Piaget Flashcards

1
Q

Qui est l’auteur ayant eu la plus grande influence sur la psychologie développementale?

A

Piaget

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est la préoccupation centrale des approches développementales?

A

la découverte et l’étude des lois générales qui régissent le dvp intellectuel (il s’agit de savoir quand et comment se produisent les changements observables dans le dvp de l’intelligence individuelle).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Expliquez brièvement 5 raisons pour lesquelles l’on devrait s’intéresser à l’oeuvre de Piaget. (feeling que pourrait être une question examen)

A
  1. La théorie piagétienne (ou théorie opératoire) la plus complète du dvp de de l’intelligence de la naissance à l’âge adulte. (opératoire: permet de faire des opérations)
  2. Piaget demeure l’un des plus importants théoriciens et expérimentalistes (de la psy. de la connaissance et de la psy. du dvp du 20e siècle)
  3. En psychologie du dvp cognitif, la théorie de Piaget constitue un point de référence (les modèles après lui sont dit “néopiagétiens” ou “postpiagétiens”)
  4. L’actualité de la théorie de Piaget tient aussi à la quantité, à la qualité et à la diversité des réflexions, des applications et des travaux empiriques qu’elle a suscités et qu’elle continue de susciter
  5. Son oeuvre est multidisciplinaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Vrai ou faux? L’originalité de sa perspective épistémologique fait dire à certains que Piaget a “institutionnalisé” le paradigme constructiviste.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nommez les principaux domaines (5) pour lesquels la théorie de Piaget a apporté une contribution importante.

A
  • Développement de l’intelligence (psychologie)
  • biologie
  • logique
  • philosophie des sciences
  • épistémologie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Résumez les grandes périodes (6) de la vie et de l’oeuvre de Piaget. (en maigre)

A

1ère période: les années de formation ou la marche vers l’équilibre idéal (de 1896 à 1920)
(mère névrotique, père rigoureux sur plan cognitif. Publie son premier article à 11 ans dans une revue de naturalistes amateurs sur le cpt d’un moineau albinos

2e période: Étude de la pensée verbale (de 1920 à 1935)

[cest dans les travaux de cette période qu’il spécifie la nature de la pensée de l’enfant par rapport à celle de l’adulte. Il découvre notamment que jusqu’à 7 ou 8 ans, la pensée de l’enfant est prélogique sur le plan du langage et du raisonnement, précausal sur le plan de l’explication des phénomènes physiques, et prémorale dans ses jugements moraux] [conception du monde]

3e période: l’intelligence sensori-motrice (de 1935 à 1945)

[travaux sur l’intelligence préverbale et débuts de la pensée] [processus biologiques: concept d’adaptation biologique et d’organisation pour expliquer la formation des connaissances]

4e période: Étude des catégories de la connaissance (de 1940 à 1960)

[ âge d’or du structuralisme piagétien enraciné dans une perspective développementale. Accent mis sur le mode d’organisation des activités cognitives du sujet en termes d’opérations mentales, considérées à titre d’éléments de structures d’ensemble. Travaux de cette période débouchent sur la mise en évidence des stades généraux au cours desquels s’élaborent les diverses notions logicomathématiques et infralogiques]

5e période: consolidation et extension de la psychologie et de l’épistémologie génétiques (de 1955 à 1970)

[début des travaux du CIEG et expansion de la psychologie et de l’épistémologie génétique]

6e période: les multiples façons d’expliquer le progrès des connaissances

[ les travaux de cette période abordent trois thèmes: la logique opératoire, la causalité physique et l’aspect dialectique du progrès intellectuel, et le constructivisme épistémologique, notamment les mécanismes de développement]

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi la théorie de Piaget est qualifiée de structuraliste?

A

Parce qu’elle met en évidence des structures cognitives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi au tout début de son oeuvre, Piaget a étudié seulement la pensée verbale?

A

Parce que selon lui c’était la meilleure manière d’étudier la pensée de l’enfant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux? Piaget a un doctorat en psychologie.

A

Faux. Son docorat est en malacologie (science des mollusques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Comment Piaget explique le passage d’une pensée égocentrique (propre de la pensée enfantine) à une pensée plus objective et logique?

A

Avec la coopération, car pour coopérer, ils doivent être capables de prendre en compte le point de vue de l’autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que le sujet épistémique?

A

C’est un sujet théorique, cad le sujet tel qu’il devrait se développer en principe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce que Piaget met en évidence pour comprendre l’intelligence?

A

La biologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Piaget est-il pour ou contre la psychanalyse?

A

Il refuse d’en utiliser le vocabulaire, mais en fait l’expérience. Il tente aussi une psychanalyse sur sa mère.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

De quelle manière Piaget donne-t-il naissance à la méthode clinique (exploration critique)?

A

Il commence à se pencher sur les “erreurs” de raisonnement des enfants et décide d’en retracer les causes. Il découvre ainsi un filon intéressant pour l’étude de la théorie de la connaissance. Il adapte alors la méthode de l’Entretien clinique utilisée en psychiatrie à l’étude du dvp cognitif, ce qui donne naissance à la méthode clinique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

vrai ou faux? Pour Piaget, il n’y a pas de rupture entre le biologique et le psychologique.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nommez les trois grandes étapes du dvp de l’intelligence humaine auxquelles correspondent trois types de structures.

