ICC et troubles anxieux Flashcards

1
Q

Nommez 3 éléments qui font qu’une anxiété est pathologique.

A

Rupture de fonctionnement, détresse, aspect excessif

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2
Q

Définissez brièvement l’anxiété.

A

Un ensemble de réponses comportementales, physiologiques, cognitives et émotives face à un danger, réel ou perçu.

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3
Q

Pourquoi faut-il intervenir le plus rapidement possible auprès des enfants anxieux? Nommez et expliquez 4 raisons.

A

1- Les troubles anxieux sont très fréquents.
(5.6 à 17.5% chez les 6-11 ans et jusqu’à 23% chez les adolescents)

2- Les conséquences
Les jeunes avec troubles anxieux ont des risques plus accrus de: refus scolaire, ne pas parvenir à des niveaux supérieurs d’éducation, développer des problèmes comme l’usage excessif d’alcool de tabac ou de drogues, de développer de l’hypertension ou d’autres maladies cardiovasculaires, de suicide. Ils ont également généralement de moins bonnes compétences sociales et rapportent plus de négativité dans leurs relations interpersonnelles, plus de solitude et plus de victimisation.

3- La chronicité
(les troubles anxieux ont tendance à être chroniques, particulièrement s’ils surviennent tôt et s’ils sont graves. Ils sont persistants, ils ne partent pas seul)

4- Les coûts
Entraîne des coûts sociaux et économiques majeurs: 65 milliards de dollards au Canada (1996). Ce sont les problèmes de santé mentale dont les coûts sont les plus élevés.

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4
Q

Vrai ou faux? La comorbidité des troubles anxieux avec d’autres troubles est plus la norme que l’exception.

A

Vrai.

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5
Q

Avec quel autre trouble les troubles anxieux sont-ils souvent liés, jusqu’à 70% des cas?

A

La dépression

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6
Q

De quel type est la continuité des troubles anxieux chroniques? Une continuité hétérotypique ou homotypique?

A

hétérotypique.
Les symptômes évoluent dans le temps mais persistent.

Ex. un trouble anxieux de séparation chez l’Enfant peut se transformer en dépression lorsque adulte.

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7
Q

Donner un exemple de traitement pour l’anxiété de séparation.

A

Apprendre à tolérer l’anxiété (pour l’enfant mais aussi pour le parent qui renforce le comportement).

Doit briser l’évitement et s’exposer graduellement à ce qui fait peur. Ex que l’enfant retourne dormir dans son lit de manière graduelle.

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8
Q

Donner un exemple de traitement pour le mutisme sélectif

A

Défis graduels. Traitements sont très comportementaux mais aussi restructuration cognitive (ex. pointer et dire poulet pour commander au resto). Beaucoup de travail aussi avec les parents (ex les encourager à être moins surprotecteurs).

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9
Q

Donner un exemple de traitement pour le TAG

A

Aller chercher de l’info sur ce qui est à l’origine de la crainte et vérifier les probabilités réelles (ex. les chances de mourir en prenant l’avion).

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10
Q

Donner un exemple de traitement pour le TOC

A

Exposition graduelle et aussi prévention de la réponse.

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11
Q

Donner un exemple de traitement pour la phobie spécifique.

A

Exposition. Ex phobie des chiens, exposition avec les chiens.

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12
Q

Nommez 6 facteurs de risque liés aux troubles anxieux. Lequel de ces risques est le plus important?

A
  • Facteurs génétiques
  • Tempérament (inhibition comportementale)
  • Schémas cognitifs
  • Psychopathologie des parents
  • Pratiques parentales (ex. contrôle, surprotection)
  • Exposition à un événement stressant

Le plus grand risque = pratiques parentales.

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13
Q

Dans le modèle de Vasey et Dadds, quel rôle joue les facteurs de risque (predisposing influences)?

A

Pour développer de l’anxiété, ça prend un cumul de facteurs de risque. Un seul facteur n’est pas suffisant. Quand il y a cumul, le problème commence à émerger.

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14
Q

Dans le modèle de Vasey et Dadds, quel rôle joue les facteurs de maintien? Donnez un exemple de facteur de maintien.

A

Avec les facteurs de maintien, le problème s’installe et persévère.
Exemple: l’évitement

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15
Q

Dans le modèle de Vasey et Dadds, quel rôle joue le facteur de précipitation? Donnez un exemple de ce type de facteur.

