structures support de la PAP Flashcards
classe I de CAWOOD et HOWELL
stade pré-extractionnel (denté)
classe II de CAWOOD et HOWELL
stade post- extractionnel
classe III de CAWOOD et HOWELL
crête arrondie, hauteur et largeur suffisantes
classe IV de CAWOOD et HOWELL
crête en lame de couteau, hauteur suffisante, largeur insuffisante
classe V de CWAOOD et HOWELL
crête plate, hauteur et largeur insuffisantes
classe VI de CAWOOD et HOWELL
crête concave (avec perte de l’os basal)
structures du palais
- La papille incisive
- Les plis palatins transverses
- Le raphé du palais
- Les zones de Schröeder
- Les fossettes
- Le voile du palais
papille incisive
- C’est un relief muqueux qui surplombe le trou palatin antérieur.
- Ce trou voit le passage d’un paquet vasculo-nerveux (artère palatine antérieure et nerf palatin postérieur)
Il ne faut pas comprimer ce paquet car cela peut aboutir à une ischémie.
Dans la réalisation des PAP, ces zones sont soit à éviter, soit à décharger.
les plis palatins transverses
- Sont situées au niveau antérieur du palais de part et d’autre du raphé du palais
- Se présentent sous forme de petites crêtes allongées et irrégulières recouvertes d’une fibomuqueuse ferme et adhérente
- Leurs irrégularités permettent à la langue de mieux maintenir les particules alimentaires pour une meilleure gustation
Raphé médian
Il constitue la suture entre les lames palatines des deux hémi-maxillaires. Correspond à la suture intermaxillaire et se situe donc au niveau de la ligne sagittale médiane
Il est allongé dans le sens antéro-postérieur
Il est recouvert d’une fibro-muqueuse fine
les zone de Schroeder
- Ce sont des zones de tissus adipeux, non pathologiques, qui se diagnostiquent à la palpation.
- Elles se trouvent sur le palais dur en regard des premières et deuxièmes molaires.
- Ces régions ont un comportement « élastique ».
- En fonction de la technique d’empreinte, elles peuvent se déformer et, par la suite, provoquer la désinsertion de la PAP. La présence de ces particularités anatomiques indique des techniques d’empreinte non compressives.
les fosses palatines
sont deux petites fossettes situées :
• de part et d’autre de la ligne sagittale
médiane
• au niveau postérieur du palais dur
• juste avant la ligne de flexion du voile dont ils marquent la position
le voile du palais
- est un rideau muqueux situé au niveau postérieur du palais
- prend naissance au niveau de la ligne de flexion du voile derrière les 2 fossettes palatines
- assure le joint postérieur de la prothèse
- peut être :
• horizontal : en continuité avec le palais (très favorable)
• oblique (assez favorable)
• ou vertical (défavorable)
Les tubérosités
- sont situés au niveau postérieur de la crête édentée
- sont prohéminentes
- Peuvent présenter des contre dépouilles vestibulaires
Les zones paratubérositaires ou poches d’Eisenring
- sont situées au niveau vestibulaire en regard des tubérosités
- sont profondes et larges
La ligne de réflexion muqueuse (fond du vestibule)
- est située au niveau du fond du vestibule
- est très dépressible
- Se mobilise lors des mouvements des joues et des lèvres
- doit être enregistrée dans sa position fonctionnelle pour éviter la désinsertion de la prothèse
les freins
- on retrouve :
• 1 frein médian
• 2 freins latéraux - peuvent être plus ou moins importants selon les patients
- doivent être déchargés pour ne pas désinsérer la prothèse
Les ligaments ptérygo-mandibulaires
- sont situés en arrière de la tubérosité au maxillaire et en arrière du trigone à la mandibule
- lors de l’ouverture buccale, ils sont sollicités et peuvent interférer avec la zone postérieure de la PAP
- doivent impérativement être déchargés par la prothèse pour ne pas la désinsérer
trigone (eminence piriforme)
- Structure ostéo-muqueuse de forme triangulaire située au niveau postérieur de la crête en cas d’édentement terminal
- Situé à l’aplomb des dents de sagesse mandibulaires.