A
  1. Les structures pratiques de l’intelligence sensori-motrice, responsables d’une première forme de maîtrise agie de la réalité
  2. l’élaboration des structures de l’intelligence concrète, responsable de la maîtrise partielle de la réalité concrète
  3. Les structures de l’intelligence abstraite, responsables de la pensée réflexive et soumises à certaines conditions d’application.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Vrai ou faux? Piaget est méfiant des souvenirs d’enfance utilisés par les psychanalystes, pcq il croit que les souvenirs sont en bonne partie reconstituées.

A

Vrai.

> les étapes de la mémoire dans les problèmes opératoires, cest que l’enfant se rappelle ce qu’on lui a montré tel qu’il le comprend et non pas tel qu’il l’a vu ou perçu ou vécu.

Il illustre cela avec l’exemple de la sériation, vaec laquelle les enfant dessinait une série de baguettes de longueur différente. Le dessin de l’enfant est alors en couple ou en trio etc… donc une mémoire de ce qu’il aurait pu faire. Lorsqu’il le redessine 6 mois plus tard, le dessine plus fidèlement. Donc le reconstitue en fonction du présent et non du passé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quel auteur a réalisé que la théorie opératoire était mieux adaptée que les tests traditionnels de performance pour établir un diagnostic de débilité mentale?

A

Inhelder.

Cest elle qui innove en utilisant les épreuves opératoires avec une population clinique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Le modèle piagétien est-il aussi valable pour les enfants avec un retard intellectuel? Est-il universel?

A

Oui.

Les débiles mentaux suivent les mêmes étapes du dvp cognitif des sujets normaux, sans atteindre toutefois le stade des opérations formelles.

De plus, une étude d’Inhelder sur un petit échantillon d’Enfant de Côte d’Ivoir (n=23) montre que la malnutrition modérée n’a qu’un effet marginal sur le dvp (retards d’au plus quatre mois), alors que les structures de connaissance et leur succession demeurent les mêmes).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Vrai ou faux? Piaget a une collaboration très étroite avec Inhelder. C’est lui qui propose la théorie et Inhelder qui propose les expériences, les épreuves, pour tester les théories de Piaget.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Nommez trois sujets sur lesquels Inhelder s’est particulièrement intéressée.

A
  • comment s’installe l’idée de hasard et la compréhension de cette idée.
  • la question de la possibilité d’accélérer le dvp cognitif
  • l’apprentissage (inhelder: l’apprentissage = une question de développement)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Inhelder a-t-elle une approche fonctionnelle ou structurale?

A

Approche structurale > sujet épistémique (Piaget)

Approche fonctionnelle > sujet psychologique individuel (Inhelder)

Inhelder laisse plutôt tomber le sujet épistémique pour privilégier l’approche fonctionnelle. Ce qui l’intéresse cest les individus (dans leur individualité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Inhelder était-elle psychologue ou l’épistémologue?

A
Inhelder = psychologue
(Piaget = épistémologue)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Décrivez brièvement en quoi consiste la méthode clinique. À quelle préoccupation tente-t-elle de répondre? Quel type d’approche s’agit-il? Quel but a-t-elle?

A

Le méthode clinique:
Elle suppose un mode particulier d’interaction entre l’expérimentateur et le sujet, par lequel le premier décide à chaque instant de la question qu’il va poser en fonction de la réponse que le second lui fournit. Contrairement à la méthode des tests, la méthode clinique permet au psychologue de dépasser les questions standardisées au profit d’une investigation contextuelle en adaptatnt ses questions aux réactions de l’enfant afin de cerner de façon aussi précise que possible sa pensée.

Répond à la préoccupation: situer, sur le terrain de l’expérience scientifique, le problème de la formation et de la croissance des connaissances.

Approche: qualitative

But: Pas tant d’obtenir un résultat dans des conditions rigoureusement définies que de suivre la démarche de l’enfant et la structure de sa logique. L’expérimentateur peut pousser le raisonnement du sujet dans ses derniers retranchements et sonder sa compétence au-delà de sa performance à un tâche.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Nommez en quoi la méthode clinique se distingue de la méthode des tests, sur les plans de la nature des tests (1), la passation (5) et l’évaluation (6).

A

Nature des tests:

  • l’intelligence est mesurée par des tests psychométriques standardisés (tests) vs. l’intelligence et mesurée par des épreuves opératoires (clinique)

Passation:

  • Administration individuelle ou collective (tests) vs. Administration individuelle et parfois collective (clinique
  • Standardisation maximale des procédures et des informations fournies au sujet (tests) vs. adaptation des conditions expérimentales aux réactions du sujet (clinique)
  • Limite de temps dans certains cas (tests) vs. Pas de temps limite (clinique)
  • Interactions minimales et standardisées avec l’expérimentateur (tests) vs. Interactions “libres” et non standardisées avec l’expérimentateur (clinique)
  • Manipulation de matériel concret réduite au minimum (tests) vs. Manipulation individuelle de matériel concret favorisé (clinique)

Évaluation

  • Évaluation d’une performance (tests) vs. Évaluation de la compétence (ce qui requiert plus de temps) (clinique)
  • Accent sur les bonnes et les mauvaises réponses (tests) vs. Centration sur le type de raisonnement et les processus sous-jacents à la résolution de problèmes (cliniques)
  • Standardisation des réponses en vue d’objectiver et de faciliter l’analyse (tests) vs. Réponses ouvertes en vue de recueillir le plus grand nombre d’informations possible (clinique).
  • Mesure quantitative de l’intelligence, correspondant au nombre de bonnes réponses à des items de contenus différents (tests) vs. Description du niveau d’intelligence d’un enfant en termes de stades fondée sur les structures intellectuelles qui sous-tendent hypothétiquement le contenu spécifique des réponses et des justifications du sujet (clinique)
  • Analyse et score final quantifié permettant la corrélation avec d’autres variables (tests) vs. Analyse des réponses et de leur justification ainsi que des manipulations débouchant sur une évaluation en stades (clinique)
  • Priorité accordée à la fidélité et à la validité des instruments (tests) vs. Priorité accordée à l’investigation qualitative de la démarche du sujet dans le but de mieux cerner les processus (clinique).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Décrivez brièvement les 5 périodes (étapes) de la méthode clinique.