A

Il s’agit de quelque chose qui arrive et qui va déclencher le problème alors qu’il y a déjà des facteurs de risque.
Ex. un jeune qui a plusieurs facteurs de risque (parents surprotecteurs, peu de stratégies de coping, inhibition). Facteur de précipitation: se fait intimider. Cette intimidation déclenche, précipite de l’anxiété sociale.

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16
Q

Dans le modèle de Vasey et Dadds, quel rôle joue le facteur de protection? Donnez un exemple.

A

Fait en sorte qu’un trouble ne va pas apparaître malgré des facteurs de risque.
Ex. jeune avec parents surprotecteurs, inhibé, victime d’intimidation, mais facteur de protection: a une enseignante très aidante et ne développe pas d’anxiété sociale.

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17
Q

Dans le modèle de Vasey et Dadds, quel rôle joue les facteurs d’amélioration (ameliorating influences)? Donnez un exemple.

A

Similaire au facteur de protection, à la différence que le facteur d’amélioration intervient dans la trajectoire développementale. Fait en sorte que le trouble ne va pas persister alors qu’il est déjà apparu.
Exemple de facteur d’amélioration: briser l’évitement

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18
Q

Est-ce que les pratiques parentales sont un facteur de protection ou un facteur d’amélioration?

A

Ils peuvent être un ou l’autre. Par exemple, de bonnes pratiques parentales peuvent empêcher l’apparition d’anxiété chez un enfant (facteur de protection) ou encore peuvent faire en sorte d’atténuer son impact chez l’enfant qui a déjà un trouble anxieux (facteur d’amélioration).

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19
Q

Sur quel facteur l’intervention mise et utilise comme levier d’intervention?

A

Les facteurs de protection.

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20
Q

nommez et expliquez brièvement 4 principes de base qu’il est important d’adopter pour l’évaluation.

A
  • Une approche développementale
  • Évaluer la comorbidité
  • Utiliser une approche multiméthodes et multiinformateurs
  • Implication des parents
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21
Q

Nommez trois types d’instruments utilisés dans l’évaluation des troubles anxieux chez les enfants et adolescents.

A
  • La grille d’auto-observation
    (permet de mersurer la fréquence, la durée, l’intensité et cest très simple à faire)
  • Le thermomètre de la peur
    (Différents thermomètre que doit colorier en rouge pour mesurer niveau d’anxiété, d’évitement, de tristesse, etc)
  • Des questionnaires pour troubles anxieux spécifiques
    ou questionnaires plus large (ex. échelles de Conners)
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22
Q

L’évaluation fonctionnelle est une composante essentielle de l’évaluation des troubles anxieux. Que vise-t-elle à faire (2 objectifs)? Quels outils utilise-t-elle pour ce faire?

A

Objectifs:

  • préciser le plus possible le comportement problématique, en mesurant la fréquence, la durée et l’intensité des manifestations d’anxiété.
  • déterminer les antécédents et les facteurs de maintien

Outils:
Questionnaires, grilles, entrevue
+ entrevue clinique réalisée avec les parents et le jeune

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23
Q

Nommez les trois dimensions de l’analyse fonctionnelle selon Kanfer et Saslow, et donnez un exemple de question lié à chacune de ces dimensions.

A
  1. L’analyse développementale
    - Quel a été le développement de l’enfant depuis sa naissance?
  2. L’analyse du comportement problématique
    - Où, quand et comment le comportement problématique apparaît-il?
  3. L’analyse motivationnelle
    - Quelle est la motivation du jeune à changer?
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24
Q

Quelles sont les quatre composantes ciblées en d’intervention en TCC de l’anxiété? Nommez trois caractéristiques globales de ces composantes.

A
  • Émotive: on amène la personne à prendre conscience de ses émotions
  • Physiologique: on amène la personne à prendre conscience de ses Sx physiques anxieux
  • Cognitive: pensées irrationnelles, pensées, négatives, distorsions, etc.
  • Comportementale: l’évitement, etc.

Caractéristiques globales:
- idée de progression logique: On les cible dans cette ordre séquentiel, parce que doit commencer par faire le constat de ses émotions, puis de ses sensations physiques, préalablement à essayer de les modifier.

  • Idée que les composantes sont interreliées
  • Idée de la boîte à outils
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25
Q

Nommez les deux principaux programmes de TCC de l’anxiété

A
  • Le Coping Cat (traitement)
  • Le programme FRIENDS (prévention)

Stratégies utilisées dans les deux programmes: restructuration cognitive, exposition, etc.

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26
Q

L’anxiété n’est pas qu’une émotion négative. Elle peut aussi être adaptative. De quelle manière?

A

Elle nous aide à performer et nous aide à rester en vie!

