siècle des lumières Flashcards

1
Q

Pourquoi il y a une rupture avec le mode de pensée du Moyen-âge au siècle des lumières?

A

Dieu perd du terrain, la promotion de la liberté et l’impératif utilitariste.

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2
Q

Comment dieu perd du terrain et l’humain en gagne?

A
  1. Les philosophes athées (croit pas à dieu), agnostiques (incapable de savoir si oui ou non il existe) ou déiste (croit à dieu, mais pas à l’expression religieuse.
  2. L’opposition de la science et doctrine religieuse, on se rend compte que la science peut avoir raison contre les dogmes de l’église.
  3. Prépondérance de la personne humaine comme être de raison/volonté, (mesure que dieu perd du terrain, l’humain gagne de l’importance).
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3
Q

Comment la liberté promut au siècle des lumières représente une rupture avec le moyen âge?

A
  1. La liberté est un droit, la personne est un être libre. (liberté de l’esprit même chez eux qui ne rejette pas l’église totalement, capacité individuelle de raisonner)
  2. Dignité humaine réside dans libertés individuelles/mission de l’État est de les protéger ( rejet de l’autorité absolue des rois, croit en la possibilité de fonder une société nouvelle plus juste ou les droits humains sont respectés.
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4
Q

Qu’est ce que l’impératif utilitariste?

A
  1. C’est un critère essentiel d’une idée: assurer ou maximiser le bien-être collectif (ce qui compte, une idée, sert à quelque chose de pratique)
  2. Toujours nuire le moins possible aux individus et à leurs libertés
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5
Q

Comment va naître l’État libéral?

A

Le pouvoir des monarques n’a jamais été autant absolu et arbitraire qu’à cette époque, paradoxalement aux idées de libertés. La justice appartient au Roi. C’est de ce choc que va naître l’État.

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6
Q

Qu’est ce que l’École classique?

A

École de pensée qui influence la justice et le système pénal

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7
Q

Qui est l’auteur de l’école classique?

A

Beccaria

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8
Q

Qu’est ce que le crime selon l’école classique?

A

Un acte qui constitue manquement du citoyen à ses devoirs (violation du contrat social)

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9
Q

Qu’est ce que le criminel selon l’école classique?

A

Il jouit du libre-arbitre, fait usage excessif ou inapproprié de sa liberté

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10
Q

Qu’est ce que la peine selon l’école classique?

A

C’est justifiée par la liberté du criminel (aurait pu ne pas commettre son crime); ça doit être utile, maximiser le bien collectif

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11
Q

L’importance de la peine, selon Montesquieu?

A

Classification raisonnées des délits avec peines mesurées: la sévérité des peines convient mieux au gouvernement despotique, dont le principe est la terreur. Toute peine qui ne dérive pas de la nécessité est tyrannique.

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12
Q

Les peines selon voltaire

A

Opposant de la torture et de la peine de mort, raison utilitaire comme fondement de la justice

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13
Q

Peines selon Jean-Jacques Rousseau

A

Règles unissant tous les citoyens, et garantissant leurs libertés, basé exclusivement sur la loi. Chaque citoyen est soumis également et intégralement au contrat: égalité absolue des individus (personne ne peut y échapper)

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14
Q

Quels sont les grands principes du système de justice dans l’oeuvre «Des délits et des peines»?

A
  1. Stricte légalité
  2. Économie de crime
  3. Peines utiles
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15
Q

Expliquer la stricte légalité.

A

Droit pénal basé exclusivement sur la loi: les crimes doivent être clairement indiqués dans le pacte social (loi). Ce qui n’est pas interdit par la loi n’est pas un crime (idem pour les peines) - pas de crime, pas de peine sans loi (seuls les lois peuvent fixé les peines). S’applique aussi aux règles de procédure.

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16
Q

Expliquer l’économie de crime

A

Enlever le moins de liberté possible en créant le moins de crimes possible: lois peu nombreuses, mais très précises (moins il en a, moins il y a des choses interdites, mais très précis pour que les personne ne puissent détourner le sens d’une loi).

17
Q

Est ce que les crimes imaginaires existent encore?

A

Non, le blasphème, l’hérésie, etc ne sont plus considérés comme des crimes, il y a une reconnaissance de la liberté de religion.

18
Q

Expliquer les peines utiles.

