SN Flashcards
Quelles sont les voies du SNC? Expliquer leurs différences
Sensitives somatives : ressenti de façon consciente dans la peau, muscles, articulations, etc.
Sensitives viscérale : ressenti inconscient dans les organes internes
Motrices : Action pour enlever stimulus et/ou en réponse à un stimulus
Arc réflexes : Action rapide sans passer par le thalamus (directement dans la moelle)
Décrivez le parcours des voies sensitives de la douleur, température et toucher grossier a/n local
Stimulation du nerf sensitif -> sensations voyagent dans les fibres afférentes des nerfs périphériques -> (faisceau spinothalamique : contient des fibres sensorielles) puis par la racine dorsale de la moelle épinière où il y a synapse avec 2e neurone sensoriel -> le neurone (2e sensitif) croise vers le côté opposé et monte -> thalamus où les fibres font synapse avec un 3e neurone sensoriel -> cortex somesthésique pour interprétation complète
Décrivez le parcours des voies sensitives de la sensation de position, vibration, discrimination tactile
Stimulation du nerf sensitif -> sensations voyagent dans les fibres afférentes des nerfs périphériques -> puis par la racine dorsale -> montent immédiatement du même côté de la moelle épinière -> tronc cérébral -> font synapse avec un 2e neurone sensoriel a/n bulbe rachidien, se croisent et continuent -> thalamus y font synapse avec un 3e neurone sensoriel -> se rendent au cortex somesthésique
M. Jean Hémond, 76 ans, présente une détérioration de son état général et une perte d’autonomie, en raison de plusieurs problématiques de santé. Il habite à la maison avec Marie Hémond, sa conjointe de 74 ans. Bien qu’il ait des pertes de mémoires de plus en plus fréquentes, il demeure relativement autonome dans ses AVQ et AVD et sa femme l’aide également. Elle ne trouve pas la situation toujours facile et se dit qu’éventuellement, lorsque Jean ne sera plus autonome et qu’elle ne pourra plus l’aider, elle devra trouver une solution.
En considérant sa situation de santé de façon globale, on peut considérer un risque potentiel de chute. Cette possibilité se concrétisera grâce à notre évaluation clinique.
Identifiez quatre (4) éléments d’évaluation pour réaliser le dépistage du risque de chute de M. Hémond. Justifiez leur pertinence en regard de la situation. (Critère évalué : Évaluation de la situation de santé)
Veuillez vous référer aux pages du guide spiralé - examen clinique de l’aîné - concernant le dépistage du risque de chute (rappel p.361-363)
Quelques éléments d’évaluation possibles dans ce contexte:
Exploration des antécédents de chute
Test de la marche type talon orteil
Test de la marche sur 6 m
Test du Timed up and go
Compléter évaluation risque de chute avec échelle de Morse
Réaliser évaluation musculosquelettique
Évaluation antécédents médicaux de M. Hémond (facteurs de risque) et polymédication
Évaluer PA - Hypotension orthostatique?
Justification en fonction de la situation de M. Hémond: Monsieur est en perte d’autonomie et présente malheureusement une détérioration de son état général. Cette situation peut effectivement le rendre à risque de chuter. Il est alors important d’explorer s’il a chuté par le passé et de réaliser certains tests physiques pour évaluer son risque de chute.
M. Hémond vous raconte s’être coupé ce matin avec un bout de papier en souhaitant écrire un petit mot à l’attention de sa femme. Il vous explique avoir retiré son doigt très rapidement en ressentant la douleur de la coupure.
Question 2
Expliquez la réaction physiologique de M. Hémond dans ce contexte. (Critère évalué : Analyse et explication des données)
Cette réaction rapide, et involontaire des muscles représente un arc réflexe lorsque M. s’est coupé le doigt avec le bout de papier. Puisque la réponse est involontaire, aucune façon de réprimer un réflexe.
Revoir PRN Figure 14.20 p. 661
Arc réflexe correspond au filage du réflexe, c’est-à-dire, il est le trajet suivi par l’influx nerveux lors d’un réflexe et comporte 5 étapes :
le stimulus agit sur le récepteur –
la transmission de l’information et le neurone sensitif (un influx nerveux est acheminé au SNC par un neurone sensitif « efférent ») –
la gestion de l’information et le centre d’intégration –
la transmission de la réponse et le neurone moteur (le neurone moteur achemine l’influx nerveux à l’organe effecteur périphérique (muscle ou glande) par l’intermédiaire d’un nerf spinal –
la réponse et l’effecteur (myosite ou cellule glandulaire) aux influx afférents.
Arc réflexe
Récepteur sensoriel, neurone sensitif, centre d’intégration (moelle épinière), neurone moteur, effecteur
Peut impliquer ou non des interneurones
Même s’il n’intervient pas dans le réflexe, l’encéphale reçoit l’information et pourra même réagir.
