convulsions

60
Q

Le status epilepticus est un tableau clinique fréquent _____________________

A

En fin de vie

61
Q

Décris la prise en charge initiale du status epilepticus

A

La première étape devrait toujours être la sécurisation des voies respiratoires en positionnant le patient en position latérale de sécurité.

Ensuite l’agent de choix est le diazépam IV. Si la voie IV n’est pas possible on va se tourner vers diazépam intra-rectal ou midazolam par voie IM/SC/PO/Intranasale

62
Q

En présence d’un status epilepticus réfractaire, quelle sera la prise en charge

A

En cas d’échec aux premières lignes, le but sera simplement d’endormir le patient de manière temporaire en utilisant entre autre le midazolam IV, du propofol ou des barbituriques

63
Q

Quel autre benzodiazépine est parfois utilisé en status epilepticus mis à part le diazépam et midazolam en décrivant son avantage

A

Le lorazépam IV est parfois utilisé car il est très rapide (3-5 minutes) et dure longtemps (jusqu’à 24 heures). De plus il est facile à administrer