Stratégies d'ICC et dépression Flashcards
Est-ce que l’approche en TCC est la même pour la dépression majeure que pour le trouble dépressif persistant (dysthymie)?
Oui
Nommez les Sx de dépression/dysthymie possible (9)
- Humeur dépressive ou irritabilité
- Perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie)
- Insomnie/hypersomnie
- perte / gain d’appétit
- perte d’énergie / fatigue
- Ralentissement ou agitation au niveau psychomoteur
- baisse de concentration / indécision
- sentiment de culpabilité
- pensées de mort / idées suicidaires récurrentes
Associer dysthymie et dépression majeur avec les deux descriptions suivantes:
a) La personne a arrêté de faire ce qu’elle aimait, n’a plus d’intérêt pour grand chose, etc.
b) La personne est tout le temps down mais est capable de fonctionner.
a) dépression majeur
b) dysthymie
Quels types d’évaluation peuvent être utilisées pour évaluer les Sx dépressifs?
Questionnaires auto-rapportés, entrevue structurée ou semi-structurée.
Le questionnaire “center for Epidemiologic studies-Depression scale” (questionnaire auto-rapporté) semble le plus important.
Nommez 6 facteurs de risque individuels et 4 facteurs de risques environnementaux pour la dépression.
• individuels:
- âge et genre (femmes et ados plus à risque)
- héritabilité
- biologie
- tempérament et personnalité
- cognitions
- auto-régulaiton des émotions
• environnementaux:
- famille
- pairs
- environnement
- événements de vie majeurs
Expliquez de quelle manière le modèle diathèse-stress va orienter l’intervention.
[modèle diathèse stress: vulnérabilité individuelle + stresseur = dépression]
Il va l’orienter en fonction de ce qui est important.
L’idée que quand des prédispositions individuelles (comme des schémas de pensées par ex.) vont entrer en action avec un stresseur, ça va commencer à développer des Sx de dépression.
Ainsi, dans un modèle où ce sont les schémas de pensées qui cause la dépression, l’intervention va être plus cognitive. Tandis que dans un modèle où la dépression est assoicée à un débalancement chimique, alors on va privilégier la médication. Mais on est pas obligé non plus de se limiter à une seule intervention (approche multimodale = la norme)
Vrai ou faux? L’approche multimodale (l’intégration de plusieurs modèles théoriques dans une intervention) est la norme.
Vrai.
Vrai ou faux? Les différences sexuelles au niveau du développement de la dépression débutent à l’enfance.
Faux. Elles débutent à l’adolescence
Nommez 5 aspects sur lesquels les filles sont plus à risque de développer une dépression à l’adolescence.
- Hormones sexuelles: la puberté des filles coïncide avec la transition scolaire
- Sources de renforcement (moins vrai maintenant)
(= renforcements sociaux comme - Les filles ont des stratégies d’adaptation plus passives (rumination vs faire du sport chez les garçons)
- Événements de vie: expériences de viol, etc.
- Les filles s’identifient plus à leurs relations interpersonnelles, ce qui les rend plus vulnérables lorsque conflit. (orientation interpersonnelle)
Pour quelles raisons (6) la dépression a une plus grande prévalence à l’adolescence? Expliquez à partir du modèle diathèse-stress.
Les adolescents ont plus de vulnérabilités indivuelles à l’adolescence (2) : changements physiques et émotifs par la puberté, aussi le développement cognitif et l’émergence de la pensée formelle, accompagnés d’une période transitoire de pensée égocentrique, rend également les adolescents plus vulnérables aux distortions cognitives.
Leur environnement présente plus de stresseurs (4): augmentation des expériences offertes par l’environnement; augmentation des événements de vie stressants, changement dans les relations avec les parents et les pairs; changement entre le primaire et le secondaire.
Nommez 5 stratégies d’intervention cc en dépression.
