Session 2 examen psycho légale Flashcards

1
Q

Définition de la psychologie légale:

A

La psychologie légale se réfère à l’application de la psychologie dans un contexte juridique. Le psychologue légal est confronté à des clients qui présentent un rapport particulier à la loi. Ils ont commis des gestes qui contreviennent aux lois et qui ont causé des préjudices.

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2
Q

Un psychologue qui, à la demande d’un tribunal, effectue: L’évaluation psychologique de certaines personnes (victimes, inculpés ou témoins) dans une cause juridique relative à la protection de la jeunesse, à la délinquance, à la criminalité ou à la violence conjugale. À cette fin, elle émet un avis destiné à éclairer le tribunal sur :

A

1- Les motivations et les autres facteurs à l’origine du comportement de la personne qu’elle a examinée.
2- La crédibilité des allégations d’un enfant déclarant avoir été victime de sévices physiques ou sexuels.
3- L’authenticité d’un témoignage douteux ou sur toute autre question du même ordre.

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3
Q

Quelles sont les fonctions du psychologue légal:

A
  • Évaluation et diagnostic des prévenus (accusés), des détenus ou des victimes.
  • Conseil aux organes judiciaires portant sur des sujets les concernant.
  • Conception et la réalisation de programmes consacrés à la prévention, au traitement, à la réhabilitation et à l’intégration des accusés dans la communauté ou le milieu pénitentiaire.
  • Formation de professionnels du système légal (avocats, juges.)
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4
Q

Quelles sont les champs d’expertises du psychologue légal:

A

Civiles (autorité parentale, garde d’enfant)
Pénales (responsabilités des auteurs d’infractions)
Prédiction de la dangerosité
Crédibilité des témoins (enfants, témoins oculaires)

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5
Q

Quels sont les champs d’applications du psychologue légal:

A

Expertise
Psychothérapeute
Enseignement

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6
Q

Que fait le psychothérapeute:

A
  • Travaille en institution ou en privé auprès des auteurs de délits ou des victimes
  • Établit des rapports d’évolution sur demande de l’autorité judiciaire
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7
Q

Quel est ce métier: professionnel qui dresse le profil psychologique d’un criminel, pour chercher à l’identifier (resserre les suspects.)

A

Profileur

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8
Q

Quelle est la différence entre un témoin oculaire et un témoin expert?

A

Le témoin expert fournit au tribunal des connaissances spécialisées

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9
Q

Qu’est-ce que le témoin expert doit posséder?

A
  • Bonne formation académique (notamment dans le domaine de l’évaluation psychologique)
  • Expérience professionnelle pertinente
  • Apte à témoigner efficacement, soit être neutre tout en étant convaincant
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10
Q

Quel est le rôle d’un témoin expert?

A

L’évaluation de la condition de la santé mentale consiste à identifier les symptômes ou les indices qui révèlent la présence d’un trouble de santé mentale ou d’un trouble psychiatrique. Ces informations permettent de planifier les interventions requises par l’état de l’individu.

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11
Q

Quelle est cette définition:
Un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. La santé mentale est définie comme étant la capacité de ressentir les choses, de réfléchir et d’agir de manière à mieux jouir de la vie, à mieux faire face aux événements.

A

La santé mentale

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12
Q

Quelles sont les premières observations de la santé mentale concernant l’apparence:

A

Apparence : habillement, hygiène, expression faciale, contact visuel, apparence physique, attitude, posture

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13
Q

Quelles sont les premières observations de la santé mentale concernant le comportement moteur et activité?

A

Comportement moteur et activité: activité motrice, mouvements, gestes (une personne en dépression - va réagir lentement/c’est lourd)

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14
Q

Quels sont ses signes/symptômes d’état mentale:
La personne bouge sans cesse, elle est repliée sur elle-même, garde le silence et lorsqu’on la questionne sur son agitation, elle dit qu’elle ne peut demeurer en place, qu’elle frappe les murs et lance des objets dans sa cuisine.

A

Comportement moteur et activité

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15
Q

Quels sont les symptômes de la santé mentale qui se repère dans le language:

A

Language: Qualité, débit (qqn qui est déconnecté de la réalité - va parler très vite/monologue), particularités

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16
Q

À quelle catégorie de symptômes appartient cet exemple:

La personne parle sans arrêt et passe d’un sujet à l’autre, elle parle lentement et de manière quasi inaudible, elle refuse de parler, elle crie et blasphème sans arrêt.

