Fondements historiques et théoriques de l'ICC Flashcards

1
Q

Sur quels plans les techniques de l’ICC utilisées interviennent?

A

Les plans comportemental, cognitif et émotif (et elle insiste sur l’interaction entre ces composantes dans le dvp des troubles d’adaptation et dans leur traitement).

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2
Q

La TCC est d’abord et avant tout une approche théorique et méthodologique. Qu’est-ce que cela veut dire?

A

Elle ne se limite pas à un ensemble de techniques ou de stratégies. Elle propose plutôt une façon de concevoir l’individu et ses difficultés d’adaptation.

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3
Q

Est-ce que la TCC fait une distinction entre le normal et l’anormal?

A

Non. Ils sont régis par les mêmes principes de base.

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4
Q

Vrai ou faux? La TCC est interactionniste.

A

Vrai. Elle envisage le comportement de l’individu comme le résultat de l’interaction entre des variables biologiques, génétiques, familiales, sociales, culturelles, environnementales.

Autrement dit: on tient compte d’une variété de facteurs pour expliquer le cpt.

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5
Q

Nommez 7 caractéristiques / postulats de base de la TCC:

A
  • s’inspire des plus récentes découvertes et techniques dérivées de la psychologie en général.
  • est centrée sur le présent et la préparation au futur
  • représente une approche concrète
  • la modification des cpts s’effectue selon une approche structurée en cinq phases: a) définition opérationnelle du cpt à modifier b) observation systématique du cpt permettant analyse fonctionnelle c) choix et application des procédures thérapeutiques d) vérification continue des résultats e) généralisation des acquis, prévention, fin de la thérapie
  • le client est actif dans le processus thérapeutique (l’intervenant juste un coach. il trouve ses forces et ses ressources pour passer au travers)
  • est interactionniste
  • pas de distinction entre le normal et l’anormal
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6
Q

Donnez une définition de Cottraux de la TCC:

A

“La TCC représente l’application de la psychologie scientifique à la psychothérapie. La TCC met l’accent sur l’utilisation d’une méthodologie expérimentale afin de comprendre et de modifier les problèmes d’adaptation chez les individus”

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7
Q

De quelles théories la TCC est-elle issue?

A

Des théories de l’apprentissage, comme le conditionnement classique, le conditionnement opérant et l’apprentissage social, aussi des modèles cognitifs fondés sur l’étude du traitement de l’information… (etc.)

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8
Q

Quels sont les 5 phases de l’approche structurée sur la modification des comportments?

A

a) définition opérationnelle du cpt à modifier b) observation systématique du cpt permettant analyse fonctionnelle c) choix et application des procédures thérapeutiques d) vérification continue des résultats e) généralisation des acquis, prévention, fin de la thérapie

Donc tout est mesuré. On ne se fie pas à notre intuition pour voir si ce qu’on a fait donne des résultats.

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9
Q

Quand on été développés les premières applications cliniques des principes d’apprentissage?

A

Au début des années 1900, avec l’émergence du béhaviorisme et les études classiques de Watson et de Pavlov sur le conditionnement classique (phobie des animaux induite chez le fameux petit Albert).

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10
Q

Décrivez l’émergence de la thérapie comportementale/ 1ere vague de la TCC

A
  • Dans les années 1950 et 1960.
  • Thérapie comportementale émerge comme une approche systématique dans le traitement d’adaptation chez les enfants.
  • En réaction avec le courant théorique psychodynamique dominant
  • Beaucoup d’aspects problématiques (néglige facteurs cognitifs, néglige généralisation des résultats, néglige contexte social etc.)
  • Cette première vague peut être caractérisée de thérapie comportementale.
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11
Q

Décrivez la 2e vague de la TCC

A
  • Années ‘60, ‘70
  • On la distingue de la première vague en raison de ses transformations: intègre plus de variables cognitives, élargie ses applications à plus de domaines comme tsa, dépression, etc.
  • S’appelle désormais Thérapie cognitivo-comportementale
    Cette deuxième vague est la thérapie cognitivo-comportementale traditionnelle visant à évaluer et à modifier les pensées et les comportements dysfonctionnels.
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12
Q

Quels principes et principales approches thérapeutiques la troisième vague de TCC a intégrées?

A
  • Les principes du contextualisme fonctionnel, selon lequel les problèmes d’adaptation sont le produit de transactions bidirectionnelles continues entre l’individu et son environnement.
  • Princpales approches: la thérapie dialectique, la thérapie d’acceptation et d’engagement, la thérapie d’action comportementale en contexte pour la dépression et la thérapie basée sur la pleine conscience.
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13
Q

Nommez deux limites de la TCC

A
  • Trop peu d’études d’efficacité pour plusieurs problématiques.
  • les études d’efficacité ne tiennent pas sufisamment compte de la comorbidité.
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14
Q

Nommez deux enjeux de l’ICC auprès des enfants

A
  • La motivation vient plus souvent des parents que d’eux-mêmes.
  • Certains parents ont des attentes irréalistes par rapport à leur enfant.

Par contre, la participation des parents est également susceptible de contribuer à l’efficacité de l’intervention.

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15
Q

La tcc a recours à quel type d’analyse pour l’évaluation?

A

L’analyse fonctionnelle. (on cible les facteurs déclencheurs (antécédents) et les facteurs de maintien (conséquences) des comportements qu’on vise à modifier.

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16
Q

Vrai ou faux? Une des principales idées de la TCC est que l’être humain acquiert ses comportements, adaptés ou inadaptés, par apprentissages.

A

Vrai.

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17
Q

Avant la TCC, comment était expliqué les problèmes psychologiques? (au début du 20e siècle)

A

Les problèmes psychologiques sont un conflit intra-psychique (inconscients). On cherche à “dévoiler” un conflit. (surtout Freud qui influence cette conception)

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18
Q

Quel(s) composante(s) l’intervention cognitivo-comportementale cible et pourquoi?

A

Les interventions en TCC vont cibler toutes ces composantes, parce que cest l’interaction entre ces composantes qui vont expliquer le cpt pathologique.

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19
Q

Dans la mesure où tout comportement est appris, qu’est-ce qui fait en sorte que le comportement est adapté ou mésadapté?

A

C’est une question d’environnement, de souffrance, etc.

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20
Q

Nommez deux critiques des béhavioristes à l’égard de l’approche psychodynamique

A

1- manque d’appui scientifique et objectif

2- trop long, pas assez efficace (Eysenck: résultats équivalents à rémission spontanée)

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21
Q

Précisez de quel type de stimulus il s’agit:
1-nourriture > salivation
2-cloche > pas de salivation
[pairage nourriture cloche. > salivation]
3- cloche > salivation

A

1- Stimulus inconditionnel, provoque réponse inconditionnel
2- Stimulus neutre, ne provoque pas de réponse
[pairage stimulus inconditionnel avec stimulus neutre. Provoque salivation]
3- Stimulus conditionnel, provoque réponse conditionnée

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22
Q

Quelle est la grande découverte de Pavlov?

Résumez de quoi il s’agit.

