Siegler Flashcards
Nommez et décrivez brièvement les 4 propositions qui sont à la base de l’approche par élaboration de règles de Siegler.
- Dans une tâche de résolution de problèmes, les stratgéies des sujets sont régies par des règles décisionnelles (encodage et inférence) dont la valeur heuristique (le moyen) croît avec l’âge.
- Ces règles sont hiérarchisées et peuvent être décrites sous la forme d’un arbre de décision.
- Ces règles, qui organisent en qque sorte la pensée de l’enfant, sont vérifiables dans la mesure où, comme le postule Siegler, le sujet utilise une seule règle, quel que soit le type de problème, ce qui apparaîtra finalement contestable.
- Les tâches utilisées comprennent essentiellement deux variables, ce qui permet de définir les règles en termes de dimensions dominante et subordonnée.
Postule que si on pouvait décoder ce qui se passe dans le cerveau, on aurait ça… des espèces de modèle de l’Arbre de décision des règles utilisées pour résondre une tâche
Autrement dit: l’hypothèse est que le sujet utilise une seule règle de résolution pour répondre à un/tous les items.
Expliquer la notion de règles (utilisées pour répondre à une tâche)
L’utilisation de chaque règle (Siegler en cible 4) conduit à un profil donné de réponse. Ainsi, à l’épreuve de la balance, la règle 1 assure la réussite des problèmes de type a, b et d (cad problè,es d’équilibre, de pois et de poid avec conflit), la règle II assure la réussite des problèmes de types A,B, C et D, etc. Pour la règle 3: les sujets répondent au hasard.
Nommez et expliquez brièvement 4 avantages méthodologiques de l’approche proposée par Siegler.
- Permet d’associer les profils de réponses aux profils prédits par le modèle, et d’anticiper une courbe de dvp en fonction de l’âge.
- Cherche à contourner les pièges et faiblesses de la méthode clinique, surtout pour les critères d’analyse et d’évaluation des niveaux opératoires. (on ne se préoccupe que de la réponse donnée)
- La traduisibilité en système d’expert permet passations individuelles ou collectives tout en évitant les pièges des épreuves opératoires classiques
- la standardisation de la procédure facilite la correction des protocoles et le calcul de fidélité interjuges
Est-ce que le modèle de Siegler est probant?
Oui, il a une capacité prédictive.
Nommez 2 critiques
1- les 4 règles du modèle sont insuffisantes pour décrire l’ensemble des stratégies possibles de résolution, ce qui minimise la variabilité interindividuelle
2- le modèle postule qu’un sujet résout l’ensemble des problèmes d’une épreuve en fonction d’une seul règle, ce qui ne laisse pas de place à la variabilité intra-individuelle.
Nommez trois raisons qui indiquerient que le modèle n’englobe pas toutes les règles.
1- le fort pourcentage de sujets de moins de quatre ans non classés
2- le pourcentage de sujets classés à certains âges
3- l’existence possible d’autres règles
Donnez un exemple de règle que Siegler n’a pas pris en compte
La règle additive
Le modèle de Siegler est-il perfectible?
Oui.
Exemple: avec la règle 3, on peut la transformer en 3 autres règles, ce qui permet de faire qqch de pas mal plus précis que ce que Siegler avait.
Avec la version 3 du modèle, ajout de 5 nouvelles règles et 8 nouveaux problèmes, est bcp plus précis. Permet de classer pas mal plus de monde.
Y a-t-il beaucoup de sujets qui sont pas classables?
Non, il y en a pas beaucoup
Malgré l’ajout de 5 nouvelles règles et 8 nouveaux problèmes, 3 lacunes subsistent. Lesquelles? (possible question exam)
- certaines stratégies ne peuvent pas se transformer en règles
- problème de la variabilité inter individuelle reste insoluble
- il reste un certain pourcentage de sujets non classés.
Qu’est-ce que la version 3 du modèle de Siegler ajoute?
ajout de 5 nouvelles règles et 8 nouveaux problèmes, est bcp plus précis. Permet de classer pas mal plus de monde.
Quelles sont les trois situations qui permettent de penser que le modèle a encore un avenir? (*possible question d’Examen)
- Enseignants (surtout de sciences) qui désirent avoir une évaluation du niveau de maîtrise de divers schèmes avant de procéder à l’enseignement de notions de science qui les impliquent. Par exemple, si un enseignant désire savoir combien d’élèves maîtrisent le schème des proportions ou celui des probabilités, il lui suffit de passer les tests papier-crayon originaux de Siegler comprenant 24 items.
- Situation en ingénierie informatique. Pourrait permettre d’établir le niveau de variabilité intra-individuelle d’un sujet en permettant d’opérationnaliser différement le test de Siegler.
- La troisième situation vise les populations dites spéciales. Par exemple, dans le cadre d’une étude longitudinale sur l’identification de prédicteurs précoces de l’inadaptation psychosociale à l’adolescence, des garçons de dix à douze ans jugés à risque de délinquance ont été testés entre autres à l’aide de l’épreuve de la balance. Les premières analyses montrent que deux fois plus de sujets à risque de délinquance que de sujets normaux n’utilisent pas l’une des sept règles possibles. Ils ont tendance à plus utiliser des règles idiosyncratiques. (donc même au plan cognitifs, il sn’ont pas ce qu’il faut pour suivre les règles)
Vrai ou faux? Les mécanismes à l’origine du changement cognitif fonctionneraient analogiquement aux mécanismes de l’évolution biologique.
Vrai.
Qu’est-ce que le modèle en vagues de Siegler? Décrivez le brièvement.
Plutôt que de reprendre le modèle en stade, en escalier, de Piaget, Siegler lui préfère un modèle en vague qui, de fait, décrit mieux la réalité.
(Au lieu de proposer un mode de pensée unique à chaque étape du dvp, il faut plutôt faire état de la fréquence relative des divers modes de pensée et des modifications dans leur fréquence au fil du temps. La métaphore du chevauchement des vagues met du coup en question la manière dont les modèles traditionnels basés sur les stades tendent à circonscrire les changements importants et la variabilité cognitive aux seules périodes de transition.
L’ensemble du dvp serait une période de transition.
Autrement dit, on envisage maintenant chaque mode de pensée (stratégie cognitive) comme une vague dont la hauteur et le chevauchement avec les autres varient constamment, une vague qui “comme la pensée des enfants, ne reste jamais calme”. )
