examen intra Flashcards
D’où vient l’appellation de “quotient intellectuel”?
Un quotient est le résultat d’une division. L’on parle de quotient intellectuel, parce que on fait la division de l’âge mental divisé par l’âge réel de la personne. Ce quotient, multiplié par 100, nous donne ainsi le résultat de ce que l’on appelle quotient intellectuel.
Pourquoi est-ce important pour le ps. éd. de bien comprendre la nature des habiletés mentales?
- parce que joue un rôle dans les processus d’adaptation
- pcq elles constituent l’une des caractéristiques les plus typiques de l’être humain
Quel est le meilleur prédicteur de la réussite scolaire et professionnelle?
l’intelligence mesurée
Y a-t-il des corrélations entre un moindre niveau d’intelligence, la pauvreté et des difficultés d’adaptation?
Oui.
Donnez un exemple de rôle dans les processus d’adaptation que joue les habiletés intellectuelles?
Les bonnes habiletés intellectuelles constituent un facteur de protection (et vice-versa) par rapport à la délinquance.
Vrai ou faux? Selon Neisser, l’intelligence a les caractéristiques de ce que Rosh appelle un concept naturel.
Vrai
Qu’est-ce qu’un concept naturel?
Donnez un exemple.
Comment parvient-on à forger ce genre de concept?
- Ce concept décrit une réalité difficile à circonscrire dont les contours sont flous et qui a plusieurs caractéristiques pertinentes possibles (contrairement aux concepts mathématiques qui renvoient à des caractéristiques claires, par exemple).
- L’intelligence est un concept naturel.
- Pour forger ce concept, on a recourt à l’énumération de prototypes, cad d’exemples typiques et représentatifs du concept en question. Ainsi les membres d’une société s’entendront assez bien pour subsumer un prototype donné sous une même catégorie conceptuelle (ex. ameublement (= chaise, canapé, etc), fruits (= orange, pommes, etc), etc)
Donc on va juger si tel meuble est une chaise s’il présente suffisamment de similarités avec le prototype.
Peut-on établir un critère définitf de l’intelligence? Pourquoi?
Non. Parce que le concept d’intelligence est un concept naturel et qu’il a des frontières floues.
Comment trois personnes a priori différentes peuvent être toutes jugées “intelligentes”?
C’est qu’elles ressemblent toutes trois au prototype de “personne intelligente” même si les aspects qui les font reconnaître comme telles diffèrent.
Qu’est-ce qu’une théorie implicite de l’intelligence? Ces théories sont-elles importantes?
C’est le développement d’un idée intuitive de l’intelligence (par les “profanes”), malgré le fait que les experts élaborent des théories explicites.
Il ne s’agit donc pas d’une réflexion systématique, mais de représentations mentales du type “psychologie de la rue”.
Ça pourrait être une bonne chose quand même d’étudier ces théories implicites de l’intelligence, puisque les gens se servent couramment de ce type d’idée pour évaluer les autres, que les experts ont aussi une idée intuitive de l’intelligence et que elles pourraient aider à éclairer le débat sur la validité des tests d’intelligence.
Vrai ou faux? Les résultats d’une analyse eu égard aux conceptions de l’intelligence des profanes et des experts ont révélés une grande similitude entre les théories implicites de l’intelligence des experts et celles des profanes.
Vrai.
Les corrélations entre les réponses des deux groupes pour un même type d’intelligence varient de 0.72 à 0.89.
Quelles conclusions (2) peut-on tirer de l’étude de Sternberg en trois volets sur les théories implicites de l’intelligence? (étude qui compare notamment les caractéristiques de l’intelligence générale selon les profanes vs selon les experts)
1- De toute évidence, nous fondons l’évaluation de notre propre intelligence et de celle des autres, tant en situation formelle qu’informelle, sur des théories implicites de l’intelligence.