Dans une perspective évolutionniste, les fausses alarmes sont moins coûteuses que le coût lié au fait de ne pas répondre à une véritable crise. (anxiété en quantité modérée = fonction adaptative)

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27
Q

Vrai ou faux? Sauf si le stress est trop élevé, il est utile.

A

Faux. Il ne doit pas non plus être trop bas. Un niveau “medium” de stress (ni trop haut ni trop bas) est optimal. (pcq si est trop bas, va peut-être prendre trop de risques coûteux)

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28
Q

Nommez des caractéristiques typiques des enfants ayant un TAG.

A

plus matures, consciencieux, perfectionnistes, se fixent des standards de réussite élevés non nécessaires et irréalistes, image négative d’eux-même et doute sur leur capacité à faire face à des situations difficiles. Comportements visant à se rassurer sur le futur appréhendé (avec des questions telles que et si…? tout à coup que…?)

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29
Q

Vrai ou faux? Le TAG est un des troubles anxieux les plus répandus chez les enfants et un de ceux apparaissant le plus tôt dans l’enfance.

A

Vrai.
Apparaît à partir de l’âge de 6 ans, quand l’Enfant a atteint un niveau de développement cognitif lui permettant d’anticiper ce qui est possible.

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30
Q

Vrai ou faux? L’anxiété de séparation est plus fréquente chez les plus jeunes et précède l’apparition du TAG chez plus d’un tiers des enfants en consultation.

A

Vrai.

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31
Q

Nommez des facteurs familiaux (4) constituant des facteurs de risque pour le développement de TAG chez l’enfant:

A
  • les inquiétudes excessives exprimées par les mères
  • la surprotection
  • le rejet parental
  • l’évitement des parents
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32
Q

Nommez trois vulnérabilités cognitives individuelles liées au TAG:

A
  • l’intolérance à la certitude
  • l’attitude négative face aux problèmes
  • le recours à des stratégies d’évitement (ou recherche de réconfort)
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33
Q

L’agenda d’auto-observation (ou journal personnel des inquiétudes) est très utile pour l’évaluation. Que permet-il de faire (3)?

A
  • cibler graduellement l’automatisme des pensées et des stratégies d’évitement cognitif de l’enfant;
  • déterminer les peurs centrales à aborder en thérapie;
  • déceler progressivement des éléments incertains intolérables pour lui.
34
Q

Comment utilise-t-on l’agenda d’auto-observation?

A

Sur une base quotidienne; définir de manière plus exhaustive ses inquiétudes en notant les situations où elles se présentent, les émotions reliées, leur intensité et les cpts qui y sont associés.

35
Q

Qu’est-ce qu’une méta-inquiétude? (Wells)

A

Ce sont les inquiétudes propres au fait de s’inquiéter. (exemple: s’inquiéter des conséquences découlant du fait d’être constamment anxieux)

36
Q

Vrai ou faux? La planification d’une période réservée aux inquiétude et au stress est une forme d’évitement.

A

Faux.
Cette méthode favorise plutôt de regrouper ses soucis dans une période unique (plutôt que de les chasser) et de trouver une façon de faire acceptable pour retenir les inquiétudes jusque là.
Il faut évidemment choisir le moment planifié avec soin.

37
Q

Comment se fait (étapes) l’exposition in vivo pour traiter les incertitudes liées à la nouveauté et quelle est son utilité?

A

Utilité: en plus de l’habituer à son anxiété et d’entraîner une diminution des inquiétudes par rapport à l’objet appréhendé (ici les incertitudes), l’exposition graduée lui procure un endroit pour tester ses pensées erronées et mettre en application ses habiletés de restructuration.

Étapes:

  1. Dresser avec l’enfant une liste de situations comportant un risque ou pour lesquelles la nouveau crée un inconfort.
    (peut aussi être introduit par une personne moins dérangée par les risques comme un ami ou un héros, afin que voir les bons côtés au changement)
  2. Préciser les risques perçus pour chaque élément et évaluer la peur ou le malaise associé (ex. sur une échelle de 1 à 10).
    (permet d’aider à préparer une hiérarchie d’exposition aux incertitudes, d’aider l’enfant à se fixer un but à atteindre et diminuer les risques d’évitement.
38
Q

Décrivez la technique de la prévention de la réponse. Précisez de quelle autre technique se fait-elle de manière préalable ou conjointe?