A

Le conditionnement classique (syn. conditionnement répondant).
Il a découvert qu’en associant de manière répétée un son à de la nourriture, les chiens en venaient à saliver seulement en entendant le son. Autrement dit: un nouveau stimulus acquiert le pouvoir de produire une réponse après avoir été pairé à un stimulus qui déclenche cette réponse de manière inconditionnelle.

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23
Q

Qu’est-ce que l’extinction et quelle technique importante en découle?

A

L’extinction consiste à présenter de façon répétée le stimulus conditionné (ex. cloche) sans le stimulus inconditionnel d’origine (ex. nourriture). On éteint ainsi la réponse au stimulus.
La technique est l’exposition in vivo, consistant à exposer l’individu à ce qui l’effraie de manière graduelle.

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24
Q

De quelle philosophie la thérapie behaviorale (= thérapie comportementale) tire son fondement?

A

La philosophie empiriste, c’est-à-dire qu’on s’intéresse à ce qu’on peut mesurer, observer, vérifier, etc. Sinon on peut pas l’étudier.

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25
Q

Expliquez une caractéristique centrale du behaviorisme radical, présente surtout à l’origine du behaviorisme.

A

On ne prend en considération que le comportement observable. On rejète les observations ne pouvant être vérifiées, ce dont on a pas accès (ne se préoccupe pas ex. des émotions).

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26
Q

Qui est le pionnier du behaviorisme? (1920)

A

Watson.

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27
Q

Nommez 4 implications des découvertes de Pavlov sur le conditionnement répondant:

A
  • Certains apprentissages peuvent être faits sans passer par la raison (comme le dvp de certaines peurs, phobies, dégoûts, etc)
  • explique le dvp de préjugés
  • intervention: peut être utilisée à tout âge et aussi toutes sorte de clientèle (comme DI), pcq ne nécessite pas de réflexion/compréhension
  • Utile pour rendre plaisant qqch de neutre au besoin (ex. promenade en voiture et bonbon)
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28
Q

Selon Watson, quelle est la seule méthode qui devrait être utilisée en psychologie? Quelle méthode ne devrait plus être utilisée et pour quelle raison?

A

L’observation.

On ne devrait plus utiliser l’introspection, parce qu’on ne peut pas la vérifier.

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29
Q

Comment s’élabore le comportement selon Watson? Quelle composante joue un rôle très très important?

A

Le comportement s’élabore progressivement à travers des apprentissages successifs; des associations entre stimuli et réponses acquises dans l’enfance.
L’environnement prend donc une place très importante dans le comportement.

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30
Q

Nommez et décrivez les deux lois de Thorndike dont Watson s’est inspiré.

A
  1. La loi de l’effet.
    L’effet de l’action, quelle soit bonne ou mauvaise, rendra plus ou moins probable que le comportement réapparaisse.
  2. La loi de l’exercice
    plus on fait un certain comportement dans une situation, plus développera une association entre les deux. Ex. café clope.
    Et plus le fait souvent/longtemps, plus l’association sera forte et plus il sera difficile de la briser. (meilleure sera l’apprentissage)
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31
Q

Vrai ou faux? Pavlov est un des pionniers du behaviorisme.

A

Faux. Il a élaboré une théorie de l’apprentissage (conditionnement classique), laquelle a inspiré des gens comme Watson à l’appliquer/expérimenter.

Ses travaux ont toutefois ouvert la voie à d’autres recherches et ont servi à établir les fondements de l’approche comportementale.

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32
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Watson sur le petit Albert est parvenu à démontrer et à quoi cette découverte a ouvert la voie?

A

Il a démontré ainsi comment on peut conditionner expérimentalement une phobie chez un individu.
Autrement dit: que les peurs peuvent être apprises.

Cette découverte ouvre la voie à la psychologie de l’apprentissage et à la thérapie behaviorale.

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33
Q

Dans l’expérience du petit Albert, de quelle manière Watson y applique la théorie du conditionnement de Pavlov?

A

En rendant le stimulus neutre du rat en stimuli conditionné.
(chaque fois que albert touche le rat on lui fait faire le saut avec un bruit effrayant. Fini par avoir peur dès que voit le rat)

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34
Q

Dans l’expérience du petit Albert, quel phénomène est alors observé?

A

Le phénomène de généralisation, qui fait que des stimuli similaires au stimulus conditionnel d’origine provoquent le même type de réponse.
Ici Albert finit par avoir peur de tout ce qui se rapproche du rat (ex. lapin, chien, manteau de fourrure).

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35
Q

Donnez un exemple du principe de généralisation d’un bon comportement et un autre exemple pour une généralisation d’un mauvais comportement.

A

Bon cpt: être capable de gérer son stress à l’école, le généraliser à la maison
Mauvais cpt: agoraphobie. Avoir initialement peur d’une situation/endroit et le généraliser à d’autres endroits/situations. Sorte d’apprentissage associatif même si a pas été exposé à ces situations.

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36
Q

Qu’est-ce que l’expérience sur le petit Albert de Watson permet de prouver?

A

Que le conditionnement simple, jusqu’alors observé uniquement chez les animaux, peut s’appliquer aussi aux humains.

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37
Q

Qu’est-ce que le principe de contiguïté? (*important)

A

Implique que les deux stimulis qui doivent être pairés ensemble (l’inconditionnel et le neutre) doivent être pairé dans un certain (court) lapse de temps. Si prend trop de temps entre l’exposition aux deux, alors le conditionnement fonctionnera pas, le sujet ne fera pas l’association.

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38
Q

De quelle manière Mary Cover Jones et Watson s’y prenne pour faire en sorte que Peter n’ait plus peur des lapins? (l’expérience de déconditionnement)

A
  • Ils associent le lapin à des choses agréables
    ( ils rapprochent progressivement le lapin de Peter à chaque semaine pendant que celui-ci mange des bonbons)
  • Ils utilisent le modelage
    (Peter observe des enfants qui n’ont pas peur approcher le lapin)
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39
Q

Associez le conditionnement avec son auteur:

Conditionnement classique vs. conditionnement opérant.

A

Conditionnement classique = Pavlov

Conditionnement opérant = Skinner (avec récompense)

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40
Q

Qu’est-ce que Skinner démontre avec ses pigeons?

A

Que c’est possible de construire complètement un nouveau comportement, step by step.
“Change the environment, and you can change the individual”

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41
Q

Quelle théorie influence Pavlov par rapport à la salivation des chiens?

A

Le positivisme. C’est-à-dire que les faits sont plus importants que la théorie.

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42
Q

Entre 1920 et 1950, les chercheurs tentent de mieux comprendre les principes d’apprentissage.

a) quel principe de base est alors vu comme explication de l’apparition des comportements?
b) Est-ce que ces principes sont appliqués à l’explication de la psychopathologie?

A

a) Le conditionnement classique

b) Initialement non, parce que se préoccupent pas du conditionnement des émotions.
Mais éventuellement vont peu à peu le faire.