2- Les profanes et les experts partagent sensiblement la même conception de l’intelligence
(“profane” = non initié, non expert)
La structure sous-jacente aux théories implicites de l’intelligence s’organise autour de quelles dimensions (3) mises en évidence par Sternberg?
1- le cognitif (résolution de problèmes)
2- le verbal (capacité verbale)
3- le social (compétence sociale)
À la suite d’un symposium en 1921 sur l’intelligence et sa mesure, les éditeurs du Journal of Educational Psychology ont demandé aux 14 experts qui y participaient de répondre à deux questions. Quelles sont ces deux questions?
1- Qu’est-ce que l’intelligence et comment peut-elle être mesurée?
2- Quelles sont les prochaines étapes dans la recherche sur l’intelligence?
65 ans après le symposium de 1921 dans lequel les éditeurs du Journal of Psychology demandait deux questions sur la recherche en intelligence aux 14 experts participants, Sternberg et Berg ont demandé à 24 experts de répondre aux mêmes questions. Qu’est-ce qui a surtout changé entre les deux générations de réponse? Quelles conclusions peut-on tirées?
Conclusions :
- Malgré les différences, il existe un certain accord entre les experts des deux symposiums sur la nature de l’intelligence (coefficient de corrélation de 0.5)
- Aussi, seul 9 aspects ont été nommés par les experts des deux cohortes, ce qui souligne l’écart entre les préoccupations à 65 ans d’intervalle.
- Certaines divergences:
1921: accords entre les experts sur l’urgence d’établir des tests d’intelligence valides, ce qui est acquis en 1986.
1986: On s’intéresse aux manifestations de l’intelligence dans les divers secteurs de la vie courante (ce qui n’était pas une préoccupation en 1921)
- Certains points sur lesquels les deux cohortes s’entendent:
L’importance de mener des recherches sur le dvp de l’intelligence, sur les habiletés autres que cognitives et sur l’intelligence à l’oeuvre dans des domaines spécifiques.
Est-ce que les tests d’intelligence mesure la créativité?
Non
Pour quelles raisons utiliser des caractéristiques métaphoriques de l’intelligence ?
Pour situer les diverses théories de l’intelligence dans un ensemble cohérent, et parce que l’intelligence est un concept dont on sait ce qu’il veut dire sans pour autant pouvoir le définir de façon satisfaisante.
La métaphore de l’intelligence artificielle.
Quels types d’habiletés aurait un ordinateur qui se prétendrait intelligent? (6 capacités)
- Capacité de classifier
(ne pas classifier = ne pas penser. Regrouper logiquement est indispensable pour communiquer) - Capacité de modifier son comportement et d’apprendre
(ajuster son cpt en fonction de l’expérience pour maximiser l’adaptation à l’environnement) - Capacité d’effectuer des raisonnements déductifs
(une grandes partie de nos connaissances relèves de déductions) - Capacité d’induire et de généraliser
(raisonnement inductif, allant du particulier au général, nous permet par ex. de découvrir des lois de la physique) - Capacité de dvp et d’utiliser des modèles conceptuels
(cest grâce à ces modèles qu’on peut décoder ex le fait que on voit une balle rouge disparaitre sous le sofa et réapparait verte, on comprend que cest pas la même balle) - Capacité de comprendre et de résoudre des problèmes
Vrai ou faux? Selon Popper, l’induction constitue un moyen pertinent pour acquérir des connaissances scientifiques.
Faux.
Au contraire, selon sa théorie du falsificationnisme, une théorie doit être falsifiable pour être considérée scientifique. Le scientifique doit sans cesse travailler à infirmer ses théories, cad à multiplier les expériences susceptibles de démontrer qu’elles sont fausses. La théorie qui résiste peut être temporairement jugée non fausse.
La métaphore géographique fait référence à quel paradigme?
Les chercheurs qui sont comme des explorateurs ou des cartographes.
Ex. Gall et sa phrénologie, mais qui a éventuellement débouché sur l’analyse factorielle.
Qu’est-ce que l’analyse factorielle?