A
  • C’est une étape préalable ou conjointe à l’exposition.
  • Elle consiste à cibler les réactions ou comportements automatiques visant à diminuer l’inconfort en situation incertaine
  • Première étape: déterminer avec l’enfant quels sont ses réactions en situation incertaine ou définir celles qui illustrent son besoin d’être rassuré.
  • Outil utile pour accomplir cette première étape: les auto-observations, car elles permettent d’identifier les réactions dans diverses situations.
  • Deuxième étape: Créer une hiérarchie visant à exposer l’enfant à une situation précise en diminuant ses réactions ou ses comportements rassurants.
39
Q

Décrivez la technique de l’exposition cognitive.

A
  • Elle est une étape de plus dans les principes d’Exposition. Principes d’exposition = cibler précisément l’objet d’inquiétude et la tendance à s’inquiéter. Exposition cognitive (étape de plus) = amener l’enfant à s’exposer non pas à une situation qui lui fait peur, mais aux conséquences imaginées qu’il considère comme possibles.
  • Inquiétude = empêche l’accès aux images dérangeantes et aux peurs, ce qui nuit au traitement émotionnel nécessaire pour que l’émotion s’atténue.
  • Donc l’exposition cognitive = vise à permettre à l’enfant de demeurer graduellement en présence des images reliées à ses peurs, afin de favoriser l’habituation émotionnelle nécessaire à la diminution de la tendance à s’inquiéter.&raquo_space; c’est une façon d’apprendre à tolérer ses craintes

Comment faire:
Inventer une histoire précise décrivant l’inquiétude. Rédaction d’un court scénario de film épeurant mais réaliste.
Plusieurs variantes possibles. Ex. pour ado peuvent se l’Enregistrer et l’écouter pour mieux se concentrer sur images à visualiser.

40
Q

Décrivez en quoi consiste la technique de la restructuration cognitive et comment l’utiliser.

A
  • Plusieurs méthodes permettent d’aider l’Enfant à restructurer ses pensées négatives et à adopter une vision plus réaliste des situations. Chaque méthode aide l’enfant à mieux reconnaître les pensées négatives ou erronées à la base d’une émotion dérangeante, à adopter une méthode pour questionner et affronter ses pensées négatives et à générer des verbalisations plus réalistes et plus utiles.
  • Comment:
    L’enfant peut noter ses peurs catastrophiques ou ses croyances concernant l’inquiétude dans son journal personnel. Le clinicien l’invite ensuite à travailler sa pensée ou sa croyance la moins anxiogène en trouvant les preuves et les contre-preuves de sa véracité et de son utilité. Le clinicien aide ensuite le jeune à générer trois pensées plus réalistes et plus utiles afin de graduellement questionner sa pensée initiale. Lorsque l’enfant présente des difficultés à toruver des preuves ou des contre-preuves ou à formuler des pensées plus réalistes, des solutions peuvent être proposées.
41
Q

Vrai ou faux? La technique de restructuration cognitive peut être utilisée pour tous les groupes d’âge.

A

Faux. Elle est surtout utilisé chez les enfants plus vieux qui ont une vision très pessimiste et négative de l’avenir.

42
Q

Décrivez en quoi consiste la technique de l’entraînement à la résolution de problèmes.

A
  • bon pour quand le problème est réellement présent.
  • objectif double: aider l’enfant à acquérir de nouvelles habiletés + créer différents contextes pour qu’il puisse les expérimenter et modifier sa façon de réagir.
  • Combine entraînement à la résolution de problèmes et restructuration des croyances sur les conséquence catastrophiques et habiletés à y faire face

Étapes:
Faire une liste des problèmes réels puis les classer selon leur importance (du moins difficile au plus difficile à résoudre)

1- Définir le problème
(recueillir le plus d’infos sur la situation que possible en précisant les 4 dimensions de la situation(contexte,ce qui est dérangeant, comment elle devrait être, obstacles)

2- Trouver des solutions au problème
(en tenant compte de 3 principes: quantité, diversité, jugement différé) ( cad plusieurs solutions, variées, sans les juger)

3- Évaluer chaque solution et faire un choix

4- Utiliser le jeu de rôle et l’Exposition en imagination pour préparer l’enfant à l’Action.

43
Q

Décrivez en quoi consiste la technique de la relaxation musculaire progressive.

A
  • utile pour tension et Sx somatiques importants, mais permet peu à elle seul de cibler la tendance à s’inquiéter.
  • Consiste à: contracter un groupe musculaire pendant environ 5 secondes et à relâcher ensuite la tension. L’enfant est invité à centrer son attention sur la différence entre la tension et la détente.
  • Routine de Jacobson: 16 groupes musculaires à tendre et à détendre
  • Koeppen et Ollendick: routines de relaxation spécialement pour enfants (Koeppen utilise analogies comme s’imaginer presser un citron)
44
Q

Quel est le risque de ne pas travailler en collaboration avec les parents, particulièrement dans le traitement du TAG des plus jeunes?