A

Le language

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17
Q

Quels sont les symptômes de la santé mentale qui se repère dans l’humeur et l’affect:

A

L’émotion et l’expression
Exemple: La personne est méfiante, elle défie les intervenants, elle est hostile à leur présence, elle est indifférente à la présence des intervenants, elle est figée, ne parvient pas à parler.

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18
Q

Quels symptômes de santé mentale représente cet exemple: Cours/processus, contenu, idées délirantes (déficience intellectuelle - opérations de la pensée lentes et ne fait pas des bons liens)

A

Opérations de la pensées

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19
Q

Qu’est-ce que cet exemple représente: La personne ne sait pas quel jour nous sommes, elle ne sait pas à quel endroit elle se trouve, elle ne reconnaît pas les gens autour d’elle, leur rôle, leur fonction affect ou humeur, elle est confuse, il faut donc évaluer la nature de cette confusion (état de choc, sous l’effet de substances, perte de contact avec la réalité, etc.).

A

Une personne qui a des troubles avec l’orientation, soit l’espace, le temps, les personnes (gros Alzheimer - pas d’orientation)

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20
Q

Dans quelle catégorie de symptômes cela rentre-t-il: hallucinations, troubles perceptuels

A

La perception

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21
Q

Qu’est-ce que représente ces catégories:
Mémoire: ancienne, récente, immédiate (date de fête encriptée dans la mémoire)
Attention et concentration
Jugement: capable d’avoir un jugement vs décisions teintées
Autocritique: reconnaître tes forces/faiblesses

A

Des symptômes de premières observations de la santé mentale

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22
Q

Quelles sont en résumé les 11 catégories de symptômes de première observations de la santé mentale?

A

Apparence
Comportement moteur et activité
Language
Humeur/affect
Opérations de la pensée
Perception
Orientation
Mémoire
Attention et concentration
Jugement
Autocritique

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23
Q

Nommer dix facteurs psychosociaux qui peuvent être des facteurs de protection ou précipitants:

A
  • Stresseurs (en avoir trop/pas assez peut nuire)
  • Facultés adaptatives (résilience- si t’en a trop tu frappes un mur)
  • Relations (relations= facteur de protection, trop/pas assez de relations = pas bon)
  • Culture
  • Spiritualité (valeurs et croyances)
  • Autonomie fonctionnelle
  • Occupations
  • Milieu de vie
  • Situation financière
  • Soutien psychosocial
  • C’est toujours un balance entre en avoir trop ou pas assez
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24
Q

Qu’est-ce qu’un prévenu:

A

Prévenu: incarcéré, en attente du procès, risque dans la société, risque à prendre pour le juge, temps que la personne passe en dedans est conté comme double si il est déclaré coupable (Arrêt Jordan)

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25
Q

Qu’est-ce que la Loi P-38?

A

Permet de retenir quelqu’un contre son gré quand on pense qu’il va être un danger pour lui-même ou les autres (doit entrer dans une des 4 catégories d’au-dessus)/durant 72h maximum- le temps de réduire le danger . Rare qu’elle est utilisée.

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26
Q

Dans quelle mesure la P-38 peut-elle servir à évaluer le danger lié à l’état de santé mentale?

A

Le risque suicidaire
Agression grave
Homicide
Menace à l’intégrité d’autrui

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27
Q

Pour utiliser la P-38: De manière générale, la jurisprudence a établi que la dangerosité doit être … (3 éléments)

A

Réelle, prévisible et à court terme

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28
Q

Quels sont les deux niveaux de danger que la P-38 précise:

A
  1. Grave et immédiat : Désigne une situation de danger (soi/autrui) qui commande une action immédiate (24h) pour protéger la personne ou autrui. Correspond souvent à une situation d’urgence.
  2. Grave et non immédiat (48-72h) : Désigne un état de danger suffisamment grave pour qu’un tiers croit en la nécessité de faire subir une évaluation à la personne qu’elle considère dangereuse, même si celle-ci refuse.
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29
Q

Les personnes qui souffrent d’un trouble de santé mental sont elles plus à risque de suicide et de tentative de suicide ?