A

1ère période
Tente de cerner la logique de l’enfant à travers la pensée verbale à l’aide de tests et de l’observation pure.
Au lieu de se plier à la consigne de standardiser les tests de raisonnment de Burt, Piaget a trouvé plus intéressant de s’intéresser aux échecs des enfants et d’en déceler les raisons. Il adapte alors à l’étude du dvp intellectuel la méthode clinique utilisée par les psychiatres.

2e période
Piaget effectue avec sa femme près de 500 observations rigoureuses tirées de la vie quotidienne de ses trois enfants et qui lui permettent de mettre en évidence la présence d’une intelligence sensori-motrice préverbale chez les enfants de 0 à 2 ans. Ces observations illustrent à souhait non seulement la souplesse de la méthode clinique, mais aussi son caractère expérimental.

3e période
cherche une logique des opérations concrètes. Naissance d’une méthode mixte. Méthode de recherche où l’expérimentateur, le sujet et le matériel sont en interactions. (Ex y a-t-il plus de fleurs ou de margerites?). Période d’“exploration critique”.
L’expérimentateur: demande à l’enfant de justifier ses réponses et ses actions, conteste ou place l’enfant devant ses propres contradictions, lui donne des contre-suggestions ou des arguments entendus chez d’autres enfants, il suscite des modifications du matériel.
Ainsi, la méthode fournit désormais un instrument d’analyse (les chercheurs peuvent appréhender les processus cognitifs dans un cadre théorique mieux défini en sachant ce qu’il cherchent), et un instrument de prévision (les cliniciens disposent d’une méthode de diagnostic opératoire complémentaire aux tests classiques).

4e période.
Piaget impose la marque de l’épistémologie génétique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Dans l’exemple de l’adolescent délinquant chez qui l’entretien vérifie l’acquisition des probabilités (un schème opératoire formel) (p. 104), l’exemple illustre la méthode clinique comme instrument de diagnostic opératoire et appliquée à la troisième période. (avec deux tas de billes noires et blanches en proportion équivalentes, mais dont le premier tas est le quart du deuxième en nombre de billes). Qu’est-ce que la méthode clinique avait permis de constater dans cet exemple?

A

La réponse initiale montre que le sujet se centre uniquement sur les cas possibles (plus de billes en tout), stratégie de niveau préopératoire. La poursuite de l’entretien montre, cependant, que l’utilisation de cette stratégie n’est pas stable, que le sujet semble peu sensible à la contradiction et qu’un argument basé sur la chance lui apparaît tout à fait valable. En fait, on retrouve sur le plan cognitif des conduites observables au plan expérimental: l’absence de ormes ou la propension à les enfreindre, si cela permet de faire un gain rapide, et un peu de pensée magique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Nommez 6 avantages de la méthode clinique.

A
  1. Les procédures expérimentales sont souples (l’expérimentateur peut s’adapter au rythme du sujet) et écologiquement valides (permettent l’Adaptation du matériel et du vocabulaire à la diversité culturelle)
  2. La méthode fournit bcp d’informations quant au niveau et au fonctionnement cognitifs des sujets
  3. Instruments concrets destinés aux sujets plus faibles au plan verbal ou présentant des difficultés d’attention.
  4. Pas de risque d’étiquetage des enfants (le but n’est pas de compter les bonnes/ mauvaises réponses, mais plutôt d’observer les raisonnements)
  5. Méthode adaptée aux étapes exploratoires d’une recherche.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Nommez 5 limites de la méthode clinique.

A
  1. Nécessité d’un long entraînement théorique et pratique des expérimentateurs
  2. Laxisme dans les procédures d’interrogation, d’où:
    - appréciations subjectives de l’expérimentateur;
    - peu de comparaisons intersujets;
    - analyses statistiques restreintes
  3. Manque de systématisation dans le choix des critères d’Analyse et d’évaluation des niveaux opératoires
  4. Pas applicable à grande échelle (pcq très long)
  5. Requiert beaucoup de temps.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Diagnostic opératoire: Surtout dans les années ‘60, l’on a assisté à un foisonnement d’épreuves opératoires à des fins cliniques dans plusieurs domaines. Nommez 3 raisons qui expliquent cet engouement selon Grégoire.

A
  1. Le recours au diagnostic opératoire venait compenser deux failles des tests psychométriques classiques, à savoir l’absence de cadre théorique et le caractère relatif d’un simple résultat.
  2. Grâce aux caractéristiques de la méthode clinique qui s’inspire des entretiens psychiatriques.
  3. Grâce à la possibilité de relier le fonctionnement cognitif au fonctionnement global de la personnalité.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Est-ce que les enfants de milieu défavorisé et de milieu normal sont au même niveau de stade opératoire?

A

Oui, mais les enfants défavorisés prennent plus de temps à comprendre. Donc les sujets défavorisés au besoin de soutien explicite pour parvenir au même résultat. C’est donc une nuance que les tests classiques centrés sur la seule performance ne peuvent pas montrer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quelles sont les trois grandes étapes que nécessite la convergence entre la méthode clinique et la psychométrie? Est-ce des mesures qui ont vu le jour?