L’analyse factorielle a été élaborée et popularisée par le psychologue Charles Spearman afin d’établir de façon quantitative et objective la structure de l’intelligence à partir de nombreuses tâche cognitives. L’analyse factorielle est une technique statistique qui permet de regrouper un ensemble de variables en sous-groupes de variables corrélées, cad des variables associées quantitativement.
Autrement dit, * l’analyse factorielle permet de dire quelles variables peuvent être regroupées.* Ce type d’analyse est donc nécessaire aux tenants de l’approche psychométrique pour établir la validité de la structure factorielle d’un instrument de mesure.
(C’est une stratégie de catégorisation quantitative, où on regroupe les tâches cognitives corrélées fortement, cad les tâches cognitives réussies de façon similaire par les milliers de personnes.
Donc autrement dit: l’analyse factorielle, permet de regrouper quantitativement les nombreuses tâches cognitives en quelques catégories cohérentes à partir de patrons communs de corrélations. Autrement dit: ces catégories (ou facteur) regrouperaient les tâches cognitives les plus naturellement reliées.)
Qu’est-ce que la déclaration des 52?
Il s’agit d’une déclaration conjointe de 52 chercheurs publié en 1994 dans le Wall Street Journal et reprise dans la revue Intelligence et qui est encore aujourd’hui valable (sauf sur la différence entre les groupes ethniques aux USA, qui n’est plus de 15 points mais de 8 points.
Cette déclaration synthétise les connaissances élémentaires en 25 propositions qui guident la majorité des spécialistes dans le domaine de l’intelligence.
Elle fait suite à la controverse qui a fait rage autour de l’ouvrage The Bell Curve et qui a fait naître bcp de réaction sous forme de désinformation publique, que les 52 ont voulu corriger et faire le point sur les positions scientifiques.
Qui entre l’hérédité ou l’environnement joue un rôle plus important dans la création des différences de QI entre les individus?
L’hérédité.
Vrai ou faux? Le coefficient d’héritabilité indique dans quelle mesure les différences génétiques entre individus dans une population donnée rendent compte des différences dans les comportements observés.
Vrai.
Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour que l’héritabilité grimpe à 100% ?
Créer des environnements équivalent pour tous les individus, car de la sorte toutes les différences individuelles résiduelles seraient nécessairement d’origine génétique.
Selon Hofstadter, quelles sont les caractéristiques essentielles de l’intelligence (8):
Les capacités:
- de réagir avec souplesse aux situations qui se présentent
- de tirer profit de circonstances fortuites
- de discerner le sens de messages ambigus ou contradictoires
- de juger de l’importance reltive de différents éléments d’une situation
- de trouver des similitudes entre des situations malgré les différences qui peuvent les séparer
- d’établir des distinctions entre des situations malgré les similitudes qui les rapprochent
- de synthétiser de nouveaux concepts à partir d’anciens concepts assemblés différemment
- de trouver des idées nouvelles
Expliquez brièvement la différence entre héritabilité et hérédité.
L’héritabilité, c’est la variation de l’expression du gène selon son environnement. [plugger phénotype]
Autrement dit, c’est un peu le contexte qui permet à un moment donné à un gène de s’exprimer. Tandis que l’hérédité cest ex. avoir les yeux bleus.
Nommez un très bon prédicteur d’intelligence chez l’enfant en bas âge.
Le vocabulaire (intelligence verbale)
Nommez un exemple de tâche cognitive regroupée dans le facteur de l’intelligence fluide et dans le facteur de l’intelligence cristallisé.
intelligence fluide: habiletés non verbales de résolution de problèmes inédits
intelligence cristallisé: habiletés verbales et connaissances générales
Vrai ou faux? L’analyse factorielle pourrait permettre de regrouper les nombreuses tâches cognitives du test d’intelligence en deux facteurs: l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée.
Vrai.
Le coefficient de corrélation est une statistique qui s’interprète à l’échelle du groupe ou de l’individu?
Du groupe.