A

Les nouvelles habiletés risquent d’être limitée au contexte de la thérapie et de ne pas se généraliser à la vie quotidienne de l’enfant.

45
Q

Nommez trois stratégies qui peuvent être proposées aux parents désirant s’impliquer davantage dans le traitement de leur enfant.

A
  • Créer des échanges non axés sur l’anxiété
    (allouer des périodes pour donner de l’attention positive à l’enfant, et qui ne serait pas de l’Attention répondant aux demandes de réconfort de l’enfant)
  • Diminuer graduellement les réponses aux demandes de réconfort
    (à l’aide de la prévention de la réponse et de l’exposition)
  • Renforcer les comportments d’approche à la nouveauté
    (expliquer aux parents l ‘importance de rencorder plus systématiquement les comportements souhaités et ignorer les comportements anxieux (plutôt que de les décourager)).
46
Q

Vrai ou faux? Le “refus d’aller à l’école” est un comportement lié à l’anxiété de séparation.

A

Faux. Il peut l’être, mais il peut aussi être lié à d’autres problématiques comme des troubles d’apprentissage ou de comportement.

L’anxiété de séparation se distingue en ce qu’elle désigne l’anxiété provoquée par la peur d’un enfant d’être séparé de ses parents.

C’est aussi souvent ce refus scolaire qui amène les parents à consulter.

47
Q

Décrivez comment se manifestent typiquement l’anxiété de séparation chez les enfants.

A

Chez les plus jeunes: crises de colère ou pleurs qui ont pour but de retarder la séparation.

Chez les enfants plus âgés: pensées exagérées, récurrentes et catastrophiques.

Cauchemars, comportements pour éviter le plus possible la séparation, symptômes physiques comme des maux de ventre, vomissements, étourdissements.

48
Q

Nommez deux conséquences probables qu’entraine l’anxiété de séparation.

A
  • difficultés importantes qui se dvp sur le plan relationnel (à force d’éviter des situations sociales)
  • tensions familiales
49
Q

Vrai ou faux? L’anxiété de séparation est l’un des troubles anxieux les plus fréquentes chez les enfants.

A

Vrai. Entre 3% et 5%.

50
Q

Vrai ou faux? La plupart des troubles anxieux se développent à la suite d’un événement saisissant.

A

Faux.

Au contraire, les troubles anxieux s’installent presque toujours progressivement.

51
Q

Quel est le pourcentage de cas d’anxiété de séparation qui persiste à l’âge adulte?

A

Environ un tiers.

52
Q

Quels sont les facteurs de risque les plus importants dans le développement de l’anxiété de séparation?

A

Les facteurs familiaux, par ex. les pratiques parentales de surprotection ou encore la psychopathologie anxieuse ou dépressive des parents.

53
Q

Comment la théorie de l’attachement peut être utile pour comprendre en partie le dvp de l’anxiété de séparation (et éventuellement suggérer des pistes d’intervention)?

A

La théorie de l’attachement: stipule que cest avec la relation avec ses figures parentales que l’enfant dvp un sentiment de sécurité qui l’aide à explorer son univers et qui teinte ses relations futures à l’adolescence et à l’âge adulte.
Or, selon certains auteurs les enfants avec anxiété de séparation aurait souvent un type d’attachement ambivalent.

54
Q

Qu’est-ce que Le Dominique?

A

Une évaluation sous forme d’entrevue conçue pour les enfants d’âge scolaire. Est bref et présenté sous forme d’illustrations.

55
Q

Quel outil constitue une des meilleures façons de savoir comment l’anxiété de séparation nuit à la vie de l’enfant?

A

Les grilles d’auto-observation

56
Q

Quelle serait la meilleure combinaison d’outils pour évaluer l’anxiété de séparation chez le jeune?

A

Une entrevue clinique, un questionnaire autoadministré au jeune et une mesure auprès du parent.

Essentiel d’avoir une entrevue structurée, semi-structurée ou par pictogramme, dans le but d’établir les priorités de traitement, en raison des comorbidités élevées avec d’autres troubles.

57
Q

Vrai ou faux? Pour tous les troubles anxieux, l’intervention devrait idéalement couvrir les composantes affectives, physiologiques, cognitives et comportementales de l’anxiété.

A

Vrai.