A

Oui, ces personnes sont 12x plus à risque de commettre un suicide que quelqu’un qui n’a pas de troubles de santé mentale.

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30
Q

Quels sont les troubles mentaux les plus fréquemment associés au suicide:

A
  • Dépression majeure ( plus du 1/3 des adultes décédés par suicide)
  • Troubles d’abus de substances (comportement autodestructeur)
  • Troubles psychotiques
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31
Q

Nommer d’autres facteurs de risque de suicide chez les adultes:

A

Problème de toxicomanie, intoxication présente (incidence : 30-50 % des suicides)

Tentatives antérieures dans les 2-3 dernières années (surveiller les dernières tentatives et leur
létalité)

État dépressif (diagnostiqué ou pas), particulièrement la dépression majeure. Pour la schizophrénie, trouble bipolaire et trouble de personnalité limite, porter attention à une phase ou une période de dépression

Isolement social prononcé

Suicide d’une personne (proche) significative

Problèmes économiques de longue durée

Homme (surtout de 30-49 ans)

Événement déclenchant ou stressant - souvent une perte importante ou des relations conflictuelles (en particulier dans un contexte de séparation conjugale)

Impulsivité, hostilité

Moyens envisagés dangereux : armes à feu, pendaison

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32
Q

Vrai ou faux, les hommes se suicident plus (ils utilisent des moyens létaux)/les femmes font plus de tentatives?

A

Vrai

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33
Q

De quoi parle-t-on ici?
Créer en partenariat entre Suicide Action Montréal (SAM), le Centre Dollar-Cormier, l’association québécoise de prévention du suicide (AQPS) et les services de santé et services sociaux du Québec. But = Intervenir auprès de la personne suicidaire à l’aide de bonnes pratiques.

A

Modalité d’évaluation: Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire

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34
Q

Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire- 7 critères sont retenus pour l’estimation, quels sont-ils:

A

La planification du suicide (coq)
La présence tentative de suicide antérieure
La capacité à espérer un changement
L’usage de substances
La capacité à se contrôler
La présence de proches
La capacité à prendre soin de soi

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35
Q

Chaque critère est divisé en quatre niveaux de gravité, quels sont-ils:

A

Absence d’indice de danger (vert)
Indice de danger faible (jaune)
Danger grave à court terme (orange)
Danger grave et imminent (rouge)

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36
Q

Quels sont les risques d’agression grave ou homicide?

A

Problème de toxicomanie

Antécédents de violence et d’incarcération en raison d’agissements
violents

État psychotique aiguë (en particulier hallucinations avec voix qui commandent des agressions, délire de persécution ou délire de perte de contrôle, i.e. la personne croit que des forces extérieures essaient de contrôler ses pensées)

Trouble de personnalité antisociale ou de psychopathie

Absence d’autocritique

Problèmes économiques de longue durée

Victime de violence ou de négligence durant l’enfance

Cessation ou prise inadéquate de la médication (neuroleptique)

Homme de 18-35 ans (écart homme/femme moins prononcé chez les personnes ayant un trouble sévère de santé mentale)

Impulsivité, hostilité

Les personnes proches (parent, conjoint) sont les victimes les plus à risque

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37
Q

Quelle est la définition du secret professionnel?

A

Le secret professionnel est le devoir qu’a un professionnel de ne pas partager les informations confidentielles qu’un client lui a confiées. Ce secret existe pour permettre à une personne de s’ouvrir complètement au professionnel dans une situation où elle a besoin d’aide.

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38
Q

Les conditions afin que la protection du secret professionnel s’applique:

A

1- La personne qui reçoit les informations a l’obligation de respecter le secret professionnel de ses clients
2- L’information est de nature secrète
3- Les informations sont données au professionnel dans l’exercice de ses fonctions 

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39
Q

3 raisons pour briser le secret professionnel:

A

1- Danger imminent pour toi ou quelqu’un d’autre (loi P-38) (Le professionnel doit croire qu’il y a un danger de mort ou de blessures graves pour une personne ou un groupe de personnes identifiables.)

2- Si t’es un mineur abusé sexuellement ou physiquement (loi sur la protection de la jeunesse) (Tout professionnel qui s’occupe d’un enfant doit avertir le département de protection de la jeunesse s’il croit que le développement ou la sécurité d’un enfant est menacé.)