Les corrélations demeurent des mesures de tendance centrale s’appliquant à un groupe d’individus et non à chacun d’entre eux (comme une moyenne).
Pourquoi la définition de chaque facteur a posteriori est probablement l’étape de l’analyse factorielle la plus subjective?
Parce qu’il revient ultimement aux chercheurs de décider du nombre de facteurs requis pour représenter validement les données, de juger de la cohérence théorique de chaque facteur et enfin de leur attribuer un nom pertinent.
Les variables ne sont pas toutes liées à leur facteur de manière équivalente. Certaines y sont liées fortement, d’autres faiblement. Comment appelle-t-on la corrélation entre la variable et son facteur?
La saturation factorielle.
Ainsi, chaque variable a sa propre “saturation factorielle”.
L’intelligence est-elle mesurable?
Oui
Les tests les plus performants peuvent-ils mesurer toute l’intelligence?
Non
Qui est reconnu pour sa conception bifactorielle de l’intelligence et l’importance qu’il accorde au facteur g?
Charles Spearman.
De quelle manière Spearman a instaurer la tradition de recherche consistant à s’efforcer de concevoir des tests susceptibles de bien mettre en évidence la nature de l’intelligence humaine?
Spearman est allé recueillir des résultats d’étudiants à diverses matières scolaires. Constate que les notes pour différents cours tendent à corréler positivement. En conclu que cette corrélation positive devait être déterminée par un facteur commun (g) responsable de la réussite aux différents tests et par un facteur spécifique (s) responsable de la différence résiduelle entre les tests.
Ces données lui permettent d’appliquer pour la première fois l’analyse factorielle.
Qu’est-ce que le facteur g?
Fait référence à l’intelligence générale.
Le terme facteur g est préféré pcq est moins chargé émotivement.
Quels sont les deux facteurs de la théorie bifactorielle de l’intelligence de Spearman? En quoi consiste-t-ils?
Le facteur g
C’est l’énergie mise pour résoudre et comprendre un problèmes. (au sens biologique)
Se manifeste dans toute activité intellectuelle.
Le facteur s
C’est la variance individuelle.
Est spécifique à chaque activité.
Chaque performance intellectuelle requiert une combinaison des composantes g et s.
Coefficient de Cohen.
Quel écart donne des résultats très bons.
.50 et plus = très bons
(.30 et moins = faible
entre .30 et .50 = moyen)
À quoi associe-t-on la tradition de Galton?
Les composantes biologiques
Nommez et résumez brièvement les trois lois néogénétiques fondamentales du fonctionnement cognitif et de la production de connaissances nouvelles qu’utilise Spearman pour définir g (en plus de la notion d’énergie):
1- L’appréhension de l’expérience
(sorte de prise de conscience de sa propre expérience)
2- L’éduction de relations (imp)
(consiste à établir des relations entre des objets, des événements ou des idées. Propre du raisonnement inductif)
3- L’éduction de corrélats (imp)
(consiste à partir d’un élément ou relation à trouver un autre élément lié au premier par ladite relation. Propre du raisonnement déductif)
(2 et 3: cest pas mal ce qui est à l’oeuvre dans des matrices de Raven. et cest pourquoi selon Spearman ces matrices sont les meilleurs tests pour mesurer g. voir figure 1.2 p. 26)
Complétez la phrase:
Une habileté fortement saturée en __ permet d’affirmer qu’un individu a des habiletés dans ce domaine particulier, tandis qu’un __ fort indique la probabilité chez un individu de réussir bien dans la plupart des domaines puisque son __ compense d’éventuelles faiblesses en __.
1- s
2- g
3- intelligence générale
4- s
L’élaboration des Matrices de Raven visait quoi au juste?
En s’inspirant des travaux de Spearman, dans le but de mesurer la variabilité interindividuelle lors de raisonnements inductifs.
Qui sont les auteurs des Matrices progressives de Raven?
J. Raven et L.S. Penrose.
Qu’est-ce que les Matrices progressives standards (MPS) évaluent?