58
Q

Vrai ou faux? Le traitement de l’anxiété de séparation est en général plutôt long.

A

Faux. En général, moins de 20 séances sont nécessaires pour que l’enfant puisse manifester une diminution significative de ses Sx et retrouver un fonctionnement normal.

59
Q

Nommez une caractéristique des techniques d’intervention de l’anxiété de séparation.

A

Le traitement est centré sur le problème.

60
Q

Est-ce que l’efficacité de la technique de la relaxation a été démontrée? Quelles avantages cette technique offre-t-elle?

A
  • l’efficacité n’est pas clairement démontrée
  • Avantages: offrir une technique alternative pour les enfants qui auraient de la difficulté à comprendre la restructuration cognitive en raison de leur âge ou de limites intellectuelles. Aussi, augmenter le sentiment de compétence ou d’efficacité personnelle. Aussi, facilite le dvp de l’alliance thérapeutique.
61
Q

Expliquez sommairement les étapes de la technique de relaxation (anxiété de séparation)

A

La technique choisie doit tenir compte de l’âge du jeune.

1- Explication du rationnel
(explication des objectifs et bienfaits de cette technique)

2- Explication de la différence entre la tension musculaire et la détente
(l’enfant doit comprendre cette différence avant de faire les exercices, plusieurs moyens peuvent être utilisés ex. se mettre dans la peau d’une poupée de chiffon puis s’imaginer être un robot)

3- La réalisation des exercices
(ado: 10 à 15 groupes musculaire; enfants exercices sur 3 à 4 groupes musculaires. Contraction pendant 5 secondes puis relâche. Peut se dire des mots apaisant lors du relâchement)

4- La pratique et la généralisation
(parents invités à observé la première séance. Pratique à la maison sous supervision des parents. Ensuite doit être en mesure d’en faire une plus courte et dans un endroit plus bruyant)

62
Q

Expliquez sommairement les étapes de la technique de relaxation (anxiété de séparation)

A

La technique choisie doit tenir compte de l’âge du jeune.

1- Explication du rationnel
(explication des objectifs et bienfaits de cette technique)

2- Explication de la différence entre la tension musculaire et la détente
(l’enfant doit comprendre cette différence avant de faire les exercices, plusieurs moyens peuvent être utilisés ex. se mettre dans la peau d’une poupée de chiffon puis s’imaginer être un robot)

3- La réalisation des exercices
(ado: 10 à 15 groupes musculaire; enfants exercices sur 3 à 4 groupes musculaires. Contraction pendant 5 secondes puis relâche. Peut se dire des mots apaisant lors du relâchement)

4- La pratique et la généralisation
(parents invités à observé la première séance. Pratique à la maison sous supervision des parents. Ensuite doit être en mesure d’en faire une plus courte et dans un endroit plus bruyant)

63
Q

Expliquez la pertinence et les étapes de la technique de restructuration cognitive dans le traitement de l’anxiété de séparation.

A

Utilité:
enfants anxieux ont tendance à interpréter plusieurs situations de manière négative et à surestimer la probabilité que des événements catastrophiques leur arrivent. Enjeu majeu de la thérapie est de changer le contenu de ces pensées négatives/catastrophiques qui pour anxiété de séparation inclut des thèmes de mort, d’enlèvement, etc.

Étapes:

1- L’explication du lien entre les pensées et les émotions
(pour que l’enfant comprenne que son émotion d’anxiété est reliée en partie aux pensées négatives ou irréalistes qu’il entretient. Peut le faire en demandant de penser un moment où il s’est senti bien et de décrire ses pensées, même chose pour un moment malheureux) (peut utiliser une grille d’identification des pensées)

2- L’identification des pensées négatives
(identifier les pensées négatives ou irréalistes derrière l’anxiété extrême du jeune. Aussi plus la pensée sera claire, plus il sera facile d’y faire face)

3- L’examen de la preuve
(on regarde avec l’enfant si la pensée négative qu’il entretient est vraie ou pas. On peut examiner à partir de 4 voies: le passé (est-ce que cest déjà arrivé?), les autres possibilités, la connaissance générale (aller chercher un max d’info), se mettre à la place de qqun d’autre (que dirais tu à ton amie si elle était dans cette situation?)).