A
  • La standardisation des épreuves opératoires (n’a pas aboutit)
  • la construction d’échelles de développement (qques unes ont vu le jour, mais limités à certaines période du dvp) (donc échec relatif)
  • la construction de tests opératoires (plusieurs tests opératoires papier-crayon ont vu le jour, mais plusieurs d’entre eux témoignent d’une faible compréhension de la théorie piagétienne).
33
Q

Qu’est-ce que la mise sur pied d’échelles de développement de la pensée opératoire et test opératoire et leurs difficultés ont permis de révéler au niveau de la disharmonie?

A

Disharmonie: le sujet épistémique de Piaget voudrait que un sujet à tel âge soit supposé être à cet âge sur toutes les épreuves. Mais les cliniciens se sont rendus compte que les sujets n’étaient pas “normaux” dans tous les aspects. Et que cette disharmonie était tout à fait normale. Que le sujet “normal” dans tous les aspects n’est pas la majorité du monde.

34
Q

Quels sont les 5 critères constitutifs de la notion de stade de piaget? Décrivez les brièvement.

A
  1. La hiérarchisation
    > nécessité d’un ordre constant dans la succession des différents niveaux du dvp. Tlm commence par le premier stade et on ne peut pas être à un stade avancé et régresser au premier stade.
  2. L’intégration
    > Les éléments du stade précédent ne se retrouvent jamais tel quel dans le nouveau stade, il est plutôt restructuré. Donc ce qui a été appris à un stade se retrouve au stade suivant, mais réintégré.
  3. La consolidation
    > Un stade comporte toujours un aspect d’achèvement des conduites nouvellement acquises et un aspect de préparation des conduites du niveau suivant. Critère permettant de souligner le caractère progressif et continu du développement.
  4. La structuration
    > Critère le plus fondamental de la théorie. Il implique que les conduites, apparemment disparates, propres à chaque stade sont chapeautées par une nouvelle structure d’ensemble.
  5. L’équilibration
    > Ce critère représente l’aspect fonctionnel ou dynamique de l’organisation des conduites. À chaque étape majorant, on aurait un meilleur équilibre. Toujours un équilibre supérieur quand tu changes d’étape.
35
Q

Qu’est-ce que les décalages horizontaux et verticaux?

A

Décalages verticaux: correspondent au passage d’un stade à un autre.

Décalage horizontaux: asynchronismes d’acquisitions au sein d’une même période entre des opérations similaires, mais appliquées à des domaines différents. Explique l’écart chronologique entre les moments d’apparition d’opérations portant sur des notions différentes, mais obéissant à des lois identiques de structuration. Ils mettent clairement en évidence les disharmonies cognitives.

Piaget croit que ces deux types de décalage ont les même facteurs explicatifs.

36
Q

Nommez les 3 étapes (période) du développement cognitif.

A
  1. La période sensori-motrice (de 0 à 18 mois)
  2. La période de l’élaboration des représentations et des opérations concrètes (de 1 1/2 -2 ans à 11-12 ans):
    a) l’émergence de la représentation et de la fonction symbolique (de 1 1/2-2 ans à 4 ans);
    b) la pensée préopératoire (de 4 ans à 6-7 ans)
    c) les opérations concrètes (de 6-7 ans à 11-12 ans)
  3. La période des opérations formelles (à partir de 11-12 ans)
37
Q

Vrai ou faux? La notion piagétienne de stade est mieux représentée comme un point de repère sur un continuum que comme une coupure nette.

A

Vrai.

38
Q

Quels sont les quatre facteurs du développement cognitif ? (permettant d’expliquer le mécanisme causal de l’émergence de ces structures successives)

A
  1. La maturation
  2. L’expérience physique
    (l’action effectuée sur les objets et expérience logico-mathématique))
  3. l’expérience sociale
    ( interactions et transmissions sociales) (surtout le langage)
  4. l’équilibration
    (facteur central du dvp, qui chapeaute les autres facteurs. Dynamique d’équilibration qui combine l’Action des facteurs endogènes (1) et et des facteurs exogènes (2) et (3) en faisant correspondre à différentes formes d’organisation divers modes d’adaptation. Le dvp de l’intelligence et le progrès des connaissances vont de pair) (équilibration = correspondance entre adaptation et organisation)
39
Q

L’adaptation résulte de l’interaction de deux processus bien connus en biologie: l’assimilation et l’accomodation. Expliquez-les brièvement.

A

Assimiliation: est le processus par lequel les objets sont appréhendés par la structure cognitive actuelle du sujet. Elle équivaut aux actions du sujet qui prend connaissance de la réalité en l’incorporant aux schèmes dont il dispose. (assimilation = des objets aux schèmes)

Accomodation: est le processus par lequel les schèmes d’action du sujet sont appelés à se modifier pour s’ajuster aux objets ou situations de l’environnement qu’ils tentent d’Assimiler. (accomodation = des schèmes aux objets)

Plus une conduite est adaptée, plus l’assimilation et l’accomodation sont en équilibre. (adaptation: liée aux interactions schèmes x objets)

40
Q

Vrai ou faux? C’est au niveau cognitif que l’on retrouve la complémentarité fonctionnelle de l’assimilation et de l’accomodation.

A

Faux. C’est à tous les niveaux, aussi bien biologiques que cognitifs.

