Naissance de la criminologie: l'école positiviste Italienne Flashcards

1
Q

À quoi s’intéresse-t-il dans l’école positiviste italienne?

A

On s’intéresse au criminel lui-même, on l’étudie pour dégager quelle est la cause de son comportement criminel.

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2
Q

Pourquoi positiviste?

A

L’idée selon laquelle tout phénomènes a une cause précise et par observations le scientifique peut déterminer cette cause.

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3
Q

Dans cette version, est-elle seulement positivisme?

A

Non, elle est aussi déterminisme, si la cause est présente, le phénomène DOIT se produire, pas de libre-arbitre. Si le phénomène ne se produit pas c’est que la cause trouver, n’est pas la bonne.

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4
Q

Quel est l’objectif de cette pensée italienne?

A

Identifier les causes du crime en étudiant le criminel et son comportement.

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5
Q

Quel est le point de départ de Lombroso?

A

Le point de départ de l’intérêt pour la question criminelle est l’autopsie. Observation du crâne de Vilela et remarque qu’il possède certaines anomalies, semblable à des traits primitifs. Pense que la présence de ces anomalies pourrait expliquer la criminalité chez les individus.

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6
Q

Comment Lombroso teste son hypothèse?

A

Entreprend une longue étude qui compare les crânes de délinquants et non délinquants, ce qui mène à son ouvrage l’homme délinquant.

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7
Q

Quel conclusion Lombroso tire dans son premier ouvrage: l’homme délinquant?

A

Étude qui vise à comparer le crânes des criminels à ceux des non-criminels (ex-soldats). Conclusion: il existe un type criminel reconnaissable à ses stigmates crâniens. Invente le terme atavisme, ce qui est la réapparition de traits ancestraux qui ne sont pas présents chez les parents immédiats. C’est une forme d’hérédité, mais dont la manifestation saute plusieurs générations. Le type criminel est une race d’homme primitif qui se comporte comme les hommes primitifs, homme mal civilisé qui se comporte comme on le faisait à l’origine de l’humanité (race à part). Il ne s’arrêt pas à l’analyse de crâne, il tente de comparer l’entièreté de la physiologie des criminels avec les non-criminels. Il y a assez de différence pour qu’on puisse établir une typologie physiologique en fonction de leur crime.

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8
Q

Quel est le stigmate similaire de tous les criminels?

A

Les grandes oreilles

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9
Q

Dans son deuxième ouvrage, La femme criminelle quel est le paradoxe?

A

Il se demande comment la femme peut-elle commettre moins de crimes considérant son infériorité? Il mentionne l’infériorité puisque les femmes sont moins évoluées que l’homme, donc plus proche du primitif. Selon lui, les femmes sont des hommes sous-développés. Elles ont un physique sous-développée, mais ont aussi un sens moral inférieur. Les femmes pensent moins et sont dotés d’une intelligence médiocre. Elles sont souvent jalouses et ont plus de facilités à mentir.

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10
Q

Quel est la conclusion de la femme criminelle?

A

La prostitution est la somme de tous les crimes par son immoralité intrinsèque, elle partage tout de l’homme criminel (absence moral, dureté de coeur, indifférence à leur infamie sociale, etc).Elle commettent moins de crimes, mais les crimes qu’elles commettent sont les pires (adultère, avortement ou infanticide, l’empoisement). Il y a moins de crimes violent en raison du sous-développement physique. Les prostituées ressemblent également à des hommes. Les femmes devraient restées à la maison pour développer son instinct maternel et pour qu’elle ne soit pas tenté par les comportement criminels (prostitutions). Elle ne devrait pas être éduquée non plus.

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11
Q

Qui est un autre penseur important de l’école positiviste italienne qui développe l’idée de Lombroso?

A

Ferri

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12
Q

Qu’est ce que Ferri ajoute à la pensée de Lombroso?

A

Il systématise et étend l’identification des déterminants du crime, produit par une combinaison de facteurs. Il cherche des causes et facteurs au-delà de la biologie, une approche qui tient de plusieurs facteurs.

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13
Q

Quels sont les facteurs de Ferri?