- Formé par un résidu anatomique de consistance fibreuse qui peut être soit adhérent à l’os sous-jacent, soit mobilisable.
- Orienté obliquement de bas en haut et d’avant en arrière
- Sa partie antérieure est recouverte d’une muqueuse ferme et adhérente
- Sa partie postérieure voit l’insertion du ligament ptérygo-mandibulaire et est recouverte d’une muqueuse lâche
- Doit être recouvert par la prothèse et permet sa stabilisation dans le sens antéro-postérieur
Epines mentonnières supérieures
- Les apophyses Géni représentent l’insertion des muscles
génio-glosses. - Elles sont matérialisées par un relief de quelques millimètres.
- Sont situées derrière les deux incisives centrales
- De part et d’autres de la ligne sagittale médiane
- Permettent l’insertion du génioglosse
- Recouvertes d’une muqueuse fine
- Si elles sont très marquées, elles empêchent de dimensionner normalement la partie rétro-incisive de la PAP et peuvent être la cause soit de fracture de prothèse, soit de blessure
Ligne mylo-hyoidienne (Ligne oblique interne)
- Elle représente l’insertion mandibulaire du muscle mylo-hyoïdien sur le relief que constitue la ligne oblique interne.
- Crête osseuse rectiligne, oblique d’avant en arrière et de bas en haut
- Recouverte d’une muqueuse fine
- Douleur face à une grande pression
- Doit être:
• recouverte par la prothèse dans le sens vertical • déchargée au niveau de l’intrados
frein linguale
- très robuste
- s’insère sur les épines mentonnières supérieures doit être dégagé par la prothèse
poches de fish
- sont situées au niveau vestibulaire en regard des trigones et des molaires
- sont profondes et larges
Sillon alvéolo-lingual
- l’équivalent de la ligne de réflexion muqueuse au niveau lingual
- sépare la face linguale du rempart alvéolo-dentaire mandibulaire de la langue et de son plancher
- change de profondeur en fonction de la position de la langue
- doit être enregistré en fonction et non au repos pour ne pas désinsérer la prothèse
Pli sublingual
- correspondent à la position de la glande sublinguale
- situé dans le 1/3 antérieur du plancher lingual
Caroncules sublinguales
- correspondent à la sortie du conduit submandibulaire et du conduit sublingual majeur
- ne doivent pas être comprimées par la prothèse pour ne pas stopper l’écoulement salivaire
taurus mandibulaire
- structure prohéminente inconstante
- située au niveau lingual en regard de l’apex des prémolaires
- recouverte d’une muqueuse fine
- peut être douloureuse à la pression
- déchargée par la prothèse
Zone rétromolaire
- située au niveau lingual en regard de la partie postérieure du trigone
- et postérieurement à la ligne mylo- hyoidienne
Email est en contact avec la prothèse (PAP) au niveau
- des crochets,
- de la résine des bases prothétiques,
- des dents prothétiques au niveau des points de contact.
Dentine , pulpe ,et cément entre en contact avec le PAP au niveau
nope, ces tissus ne doivent pas être en contacte avec la PAP
la gencive et sa relation avec PAP
La prothèse et en relation directe avec la gencive; elle doit éviter toute irritation ou compression de la gencive dont l’inflammation peut entrainer une alvéolyse
l’os alvéolaire résiste plus au forces axiales ou horizontales ?
au forces axiales
la prothèse est en relation directe/indirecte avec le desmodonte et l’os alvéolaire.
indirecte
caractéristiques de email
dur
caractéristiques de
autour de la dent
caractéristiques de
• Dépressibilité 0.1 à 0.2 mm
• Proprioception (propriocepteurs): sensibilité très fine aux pressions des
aliments et définition très fine du diamètre et de la consistance
la fibromuquese en relation avec la PAP
Recouvre le palais, les crêtes édentées, elle constitue la surface d’appui de la prothèse (en rapport avec l’intrados)
Dépressibilité de la fibromuqueuse
Sous une contrainte , la fibro-muqueuse saine se comprime en fonction de son épaisseur (0.4 à 1 mm)
Extéroception de la fibromuqueuse
sensibilité grossière aux pressions des aliments et définition grossière du diamètre et de la consistance.