A

Les peines servent à prévenir de nouveaux crimes (dissuasion), ça doit infligé plus de mal/inconvénient que le bien/avantage retiré du crime - doit prévenir plutôt que de guérir. Ça doit être égalitaire en étant basée sur l’acte seul, ne pas tenir compte de l’individu.

19
Q

Est ce que les châtiments corporels sont toujours acceptés?

A

Non, ils sont abolis, il a un plus grand intérêt pour l’amende et l’enfermement. La peine de mort peut être applicable, si c’est la seule et unique manière qu’il n’y ait pas de nouveaux crimes commis.

20
Q

Est ce que l’oeuvre fut un succès?

A

Oui au près des lumières (philosophes), mais auprès des institutions de justice (avocats et juge) condamnation généralisée, la vision est assez négative. Les idées sont utopique, mais surtout dangereuse. Du côté de l’Église catholique, il est placé à l’index (les chrétiens n’ont pas le droit de le lire).

21
Q

Qu’est ce que Bentham propose?

A

L’utilitarisme incarné, les humains sont motivés avant tout par recherche du plaisir/évitement de la souffrance. La recherche du plaisir défini le bien individuel et collectif.

22
Q

Qu’est ce que l’individualisme/égoïsme absolu?

A

les humains veillent avant tout à leur intérêt personnel

23
Q

Qu’est ce que la mission de l’État selon Bentham?

A

Maximiser la production du plaisir collectif, en intervenant le moins possible (élimination des crimes «sans victimes» (prostitution, suicide, homosexualité))

24
Q

Est ce que les contraintes restent nécessaire, selon Bentham?

A

oui, l’ordre social doit être assuré. Un accent est mis sur la responsabilité individuelle et les châtiments doivent infliger de la souffrance ET assurer un développement individuel.

25
Q

Qu’est ce que le panoptique?

A

Une prison modèle avec forme et fonctionnement révolutionnaires

26
Q

Qu’est ce que Bentham cherche à faire?

A

Améliorer la prison et en faire un châtiment utile.

27
Q

Quel est l’avantage principale du panoptique?

A

La surveillance absolue qui vise toutes les personnes à l’intérieur.

28
Q

Qu’est ce que le panoptique à apporter en pratique?

A

La centralité de surveillance/contrôle comme modalité de réforme. La logique de spécialisation/division institutionnelle

29
Q

Quels sont les point de cassures historiques et pourquoi?

A
  1. La révolution américaine - la déclaration de l’indépendance: rejet de la monarchie, importance de la justice comme source de griefs.
  2. La révolution française - rupture brutale avec Ancien régime: abolition de la monarchie, nouvelles institutions, nouveau vocabulaire.
30
Q

Quels sont les conséquences de ces points de cassures historique à la fin du 18e siecle?

A

Rejet des formes de pouvoirs existants, nouvelle philosophie pénale relevant d’un nouvel ordre social: redéfinition et hiérarchisation des infractions, importance du maintien de l’ordre public et l’abolition des châtiments corporels; enfermement comme peine étalon.

31
Q

Selon Pires, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines des idées énoncées par l’École classique du droit pénal et la philosophie utilitariste. À ce titre, donnez deux exemples de thèses ou idées classiques/utilitaristes contenues dans les positions de James Robertson.

A

1) Robertson met l’accent sur la dissuasion générale comme but principal de la peine. Il affirme que les lois pénales visent à prévenir les crimes futurs plutôt qu’à punir les criminels pour leurs actes passés.
2) Il soutient que l’État a le droit d’infliger des peines sévères, voire cruelles, si cela est nécessaire pour assurer la sécurité publique.

32
Q

Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière?

A

La clémence excessive des juges est un obstacle majeur à la dissuasion. Elle crée un climat d’incertitude, encourage la criminalité en minimisant la perception du risque, et est perçue comme une injustice envers le public. Madan plaide pour une application plus rigoureuse et systématique des lois pénales afin de maximiser leur effet dissuasif et d’assurer la protection de la société.

33
Q

Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être « en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir ». Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée.

A

Pires illustre cette idée en citant l’exemple du vol commis dans le cadre d’un rapport de confiance .Paley soutient que ce type de vol mérite une peine plus sévère que le vol commis en dehors d’un tel cadre, non pas parce qu’il est moralement plus répréhensible, mais parce qu’il est plus difficile à prévenir. La confiance inhérente à la relation entre la victime et le criminel rend la propriété plus vulnérable et nécessite donc une peine plus dissuasive pour protéger les biens .