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43
Q

La thérapie behaviorale comme discipline distincte voit le jour quand est en suivant le courant de quelles écoles (3)

A
  • dans les années ‘50

- L’école de Wolpe, Eysenck et Skinner

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44
Q

Décrivez brièvement les expériences de Wolpe sur le chat:

A

Il apprenait aux chats à développer une phobie, puis à les déconditionner. Il faisait ça en pairant un certain son avec des chocs électriques. Une fois que le stimulus conditionné du son est devenu une réponse conditionnée de peur chez le chat, wolpe a commencé à pairer ce stimulus conditionné déplaisant avec un stimulus plaisant, la nourriture. Éventuellement le chat a “désappris” sa peur du son.

Par conditionnement classique : produit des névroses chez les chats. Bruit + choc électrique ⇒ développement des réactions anxieuses. Refus de s’alimenter. Et même lorsque les sons et chocs s’arrêtent, l’extinction de l’anxiété ne survient pas. Leur soumet de la nourriture excellente ⇒ va réapparaitre un comportement d’approche très progressivement. ⇒ c’est un contre-conditionnement = 1ère preuve clinique.

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45
Q

Qu’est-ce que le principe théorique de l’inhibition réciproque (Wolpe)? Donnez un exemple

A

“Si une réponse inhibitrice de l’anxiété peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété, elle affaiblira le lien entre ces stimuli et l’anxiété”

Inhibition réciproque = relaxation.
Donc si on présente un élément relaxant (incompatible avec ce qui est source d’anxiété) pendant un élément de phobie, le sujet va associer les deux variables et diminuer son anxiété. (l’anxiété va être “inhibée”, pcq peut pas être à la fois relax et tendu-stressé)

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46
Q

En quoi la technique de désensibilisation systématique de Wolpe consiste? Donnez un exemple.

A

Consiste à exposer un individu à un stimulus anxiogène alors qu’il est en état de relaxation. (exposition graduelle: ça se fait progressivement: quand pu d’anxiété, augmente le stimulus d’anxiété jusqu’à ce que ait pu pantoute de réponse anxieuse au stimulus)

Ex. Sujets avec TSPT. On les met dans un état de relaxation, pour ensuite par imagerie mentale confronter les souvenirs stressants.

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47
Q

Quels types de problèmes Wolpe traitent avec sa technique de désensibilisation systématique?

A

Les phobies, l’anxiété sociale, les dysfonctions sexuelles, etc.

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48
Q

En quoi se distingue la technique de désensibilisation systématique de Wolpe de l’exposition in vivo?

A

Elle se passe toujours par l’imagination vs. exposition in vivo se fait en réalité.

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49
Q

Vrai ou faux? Eysenck a insisté sur l’importance du conditionnement dans le développement des comportements inadaptés.

A

Vrai.

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50
Q

Comment Eysenck a surtout développé son analyse? Quel est l’avantage de cette approche?

A

À partir de cas cliniques individuels, à l’hôpital Maudsley.

Avantage: expositions plus proches de la réalité du patient.

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51
Q

Wolpe développe son modèle théorique à partir de cas cliniques ou préalablement à leur application à des cas cliniques?

A

Il élabore son modèle théorique en premier, pour ensuite l’appliquer à des cas cliniques.

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52
Q

En quoi consiste les traitements par exposition que Eysenck développe à l’hôpital Maudsley?

A

La thérapie consiste principalement à briser ou à créer des liens conditionnels en utilisant les principes d’apprentissage de la psychologie expérimentale.

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53
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus discriminatif?

A

C’est un stimulus en présence duquel il est plus probable que mon comportement soit renforcé. Il est souvent un élément déclencheur et a un contrôle sur l’apparition d’un comportement. Il indique la probabilité qu’un cpt soit suivi ou non d’une conséquence spécifique. Ex: Un panneau disant “cupcakes gratuits” est un stimuli discriminatif, en ce qu’il incite à prendre un cupcake. Peut faire ce comportement même sans pancarte, mais indique la disponibilité du renforcement.

Autrement dit, il indique qu’un renforçateur est disponible.

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54
Q

Quel est l’apport majeur de Skinner sur le développement de la thérapie béhaviorale?

A

Le conditionnement opérant

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55
Q

Qu’est-ce qu’une contingence négative / positive?

A

contingence = conséquence, ce qui survient après le comportement. A une influence sur la réapparation ou la disparition du comportement.

contingence négative: Le fait d’enlever qqch de l’environnement.
contingence positive: le fait d’ajouter qqch à l’environnement

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56
Q

Résumez brièvement les tests sur les pigeons de Skinner.

A

Il affamait les pigeons. Quand une lumière devenait verte (stimulus discriminatif), cela indiquait que de la nourriture était disponible. Le pigeon pouvait alors cliquer sur un bouton et de la nourriture tombait.

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57
Q

Est-ce qu’un renforcement donné aléatoirement est plus ou moins efficace qu’un renforcement donné systématiquement? (programme de renforcement systématique vs. intermittent). Donnez un exemple.

A

Un renforcement aléatoire (programme de renforcement intermittent) est plus puissant.
Ex. machine à sous
Considéré plus efficace que le renforcement systématique, au sens où le comportement se maintient plus dans le temps.

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58
Q

Nommez un intérêt du conditionnement opérant pour l’évaluation en psychoéducation.

A

Les comportements problématiques (ou non) sont présents puisqu’ils sont renforcés

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59
Q

Nommez deux intérêts du conditionnement opérant pour l’intervention en psychoéducation

A

Pour augmenter des comportements > récompense

Pour diminuer des comportements > punition

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60
Q

Quelles sont les trois grandes conclusions des études expérimentales de Skinner réalisées avec des rats? (“cage de Skinner”)

A
  • Quand un comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent
  • Quand le comportement n’est suivi d’aucun stimulus, il disparaît (ex. ignorer des crises de colère)
  • Quand le comportement est suivi d’une conséquence désagréable, il disparaît encore plus vite
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61
Q

Vrai ou faux? Pour Skinner, tout comportement est contrôlé par ses conséquences dans l’environnement.

A

Vrai.

> Les comportements normaux ou mésadaptés ont été appris par le même mécanismes de renforcement.

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62
Q

Vrai ou faux? Selon Skinner, pour comprendre un comportement, il faut faire une analyse fonctionnelle des liens entre un comportement et l’environnement dans lequel il est émis.

A

Vrai.

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63
Q

Vrai ou faux? Renforcer un sujet = augmenter la probabilité d’apparition d’un comportement.

A

Faux. On ne renforce jamais un individu, mais bien un comportement!

Toutefois il est vrai que renforcer un comportement = augmenter la probabilité d’apparition d’un comportement

64
Q

En quoi consiste le programme de renforcement continu?

A

À chaque fois que la personne fait le comportement, on le renforce/récompense.

65
Q

Qu’est-ce que permet de faire le programme de renforcement continu?

A

Permet l’apprentissage d’un comportement plus rapidement

66
Q

Quelle est la limite principale du programme de renforcement continu?

A

Il suffit que le renforçateur ne soit plus disponible pour que l’extinction se produise.

67
Q

Trouvez un exemple personnel de programme de renforcement continu en montrant aussi ses limites.