Viscoélasticité de la fibromuqueuse
La fibro-muqueuse ne reprend ni totalement ni immédiatement sa forme initiale.
- Phase de déformation : élastique/ visqueuse
- phase de récupération : élastique/ visqeuse
definition de la dualité tissulaire
C’est la présence de deux entités anatomiques (dualité) supports de la PAP: dento-parodontales et ostéo-muqueuses.
caractéristiques de la dualité tissulaire
Se caractérise par la différence de comportement des structures présentes:
- Dépressibilité entre les structures dento-parodontales (0.1mm) et les structures ostéo-muqueuses (0.4 à 1mm) face à une pression exercée par la prothèse
- Poprioception (structures dento-parodontales) et extéroception (structures ostéo- muqueuses). Donc, surcharge en regard des dents (bol alimentaire).
- Forces d’enfoncement et de décollement de la prothèse: axes de rotation déstabilisateurs (selon l’étendue de l’édentement).
intérêt de la tissulaire
bonne gestion pour une prothèse en équilibre : empreintes, occlusion, conception …
indices de HOUSSET
Ce sont tous les éléments anatomiques et physiologiques en relation directe ou indirecte avec la prothèse.
indice biologique positif
l’ensemble des éléments anatomiques et physiologiques favorables devant être exploités par la restauration prothétique afin de lui conférer le maximum d’équilibre biomécanique ( rétention, stabilité , sustentation).
definition de l’indice biologique négatif
l’ensemble des éléments anatomiques et physiologiques défavorables à éviter(dégager) ou à décharger dans la conception prothétique.
indices biologiques positifs au maxillaire
1) Dents résiduelles : Le relief des couronnes dentaires Le point de contact
2) Surface d’appui primaire :
La Voûte palatine
LesCrêtes
3) Ligne faitière des crêtes édentées
4) Tubérosités
5) Zone para-tubérositaire : appelée aussi «l’espace ampullaire» ou «poche d’Eisenring».
6) Fossettes palatines
7) Jonction vélo-palatine et voile du palais: Trois cas de figure sont à envisager:
forme de la jonction horizontale (visualisée par la prononciation du phonème A)
forme de la jonction oblique
forme de la jonction verticale.
Seule la forme horizontale permet d’assurer un indice positif car elle améliore le joint postérieur des prothèses amovibles en cas d’édentement subtotal.
indices biologiques négatifs au maxillaire
1) Raphé médian «Suture intermaxillaire» : dans le cas où il est saillant, incompressible et recouvert d’une fibro muqueuese trop mince, incapable d’absorber les chocs. Dans tous les autres cas , il sera considéré comme neutre.
Si la suture inter maxillaire n’est ni saillante ni douloureuse, elle présente un indice positif. Le torus palatin est toujours un indice négatif.
2) Papille incisive
3) Zones de Schroeder
4) Insertions freinales, ligamentaires et musculaires :
Freins médians et latéraux des lèvres.
Insertions musculaires et ligamentaires.
5) Zone rétro-tubérositaire «ligament ptérygo-mandibulaire»
indices biologiques positifs au mandibule
1) Dents résiduelles
2) Crêtes
3) Sommet de ligne faitière
4) Trigones
5) Région sublinguale antérieure
6) Région sublinguale postérieure ou les niches rétro molaires:Lorsqu’elles sont adhérentes et fermes, la prothèse peut les recouvrir entièrement .
7) Poches de Fish : Cette région assure la stabilité des prothèses.
indices biologiques négatifs a la mandibule
1) Ligne mylo-hyoïdienne ou ligne oblique interne : Dans ces régions, la muqueuse du plancher buccal est en contact direct avec les lignes obliques internes. Les extensions de la prothèse à ce niveau sont en principe à déconseiller.
2) Insertions ligamentaires et musculaires, reins médiaux et latéraux des lèvres et frein lingual. Il faut donc pratiquer une échancrure à leur niveau.
3) Epines mentonnières supérieures: si elles sont saillantes
3) Tori mandibulaires