Ici = Réflexe de retrait : réaction à la douleur par retrait du membre
Expliquez le processus de nociception. Quel est son lien avec la douleur ressentie par M. Hémond? (Critère évalué : Analyse et explications des données)
Revoir figure Étapes de processus de la nociception - Jarvis ou McKinley
La nociception est l’activité chimioélectrique de récepteurs et de fibres nerveuses provoquée par un stimulus potentiellement dangereux pour l’organisme. Elle est un processus purement physiologique et comporte 4 étapes
Explications détaillés pour vous aider :
1- Transduction : est déclenchée lorsqu’un stimulus d’origine mécanique, thermique ou chimique entraîne un dommage tissulaire. Les tissus lésés libèrent différentes substances chimiques appelées neurotransmetteurs, incluant la substance P, l’histamine, les prostaglandines, la sérotonine et la bradykinine qui, elles, stimulent les récepteurs nociceptifs des terminaisons nerveuses spécialisées qui permettent de détecter les stimulus nociceptifs, puis un potentiel d’action est créé afin d’amorcer la transmission du message nociceptif. Les nocicepteurs se trouvent à différents endroits du corps, dans la peau, les articulations, les tendons, les viscères et les muscles (p. 213).
2- Transmission : Le message nociceptif est alors transmis par des fibres nerveuses de la périphérie jusqu’à la corne dorsale de la moelle épinière, puis celle-ci jusqu’au cerveau (en passant par le bulbe rachidien) (p. 213).
3- Perception : Le message nociceptif passe par le thalamus pour atteindre les régions corticales du cerveau (cortex cérébrale) où il est perçu comme une expérience de douleur. La personne est consciente de la sensation douloureuse et elle peut décrire les caractéristiques de la douleur (p. 214).
4- Modulation : Correspond au mécanisme de contrôle du message nociceptif. L’information douloureuse ne circule pas de façon linéaire, mais elle est modulée à plusieurs niveaux du SNC. Il s’agit des mécanismes spinaux, qui créent une analgésie localisée, des contrôles inhibiteurs descendants, qui entraînent des effets diffus et des mécanismes des centres supérieurs pouvant produire des effets locaux ou diffus selon les conditions (p. 214). C’est un processus associé à la théorie du Portillon. Ex. touché thérapeutique ou pression forte. Les opioïdes endogènes peuvent aussi provoquer un effet analgésique sur les signaux nociceptifs.
En vous basant sur vos connaissances en physiologique, expliquez les effets qu’engendreront l’activation des différentes récepteurs adrénergiques dans l’organisme.
Effets de l’activation des récepteurs adrénergiques
α1 : Vasoconstriction (peau, tube digestif, rein, utérus), dilatation de la pupille, transpiration
α2 : Pancréas (diminution insuline), thrombocytes (formation clou plaquettaire) et coagulation, sphincter digestif
β1 : Cœur (augmente FC et contraction) et sécrétion de rénine et d’ADH
β2 : Détente de muscles lisses (vasodilatation), bronchodilatation, contraction utérus et tube digestif
β3 : Tissu adipeux (déclenche lipolyse et la thermogénèse)
(Résumé des récepteurs adrénergiques: importance lors de l’administration de médicaments Voir tableau 15.5 dans McKinley) mais ici un résumé des récepteurs adrénergiques
Inotrope: Contraction
Chronotrope: FC
Bathmotrope: Excitabilité
Dromotrope: vitesse de conduction
Dans un langage scientifique, expliquez le phénomène de latéralisation cérébrale.
Latéralisation cérébrale (corps calleux)
Complémentarité des hémisphères; se produit dans l’enfance, vers 5-6 ans. Plus important chez l’homme que chez la femme
Pas toujours de correspondance avec le fait d’être droitier ou gaucher.
Hémisphère gauche : RATIONALITÉ (pour la plupart des gens)
Aire du langage (compréhension et moteur)
Raisonnement séquentiel, analytique (sciences et mathématiques)
Fractionnement de l’information pour analyse
Catégorisation et symbolisation
Hémisphère droit : INTUITION ET CRÉATIVITÉ (pour la plupart des gens)
Analyse et organisation visuo-spatiale
Imagination, intuition, aptitudes musicales et artistiques, perception des habitudes et des relations spatiales, ainsi que comparaison des éléments visuels, des sons, des odeurs et des goûts
Quelle est la différence entre SNA parasympathique et sympathique?
Voir p.681 McKinley
SNA (système nerveux autonome)
Double innervation complémentaire (et non pas antagoniste)
Parasympathique : composé de neurones cholinergiques qui libèrent de l’Ach (Acetylcholine). Deux types de récepteurs cholinergiques, soit les muscariniques (dans les muscles lisses, cardiaques et glandes) et nicotiniques (dans la membrane plasmique des dendrites et corps cellulaires). Système qui permet de se reposer, de digérer, et d’économiser de l’énergie (digestion, diurèse, défécation, et diminution générale de l’organisme).