A

1- Facteurs criminogènes individuels: constitution organique, hérédité, facteurs psychiques - criminel-né, l’équivalent de la personnalité criminelle. il existe des façons de penser qui sont anormales, déviantes (certaines personnes ont l’air normales, mais leur personnalité est anormale)
2- Facteurs physiques (on ne peut pas se baser uniquement sur les stigmates physique) (Cosmo-telluriques): climat, conditions météorologiques - il faut pas ignorer que les endroits ou les personnes vivent ont une incidence sur les comportements criminels.
3- Facteurs sociaux et économiques: densité de la population, chômage, éducation, etc. Les villes tendent à concentrer les populations et donc une hausse de la criminalité, les familles instables tendent vers la criminalité, pas d’éducation = déterminant du crime, chômeurs plus enclin de commettre des crimes.

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14
Q

Le déterminisme des facteurs permet d’énoncer quoi?

A

Deux lois:
1- Loi de la saturation: constance relative de la criminalité correspondant aux conditions normales de la société - les chiffres du crimes d’un endroit à l’autre sont représentatifs d’une assemblage de facteurs (si les facteurs sont présents, le phénomène doit se produire).
2- Loi de la sursaturation: accroissement brusque de la criminalité causée par des perturbations exceptionnelles (guerres, catastrophes naturelles, etc.). Pendant ces perturbations, on observe des changements importants et rapides dans les facteurs déterministes, il y a une hausse des facteurs et donc une hausse de la criminalité. Dès que se rétablissent les conditions de vie normales, on revient au point de saturation.

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15
Q

Par quoi Ferri remplace les catégories pénales?

A

Par la classification criminelle à partir d’observation cliniques. La classification des crimes ne sont pas utile en science, on doit les remplacer par les types criminels. Peu importe le type, chacun n’est pas libre de leurs actes, ils commettent des délits non pas par le choix de la volonté, mais par la tyrannie de leurs facteurs.

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16
Q

Quels sont les types de criminels selon Ferri?

A

1- Aliéné\fou moral: pas la capacité de poser un jugement moral sus ses comportements (la non responsabilité criminelle ajd)
2- Criminel-né: le primitif de Lombroso
3- Criminel par transport de passion: guidée par ses passions, ensemble de comportements qui sont le résultat d’une émotion intense
4- Criminel d’occasion: opportuniste qui ne peut résister à la tentation
5- Criminel d’habitude: récidiviste multiple mené par le milieu social dans lequel ils ont grandit et vivent (les pauvres) ne connaissent rien d’autres que la commission de crime.

17
Q

Est ce que Ferri est autant déterministe que Lombroso?

A

Oui, si les facteurs existent, il y aura criminel.

18
Q

Ferri est en faveur de quel pénologie?

A

La pénologie positiviste basée sur la neutralisation, la conséquence logique du fait que les personnes n’ont pas de libre-arbitre (crime indépendant de la volonté). Pas de dissuasion possible, la neutralisation doit faire en sorte que les criminels ne peuvent pas nuire de nouveau.

19
Q

Quel est la peine de neutralisation utilisée?

A

La peine de mort est un outil d’assainissement social nécessaire, en accord avec la nature. À défaut de l’élimination physique, Ferri recommande l’isolement indéterminée ou la déportation, mais la peine neutralisante par excellence est la peine de mort.

20
Q

Pourquoi selon Ferri, l’enfermement est la pire idée?

A

Selon Ferri, le fait d’enfermer les gens dans des pénitenciers est la pire idée puisqu’elle enlève l’instinct social et produit de la dépression et un décalage avec la société.

21
Q

Vrai ou faux: Pour les positiviste italien, le criminel est irréparable?

A

Vrai, selon Ferri en particulier

22
Q

Qui est le troisième penseur de l’école italienne?

A

Garofalo

23
Q

Que veut dire criminologie pour Garofalo?

A

il popularise le terme «criminologie», il considère que les criminels sont anormaux, ce n’est pas vrai que l’occasion fait le voleur, elle révèle seulement qui est le voleur.

24
Q

Comment veut-il changer la définition du crime?