3- Un juge peut lever le secret professionnel (possible de contester)

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40
Q

Plus haut secret professionnel:

A

Un avocat ne peut rien divulguer, même ces notes ne peuvent pas être saisies par un juge.

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41
Q

Nommer deux groupes qui n’ont pas l’aptitude à subir leur procès et à subir la responsabilité criminelle:

A
  • On ne peut pas poursuivre un enfant en bas de 12 ans
  • Déficient intellectuel
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42
Q

Vrai ou faux, la responsabilité criminelle réfère à l’état mental de l’accusé au moment où il a commis son délit?

A

Vrai

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43
Q

La responsabilité criminelle d’une personne n’est pas engagée si cette personne était:

A

Atteinte de troubles mentaux qui la rendaient incapable de juger de la nature et de la qualité de l’acte criminel ou de comprendre que l’acte était mauvais au moment où il a été commis.
(Article 16, Code criminel canadien)

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44
Q

Vrai ou faux, le fait de souffrir d’un trouble mental n’exempte pas automatiquement une personne de sa responsabilité criminelle. Un examen judiciaire et psychiatrique strict le déterminera.

A

Vrai

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45
Q

Quels sont les verdicts possibles pour les personnes atteintes de trouble mentaux qui commettent un délit (3 possibles):

A

Coupable, non coupable ou non- criminellement responsable pour cause de troubles mentaux (NCRTM)

46
Q

Qu’arrive-t-il si la personne est jugée inapte à subir son procès?

A

On suspend les procédures judiciaires et la personne est transférée vers un institut psychiatrique

Lorsque l’accusé est à nouveau apte à subir son procès, il retourne devant le tribunal subir son procès

Si l’accusé reste toujours inapte, la Commission d’examen des troubles mentaux du Québec (CETM) rend des décisions portant sur sa détention en établissement ou sur sa libération

Elle peut aussi recommander la suspension des procédures contre l’accusé, dans le cas où il est clair qu’il ne pourra jamais être apte (à cause d’un retard mental, par exemple) et qu’il ne représente pas un danger pour la société

47
Q

Que se passe t’il à la suite d’un verdict de NCRTM?

A

Si une personne obtient un verdict de non-responsabilité criminelle, elle ne sera pas acquittée ou libérée sur-le-champ. Elle est presque systématiquement détenue dans une institution de santé mentale.

La CETM devra d’abord évaluer le risque que cette personne représente pour la sécurité du public.

48
Q

De quoi est-il question ici:
Si la CETM estime que la personne pose un risque pour la société, elle sera maintenue en détention dans un hôpital désigné par la CETM. Sinon, la personne doit être libérée, avec ou sans conditions.

A

D’une personne déclaré NCRTM

49
Q

Quelques statistiques sur la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux:

A

Au Québec, entre 350 et 400 personnes sont déclarées non criminellement responsables pour cause de troubles mentaux chaque année. La majorité d’entre elles ont un diagnostic du spectre de la schizophrénie. Près de 85 % sont des hommes. L’âge moyen est de 36 ans. Une personne sur trois vit à Montréal et la moitié dans la région de Montréal. La moitié d’entre elles n’avaient pas d’antécédents criminels.

50
Q

Gradation de la santé mentale:

A
  1. Santé mentale complète (épanouissement et absence de trouble mental pendant les 12 derniers mois)
  2. Troubles d’adaptation (exemple: covid et mesures sanitaires)
  3. Troubles affectifs (peurs, phobies, anxiété)
  4. Troubles de personnalité (problèmes dans toutes les sphères…relations, émotions, etc)
  5. Psychoses (déconnecté à la réalité)
51
Q

La santé mentale positive correspond à un état dans lequel une personne peut:

A

Se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.

52
Q

La santé mentale est évolutive et changeante au même titre que la santé physique. Elle peut s’entretenir et … de divers facteurs.