4- Le réexamen de la pensée négative en fonction de la preuve
( ..des preuves recueillies à l’étape précédente. Aussi avec certain jeune, peut être indiqué d’utiliser le concept de probabilité pour estimer le risque que l’évènement se produise en termes de pourcentage)

  1. L’anticipation des conséquences liées à l’événement catastrophique
    (amener l’enfant à imaginer les conséquences de l’événement négatif anticipé et ce qu’il ferait s’il était dans cette situation. Cela aide le jeune à dvp un sentiment de contrôle et à anticiper les stratégies d’adaptation positives)
64
Q

À partir de quel âge la restructuration cognitive est indiquée? Qu’est-ce que l’on peut utiliser avant cela?

A
  • Avec les moins de 7 ans elle est plus difficile à expliquer.
  • On utilise alors la technique d’auto-instruction de Meichenbaum. Il s’agit pour l’enfant de remplacer des pensées négatives par des pensées plus adaptatives. Il ne s’agit pas de remettre en question les pensées négatives mais seulement d’utiliser des pensées qui le calmeront.
65
Q

Quelle technique est la véritable pierre angulaire du traitement de l’Anxiété de séparation (ainsi que pour la majorité des troubles anxieux)?
Quelle est la forme la plus courante de cette technique?

A

L’exposition.

Parce que cest l’opposé de l’évitement. C’est d’exposer la personne à l’objet de sa peur. L’idée est qu’“Il faut affronter sa peur pour pouvoir la combattre”

La forme la plus courante: exposition in vivo graduée, donc exposition à la peur réelle mais étape par étape.

66
Q

Quels sont les deux changements précis visé par la technique de l’exposition?

A

1- L’enfant vit une habituation à l’anxiété

2- L’enfant apprend que l’événement qu’il anticipait est peu susceptible d’arriver

67
Q

Expliquez sommairement les étapes de la technique de l’exposition.

A

1- La création de la hiérarchie d’exposition
(on choisit une situation qui fait peur à l’enfant et on établit un objectif. Cet objectif doit être réaliste et fixé d’un commun accord avec l’enfant et les parents. Ensuite, il suffit de découper la situation en petites étapes à franchir, de la situation la moins anxiogène à la plus anxiogène. Pour chacune des situations, l’enfant indique son degré de peur, sur une échelle de 1 à 100.)

  1. L’exposition aux situations anxiogènes
    (on affronte progressivement chaque situation listée à l’étape précédente. l’enfant évalue son niveau d’anxiété tout au long. peut utiliser le thermomètre. Il doit rester dans la situation ou reprendre l’Exercice tant que son anxiété a pas baissé de manière substantielle, qu’il n’ait plus peur de la situation. Peut combiner ça avec relaxation, restructuration cognitive, rééducation respiratoire.

3- Le rôle des parents dans les exercices d’exposition
(la participation des parents est essentielle dans les exercices d’exposition à la maison)

4- L’importance des récompenses
(les récompenses doivent être déterminées avant les exercices. Cest l’Effor qui est récompensé et non le résultat (donc on en donne même si l’enfant n’a pas ressenti d’anxiété lorsqu’il faisait le bon cpt). À la fin du traitement, important de revoir avec l’enfant ce qu’il a accompli)

68
Q

Quel autre élément très important (qui n’est pas une technique d’intervention) doit être considéré pour favoriser de manière générale le rétablissement d’enfants anxieux?

A

Une bonne hygiène de vie, avoir un rythme de vie de famille pas trop effrené.

(une routine bien établie, heures de sommeil suffisantes, bonne alimentation, activités physiques, temps de repos, etc.)

69
Q

Quel rôle devrait avoir les parents dans le processus d’intervention de leur enfant atteint d’Anxiété de séparation?

A

Au minimun, leur rôle sera de superviser les exercices du jeune, mais idéalement, les parents devraient réévaluer leurs pratiques parentales et leur propre anxiété.

Il est primordial que les parents soient des cothérapeutes actifs dans le processus, étant donné la grande importance des facteurs relationnels dans le dvp et le maintien de l’anxiété de séparation.

70
Q

Qu’est-ce que l’entraînement à l’expression des émotions?

A

Cette stratégie d’intervention consiste à aider le jeune à trouver des façons d’identifier ses émotions et de les nommer, en particulier les émotions liées à l’anxiété quand on parle de traitement des troubles anxieux.

71
Q

Donner un exemple d’exercice sur les émotions

A

(exercice fait en classe)

> Nommez les 3 moments (la dernière fois, la fois la plus intense et la fois la plus typique) que vous vivez ces 4 émotions (joie, colère, tristesse, peur.

  • permet de: connecter ses émotions et passer à l’action, en réalisant certaines choses sur ses émotions. (ex réalise que ça fait longtemps qu’elle a pas eu de la joie et devrait faire qqch pour en vivre plus)
  • Clientèle: peut être fait notamment avec des adultes
  • Se rattache à la thérapie comportementale dialectique
72
Q

Nommez une des premières stratégies à faire avec jeunes anxieux.