41
Q

Expliquez pourquoi Piaget conçoit la connaissance comme un processus plutôt que comme un état (chaque équilibre atteint ouvrant sur la recherche d’un équilibre meilleur), en faisant appel à la notion d’équilibration majorante. (texte en maigre)

A

Équilibration majorante = le dvp cognitif est comme une marche vers un équilibre sans cesse meilleur.
Cad que à mesure que les nouvelles structures se construisent, elles acquièrent une plus grande adaptabilité à l’environnement. L’équilibration repose en effet sur la complémentarité fonctionnelle de l’adaptation et de l’organisation. Les interactions sont sources de constructions nouvelles. Celles-ci rendent possibles, à leur tour, des interactions qui n’étaient pas acessibles à l’étape antérieure. De ces nouvelles interactions naîtront de nouveaux déséquilibres qui seront graduellement surmontés par des rééquilibrations majorantes, sources de nouvelles constructions. L’équilibration, qui relève de cette alternance continuelle d’interactions et de constructions, constitue donc un processus continue, une marche vers un équilibre idéal, une poursuite des connaissances jamais parachevées.

42
Q

Nommez les 10 critiques adressées à la théories de Piaget.

A
  1. … sous-estime la compétence des enfants
  2. … caractérise le dvp de façon négative (par l’absence de compétences)
  3. … est une théorie extrême de la compétence
  4. …néglige le rôle des facteurs sociaux dans le dvp
  5. … prédit un dvp synchrone infirmé par les faits
  6. … est descriptive, mains non explicative
  7. … arrête le dvp à l’adolescence
  8. … concerne uniquement l’intelligence logico-mathématique
  9. … accorde trop d’importance à l’activité du sujet et pas assez à l’objet
  10. … néglige les différences intra-individuelles et interindividuelles (l’implantation des structures formelles ne suivrait pas forcément le même cheminement chez tous les individus et créerait automatiquement des décalages horizontaux)
43
Q

Quelle conclusion tiré de l’étude sur la nature des croyances au Père Noël, Lapin de Pâques et fée des dents?

A

Le niveau opératoire (préopératoire, transition, opératoire concret) est bel et bien relié à l’âge, mais la croyance à ces trois figures est davantage reliée à l’âge qu’au niveau développemental cognitif.

44
Q

Soulevez les composantes de la pensée opératoire concrète. (3) et l’âge de ce stade.

A
  • entre 7 à 12 ans (Qc = 6 à 12 ans)
    L’opération concrète est une action:
  • Intériorisée.
    [l’enfant peut agir en pensée sur la réalité (images mentales cinétiques)]
  • Réversible
    [capacité de considérer deux points de vue en même temps]
  • Solidaire d’une structure d’ensemble
    [caractère plus systématique de ses démarches]
45
Q

De quels schème et fonction ont recourt les opérations suivantes:

  • Les opérations qualitatives fondées sur les ressemblances entre les choses
  • les opérations qualitatives fondées sur les différences
  • les opérations sur les quantités globales ou dénombrées.
A
  • Les opérations qualitatives fondées sur les ressemblances entre les choses

> Recourent au schème d’inclusion ou de partition dont la fonction est de réunir (ou dissocier) des éléments constituants dans un tout à partir de critères. Ex. classer des marguerites et des cosmos dans la classe des fleurs à partir de la définition du concept de fleur (classification logique)

  • les opérations qualitatives fondées sur les différences

> Recourent aux schème de la relation d’ordre dont la fonction est d’ordonner, de déplacer ou d’orienter les choses selon des repères différentiels. Ex. mettre des fleurs en ordre en utilisant le repère de grandeur (sériation logique)

  • les opérations sur les quantités globales ou dénombrées.

> Recourent aux schèmes de conservation, de nombre et de mesure dont la fonction est de conserver globalement une quantité, de compter et de mesurer.

46
Q

Vrai ou faux? Les opérations concrètes s’appliquent dans les deux domaines de la pensée: le logicomathématique et l’infralogique (ce qui a trait à l’espace, le temps, la causalité).

A

Vrai.

47
Q

Qu’est-ce que la notion de conservation.

A

La notion de conservation est acquise lorsque l’enfant comprend que les propriétés quantitatives d’un objet ou d’un ensemble d’objets sont immuables, malgré des transformations de leur apparence, que ce soit dans le domaine logicomatémaqieu (quantité globale, nombre) ou dans le domaine infralogique (quantité globale, longueur, poids, surface, volume, vitesse du temps, etc)

48
Q

Un enfant à qui se fie à la figuration des verres plutôt qu’au raisonnement selon lequel c’est le même liquide qu’on a transvidé d’un cylindre à l’autre, ne maîtrise pas encore quel schème?

A

Le schème de la conservation (pensée préopératoire)

49
Q

Nommez 3 raisons selon Pinard qui confèrent un statut de premier plan aux notions de conservation.

A
  1. Elles se situent au coeur des concepts logico-mathématiques et infralogiques que le sujet doit acquérir

2- les enfants sont (inconsciemment) confrontés quotidiennement au phénomène de conservation lorsqu’ils effectuent des opérations portant sur les classifications, les sériations, le nombre et l’espace pour s’adapter à la réalité.

  1. valeur heuristique dans l’étude du dvp cognitif
50
Q

Qu’est-ce que la construction de l’invariant?

A

L’utilisation de la notion d’invariant permet de raisonner sur des objets stables. Une pensée sans invariant est instable et illogique, car tout change au gré des apparences. Le premier invariant que l’enfant construit est la permanence de l’objet. Et la permanence de l’objet humain arrive avant la permanence de l’objet physique.