A

Subir les influences

53
Q

La bonne santé mentale c’est:

A

Être capable d’aimer la vie

Réussir à mettre ses aptitudes à profit pour atteindre des objectifs

Nouer et entretenir des relations avec les autres

Être capable d’éprouver du plaisir dans ses relations avec les autres

Apporter sa contribution à la collectivité

54
Q

Qu’est-ce que ces critères représentent:
Se sentir suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle on ne peut rien changer ou pour travailler à la modifier dans la mesure du possible
Développer des stratégies pour faire face au stress au travail
Composer avec les difficultés inévitables de la vie et se relever après avoir vécu des difficultés
Être capable de demander du soutien à ses proches ou de l’aide auprès d’un
organisme spécialisé dans des moments difficiles
Découvrir des loisirs qui nous plaisent et trouver du temps pour s’y adonner
Parvenir à établir un équilibre satisfaisant entre tous les aspects de sa vie: physique, psychologique, économique, spirituel et social

A

Des critères de bonne santé mentale

55
Q

Est-ce pathologique…critères utilisés(7) par les professionnels de la santé pour qualifier l’état d’un individu comme étant problématique ou pathologique:

A

Permanence du comportement inadapté (si l’action est répété)

Intensité du problème

Caractère inhabituel (culturel, rareté statistique, légale, sociale, etc)

Perceptions et interprétations erronées de la réalité (déconnecté, hallucinations, délires)

Souffrance significative (détresse, anxiété, peur, dépression, quelquefois c’est l’absence de ces émotions qui s’avèrent problématiques, etc)

Comportements autodestructeurs (tentative de suicide, consommation excessive)

Dangerosité (comportements agressifs contre soi ou les autres)

Déviance sociale

56
Q

Facteurs de risque(deuxcatégories) de commettre des délits ou de présenter des comportements délinquants:

A

Enfance et famille
Facteurs personnels

57
Q

Élaborer sur les facteurs de risque de commettre des délits ou de présenter des comportements délinquants:
Enfance et famille

A

Exposition à la violence au cours de l’enfance (prédispose à utiliser les mêmes moyens)

Manque de surveillance et supervision parentales

Séparation des parents et enfants (mauvaise séparation, trouble d’attachement)

Membre de la famille antisociaux (exemple famille de membre de crime organisé)

Faible statut socioéconomique de la famille (quartier défavorisé)

58
Q

Élaborer sur les facteurs de risque
de commettre des délits ou de présenter des comportements délinquants:
Facteurs personnels

A

Immaturité émotive et affective

Faible QI (verbal/peut pas tout considérer en même temps), rendement scolaire médiocre, faible assiduité scolaire (immaturité cognitive)

Troubles mentaux

Usage nocif de l’alcool, usage nocif ou illicite de drogues

Impulsivité

Agressivité

Croyances, attitudes et comportements antisociaux (maturité morale)

59
Q

Quels sont les types de maturité(sept)?

A

Physique: liée aux fonctions corporelles

Sexuelle: liée aux fonctions reproductives, menstruation/première éjaculation (un des 1er type)

Cognitive: liée au développement cognitif, pensée formelle/QI (à 21 ans)

Émotionnelle: liée à la maitrise des émotions (reconnaître, nommer, gérer)

Affective: liée à la capacité d’attachement

Sociale: liée à l’établissement des liens sociaux et rôles sociaux

Morale: liée à l’adoption des comportements justes et équitables (distinguer bon vs mauvais)

60
Q

Quels sont les 4 exemples d’immaturité cognitive (Piaget):

A

Égocentrisme- Ne tient compte que de son propre point de vue, rapporte tout à soi

Centration- Se concentre sur un seul aspect à la fois (regarder un seul côté de la médaille)

Difficulté à former des hypothèses- Lorsque l’individu parvient à trouver une hypothèse, celle-ci est pauvre ou lorsqu’il y parvient il n’en formule qu’une seule

Pensée concrète- A de la difficulté à élaborer une solution juste en y réfléchissant ou juste à en parlant. A besoin d’expérimenter les solutions avant de juger de leurs efficacité (essayer toutes sortes de moyens pour arrêter une consommation, sans réfléchir à l’origine du problème et à la méthode qui serait la mieux adaptée à la situation)

61
Q

Être responsable se réfère souvent à celui ou celle qui …

A

assume les conséquences de ses gestes. Cela implique que la personne a déjà commis quelque chose de répréhensible. A+A=R (actes répréhensibles +assumer = responsable)

62
Q

Qu’entendons- nous par être responsable d’un point de vue psychologique?

A

L’individu évite autant que possible de se placer en situation à risque.

