Statistiques et premières approches modernes du crime Flashcards

1
Q

Quel est un exemple de la réponse institutionnelle?

A

Un exemplification des tendances de criminalité

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2
Q

Vrai ou faux: les femmes connaissent des chiffres d’incarcération similaire aux hommes jusqu’en 1960-70?

A

Vrai

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3
Q

Quels sont la majorité des infractions commise?

A

Délit contre l’ordre public

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4
Q

Quel crime est de moins en moins populaire, mais demeure présent?

A

Le vol

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5
Q

Vrai ou faux: il y a plus d’arrestations que d’incarcération?

A

Vrai, environ le tiers.

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6
Q

Quel est la cause du crime à Montréal?

A

La pauvreté. La boisson, l’intempérance est la cause directe ou indirecte des comportements désordonnées.

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7
Q

Quel est l’ordre d’infractions?

A

1- Le désordre, ivrognerie et vagabondage.
2- Vol, larcin
3- Voies de fait
4-Autres

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8
Q

Quel population est incarcérée?

A

Les personnes condamnés pour des petits délits.

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9
Q

Quand y a-t-il une période de stabilité?

A

Au début de 1860, en 1870 il y a une augmentation drastique puis une retombé puis une remonter avec variations.

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10
Q

Qu’est ce qui détermine les admissions à la prison?

A

Le nombre d’arrestations dans l’année

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11
Q

Quels sont les populations de la prison et du pénitencier?

A

Pénitencier: 25 ans et moins accusé de vol.
Prison: c’est un mélange de tous les âges avec un variété exceptionnelle.
Peur de récidive

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12
Q

Quel cour entreprend la majorité des cas d’ivrognerie ?

A

La cour de recorder, l’ancêtre de la cour municipale.

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13
Q

Quels sont les peines utilisé par la cour Recorder?

A

Impose presque systématiquement un amende, à défaut de quoi les personnes doivent aller en prison. 1$ ou 1 semaine en prison.

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14
Q

Quel est la différence principale entre les personnes condamnés et les personnes arrêtés?

A

Les différences entre ceux qui peuvent payés les amendes et ceux qui ne peuvent pas. Ce qui représente un mécanisme de renforcement de la pauvreté

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15
Q

Quels sont les conséquences de ce renforcement de la pauvreté?

A

Surpopulation de la prison: problème de capacité d’accueil de la prison, elle est prit comme un refuge pour les pauvres.

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16
Q

Comment vont-ils diminuer la population des prisons?

A

En mettant des coûts. En 1870, le gouvernement provincial adopte une loi disant que les personnes envoyées en prison notamment pour désordre, la cité de Montréal devra verser une allocation de 0.25$ par personne par jour. Depuis cette instauration, il y a une chute.

17
Q

est-ce que cette allocation va rester?

A

En 1884, la province réduit son tarif à 0.15? et la courbe des incarcérations recommence à monter.

18
Q

Qu’est ce qui arrive aux personnes qui ne sont plus arrêtés pour leur crimes en raison de la surpopulation carcérale?

A

La protection

19
Q

Quels sont des exemple de protection?

A

Héberger des personnes itinérantes dans le poste de police la nuit. Elle restera en vigueur même lorsque les arrestations sont à la hausse.

20
Q

Est-ce que l’avis des inspecteurs de prisons et asiles changent?

A

Oui, on passe de prisonniers hideux, dégoutant, dépravés, ivrognes, paresseux, à des personnes qui incarnent la misère de la classe ouvrière. C’est la faute des conditions structurelles et non des personnes.

21
Q

Quel est à la source d’un nouveau savoir?

A

Statistique connait un premier emploi massif au 19e siècle. Véritable révolution du savoir, les statistiques semblaient être la réponse de toutes les questions qu’on se posait à l’époque.

22
Q

Quels sont les statistique criminelles?

A

Statistiques administratives liées au développement des institutions. Les institutions procurent un objet mesurable à l’aide des statistique. Puisque les institutions sont des unités spatiales et temporelles bien définies, des unités de sens qui produisent une unité de savoir.
- L’essor des statistique criminelles est en lien avec l’essor de la réponse institutionnelle puisque les statistiques criminelles sont le reflet de l’intervention des institutions. Elles sont des statistique administratives liées au développement des institutions.

23
Q

Quels sont des statistiques judiciaires?