En effet, savoir qu’un objet continue d’exister malgré le fait qu’il n’est plus accissible à nos sens, cest comprendre que le monde enivronnant n’est pas dépendant de nous, qu’il a une certaine constance.

51
Q

L’enfant de niveau opératoire concret sait que la quantité de liquide est invariante (expérience de transvidage entre 2 verres différents), mais il est en outre capable de justifier pourquoi il en est ainsi à l’aide de trois arguments. Lesquels?
(conservation de la matière)

A
  1. Par réversibilité.
    (on peut remettre le liquide dans le premier verre et va être au même niveau)
  2. Par identité
    (“c’est le même jus. on n’a rien ajouté et rien enlevé”
  3. Par compensation
    (“le verre est plus haut mais il est moins large”) (témoigne de la structure d’Ensemble)

Un enfant qui est solide dans ces arguments maitrise bien la conservation de la matière.

(en d’autres mots: ces trois arguments sont l’opérationnalisation de la construction des invariants)

52
Q

Vrai ou faux? l’acquisition de connaissances joue un rôle dans la compréhension des conservations.

A

Vrai

Exemple du camionneur et des canaris.

53
Q

Qu’est-ce que régit le schème opératoire de classes? Que nécessite-t-il?
(fait partie du dvp des opérations logicomathématiques)

A

Régit les opérations qui réunissent dans un tout des éléments qui présentent des ressemblances déterminées par des critères logiques.

Nécessite la réversibilité de la pensée et les criètres de compréhension et d’extension de la classe et sous-classe.

54
Q

Comment se constitue le schème opératoire de la relation d’ordre? (fait partie du dvp des opérations logicomathématiques)

A

l’enfant établit des relations transitives qui ordonnent les éléments de la réalité par rapport à des repères qui différencient ces derniers. Ex. Si A et le frère de B, alors B est le frère de A. Ex. mettre en ordre de grandeur des baguettes (sériation simple)

55
Q

Mise en situation: une épreuve de bâtonnets de différentes longueurs (sériation). 4 enfants doivent les placer en ordre de longueur. Un enfant au stade symbolique (3 ans), un au stade de l’intuition simple (4 ans), un au stade de l’intuition articulée (5 ans et demie) et une au stade opératoire concret. Quels devraient être leur résultat? Quel est l’invariant?

A
  1. Stade symbolique: va vouloir surtout jouer avec la série de bâtonnets
  2. Stade de l’intuition simple: incapable de réaliser la sériation; procède de proche en proche, comparant deux bâtonnets à la fois, parfois trois.
  3. Stade de l’intuition articulée: Réussit sa sériation, mais par tâtonnements, après bcp d’essais et d’erreurs qu’ellle corrige en évaluant la position de chaque bâtonnet après l’avoir placé.
  4. Stade opératoire concret: A bien intériorisé qu’un bâtonnet est plus grand que le précédent et plus petit que le suivant (réversibilité par réciprocité). Comprend que l’invariant de cette opération de sériation est la base. Elle peut planifier l’opération de façon simultanée (contrairement à celle qui procède par essais erreurs)

Épreuve généralament réussie autour de 6 à 7 ans.

56
Q

Le développement des opérations logicomathématique comprend quelles éléments (3)?

A

La relation d’ordre, la compréhension du concept du nombre et l’inclusion des classes

57
Q

Nommez et expliquez brièvement les 5 caractéristiques de la pensée formelle. (pensée formelle = ado, nous)

A
  1. Le raisonnement hypothético-déductif.
    > Capacité de déduire à partir d’hypothèses.
    (l’ado n’est plus contraint de raisonner sur des objets ou événements concrets, il peut raisonner sur des donner verbales, avec la pensée). (dès que pose un “si”, cest que est capable de poser un raisonnement hypotético-déductif).
  2. La logique propositionnelle
    > il s’agit toujours de classer et de sérier, mais au lieu de porter directement sur des objets, ils utilisent des propositions.
  3. La dissociation forme-contenu
  4. La combinatoire
  5. Le réel et le possible
58
Q

Quelles sont les 3 conditions pour pouvoir communiquer, cad échanger intellectuellement et socialement?

A
  1. la nécessité d’accorder aux mots un sens identique
  2. Se sentir lié par les propos tenus
  3. Le respect du principe de non-contradiction
59
Q

Les progrès logiques vont de pair avec la socialisation ( = 2 facettes du même processus). Par conséquent, nommez une acitivé qui serait propice au développement de la coopération et du développemen cognitif.

A

La discussion en groupe. Favorise la prise de conscience de la contradiction

Plus spécifiquement: Kohlberg a mis au point discussion en groupe de dilemmes moraux pour favoriser le développement du jugement moral tant dans la population en général que chez les délinquants.

(Une pensée logique est nécessairement sociale, puisqu’elle implique une confrontation avec la pensée d’autrui et qu’elle cherche une argumentation qui appuierait ce qu’on est porté à croire.)

60
Q

Qu’est-ce que le “réel et le possible” de la pensée formelle? (question d’examen)

A

> c’est l’inversion de sens entre le réel et le possible qui est au centre de la pensée formelle.

Opératoire formel : P–> R

Opératoire concret : R –> P

Pour l’enfant du niveau opératoire, le possible est un cas particulier du réel, alors que pour l’adolescent capable de pensée opératoire formelle, le réel constitue un cas particulier du possible.

Ainsi, un ado qui critique, conteste une règle, ça veut dire qu’il est dans l’abstraction, cest une bonne chose: cest de l’opératoire formel.