Sympathique : Système s’activant pour « lutte ou fuite ». Majoritairement composé de neurones adrénergiques qui libèrent de la noradrénaline (NA) (certains neurones sont cholinergiques, p. ex. les glandes sudoripares), active les récepteurs α et β.
Qu’est-ce que l’évaluation neurologique complet? Expliquez dans quelle(s) situation(s) il serait important de réaliser cette évaluation.
L’évaluation neurologique complet inclut:
État mental (Tel que décrit précédemment)
12 paires Nerfs crâniens
Système moteur
Muscles (fonction motrice)
Fonction cérébelleuse – épreuves d’équilibre
Fonction cérébelleuse – coordination et mouvements rapides
Système sensitif
Réflexes
Chez les personnes qui présentent des problèmes neurologiques (céphalées, faiblesses, perte de coordination, traumatismes crâniens) ou des signes de dysfonctionnement neurologique.
C’est la 1ere évaluation neurologique qui est faite chez ces personnes.
Qu’est-ce que comprend l’évaluation neurologique de suivi et quand doit-on la faire?
1- Niveau de conscience
2- Fonction motrice
3- Fonction pupillaires (PERRLA)
4- Signes vitaux
Lorsqu’un patient a été victime d’un traumatisme crânien ou présente un déficit neurologique causé par une maladie systémique. Ces patients doivent être suivi de prêt et on doit noter toute amélioration ou détérioration de leur état neurologique et de déceler tout indice d’augmentation de la pression intracrânienne ou lorsqu’une personne est connue pour une atteinte neurologique qui exige de lui faire une évaluation périodique.
Qu’est-ce qu’un choc vagal? Comment expliquer que certains personnes s’évanouissent à la vue du sang?
Le choc vagal (ou lipothymie) : malaise associé à une activité excessive du SNA (système nerveux autonome) parasympathique par le nerf vague (nerf X). Cause une bradycardie ce qui amène une hypotension et une baisse de la perfusion cérébrale, causant faiblesse, sudation, nausées, étourdissement. Peut survenir en cas de choc émotif, douleurs violentes, à la vue du sang.
Habituellement, pas de perte de conscience, mais uniquement des symptômes de faiblesse (étourdissement, bouffées de chaleurs, vision tunnel et embrouillé, vision étoile…..)
Bradycardie: liée davantage à une hyperactivité parasympathique
Hypotension: liée davantage à une hypoactivité sympathique
Vous êtes bénévole au marathon Oasis de Montréal. Vous rencontrez Stéphanie, une jeune femme de 26 ans. La course débute à 09h00. Stéphanie est excitée à l’idée de débuter enfin l’épreuve pour laquelle est s’est entraînée toute l’année. Stéphanie vous dit qu’elle sent déjà son cœur battre plus vite.
Question 10
Expliquez à l’aide des notions sur le système nerveux autonome pourquoi Stéphanie dit sentir son cœur battre plus vite.
Explication BIEN: L’excitation de l’épreuve qui approche est un facteur de stress émotionnel qui déclenche une réaction physiologique. L’hypothalamus réagit via le SNA sympathique.
Pour avoir Excellent ou Très bien :
*Stimulation de récepteurs adrénergiques beta-1 qui augmente la FC
*Centre cardio-accélérateur dans le pont
*ainsi que par la libération d’hormones (adrénaline, noradrénaline) qui soutiennent cette réaction et qui sont sécrétées par les glandes surrénales.
*Cette réaction provoque d’autres effets (dilatation des pupilles, bronchioles, augmentation de FR, etc)
Expliquez les effets du vieillissement sur le système nerveux.
- Diminution du débit sanguin cérébral
- Diminution des mécanismes de thermorégulation
- Diminution des neurotransmetteurs, perte de neurones
- Atrophie du tissu cérébral et augmentation de la taille des ventricules
- Perte de myéline et diminution vitesse conduction
- Diminution masse musculaire
- Diminution l’activité électrique
Etc
Qu’est-ce qui provoque un influx nerveux, comment se propage un influx nerveux et qu’est-ce qui influence cet influx?
Libération de neurotransmetteurs dans la fente pré synaptique -> stimulation du neurone -> modification du déplacement des ions de part et d’autres de la membrane -> dépolarisation (intérieur du neurone est plus positif que le potentiel de repos de la membrane) -> ouverture des canaux ioniques à Na+ -> entrée des ions Na+ dans le neurone -> l’intérieur du neurone devient encore plus positif -> le PPSE se propage vers le cône d’implantation de l’axone -> sommation des potentiels gradués dans la zone gâchette -> lorsque le seuil atteint -55mV dans un temps donné la propagation (influx nerveux) est lancée
Le degré de variation du potentiel de repos de la membrane dépend du nombre de liaisons du neurotransmetteurs par unité de temps
Sa vitesse est influencée par la conduction saltatoire ou non, plus rapide lorsqu’il y a présence de gaine de myéline autour de l’axone car l’influx ‘‘saute’’ d’un noeud de Ranvier à l’autre (conduction saltatoire) au lieu de passer tout le long de l’axone.