Elles évaluent l’intelligence générale (g) des personnes de 6 à 17 ans.
Qu’est-ce que les Matrices progressives colorées évaluent? (MPC)
L’intelligence générale (g) des enfants de 5 à 11 ans et des adultes qui présentent des signes de retard mental.
Qu’est-ce que les Matrices progressives avancées évaluent? (MPA)
L’intelligence générale (g) des adolescents et adultes (jusqu’à 85 ans) dont le niveau intellectuel est plus élevé que la moyenne.
À quoi fait référence le terme “progressif” dans les Matrices progressives de Raven?
A trait au niveau de difficulté des items qui va en progressant à l’intérieur d’une série de 12 items.
Quels sont les tests d’intelligence les plus utilisés dans le monde?
Les Matrices de Raven et les échelles de Wechsler.
Les Matrices de Raven sont très sensibles à l’effet Flynn. Qu’est-ce que cela signifie et implique?
Cela signifie que on peut y voir une augmentation de plusieurs points par décennie. Cela implique que plus les normes sont anciennes, plus elles risquent de surévaluer le niveau intellectuel des individus testés.
Quelle est la version des Matrices progressives de Raven la plus utilisée dans le monde?
Les Matrices progressives standards. (MPS)
Comment on interprète les résultats aux Matrices de Raven?
Le score obtenu par un participant est par la suite situé sur un rang centile sur une grille, en fonction de sonâge. C’est parce que le résultat au score n’est pas absolu, sa signification prend sens par rapport à l’âge du sujet.
Il est possible de convertir ce rang centile en QI.
Quelle est la critique de Thurston envers Spearman?
Il n’aime pas l’idée d’un seul facteur, c’est pourquoi il propose un modèle avec plusieurs facteurs (théorie multifactorielle).
Thomson conteste la théorie bifactorielle de quelle manière? Quelle théorie et modèle dvp -t-il?
Il pense que g peut pas être représenté par juste un processus d’intelligence générale.
Il propose un modèle neuropsychologique selon lequel les diverses habiletés intellectuelles évaluées à l’aide de tests peuvent être expliqués par sa théorie de l’échantillonage.
En gros, chaque test fait appel à un échantillon de liaisons neuronales. Chaque test déterminé par un échantillon de facteur élémentaires et spécifiques dans le cerveau.
Théorie trop vague pour être testée.
Thorndike rejette aussi le facteur g et fait plutôt la promotion de quelle idée?
L’idée d’intelligences multiples.
Quelle critique est souvent faite à l’endroit de Thurston?
Biais dans ses études.
Pcq celles-ci sont souvent faites avec un échantillon composé d’étudiants.
Selon Thurston, quelle serait la fonction biologique de l’intelligence et quel impact cela peut avoir dans l’éducation des enfants?
La fonction biologique de l’intelligence serait de protéger les individus en leur permettant de satisfaire leurs besoins avec le minimum de risque d’échec et cela suppose d’exercer un contrôle sur les impulsions.
Donc apprendre un vocabulaire riche et une bonne gestion des impulsions à ses enfants est une bonne chose.
Thurstone conteste aussi le facteur g de Spearman. Que privilégie-t-il à la place?
Une concetption de l’intelligence décomposable en un certain nombre d’habiletés primaires.
Vrai ou faux? Thurstone préconise non seulement l’élimination du facteur g mais celle de la notion même d’intelligence.
Vrai.
Puisque les aptitudes primaires sont des composantes élémentaires de la cognition, indépendantes et autonomes, et qu’aucune aptitude d’ordre plus général n’est postulée pour les coordonner, la notion d’intelligence perd à ses yeux toute légitimité théorique.
Les modèles de Spearman et Thurstone campent bien le débat sur le sens à donner à la structure (géographie) de l’intelligence. Les deux modèles cherchent à répondre à la question suivante: les individus se différencient-ils par une capacité générale qui serait à l’oeuvre dans toutes les tâches cognitives ou par plusieurs formes d’intelligence indépendantes les unes des autres et correspondant chacune à un domaine spécifique de compétence?