A

Permettent la répartition des magistrats et la comparaison de leur travail. Selon Bentham, il faut publier ces statistiques dans les journaux pour connaitre la santé morale de la population: s’il y a une augmentation de la criminalité, c’est qu’il y a quelque chose de pas correct et permet de comparer notre santé morale à celle d’autre pays. Il faut aussi publier comme faon d’assigner le gouvernement à ses devoirs: permet de mesurer l’impact des mesures répressives.

24
Q

Quels sont les statistiques carcérales?

A

Production suite à la généralisation de l’enfermement, à mesure qu’elles sont construite. Donne un portrait des personnes envoyés en prison: description très poussée des prisonniers (types de crimes, fréquence et plus tard statistique physiques). L’idée se forge qu’une personne incarcéré est un vrai criminel (souvent celles qui ont commis des crimes graves).

25
Q

Quels sont les statistique policières?

A

Permet de donner des détails sur l’activité policière avec intérêt pour la localisation spatiale dans les grandes villes. Les statistiques prennent l’objectif de légitimation de l’institution, permet de contrer l’image négative de la police en montrant qu’ils sont important: justifie le rôle et la place de la police dans la société.

26
Q

Qui sont les figures marquantes de l’école cartographique du crime?

A

Guerry et Quételet

27
Q

Quel résultat tire Guerry des statistiques?

A

S’intéresse aux données du Compte de l’administration de la justice criminelle. Constate notamment une différence des crimes commis selon le sexe et une répartition inégale de la criminalité de violence contre des biens et comment les crimes sont répartis géographiquement.

28
Q

Quels sont les différences des crimes observer par Guerry selon les sexes?

A

Crime contre la personne = majorité par des hommes, mais castration\infanticide = majorité des femmes. Il tire comme conclusion que les crimes contre les personnes sont des crimes commis majoritairement par des hommes.
Conclusion logique puisque les femmes ont un caractère faible et leur peur du danger, ce n’est pas eux qui vont commettre les crimes qui demande une grande force et de l’audace. À l’inverse, c’est elle qui représente le mieux les crimes «cachés» puisque les affaires publiques sont souvent celles des hommes, c’est avant tout eux qui vont commettre des délits.
*l’interprétation n’est pas faite par l’ordre social ou une représentation de la personnalité, mais de stéréotypes.

29
Q

Quels sont les conclusions pour expliquer la répartition géographique des crimes selon Guerry?

A

Le Nord et le Sud de la France ne sont pas peuplés par la même race: au Sud réside une race plus sanguine, plus colérique, plus violente ce qui explique le nombre élevé de crime contre la personne. Les personnes sont physiologiquement et biologiquement plus violents que celle du nord. La race du nord est là où il y a production de la richesse, donc il y a une masse de personnes pauvres qui vont être plus enclin à voler. De plus, la différence de climat: lorsqu’il fait chaud les gens sont dehors, se rencontre, il y a donc une corrélation entre les fréquentations et la criminalité de violence.

30
Q

quel résultat tire Quételet des statistiques?

A

Il propose l’existence de lois régissant la société et essaie de trouver des régularités dans les phénomène sociaux

31
Q

Quels sont les lois de Quételet?

A
  1. La loi thermique: les crimes contre la personne sont davantage fréquents dans les régions chaudes, pendant les temps chauds (rencontre entre le tempérament du climat chaud et le caractère des personnes du Sud) et les crimes contre les biens dans les régions froides et pendant l’hiver (où vivent des personnes plus sages, moins recours à la violence en raison de l’intelligence).
  2. Loi de l’âge: idée selon laquelle le facteur le plus important pour calculé la propension au crime est l’âge. Maximum de criminalité commis autour de l’âge de 25 ans pour décliner rapidement autour de la trentaine et quarantaine)
32
Q

Quel est le principe central de Quételet?

A

Le rapport entre les crimes connus et les crimes commis est lié par la constance de la répression. Implique proportionnalité avec chiffre noir (la répression a tendance à être constante, ce qu’on sait de la criminalité connu est représentative de la criminalité commise, ce qu’on connait est représentatif de l’ensemble, ce qui est faux). Permet de calculer les penchants du crime: déviations criminogènes par rapport à «l’homme moyen». Si une race est plus représenté dans le rapport des crimes, tout les personnes de ce groupe sont étiquetés. Ce qui est un erreur fondamentale dans l’ensemble des crimes, ne prend pas en compte les preuves données.