A

Il rejette la définition légale\classique du crime: veut créer classification scientifique et universelle. Il faut déterminer c’est quoi qui fait l’essence de ce qu’on considère un crime.

25
Q

Quels sont les deux grandes catégories du crime selon Garofalo?

A

1- Crimes de nature (vrais crimes): Actes moralement condamné par la majorité des civilisations humains, peu importe l’époque, peu importe le lien. Ce sont des crimes contre la pitié (violence) - viole le sentiment universelle de la pitié, violence physique. Et des crimes contre probité (vol) - viole le sentiment de probité, d’honnêteté.
2- Crimes artificiels (faux crimes): Crimes qui sont créés par le pouvoir pour des motifs économiques ou politiques qui n’ont rien à voir avec les crimes naturels. Ce sont les crimes qui vont à l’encontre du pouvoir de l’État (argent) ou contre le pouvoir politique (contrebande, impôts).

26
Q

Quels sont les conclusions sur l’origine de Garofalo?

A

Les résultats sont erronés, interprétations risibles, jugement moraux grossier. Par contre, elle est annonciatrice d’une façon de faire. Héritage déterminant pour la constitution d’une discipline: objet d’étude, méthode, approches.

27
Q

Comment les thèses de l’école positivistes vont être remplacés?

A

Elles seront remplacées au début du 20e siècle. La psychologie et la sociologie font du progrès rapidement suite aux nombreuses failles présentes et difficile à ignorer de cette école de pensée.

28
Q

Quel est l’enjeu au tournant du siècle?

A

Les conditions de vie et de travail des ouvriers. Au début du 20e siècle, un rehaussement tel des conditions de vie que le lien entre la criminalité et la pauvreté va s’estomper.

29
Q

Quel était la raison pour les conditions de vie précaire au 19e siècle?

A

La faiblesse de l’assistance et les réponses pénale peu productive

30
Q

Comment veulent-ils améliorer les conditions au 20e siècle?

A

Avec des structures, mécanismes d’assistance et d’intervention qui se mettent en place progressivement:
- par le bas: mutualismes, coopération et union\syndicats - des meilleures conditions d’emplois pour les travailleurs
- pas le haut: interventionnisme étatique - la répression pénale ne fonctionne pas. On change de stratégie, logique punitive de la pauvreté à une logique d’intervention. L’État met en place plusieurs nouvelles choses pour aider les ouvriers, des subventions. De plus en plus on intervient.

31
Q

Quels sont les conséquences de l’augmentation des conditions de vie?

A

Avec le filet sociale et hausse du niveau de vie, il y a un recul de l’automatisme pauvreté\criminalité.

32
Q

Cherchant à clarifier la présence des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenus. À ce sujet, pourquoi l’auteur écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des non condamnées « serait une grave erreur »?

A

Ce qui manque vraiment à l’anthropologie criminelle, c’est la preuve incontestable qu’un caractère quelconque du crâne ou du squelette se retrouve bien plus fréquemment parmi les criminels que parmi les gens présumés honnêtes.

33
Q

Garofalo affirme que la laideur, à titre de différence physiologique, semble être un trait assez commun chez les criminels. Résumez brièvement deux exemples présentés par l’auteur pour soutenir cette idée.

A

Une visite dans une prison de femmes où, parmi les 163 détenues, il en a trouvé que trois ou quatre avec des traits réguliers, et une seule qu’on aurait pu dire jolie.
Il soulève ce que Dostojewsky avait seulement trouvé un détenu qui fut vraiment beau dans les condamnés à perpétuité,les autres étaient horribles à voir, avec des physionomies hideuses, dégoûtantes.

34
Q

Dans la seconde partie du texte, Garofalo met en lumière les anomalies psychiques que présentent les criminels, et puise de nombreux exemples dans l’œuvre de Dostoïevski (Dostojewsky dans le texte). Parmi ces exemples, donnez deux cas qui révèlent, selon Garofalo, l’existence de traits « enfantins » chez les criminels.

A

Le cas de Pétrof qui représente le caractère enfantin d’impossibilité de réprimer un désir.
Un second cas représente l’insouciance pour ce qui regarde leur vie, leur avenir.