Crime et société XIXe siècle Flashcards
Quels sont les mutations sociales du 19e siècle?
La montée du libéralisme économique, l’urbanisation massive et le développement de l’État moderne
Comment la montée du libéralisme débouche sur le système capitaliste?
Le développement du capitalisme structure la société en fonction du travail, et des modes de production. Division des classes avec profonde inégalité. Il y a les ouvriers qui travaillent pour avoir un salaire et les bourgeois qui ont les usines. L’industrialisation modifie la nature du travail, de plus en plus révolue. Une nouvelle façon de produire et de travailler qui l’accompagne.
Quels sont les caractéristiques de l’urbanisation massive?
Renversement rapide de la distribution de la population. Exode rural provoqué par de mauvaises conditions de vie, recherche d’emploi dans les villes (industrialisation dans les villes).Les perspectives d’emploi dans les villes incitent les gens à quitter la campagne, ce qui cause des problèmes sociaux, notamment la criminalité.
Quels sont les caractéristiques du développement de l’État moderne?
Les régimes monarchiques sont remplacés par État-nation, pays unis par un autorité centrale qui représente l’ensemble de la nation. Légitimité et pouvoir fondé sur droit, lois habilitantes ce n’est plus basé sur les souverain qui ont le pouvoir de dieu.
Quel est l’enjeu fondamental de l’État moderne?
Idéologie qui implique que chaque individu est responsable de sa vie et ne doit pas attendre que l’État le supporte ou l’aide à passer au travers sa vie.
Quels sont les trois grandes tendances criminelles?
- La chute du crime violent
- Renversement des crimes de violence contre les crimes contre les biens
- Hégémonie des délits contre l’ordre public
Qu’est ce qui est à la base de la chute des crimes violents?
La chute des homicides
Quel crime domine le 19e siècle?
Les crimes contre l’ordre public. Infraction comme ivrognerie, vagabondage. Produit un accroissement spectaculaire d taux de criminalité, double ou triple le nombre de causes portées devant les tribunaux.
Quel est l’explication de ces crimes?
Pas de cause unique, multitude d’hypothèse complémentaires.
Quels sont les facteurs dépendant de la logique de l’explication qui explique les crimes?
Les facteurs positifs (supposent variation réelle du phénomène) et les facteurs structuraux (supposent variation de la «mesure» du phénomène)
Qu’est qu’un facteur positif?
Un facteur qui induit de réelles changements dans le phénomène tel qu’il existe. Il existe plus de comportements jugés comme criminel, donc les changements qu’on observe correspondent à des vrais changements dans les nombres de crimes commis.
Quels sont des exemples de facteurs positifs?
- l’urbanisation et l’opportunité criminelle - nouvelle ville, mène à de nouvelles opportunités, nouvelles tentations de vol et des chances accrue de s’en sortir.
- Déracinement: perte de repères et subsistance - perturbations du milieu, de l’état moral, matériel, perte de valeurs des sociétés traditionnelles (doivent voler pour survivre).
- Civilisation de moeurs - diminution de la violence = un indice de la pacification de la société. Les moeurs deviennent plus civilisés, courtois, moins violents. Pacification lié à un abandon d’une culture basée sur l’honneur mène à l’intériorisation de l’interdiction de la violence physique.
Qu’est ce qui aurait mené à la transformation de la personnalité qui mène à la valorisation du contrôle de soi?
Le développement de l’État moderne, qui inclut le monopole de la force, le monopole de la violence légitime par l’État. À partir de la progression de l’État, l’idée de l’utilisation de la violence n’est plus acceptable. Le recours à la force, fait partie du privilège du pouvoir et devrait appartenir seulement au pouvoir. Les autorités sont les seuls légitime pour régler les problèmes par la force.
Qu’est ce que les facteurs structuraux?
Des changements dans la mesure qu’on en a. Cette mesure c’est avant tout la mesure de la répression (les arrestations et le traitement par les tribunaux). Cette mesure n’est pas neutre, ce n’est pas une mesure parfaite du phénomène criminelle (si on change les priorités de la police ou qu’on change les réplication des tribunaux, on change ce qui est enregistré comme crimes).
Quels sont des exemples de facteurs structuraux?
- La nature de la réaction au crime (réponse institutionnelle) - les tendances de la criminalité sont affectés par la réponse qu’on donne au crime. Comment les dirigeants appréhendent la criminalité, comment il l’explique. Ce qu’on décide de faire influence les tendances.
- Capacité de la réaction.