A

Manger son biscuit préféré. Le bon goût est toujours là et immédiat. Par contre, s’il change la recette et que le goût est pu aussi plaisant, risque d’arrêter assez vite!

68
Q

En quoi consiste le programme de renforcement intermittent?

A

Il consiste à rendre l’agent de renforcement disponible seulement à la suite d’un certain laps de temps. Ex. machine à sous.

69
Q

Vrai ou faux. Qu’il soit positif ou négatif, un renforcement augmente toujours un comportement.

A

Vrai.

Une conséquence qui diminue un comportement = une punition.

70
Q

Quel est la distinction entre un renforcement positif et un renforcement négatif?

A

Renforcement positif = Ajoute un stimulus à la suite du cpt, pour augmenter sa probabilité d’apparition.

Renforcement négatif = Enlève un stimulus à la suite d’un comportement, pour augmenter sa probabilité d’apparition.

71
Q

Donnez un exemple de renforcement positif et un exemple de renforcement négatif.

A

Renforcement positif: donner du chocolat à un enfant quand il fait le ménage de sa chambre. Il le fait de plus en plus souvent.

Renforcement négatif: mon chien gratte la porte, je lui ouvre la porte, il cesse de gratter. J’ouvre la porte de plus en plus rapidement quand il gratte la porte.

72
Q

Qu’est-ce que l’habituation?

A

Le processus qui se passe quand arrête de réagir à un stimulus, quand s’habitue au stimulus. Ex. Tu viens de déménager dans un quartier bruyant. Pas capable de dormir à cause du bruit. Au bout de 3 nuits, ça va, tu t’Es habitué, réagit pu au bruit.

73
Q

Qu’est-ce que l’extinction?

A

C’est le fait d’“éteindre” le comportement, en arrêtant systématique de donner le renforçateur. Ex. arrêter systématiquement de donner de l’attention aux crises de colère de l’enfant.

74
Q

Quelle est la différence entre la punition positive et la punition négative?

A

Punition positive: Diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement en ajoutant un stimulus

Punition négative: Diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement en retirant un stimulus.

75
Q

Donnez un exemple de punition positive et de punition négative.

A

Punition positive: Chaque fois que mon chien jappe, je lui donne des petits coups au derrière. Il jappe de moins en moins souvent.

Punition négative:Je ne répond pas à mon enfant lorsqu’il me parle en criant. (je lui retire mon attention) Désormais il me parle plus doucement. (Il crie moins souvent.)

76
Q

Qu’est- ce que le façonnement par approximation successives?

A

Il s’agit de renforcement différentiel d’approximations successives du comportement.
On façonne un comportement qui survient en renforçant au début une approximation du comportement puis quand est rendu bon avec cette approximation cesse de le renforcer et renforce une meilleure approximation, etc.

Ex: Pigeon. On le renforce si est à proximité de la cible. La fois d’après on le renforce quand se rapproche un peu plus, etc.
On peut aussi le faire avec enfant qui apprend une nouvelle stratégie: on le récompense la première fois pour avoir fait à peu près son lit. Puis on récompense un cpt de plus en plus proche de l’objectif.

Vient des expériences de Skinner sur les pigeons.

77
Q

Le façonnement par approximations successives est surtout utilisé avec quel type de clientèle humaine?

A

Les enfants avec des difficultés graves et aussi dans institutions psychiatriques pour rééduquer des personnes avec troubles schizophrènes ou des DI.

78
Q

Expliquez en quoi consiste la stratégie de l”économie de jetons”.

A

Consiste à donner une récompense pour chaque amélioration du comportement. La personne accumule des jetons puis les échanges contre qqch qui lui fait plaisir (un renforcement primaire). Le renforcement doit arriver assez rapidement après le cpt pour avoir de l’effet. Méthode bcp utilisée pour augmenter cpts désirés chez autistes, DI, schizophrènes.

Ex. un enfant qui accumule des collants pour obtenir des privilèges en classe.

79
Q

Qu’est-ce que la thérapie aversive? Est-ce recommandé?

A

C’est de la punition positive, utilisée pour diminuer des cptés jugés indésirables comme l’homosexualité (historiquement). Très peu recommandée.

80
Q

La méthode de la désensibilisation systématique est basée sur quel concept et aide les individus à faire quoi?

A

Elle est basée sur le concept d’inhibition réciproque et aide les individus à diminuer leurs symptômes phobiques.

81
Q

Vrai ou faux? La relation client-thérapeute est moins importante en thérapie comportementale que dans les autres approches.

A

Faux.

82
Q

Donnez des exemples de procédures dérivées des principes d’apprentissage opérant et répondant.

Nommez un avantage et un désavantage que partagent ces procédures.

A
  • Le façonnement par approximations successifs, l’économie de jetons, la thérapie aversive, la désensibilisation systématique.
  • Avantage: faciles à appliquer et très efficaces
  • Désavantage: se limitent à des problèmes particuliers. (ne permettent pas de réduire tous les problèmes cliniques)
83
Q

Quels types de problèmes les procédures dérivées des principes d’apprentissage opérant et répondant se butent-elles?

A

Les problèmes où la composante cognitive est importante, comme la dépression, l’anxiété ou les troubles de la personnalité.

84
Q

Quels concepts (2) démontrent que notre comportement n’est pas juste renforcé/ puni par l’environnement?

A

L’imitation et l’apprentissage vicariant, qui ont pour base l’observation des actes produits par d’autres individus.

85
Q

Qu’est-ce que le concept d’imitation?

Le cognitif est-il impliqué dans le processus?

A
  • C’est la forme d’apprentissage par laquelle un individu reproduit les comportements d’un autre individu (modèle) sans nécessairement en assimiler la signification
  • Pas de processus cognitif néc. d’impliqué
86
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage vicariant? Qui en est l’auteur? A-t-elle une implication cognitive?

A
  • C’est la forme d’apprentissage par laquelle un comportement observé est intégré par l’individu, en fonction des conséquences qu’il entraîne pour le modèle. Autrement dit: qqun voit un cpt et l’apprend pcq voit les conséquences que ça a produit.
  • Implication cognitive.
  • Développée par Bandura.
87
Q

Quelle est l’étude connue de Bandura? Résumez-la brièvement.

A

Étude dans les ‘60 sur les effets du modelage.
Des enfants ont appris à se comporter de façon agressive envers une poupée en plastique après avoir vu un adulte le faire et recevoir une récompense.

88
Q

Quelles sont les implications en intervention pour la psychoéducation du modelage?

A

On peut aussi apprendre des comportements appropriés en observant d’autres individus. Donc possible d’utiliser des pairs prosociaux ou soi même en tant qu’intervenant pour apprendre de bonnes habiletés sociales par exemple à un sujet.

89
Q

Qu’est-ce que le déterminisme réciproque? (*important)

Donnez un exemple.

A

C’est l’idée avancée par Bandura selon laquelle non seulement l’individu est influencé par les conséquences dans son environnement, mais il influence également celui-ci
Ex. les enfants apprennent bcp par vicariant mais le tempérament de l’enfant va aussi influencer comment le parent va réagir. Les 2 s’influencent.