> Comme ce débat trouvera une issue?
Dans les modèles hiérarchiques qui intégreront les deux conceptions (avec Burt)
Nommez les 7 habiletés primaires de Thurstone.
- Le facteur spatial
- le facteur verbal
- le facteur numérique
- le facteur de fluidité verbale
- le facteur de raisonnement
- le facteur mnémonique
- le facteur perceptif
(comment a-t-on tenté d’établir l’existence du facteur g?)
(grâce à des corrélations positives observées sur des grands échantillons… et avec coefficient de cohen ou de variation…)
Quelle est la position de Guilford par rapport à la question l’intelligence est-elle une ou multiple?
Il donne la réponse la plus extrême quant au caractère multiple de l’intelligence.
Développe un modèle tridimentionnel de la structure de l’intellect.
Modèle a priori des aptitudes humaines représentée par un cube. Hypothèse selon laquelle les composantes de chaque facteur se répartissent sur trois dimensions interdépendantes: opérations, produits, contenus. La combinaison des trois dimensions donne 180 facteurs de l’intelligence.
Nommez deux éléments à retenir du modèle tridimensionnel de la structure d’intellect (SI) de Guilford.
- Sa théorie est peu appuyée empiriquement et a un faible taux de succès de réplication. Or, en science, la réplication doit être possible.
- Son modèle a tout de même contribué à la compréhension de la notion de créativité grâce à la distinction entre une pensée convergente (réponse habituelle à un problème, le fait de penser un peu comme tout le monde) et une pensée divergente (réponse inhabituelle à un problème, le fait de penser différemment).
Burt. Quel type de modèle propose-t-il?
Un modèle hiérarchique.
Il propose une combinaison du facteur général de Spearman et des habiletés primaires de Thurstone, qu’il juge complémentaires.
Comment Burt définit l’intelligence générale?
Par la capacité d’intégration de la pensée, laquelle se retrouve à tous les niveaux (de la hiérarchie).
Nommez les 5 niveaux de la hiérarchie du modèle de Burt.
- L’intelligence générale
- Niveau des relations
- Niveau des associations
- Niveau des perceptions
- Niveau des sensations
Quel type d’étude a fait Burt, quels sont ses résultats et quelle est la critique majeure faite à leur endroit?
C’est lui qui a fait les premières études de jumeaux monozygotes élevés dans des milieux différents.
Résultats: l’hérédité influencerait l’intelligence plus que l’environnement.
Allégations de fraude qui a eu bcp d’impact (comment aurait-il trouvé autant de jumeaux séparés à la naissance, résultats trop parfaits, etc.)
Vrai ou faux? La génétique prend le dessus, peu importe les conditions environnementales dans lequel la personne se développe.
Faux.
Dans un environnement normal, la génétique prend le dessus, mais dans un environnement très dur, violent, l’environnement prend le dessus.
Quels sont les 4 reproches principaux faits à Burt par rapport à l’authenticité de ses travaux?
1- résultats trop surprenants. Scores si élevés que cest douteux
2- Manque d’info sur ses méthodes d’analyse
3- il a abusé de sa position de rédacteur, notamment en faisant du plagiat
4- Il a inventé le nom de deux collaboratrices
Qu’est-ce qu’un test culture fair ou culture free? De qui vient cette idée?
C’est l’idée de faire un test qui soit sans biais envers un groupe ethnique. Vient de Cattell.
Nommez les trois traits de personnalité fondamentaux qui explique selon Cattell la plupart des différences individuelles entre les humains.
- les habiletés
- la motivation
- le tempérament
Ainsi, pour lui les concepts d’intelligence et de personnalité sont reliés.
Quelle méthode Cattell utilise pour réduire l’impact culturel des tests?
Il utilise des stimuli totalement inédits, en l’occurrence des figures géométriques.