61
Q

Quels sont les 5 principaux schèmes formels? Décrivez-les brièvement.

A
  1. Le schème de la combinatoire

Trois types d’opérations peuvent servir à combiner les objets: les combinaisons, les permutations (cad effectuer un changement d’ordre, donc découvrir toutes les façons possibles d’ordonner un certain nombre d’éléments) et les arrangements (qui nécessite à la fois de combiner et permuter les objets pour établir tous les arrangements possibles).

  1. Le schème des proportions

Épreuve de la balance (poids et distance entre les poids sont disposés sur les plateaux). L’épreuve est résolue quand le sujet prend en considération les deux variables en présence, le poids et la distance, et qu’il saisit le jeu des compensations nécessaires au maintien de l’équilibre.

  1. Le schème des probabilités

Notions de hasard et de probabilités. Cette notion se construit en écho au dvp de la notion de nécessité. (avant ce schème, ne distingue pas le hasard de la nécessité, le prévisible de l’imprévisible)

  1. Le schème des corrélations

Pas la même chose que la causalité. (corrélation indique le degré de relation, et non pas que la première variable cause la deuxième). coefficient de corrélation = indicateur du degré de liaison entre deux variables.

  1. Le schème du contrôle des variables.
    (* important)

> cest le fait de prendre en compte les variables en jeu et de comprendre leur rôle respectif. Demande des efforts, est pas spontané.

> Le dvp d’une pensée critique constitue probablment le point d’ancrage dans le vécu quoditien du schème du contrôle des variables.

Épreuve du pendule. Le sujet doit vérifier la fonction respective de chacun des facteurs pour découvrir que la longuer de la corde est le seul facteur qui joue (et non le poids suspendu au bout de la corde, la hauteur de chute, l’élan initial).
Implique le schème hypothético-déductif et la combinatoire.
Épreuve du pendule: Pour résoudre le problème des facteurs responsables de la fréquence des oscillations, le sujet doit d’abord cerner les variables en présence, puis les combiner entre elles de toutes les manières possibles et trouver un moyen d’expérimenter ces combinaisons pour en arriver à isoler la ou les variables pertinentes.
Nécessite que 1- le sujet conçoit la relation de cause à effet et aussi que 2- le sujet dérive de la théorie qui le guide et fasse l’effort de vérification consistant à démontrer la validité de cette théorie.

62
Q

Quel est le pourcentage d’adolescent de 16 ans qui maîtrise le schème des proportions?

A

42%

63
Q

Nommez 6 distinctions entre la pensée formelle et la pensée dogmatique.

A
  1. PD: empêche de séparer les info de leur source vs. PF: permet la séparation des variables en jeu
  2. PD: limite les informations aux sources considérées comme suffisantes vs. PF: cherche à diversifier les sources d’information
  3. PD: juge les raisonnements et les informations vrais ou faux selon qu’ils proviennent ou non de l’autorité en place; leur validité n’est pas sujette à caution vs. PF: juge les raisonnements et les infromations vrais ou faux après vérification des prémisses, et ce indépendamment des autorités
  4. PD: empêche de tenir compte d’informations qui s’opposent au système de croyances-incroyances vs. PF: tient compte d’informations de sources divergentes
  5. PD: maintient la coexistence de croyances contradictoires à l’intérieur du système vs. PF: permet l’élimination logique des contradictions
  6. PD: tend à nier tout ce qui contredit ou menace son propre système de croyances et de non-croyances vs. PF: peut remettre en question une hypothèse lorsqu’une donnée contradictoire apparaît
64
Q

Nommez plusieurs retombées comportementales de l’émergence de la pensée formelle chez l’adolescent.

A
  • élaboration d’un projet de vie
  • désir de changer la société
  • trois dimensions de l’égocentrisme typiquement adolescent: l’audience imaginaire (conviction d’être le centre de l’attention) et la fable personnelle (croyance d’être unique et être le seul à vivre ce qu’il vit) et aussi la centration sur soi
65
Q

Est-ce que cest 100% des sujets qui atteingnent les opérations concrètes? Et les opérations formelles?

A

Opérations concrètes oui, mais pas les opérations formelles.

À partir de 15 ans, cest à peine 22% des ados qui maîtrisent vraiment les opérations formelles, mais aussi 48% qui en sont sur le bord. Mais à 18 ans cest à peine 50% des ados qui maîtrisent bien la pensée formelle. Même à l’université cest pas tout le monde qui maitrise bien les schèmes formels.

66
Q

Vrai ou faux? l’école ne change pas grand chose sauf pour permettre d’actualiser les habiletés que les jeunes ont déjà.

A

Vrai.

Oui plus tu étudies, plus tu auras de meilleures notes, mais tu dois avoir de bonnes habiletés au départ pour que ça soit vrai.

67
Q

Quels sont les trois indicateurs de passage du stade formel à un stade postformel?

A
  1. Apparait dans la formation d’un point de vue propre sur les choses. C’est l’aspect cognitif de l’adaptation au milieu.
  2. L’aménagement de possibilités de retraite de l’action directe sur le monde (rappelle le moratoire psychosocial de Erickson)
  3. la formation d’un code d’honneur personnel
68
Q

Est-ce que le stade des opérations formelles marque l’étape finale, sur le plan strucutral?

A

Sur le plan structural, oui. MAIS cest pas terminé, il y a d’autres habiletés qui se développent. L’âge adulte entraînerait une réorganisation cognitive permettant d’accéder à un stade postformel (un 5e stade).

69
Q

Quel auteur a proposer un 5e stade, un stade post-formel? En quoi consiste-t-il?