90
Q

En quoi la théorie de l’apprentissage social se distingue des théories comportementales? Quelles caractéristiques majeures (2) vient-elle ajouter?

A

1- Selon la théorie de l’apprentissage social, ce ne sont pas seulement les contingences qui sont importantes, mais également tous les concepts cognitifs comme les images, les pensées, les attentes, etc.

2- L’apprentissage est vu comme un processus actif et dynamique au cours duquel la personne qui apprend organise et réorganise ses comportements et ses expériences. (Dans béhaviorisme, la personne fait ça passivement. Tandis qu’ici, la personne aussi influence son environnement)

91
Q

Expliquez en quoi consiste le concept d’auto-efficacité de Bandura.

A

C’est le sentiment d’efficacité personnel. Quand je l’augmente, je diminue les risques d’anxiété, etc. Augmente les chances d’être capable de faire face aux difficultés. Constitue un déterminant important de la motivation à agir et de la persévérance vers les buts, car le niveau d’efforts est en fonction des résultats attendus.

Utilisé dans de nombreux programmes d’intervention pour favoriser l’atteinte d’objectifs (ex. arrêter de fumer).

92
Q

Vrai ou faux? Bandura est considéré comme un cognitiviste.

A

Faux. Il est considéré comme un néo-béhavioriste.

mais il s’éloigne considérablement de la doctrine béhavioriste

93
Q

L’apprentissage social combine quels principes?

A
  • le conditionnement (les principes d’apprentissage)
  • l’apprentissage par observation
  • le rôle des attentes
94
Q

Vrai ou faux? Dans l’apprentissage par observation (ou apprentissage vicariant), l’expérience est acquise par l’intermédiaire de quelqu’un d’autre, sans avoir nécessairement à expérimenter soi-même la situation qui a permis l’apprentissage.

A

Vrai.

C’est vraiment par l’intermédiaire de quelqu’un d’autre que ça se fait.

95
Q

Qu’est-ce qui influence le comportement de l’individu pour les béhavioristes vs les cognitivistes?

A

Béhavioristes: ce sont les conséquences qui influencent le comportement de l’individu

Cognitivistes: c’est la perception des événements de l’individu qui influence son comportement.

96
Q

Selon les cognitivistes, qu’Est-ce qui détermine les émotions, les motivations et le comportement? Et cette composante est influencée par quoi?

A

La pensée, autrement dit sa perception, laquelle est influencée par l’environnement social.

97
Q

Nommez les 3 grandes catégories de thérapies cognitives:

A

1- les thérapies axées sur une restructuration cognitive (ellis, beck)
2- Les thérapies centrées sur l’acquisition d’habiletés d’adaptation (Meichenbaum)
3- LEs thérapies axées sur les processus de résolution de problèmes (D’Zurilla)

98
Q

Nommez les 14 principes de bases de la thérapie cognitive.

Mots clés pour aider

1- émotions
2- s'influencent mutuellement
3- modifier
4- percevoir les événements de manière négative innée 
5- responsable
6- efforts doivent être soutenus
7- réduire les affectifs négatifs
8- relation thérapeutique est essentielle
9- coach
10- questionnement socratique
11- devoirs à la maison
12- directrice et active
13- brève
14- étapes standardisées
A

1- Les émotions sont causées par leurs pensées plutôt que par les événements (idée centrale)
Ex. Perd son emploi, discours du type je suis nul, dépression. Dépression à cause du discours et non de la perte d’emploi. Pcq aurait pu se dire, ça va aller, je vais trouver autre chose.
2- Les événements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement (notre pensée va affecter tout le reste et l’inverse aussi)
3- Pour modifier nos émotions, il faut modifier nos pensées
4- La tendance à percevoir les événements de manière négative serait innée; elle serait ensuite renforcée par l’environnement (surtout par les parents)
5- L’être humain est responsable en partie de sa détresse parce qu’il entretient ses pensées irréalistes
6- Pour modifier les pensées négatives, les efforts doivent être soutenus (pcq pensées automatiques, donc difficile, cest le travail de toute une vie)
7- Modifier les pensées irrationnelles permet de réduire les affectifs négatifs, pas de les éliminer!
8- En thérapie cognitive, une bonne relation thérapeutique est essentielle!
9- Modèle éducatif proposé: celui de coach
10- Utilisation du questionnement socratique
11- Importance des devoirs à la maison
12- Approche directrice et active
13- Thérapie généralement brève
14- La thérapie cognitive est généralement basée sur des étapes standardisées

99
Q

Nommez 4 étapes standardisées de la thérapie cognitive

A
  • Comprendre le lien entre les événements, les pensées, les comportements et les réactions physiologiques
  • Prendre conscience de nos pensées au moment où nous avons des émotions dysfonctionnelles
  • Apprendre à questionner nos pensées pour vérifier leur véracité
  • Changer nos pensées irréalistes par des pensées plus réalistes ou adaptées

Ex. Part d’une émotion intense. Ensuite voit quelle pensée a eu. Ensuite questionne ces pensées. Ensuite explore des façons plus adaptées de voir les choses. (peut être une façon de faire de la restructuration cognitive)

100
Q

Est-ce que les expériences comportementales sont importantes dans la thérapie émotivo-rationnelle d’Ellis?

A

Oui

Exemple d’expérience comportementale: aller vérifier si ma pensée est vrai ou pas (très utilisé par cognitivistes)

101
Q

Décrivez le modèle A-B-C d’Ellis et donnez un exemple.

A

(A) événement déclencheur > (B) des pensées > (C) ces pensées entraînent à leur tour des émotions et des comportements.

Si les pensées en B sont extrêmes ou irréalistes, alors les comportements et les affects sont également irrationnels.

Exemple: (a) ma fille est en retard > (b) elle a peut-être eu un accident > (c) va être inquiète, va essayer de l’appeler

102
Q

Qu’est-ce que la triade cognitive de la dépression (Beck)?

A

C’est le fait que les individus dépressifs entretiennent des croyances négatives selon trois catégories: soi, l’avenir, le monde (cad les relations significatives avec les autres).

103
Q

Qu’est-ce que vise la thérapie émotivo-rationnelle d’Ellis?

A

Vise à modifier les pensées négatives en les contestant (ellis parfois confrontant même) pour montrer leur caractère irrationnel

104
Q

Qu’est-ce qu’un schéma négatif?

A

C’est une façon de négative de voir la vie, au sein de la personne, qui a été dvp surtout au cours de son enfance, et aussi de l’adolescence

105
Q

Vrai ou faux? La thérapie cognitive est née des travaux de Beck.

A

Vrai

106
Q

En quoi consiste la thérapie cognitive issue des travaux de Beck?

A

Elle vise à identifier les pensées négatives chez l’individu, à les questionner et à tenter de les remplacer par des pensées plus réalistes, dans le but de réduire les émotions négatives extrêmes.

107
Q

Qui est à l’origine du concept de pensées automatiques?

A

Beck

108
Q

Expliquez et donnez un exemple de surgénéralisation.