Les tests visant à réduire l’impact culturel de Cattell visaient à mesurer un facteur général d’intelligence jugé davantage dépendant du développement neurophysiologique et peu soumis aux influences éducatives et culturelles correspond à l’intelligence fluide ou cristallisé?
L’intelligence fluide.
Comment Cattell réconcilie dans son modèle hiérarchique les théories de Spearman et de Thurstone?
il propose d’une part de scinder en deux facteurs généraux le g de Spearman et d’autre part, de regrouper les habiletés mentales primaires de Thurstone sous deux facteurs généraux: l’intelligence fluide (facteur gf) et l’intelligence cristallisée (facteur gc).
Faites correspondre intelligence fluide et intelligence cristallisée avec:
a) habiletés cognitives davantage déterminée biologiquement
b) capacités cognitives davantage influencée par la culture et l’éducation
a) intelligence fluide
b) intelligence cristallisée
Faites correspondre intelligence fluide et intelligence cristallisée avec:
a) capacité d’acquérir de nouvelles connaissances, su la base de stratégies cognitives familières
b) capacité de raisonnement (induction, déduction) nécessaire à la résoluation de problèmes nouveaux
a) intelligence cristallisée
b) intelligence fluide
Faites correspondre intelligence fluide et intelligence cristallisée avec
a) mieux préservées au vieillissement et altérations cérébrales
b) sensible au vieillissement et altérations cérébrales
a) intelligence cristallisée
b) intelligence fluide
Faites correspondre intelligence fluide et intelligence cristallisée avec
a) relativement stable au cours de la vie
b) variable au cour de la vie, pcq dépend des occasions qui se présentent et du désir d’apprendre de la personne
a) intelligence fluide
b) intelligence crisallisée
Quels sont les meilleurs tests pour mesurer
a) l’intelligence fluide
b) l’intelligence cristallisée
a) Matrices de Raven, tests non verbaux, tests culture-fair
b) échelles de Wechsler, tests qui font appel beaucoup au langage et aux apprentissages scolaires
Vrai ou faux? En vieillissant, le gf augmente mais le gc baisse.
Faux, c’est l’inverse.
En vieillissant, l’intelligence fluide baisse mais l’intelligence cristallisée augmente.
Truc mnémotechnique: en sc dure, les découvertes sont faites jeunes tandis que en sciences humaines les découvertes sont souvent plus faites tard.
Qu’est-ce que Horn ajoute à la théorie de Cattell gf-gc?
Il ajoute 3 facteurs:
- le facteur de visualisation générale
- le facteur de rapidité générale
- le facteur de facilité à utiliser des énoncés de concepts.
(pour un total de 5 facteurs, en comptant le Gf et le Gc)
La théorie gf-gc étendue d’après Horn (posthume) compte combien de facteurs?
9 facteurs.
Donnez des exemples de ce qu’on retrouve dans chacune des strates de la théorie en trois strates des habiletés cognitives de Carroll
Strate 1: intelligence générale
Strate 2: 8 facteurs d’habiletés générale (intelligence fluide, intelligence cristallisée, mémoire générale et l’apprentissage, perception visuelle, perception auditive, restructuration, rapidité cognitive, vitesse de décision)
Strate 3: Facteurs. (facteurs de niveau + facteur de vitesse)
Ex facteurs sous l’intelligence fluide: facteurs de niveau: raisonnement séquentiel général, induction, raisonnement piagétien. Facteurs de vitesse: vitesse de raisonnement
Vrai ou faux? Le modèle de Carroll est une conception multidimensionnelle de l’intelligence.
Vrai.
Vu les divers patrons d’habiletés des deux premières strates, on peut déduire que différentes personnes peuvent présenter des habiletés intellectuelles supérieures dans différents domaines de la vie.
Est-ce que les théories gf-gc de Cattell et Horn, et la théorie en trois strates de habiletés cognitives de Carroll ont été solidement démontrées empiriquement?
Oui.