A

Arlin, est la première à proposer un stade postformel différent du stade formel. Ce stade se caractérise par la recherche ou la découverte de problèmes. Un individu parvenu à ce stade propose plusieurs solutions à des problèmes mal définis ou envisage d’anciens problèmes sous un nouvel angle.

70
Q

La pensée postformelle est-elle uniquement cognitive?

A

Non, elle englobe entre autres des dimensions sociales, morales et affectives.

71
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Mehler permet de montrer?

A

Que quand le test de conservation est fait avec qqch comme des bonbons (en plaçant deux rangées avec le même nombre de bonbon mais dont l’une des deux rangées les bonbons sont plus espacées), cela crée un enjeu pour tester le nombre en créant un risque réel de mal choisir pour l’enfant qui a envie de les manger et en avoir plus et il a tendance à faire plus d’erreurs.

72
Q

Expliquez brièvement en quoi consiste la théorie de la résistance cognitive de Houdé.

A

Selon Piaget, deux stratégies entrent en compétition dans le cerveau de l’enfant qui est placé devant l’épreuve de conservation (2 rangées de bonbons dont une est plus espacée donc plus longue). Ces deux principes sont: 1- un algrorithme de quantification, le comptage et ses principes et 2- une heuristique “longueur = nombre” . Cette heuristique marche très rapide, marche très bien très souvent mais pas toujours. tandis que l’algorithme est plus lent mais marche toujours.

Donc selon la théorie de la résistance cognitive de Houdé, l’enfant de moins de 7 ans doit encore apprendre à inhiber une solution impulsive de son cerveau, déclenchée par le contexte expérimental (piège) de la longueur. Donc ce qui pose réellement problème à l’enfant de maternelle dans la tâche de Piaget cest d’être incapable d’inhiber une stratégie perceptive inadéquate et dominiante “longueur = nombre”, stratégie heuristique qui d’habitude marche bien.
(donc plus difficile d’inhiber quand cest des bonbons).

73
Q

Est-ce la tâche de conservation du nombre de Piaget teste réellement l’activation de la notion de nombre ou l’inhibition de la stratégie heuristique “longueur = nombre”?

A

La stratégie heuristique “longueur=nombre”

74
Q

Avec quoi Houdé réussi-t-il à “prouver” sa théorie de la résistance cognitive? (2 éléments)

A
  • Amorçage négatif

Il y a un petit décalage de temps qu’on appelle “amorçage négatif” qui est statistiquement significatif et qui démontre que l’enfant a bien dû inhiber, bloquer la stratégie “longueur= nombre” pour réussir la tâche (décalage qui nest pas là pour le même enfant dans situation contrôle)

  • IRM
    Ont démontré avec l’imagerie cérébrale que l’activation d’une région préfrontale dédiée à l’inhibition cognitive (résister à “longueur = nombre”) est nécessaire à la réussite de la tâche de conservation du nombre de Piaget. Et cela en complément du cortex pariétal dédié au sens précoce du nombre.

S’applique aussi au biais d’Appariement (biais de perception)

75
Q

Vrai ou faux? lors de la correction de l’erreur après l’apprentissage de l’inhibition, il s’opère une très nette modification neuronale.

A

Vrai.

76
Q

Est-ce qu’il est suffisant d’avoir atteint à l’adolescence le stade des opérations logiques formelles pour être définitivement préfrontal et logique? Nommez deux explications.

A

Non.

1- dans le cerveau en action, à tout moment, y compris chez l’adulte, plusieurs stratégies de raisonnement peuvent se téléscoper, entrer en compétition, les biais perceptifs prenant alors le pas sur les réponses logiques dès la présence d’un piège (dominance du système 1).

2- c’est l’inhibtion cognitive préfrontale, déclenchée ici par un apprentissage expérimental (système 3), qui se révèle être la clé de l’accès à la logique (système 2).

77
Q

Qu’est-ce que le système 1, 2 et 3? (Houdé)

A

Système 1 = raisonnement

Système 2 = la logique

Système 3 = “résistance cognitive” (inhibition)

Système 3 a une fonction inhibitrice du système 1

78
Q

Pourquoi faudrait-il “apprendre à résister”?

A

Pcq on a des biais (biais d’appariement (de perception), biais de croyance (sémantique), biais de représentativité (ressemblance avec un stéréotype social), etc. qui font que face à ex. des syllogismes non valides, on devrait mettre notre cortex préfrontal en mode inhibiteur pour suspendre nos croyances habituelles ex que les roses fanent vite mais qui serait pas logique dans un syllogisme par exemple.

79
Q

Expliquez le concept d’assimiliation et d’accomodation

A

Quand les personnes apprennent de nouvelles informations, ils adaptent leurs schémas par le biais de deux processus: l’assimilation et l’accomodation.

Assimilation: assimile les nouvelles informations et nouvelles expériences en fonction de leurs schémas actuels

accomodation: conssite à prendre des infos comparables à ce qu’ils connaissaient déjà et on parle d’accomodation lorsqu’ils modifient leur schéma en fcontion des nouvelles informations.

Ce processus se produit au fur et à mesure que les enfants interagissent avec leur environnement.

Autrement dit: quand l’enfant tombe sur une information nouvelle, il a deux choix: soit il l’incorpore à des schèmes qu’il a, soit il modifie ses schèmes pour faire sens de la nouvelle info.

Schèmes: structures mentales qu’on a qui nous permet d’appréhender le monde, de faire sens du monde.(un peu comme des concepts.)