Stress, délirium Flashcards
Qu’est-ce que le stress ?
Le stress est une réponse organique systémique à un stimulus perçu comme difficile ou dépassant la capacité d’adaptation de l’individu, menaçant ainsi son bien-être
Quels sont les principaux stresseurs en soins critiques ?
Physiques : douleur, maladie aiguë, immobilité, manque de sommeil.
Environnementaux : bruit, lumière, manque d’intimité.
Psychologiques : peur, anxiété, perte de contrôle, isolement
Quels sont les impacts physiologiques du stress en soins critiques ?
Activation du système nerveux sympathique → augmentation du cortisol et de l’adrénaline.
Augmentation du catabolisme → dégradation des protéines et des graisses.
Altération du système immunitaire → risque accru d’infections.
Impact sur le métabolisme → hyperglycémie, augmentation des besoins énergétiques
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Quelles sont les réponses émotionnelles courantes au stress ?
Anxiété, impuissance, désespoir, altération du concept de soi
Quels sont les types de douleur les plus fréquents en soins critiques ?
Aiguë : douleur postopératoire, post-traumatique.
Chronique : douleur neuropathique, douleurs persistantes.
Induite par les soins : intubation, mobilisation, soins des plaies
Quels sont les rôles de l’infirmière face à la douleur en soins critiques ?
Évaluer la douleur, administrer les traitements, surveiller l’efficacité et prévenir les complications
Comment évaluer subjectivement la douleur d’un patient en soins critiques ?
PQRSTU : Provoquer/Pallier, Qualité, Région, Symptômes associés, Temps, Understanding.
Échelles de douleur : numérique, visuelle analogique, FACES
Comment évaluer objectivement la douleur d’un patient incapable de s’exprimer ?
Observer les indicateurs physiologiques (tachycardie, augmentation de la TA) et comportementaux (grimaces, rigidité musculaire, mouvements corporels)
Quels sont les analgésiques les plus utilisés en soins critiques ?
Opioïdes IV : morphine, fentanyl, hydromorphone.
AINS et acétaminophène : co-analgésie pour réduire l’utilisation des opioïdes.
Kétamine : pour douleur sévère et neuropathique.
Dexmédétomidine : sédatif avec propriétés analgésiques
Quels sont les traitements non pharmacologiques de la douleur ?
Relaxation, distraction, thérapie musicale.
Mobilisation, réduction des stimuli environnementaux
Qu’est-ce que la sédation et pourquoi est-elle utilisée ?
La sédation réduit l’anxiété, la détresse psychologique et facilite les soins intensifs, notamment en ventilation mécanique
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Quelles sont les causes de l’agitation en soins critiques ?
Douleur, inconfort, hypoxie, anxiété, perturbation du sommeil
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Quelles sont les échelles d’évaluation de la sédation/agitation recommandées ?
RASS (Richmond Agitation-Sedation Scale)
SAS (Riker Sedation-Agitation Scale)
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Quels sont les médicaments utilisés pour contrôler l’agitation en soins critiques ?
Benzodiazépines : midazolam, lorazépam.
Propofol : sédatif rapide, utilisé en ventilation mécanique.
Dexmédétomidine : sédatif avec effet analgésique
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Pourquoi utilise-t-on des bloqueurs neuromusculaires en soins critiques ?
Faciliter l’intubation et la ventilation mécanique.
Diminuer la consommation en oxygène.
Contrôler les contractions musculaires excessives
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Quels sont les bloqueurs neuromusculaires les plus couramment utilisés ?
Rocuronium
Cisatracurium
Vécuronium
Comment évaluer le degré de curarisation ?
Utilisation d’un neurostimulateur périphérique (PNS) pour tester la réponse musculaire
Quels sont les facteurs de risque principaux du délirium ?
Démence préexistante.
Hypertension.
Alcoolisme.
Sévérité de la maladie
Comment prévenir le délirium en soins critiques ?
Stimuler les fonctions cognitives (réorientation, présence de la famille).
Mobilisation précoce.
Favoriser le sommeil.
Réduire la douleur et la surcharge sensorielle
Quels sont les traitements pharmacologiques du délirium ?
Antipsychotiques comme l’halopéridol, bien que leur efficacité soit débattue
Quelles complications l’immobilité peut-elle causer en soins critiques ?
Musculo-squelettiques : atrophie musculaire, contractures.
Respiratoires : pneumonie, atélectasie.
Cardiovasculaires : thrombose veineuse profonde.
Neurologiques : altération de la conscience, délirium
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Comment prévenir les complications de l’immobilité ?
Mobilisation précoce, changements de position fréquents, stimulation cognitive