A

Conclure arbitrairement que lorsqu’une chose arrive une fois, elle arrivera toute la vie et entraîne la douleur de rejet.
“J’ai raté mon examen, donc je vais rater tous les autres”
Ex mon ex m’a trompé donc c’est certain que mon nouveau chum aussi va être infidèle

109
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée catastrophique

A

Le fait de prendre un événement désagréable mais banal et en faire quelque chose d’extraordinaire, de cauchemardesque.

Ex. “C’est certain que mon chum va me laisser”
Ex. Faire une couple de mauvaises notes en orchestre et croire que tout le monde a remarqué et que vont nous mépriser

110
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée irrationnelle de type maximiser ou minimiser (phénomène de la lorgnette)

A

Tendance à diminuer l’importance de ses points forts en les voyant petits. Amène à se sentir inférieur aux autres.

Ex. “J’ai réussi mon examen parce qu’il était facile”
Ex. Tout le monde serait capable de faire mon travail, je fais rien de spécial

111
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée irrationnelle de type “tout ou rien”

A

Tendance à catégoriser dans les extrêmes (blanc-noir, bon-mauvais) et sans nuances. Modes de pensée extrémistes à la base du perfectionnisme, qui amènent la personne à craindre toute erreur ou imperfection et qui incitent à se considérer comme incapable, perdant, déchet, raté.

Ex. “si j’ai 90% dans mon examen, j’ai réussi, sinon je suis un-e ratée-e”

112
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée irrationnelle de type “personnalisation”

A

Tendance à assumer la responsabilité d’un événement fâcheux sans en être la cause. C’est l’origine du sentiment de culpabilité.

Ex. “Ma fille a eu une mauvaise note à l’école. C’est de ma faute parce que je ne surveille pas assez ses devoirs”
Ex. Le croupier qui se sent mal que son client perde à la roulette

113
Q

Donnez un exemple de pensée automatique (cognition)

A

situation: soir au coucher
> pensée : il me faut mes 8h de sommeil sinon je ne peux pas fonctionner
> anxiété

114
Q

Décrivez comment agissent les biais cognitifs (= distorsions cognitives ou pensée irrationnelle ou pensée négative)

A

Agissent comme un filtre. La personne ne va valider que ce qui va dans le sens du filtre.

115
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée irrationnelle de type “erreur de prévision” (conclusion hâtive)

A

Tendance à prévoir le pire et à se convaincre que la prédiction est confirmée par les faits. La prédiction est considérée comme un fait même si elle a peu de chances de se réaliser.

Ex. Enfant de famille d’accueil qui pense qu’il va se faire abandonner et prend comme une preuve d’abandon quand sa mère d’accueil part travailler.

116
Q

Donnez un exemple de pensée irrationnelle de type “interprétation indue ou la lecture des pensées d’autrui” (conclusion hâtive)

A

Étudiante bête pendant un cours. Je pense que c’Est parce qu’elle trouve que mon cours est plate.

117
Q

Expliquez et donnez un exemple de pensée irrationnelle de type “je dois/je devrais”

A

Tendance à essayer de se motiver par des “je devrais” ou des “je ne devrais pas”, comme s’il fallait se battre ou se punir pour se convaincre de faire quelque chose, ce qui amène un sentiment de culpabilité. Le fait d’attribuer ces obligations aux autres éveille des sentiments de frustration, de colère et de ressentiment, causant bien des crises émotives et déceptions inutiles dans le quotidien.

Ex. il faut que j’ai un diplôme universitaire pour être respectable.

118
Q

Est-ce que la pensée positive est une distorsion cognitive?

A

Oui, car elle n’est pas adaptée à la réalité.

La pensée positive serait d’envoyer des pensées à l’univers pour guérir du cancer, par exemple.

119
Q

Nommez 7 changements majeurs de la TCC depuis les années ‘80:

1- différences
2- variables modératrices et médiatrices
3- prévention
4- participation de la famille
5- nouvelles stratégies
6- approches multimodales
7- interventions efficaces et efficientes
8- compréhension systémique des difficultés d'adaptation
A

1- une plus grande sensibilité aux différences individuelles
2- un plus grand intérêt pour les variables modératrices et médiatrices liées à l’efficacité des interventions
3- un plus grand accent sur la prévention
4- une plus grande importance accordée à la participation de la famille dans la planification du plan d’intervention
5- le développement de nouvelles stratégies pour de nouvelles populations
6- le développement d’approches multimodales (combinaison de plusieurs forment d’interventions entre elles)
7- Le souci de développer des interventions efficaces et efficientes
8- (important) plus grande compréhension systémique des difficultés d’adaptation

120
Q

Nommez des notions (5) de la théories systémique particulièrement pertinents pour la TCC

A

1- la famille comme un système et sous-systèmes. Si modifie de quoi de l’enfant, ça va avoir impact sur ex comment les parents en retour interagissent avec
2- On tient compte de toute la famille quant à l’impact d’une seule variable
3- multifinalité et équifinalité
4- intervention peut entraîner réajustements dans relations des systèmes familiaux
5- les systèmes familiaux possèdent des propriétés dynamiques qui sont en constante évolution dans le temps.

121
Q

Vrai ou faux? la dimension relationnelle est au coeur de l’approche cognitivo-comportementale contemporaine.

A

Vrai

122
Q

Quelle théorie les comportementalistes utilisent-ils pour comprendre et traiter les maladies mentales?

A

La théorie de l’apprentissage (ex. conditionnement classique et opérant), selon laquelle les comportements peuvent être appris et désappris. On peut ainsi modifier les comportements en agissant sur les facteurs (stimulis) qui les influencent

123
Q

Qui est considéré comme le premier véritable comportementaliste (ou “behavioriste”)?

A

Watson

124
Q

Quelle est la principale différence entre le conditionnement classique et le conditionnement opérant?

A

Dans le conditionnement classique, on vise à contrôler le comportement par ses antécédents, cad par les stimuli qui le précèdent, dans le cas du conditionnement opérant, on vise à contrôler le comportement par ses conséquences, cad par ce qui le suit immédiatement dans le temps.

125
Q

Quelle est la thérapie qu’a développé George Kelly et quel est le postulat fondamental de cette théorie? Donnez un exemple.

A

La thérapie des constructions personnelles.
Postulat: les préjugés d’une personne déterminent sa manière d’interpréter les événements ainsi que les actions qui en découlent.
Ex. En recourant à l’agression, une personne peut faire en sorte que la réalité soit conforme à ses constructions. Elle peut par exemple devenir hostile, en frappant quelqu’un qui la traite de faible.

126
Q

Le rational emotive behavior therapy (REBT) de Albert Ellis repose sur deux concepts. Quels sont-ils?

A

L’hédonisme responsable et l’intérêt personnel éclairé.
Autrement dit, Ellis, visait à maximiser l’individualité, la liberté et l’intérêt personnel tout en favorisant le contrôle de soi et le respect d’autrui.

127
Q

Que vise la Rational Emotive Behavior Therapy (REBT) de Albert Ellis?

A

Cherche à modifier les pensées et les croyances dysfonctionnelles qui empêchent l’individu d’atteindre ses buts à long terme. On les met en évidence, on les distingue des pensées et des croyances fonctionnelles, puis on le s conteste en démontrant leur irrationalité. À l’aide d’expériences comportementales, on développe ensuite des croyances et des comportements plus utiles.