(Modification des pensées)
- éducation émotionnelle
- restructuration cognitive
(modification des comportements)
- activation comportementale
- entrainement aux habiletés sociales et à la communication
- stratégies de coping
- augmentation des activités agréables
- entrainement à la résolution de problèmes
- relaxation
En quoi consiste l’éducation émotionnelle?
Apprendre à nommer ce que l’ont vit. Reconnaître par exemple quand on vit de la colère, de la culpabilité, etc.
Nommez une des conséquences les plus négatives de la dépression.
Son taux de récurrence est très élevé (70%)
La dépression est un facteur de risque important pour…?
L’abandon scolaire.
Est-ce que la comorbidité est fréquente avec la dépression?
Très. On parle de 58% des jeunes dépressifs qui vivent avec un autre trouble concomitant.
Quel est le trouble le plus fréquemment concomitant avec la dépression?
Le trouble anxieux.
LEs filles sont-elles plus à risque de devenir dépressive à l’adolescence et pour le reste de la vie?
Oui, ration de 2:1 à 4:1.
Nommez 3 variables médiatrices dans la relation entre le sexe et la dépression.
- l’image corporelle
- l’estime de soi
- les événements de vie stressants
Nommez des facteurs de risque associés au développement de la dépression.
- La psychopathologie parentale (ex. présence de dépression chez l’un des parents)
- conflits conjugaux
- divorce
- manque de soutien et de cohésion familiale
- Faible soutien social
- manque d’habiletés sociales
- faible estime de soi
- image corporelle négative
- adoption de distorsions cognitives
- événements de vie stressants
- statut socioéconomique
- la compétition et la pression à la réussite
Nommez des facteurs de résilience associé à la dépression
- la présence d’habiletés interpersonnelles,
- le soutien social
- la participation à des activités parascolaires
- la compétence intellectuelle
- la réussite scolaire
- la présence de relations positives avec des adultes extérieur de la famille
Quel est le modèle théorie de la dépression le plus utilisé? En quoi consiste-t-il?
Le modèle cognitif de la dépression (conçu par Beck).
Celui-ci explique le trouble dépressif en termes de schémas cognitifs dépressogènes. Il repose sur la médiation cognitive qu’effectue l’individu entre les stimuli qu’il encode à partir de son environnement et ses réactions émotionnelles et comportementales.
Comment se développent les schèmes cognitifs dépressogènes?
Ils se développent lors d’expériences précoces négatives et son conceptualisés comme des structures stables de la personnalité qui sont activées par la présence d’événements de vie stressants. Ils constituent des représentations organisées des expériences passées d’un individu.
Ces schémas produisent des erreurs cognitives qui se trouvent dans le langage intérieur pessimiste de qqun.
Concernant la transmission intergénérationnelle de la dépression, qui est importante, quel élément est vraiment significatif?
L’élément le plus dérangeant est les affects et comportements négatifs (ex. hostilité, colère, intrusion) et la qualité de la relation mère-enfant est une variable médiatrice significative.
(lorsque la dépression est grave et longue, on note un risque accru d’un manque de soins ou d’une interaction négative avec l’enfant. Donc qualité de l’attachement, etc. sera touché. Donc le fait que la qualité de la relation soit touchée entraine plus de stress, plus de difficultés d’attachement etc. et du même coup plus d’éléments menant à la dépression(et à l’inverse une bonne relation peut atténuer ces effets…))
Nommez 2 éléments importants qui pourrait expliquer la transmission intergénérationnelle de la dépression.
- L’apprentissage social, à savoir le modelage et l’apprentissage vicariant.
Les enfants exposés à des modes de pensées négatives et pessimistes chez les parents risquent d’adopter, tout comme leurs parents, une vision négative d’eux-mêmes et du monde dans lequel ils vivent. Ex. un attachement insécurisant
- Les stresseurs environnementaux jouent aussi un rôle important.
Les parents dépressifs vivent généralement dans un contexte environnemental stressant comme la pauvreté, ce que l’enfant partagera aussi, en plus que la dépression en soi du parent ajoute des stresseurs à l’environnement.