A

La démystification des sensations physiologiques:
on explique au jeune d’où proviennent les sensations physiques qu’il ressent quand il est anxieux.
On adapte l’explication à l’âge du jeune et on lui montre ce qui se passe dans son corps quand il se mobilise pour faire face à un danger.
But: normaliser. Que le jeune sache que ce qui se passe a une fonction adaptative et que c’est normal.

73
Q

Nommez un exercice pouvant être fait auprès de jeunes enfants à qui l’on veut démystifier les sensations physiologiques accompagnant le stress.

A
  • ils dessinent un gros bonhomme avec ce qu’ils sentent quand sont stressés. Après les exposent.
74
Q

Quel est l’objectif de la rééducation respiratoire?

A

Apprendre au jeune à mieux respirer.

75
Q

En quoi consiste le rééducation respiratoire?

A
  • D’abord, expliquer ce qu’est hyperventilation et ce qui se produit dans le corps (normalisation des sensations physiques). On explique à quoi ça sert.
  • se centrer sur sa respiration, en gonflant le ventre (peut utiliser toutou à faire tomber avec le ventre pour les plus jeunes). Une dizaine de respirations, 2 fois par jour, dans contexte calme. Va aider à créer des automatismes dans situations plus stressantes.
  • mots clés: respiration profonde, lente et régulière
  • Peut combiner technique d’ancrage: se centrer sur nos sens (5 choses qu’on peut voir, 4 choses qu’on peut ressentir, etc. ) pour se distancer de ses pensées.
76
Q

En quoi consiste l’entraînement à la relaxation musculaire?

A

Consiste à apprendre à contracter et à détendre des groupes de muscles spécifiques d’une manière séquentielle afin d’induire une détente musculaire précise et profonde.

77
Q

Complétez la phrase suivante:

___ (1938) rapportait déjà que la relaxation procure non seulement des sentiments subjectifs de ____, mais aussi des bénéfices objectifs pour la ___, particulièrement ceux liés à l’anxiété.

A
  • Jacobson
  • calme
  • santé
78
Q

De quelle manière les versions de relaxation musculaire sont-ils adaptés pour les enfants?

A
  • La durée ne dépasse pas 10 minutes (comparé à 45 min avec Jacobson).
  • On peut utilisé l’exercice du robot ou de la poupée de chiffon pour expliquer la distinctin entre contrôle et détente musculaire (si fonctionne pas, peut utiliser balle anti-stress)
  • on cible 4-5 groupes musculaires (plutôt que 16)
  • On utilise l’imagination (ex. s’imaginer qu’on retire toute l’eau d’une éponge)
79
Q

Donnez des exemples de scénarios (2) de relaxation musculaire pour les enfants.

A
  • Les scénarios de Rapee
    (assez courts, guide les enfants ex en leur disant de se fermer les yeux très forts et de les relâcher. Se fait vite)
  • Les scénarios avec des animaux de Super l’écureuil
    (même principe mais dit à l’enfant de s’imaginer qu’il est un hibou, qu’il doit s’accrocher à la branche avec ses pieds, etc.)
80
Q

Vrai ou faux? C’est bon aussi de penser à d’autres façons de se relaxer par soi-même. De s’aider en adoptant un mode de vie sain, d’avoir une bonne hygiène de vie.

A

Vrai.
Pour adopter un ensebmle de bonnes habitudes de vie pour être bien, peut faire la liste de ce qui nous fait du bien (faire du sport, aller jouer dehors, etc.)

81
Q

En quoi consiste l’entraînement à la résolution de problèmes? (description générale + 6 étapes d’application)

A

Stratégie utilisée dans bcp de programmes (notamment dépression) mais aussi bonne stratégie pour appliquer dans la vie de tous les jours.

Vise à dvp une approche plus active et pour dvp de nouvelles solutions. Pcq normalement on a tendance à tjrs utiliser les mêmes stratégies. Cette technique force à en chercher des nouvelles.

Permet d’aider le jeune à adopter une attitude active face aux problèmes et qu’il réalise qu’il peut y avoir plusieurs solutions à un problème.

Étapes:

  1. définir le problème (un seul!)
  2. Trouver des solutions possibles (même les plus farfelues!)
  3. Énumérer les avantages et les désavantages
  4. Choisir la meilleure solution
  5. Appliquer la solution
  6. Observer les résultats et recommencer si nécessaire