128
Q

Pourquoi Ellis croyait qu’il était parfois nécessaire de secouer les humains pour les amener à se remettre en question?

A

Parce qu’il considérait que les êtres humains ont tendance à s’accrocher à leur façon irrationnelle de penser.

129
Q

Quelles sont les 4 attitudes (pensées irrationnelles) que Ellis considère comme les plus fréquentes et les plus nuisibles?

A

Les exigences rigides, la non-acceptation, la dramatisation, les jugements sur la valeur personnelle.

130
Q

En quoi l’approche de Beck est dite compatible avec les valeurs comportementales?

A
  • elle mène à une évaluation précise des problèmes
  • elle mène à l’établissement d’objectifs spécifiques
  • elle mène à l’utilisation de travaux à domicile
  • elle mène à la mesure des progrès réalisés
131
Q

En quoi l’approche de Beck incorpore des aspects des méthodes humanistes?

A
  • avec l’utilisation d’une relation thérapeutique égalitaire
  • avec l’emploi de reflets (la répétition de ce que le patient dit)
  • avec l’emploi de résumés (De ce que le patient dit et fait)
132
Q

Qui a découvert la présence de pensées automatiques?

A

Aaron Beck.

133
Q

Qu’est-ce que sont les pensées automatiques et comment Beck les traitent en clinique?

A

Ce sont des pensées qui apparaissent spontanément dans le discours intérieur de la personne sans faire l’objet de critique, même si elle sont souvent ni plausibles ni raisonnables. Sont dysfonctionnelles à cause d’erreurs logiques (personnalisation, généralisation excessive, etc.).

En clinique, Beck enseigne à ses patients à reconnaitre relation entre leurs pensées, émotions et comportements, en reconnaissant leurs pensées automatiques, les erreurs logiques qui les rendent dysfonctionnelles et les comportements qui en découlent, et en remplaçant ces pensées et comportements dysfonctionnels par d’autres mieux adaptés.

Ensuite, il leur montre à reconnaître et à modifier leurs croyances dysfonctionnelles sous-jacentes.

134
Q

À l’aide de l’exemple de la dépression, expliquez en quoi l’aspect comportementale et l’aspect cognitif sont tous les deux des composantes importantes à la thérapie.

A

Aspect comportemental: Lewinson suggère que la dépression est due à une diminution des activités dont résultent normalement des réponses positives comme la satisfaction et la valorisation. Lorsque le sujet dérpimé réussi à s’activer, ses Sx diminue.

Aspect cognitif: Plusieurs cliniciens notent que l’état de certains patients s’améliorent peu même s’ils deviennent plus actifs, et ce, parce qu’ils évaluent négativement leur performance.

135
Q

L’apprentissage vicariant met en branle quels types de processus cognitifs?

A

Le raisonnement et/ou la mémorisation.

Notamment en déduisant qu’il a intérêt à imiter la personne. Renforcement interne.

136
Q

Les conclusions de la théorie de l’apprentissage de Bandura viennent contredire Skinner à propos de quoi?
Donnez un exemple d’application pratique.

A

Les désirs et décisions d’une personne ne sont pas simplement influencés par des facteurs externes, mais aussi par des facteurs internes comme les pensées, les croyances et les émotions. La motivation est à la fois interne et externe (et donc un renforcement peut aussi être interne).
Ex. Un thérapeute peut expliquer au patient l’utilité des habiletés sociales et lui en faire la démonstration à l’aide d’un jeu de rôle.

137
Q

Nommez les 2 thérapies élaborées par Meichenbaum et leur rôle pour les théories cognitives et comportementales.

A
  • L’entrainement aux auto-instructions et l’inoculation contre le stress
  • Font le pont entre les théories cognitives et comportementales
138
Q

En quoi consiste la technique de l’entrainement aux auto-instruction de Meichenbaum? Quelles techniques utilise-t-il?

A
  • Aide à diminuer l’impulsivité des enfants en les entrainant à répéter des instructions puis à les exécuter fidèlement.
  • Utilise les tâches graduées, le modelage et l’auto-renforcement
139
Q

En quoi consiste la thérapie d’inoculation contre le stress de Meichenbaum?

A

Il s’agit d’enseigner aux patients diverses façons de composer avec le stress et de les exposer à différentes situations stressantes afin qu’ils puissent exploiter leurs nouvelles aptitudes.

140
Q

A) Qu’est-ce qu’a mis de l’avant les travaux du Groupe d’Oxford?
B) De quel type d’étude s’agit-il?
C) Quels éléments considèrent-ils comme les plus importants dans une thérapie?

A

a) L’objectif était de trouver la façon la plus simple et la plus efficace de traiter une pathologie en conservant les facteurs de changement vraiment significatifs et en éliminant les autres.
b) C’est ce qu’on appelle des études de démantèlement: on disloque un protocole pour jauger l’efficacité de chacune des interventions et en arriver ainsi à connaitre les éléments actifs de la thérapie.

c) Les éléments les plus importants d’une thérapie:
- l’abandon des comportements de sécurité
- le rôle de l’attention dans l’entretien des symptômes ou des syndromes
- le rôle des expériences comportementales dans la remise en question des croyances dysfonctionnelles.
- le rôle des métacognitions

141
Q

Donner un exemple d’étude de démantèlement contemporaine.

A

Tout ce qui se fait comme travaux sur les interventions les plus efficaces pour chacune des pathologies (en allégeant les procédures thérapeutiques en ciblant les mécanismes de changement).
Ex. Dans le cas de la phobie spécifique, l’exposition à des stimuli variés est plus efficace que l’exposition à un seul stimuli.

142
Q

Nommez des types d’approches thérapeutiques de la troisième vague de TCC et ce qu’elles visent.

A

La thérapie cognitive basée sur la méditation, la thérapie dialectique comportementale, la thérapie métacognitive et la thérapie basée sur l’acceptation et l’engagement.

Avec ces approches, on vise l’observation des pensées sans chercher à les modifier, même si elles son biaisées et dysfonctionnelles.
(l’individu est amené à constater que s’il évite de plonger dans le tourbillon de ses pensées (rumination, inquiétudes), elle finiront par se transformer et que son attitude à leur égard se modifiera également par la suite, par ex d’un phénomène de distanciation).

143
Q

Qu’est-ce que la restructuration cognitive?

A

(wiki) La restructuration cognitive est un ensemble de techniques utilisées en thérapies cognitivo-comportementales pour repérer et modifier des cognitions inadaptées d’un sujet (distorsions cognitives) que l’on retrouve dans de nombreux troubles psychiatriques. On retrouve la pensée en tout ou rien, les pensées magiques, la surgénéralisation, la maximisation, le raisonnement émotionnel. Elles s’intéressent aux cognitions ou idées (« je suis moche », « je suis gros », « je suis nul », « à quoi bon essayer, je vais échouer » mais pas aux fonctions cognitives (mémoire, attention, concentration, planification) qui sont ciblées en remédiation cognitive.

Elle comporte un premier temps de repérage, avec le patient, de ses pensées automatiques grâce à l’analyse fonctionnelle. Les pensées sont identifiées et explorées à l’aide de la flèche descendante (« si vous pensez ça, et alors ? », « que va-t-il arriver, au pire ? »). Dans un deuxième temps, elle vise la modification de ces pensées et des croyances qui y sont rattachées.

Il s’agit pour le patient d’être à même de reconnaître ses pensées automatiques, identifier les distorsions cognitives, en tester leur validité, et développer des pensées alternatives plus fonctionnelles.

144
Q

Nommez des caractéristiques d’une émotion désagréable dysfonctionnelle:

A

En plus d’être désagréable, peuvent être:
trop fréquente, trop intense, durer trop longtemps ou encore survenir dans des circonstances inappropriées. Bref: elles nuisent au fonctionnement de la personne.

145
Q

Nommez les 14 principes fondamentaux de la thérapie cognitive

  1. Cause
  2. interrelation
  3. Pensées irréalistes > émotions dysfonctionnelles
  4. Tendance innée
  5. Responsabilité
  6. Efforts prolongés
  7. Réduction des émotions dysfonctionnelles vs absence d’émotions
  8. Bonne relation thérapeutique
  9. Relation maître-élève
  10. Questionnement socratique
  11. Devoirs
  12. Active, directive, structurée
  13. Thérapie brève
  14. Modèle en 6 étapes
A
  1. Les émotions sont surtout causées par leurs pensées ou leur perception plutôt que par les événements.
  2. Les événements, les pensées, les émotions, les comportements, et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement.
  3. Les émotions dysfonctionnelles sont habituellement causées par des pensées irréalistes. Pour diminuer ses émotions dysfonctionnelles, l’être humain a donc intérêt à prendre conscience de ses pensées irréalistes et à s’appliquer à les changer.
  4. Les êtres humains ont une tendance innée à perturber leur vie par des croyances irrationnelles, et cette tendance est renforcée par l’environnement dans lequel ils évoluent (donc aspect biologique + environnemental).
  5. L’être humain est largement responsable de ses émotions dysfonctionnelles et, par conséquent, de sa propre détresse, parce qu’il entretien et accentue ses croyances irrationnelles.
  6. Seuls des efforts prolongés et soutenus permettent de modifier de façon efficace les pensées, les émotions et les comportements dysfonctionnels
  7. Une pensée rationnelle conduit habituellement à une réduction de la fréquence, de l’intensité et de la durée des émotions dysfonctionnelles, et non à une absence d’affects ou d’émotions.
  8. Une bonne relation thérapeutique est essentielle à une thérapie cognitive efficace.
  9. La thérapie cognitive est basée sur un modèle éducatif et la relation qu’elle implique est du type maître-élève.
  10. L’approche cognitive utilise le questionnement socratique
  11. Les travaux à domicile constituent un élément essentiel de l’approche cognitive
  12. L’approche cognitive est active et directive, et les séances sont structurées
  13. Une thérapie cognitive est généralement brève
  14. L’approche cognitive est basée sur un modèle comprenant 6 étapes.
146
Q

Pour atténuer ou faire disparaître une émotion dysfonctionnelle, on peut agir sur deux plans, que Ellis nomme la solution inélégante et la solution élégante. En quoi consiste-t-elles?

A
  • La solution inélégante: agir sur l’occasion, cad l’événement qui précède l’émotion dysfonctionnelle
  • La solution élégante: agir sur la cause de l’émotion dysfonctionnelle, cad les pensées/perception de la personne. (ex. en augementant le niveau de tolérance aux frustrations d’un père colérique)
147
Q

Est-ce que l’enchaînement événement, pensée et émotion est toujours linéaire?

A

Non. L’émotion peut à son tour produire des pensées qui auront elles-mêmes une action sur l’événement (ou l’environnement). Autre exemple: une réaction physiologique peut à son tour rendre une pensée encore plus dramatisante. Il y a une interrelation entre toutes ces composantes.

148
Q

Vrai ou faux? Les réactions physiologiques sont toujours conscientes.

A

Faux.

149
Q

Quelles sont les deux conséquences au fait que les composantes pensées, émotions, comportements et réactions physiologiques sont toutes interreliées?

A
  • Pour amener des modifications dans un système, on peut agir sur l’une ou l’autre de ses composantes
  • Quelle que soit la composante sur laquelle on agit, on doit nécessairement tenir compte des répercussions de son action sur l’ensemble du système
150
Q

Dite à quelle tchnique d’apprentissage fait-on référence ici:
“De façon générale, pour débarrasser l’être humain de ses émotions dysfonctionnelles, il faut lui apprendre à raisonner correctement”

A

La restructuration cognitive.

151
Q

Vrai ou faux? les pensées et croyances irrationnelles proviennent d’une tendance innée et sont principalement maintenues et renforcées par l’environnement.

A

Faux.
Elles sont effectivement renforcées et maintenues par l’environnement, mais aussi et surtout par l’individu lui-même, qui y contribue en y croyant et en se les répétant dans son discours intérieur. C’est l’individu le premier responsable de ses émotions dysfonctionnelles.

152
Q

Vrai ou faux? Il est possible de changer ses mauvaises habitudes facilement et rapidement.

A

Faux.

Toute thérapie exige travail sur soi long et régulier, une tâche jamais vraiment terminée.

153
Q

Qu’est-ce qui peut favoriser une bonne relation thérapeutique?
(Concept de Beck)

A

Certaines qualités comme de l’empathie, chaleur, authenticité mais aussi certaines pratiques comme donner des explications claires, s’ajuster aux besoins du patient etc (ce que Beck appelle l’empirisme collaboratif)

154
Q

Vrai ou faux? La relation thérapeutique en TCC n’est pas de type ami-ami.

A

Vrai. Elle est plutôt de type maître-élève.

Le thérapeute se présente comme la personne qui possède des connaissances que le patient n’a pas et qui pourront l’aider à progresser. Il joue un rôle de guide, tandis que le patient est responsable de l’essentiel de la tâche.

155
Q

Qu’est-ce que le questionnement socratique? Donnez un exemple.

A

Il consiste pour le thérapeute à poser des questions au patient pour l’amener à faire son propre cheminement.
Ex. Serait-il possible de voir les choses autrement?
Sur quelles preuves cette idée est-elle basée?

156
Q

Nommez 3 avantages au questionnement socratique.

A
  • permet d’aller cherche de l’information
  • engage davantage le patient dans la thérapie
  • les problèmes se règlent avec plus d’efficacité et de rapidité lorsque la compréhension qu’on en a et les solutions viennent du patient plutôt que du thérapeute (comme dans une méthode qui serait plutôt affirmative ou suggestive par exemple)
157
Q

Quels sont les trois principaux objectifs des devoirs à la maison?

A
  • apprendre à exploiter les étapes de la restructuration cognitive et intégrer les changements
  • apprendre à utiliser les techniques comportementales de façon efficace pour modifier ses cpts dysfonctionnels
  • se familiariser avec les aspects théoriques et pratiques de l’approche cognitive