63
Q

Comment acquérons-nous de la maturité et devenons- nous responsables de nos choix et de nos gestes:

A

La maturation due au passage du temps

L’apprentissage (l’acquisition d’expérience et de connaissances)

64
Q

On développe de la maturité ou non aux niveaux(quatre) :

A

Cognitif: qui favorise la capacité de réflexion, d’analyse et d’introspection.

Moral: qui nous aide à faire la distinction entre le bien et le mal, le développement d’un code de conduite, un Surmoi.

Affectif: qui favorise l’établissement de relations interpersonnelles satisfaisantes.

Émotif: qui favorise l’expression des émotions, la saine gestion de celles-ci.

65
Q

Apprentissage (transmis durant l’enfance) :

A

Apprentissage (transmis durant l’enfance) :
Transmettre à l‘enfant un code de conduite. Établir des balises claires et les respecter. Exiger de l’enfant qu’il respecte les balises. Faire assumer à l’enfant de petites responsabilités et les augmenter avec le temps. Lui apprendre à respecter sa parole et ses engagements. L’inciter à terminer les tâches et les activités dans lesquelles il s’engage. Lui démontrer les conséquences des comportements altruistes et nuisibles. Lui apprendre à s’excuser, à avouer ses torts et reconnaître sa responsabilité. Lui enseigner des moyens de réparation en cas de conséquences négatives. Favoriser chez lui, la résolution de problème, en le laissant trouver des solutions. Sanctionner les comportements nuisibles.

66
Q

Un individu aux comportements irresponsables :

A

Pense avant tout à ses plaisirs, à ses désirs
Recherche les sensations fortes au détriment de sa sécurité ou de celle des autres
Présente une faible tolérance à la frustration
Est réactif se sent facilement irrité par les propos ou les comportements des autres
Est impulsif
Ne soupèse pas ses choix
Ne considère pas les risques et conséquences
Mets en danger sa sécurité et celle d’autrui
Ne tolère pas ou peu les règles, les obligations
Ne reconnaît pas ses torts
N’assume pas les conséquences de ses gestes
Blâme les autres pour ses erreurs

67
Q

Risques associés aux comportements irresponsables:

A

Cet individu qui au départ recherchait surtout du plaisir, finit par vivre beaucoup de difficultés
Nuit à son entourage et à lui-même
Crée son propre malheur
En vient à ne plus respecter ses limites/les autres (ne sait plus s’arrêter)

68
Q

Lien entre le comportement irresponsable et la conduite nuisible/dangereuse:

A

L’individu qui adopte des comportements irresponsables peut aisément adopter des comportements nuisibles. Ainsi, il peut glisser d’une normalité plus ou moins acceptable vers des conduites anormales.

Toutefois pour évaluer une conduite et préciser si elle est normale ou non, nous devons nous référer à des critères spécifiques, comme ceux précisant les balises de la normalité…

Permanence du comportement inadapté

Intensité du problème

Caractère inhabituel (rareté statistique, légale, sociale, etc.)

Comportements autodestructeurs(consommation excessive)

Dangerosité (comportements agressifs contre soi ou les autres)

Déviance sociale

69
Q

Les sphères de développement normal:

A

Émotif, relationnel, cognitif, moral, comportemental

70
Q

Sphère de développement des troubles mentaux: Affective et émotionnelle
Quelles sont les observations que l’on peut faire d’un individu en détresse ?

A

Estime de soi : Confiance en soi, humilité, supériorité, infériorité, etc.

Gestion des émotions : capacité à gérer le stress et la colère, verbalisation concernant un événement marquant de sa vie, contrôle de soi/impulsivité, plaintes somatiques, etc.

Gestion des problèmes : habiletés à résoudre un problème, capacité de reconnaissance de ses problèmes, comportements de retrait, d’isolement, etc.

Problématique suicidaire : Idéations/propos suicidaires, tentative de suicide, automutilation, etc.

Attitudes : assiduité, honnêteté, respect de l’autre, sentiment de sécurité, rêverie, indifférence, timidité, inhibition, susceptibilité, etc.

Réactions : face au changement, face à la tension dans un groupe, face à ses torts, face à l’autorité, etc.

71
Q

Sphère de développement des troubles mentaux:
Sociale et relationnelle
Quelles sont les observations que l’on peut faire d’un individu en détresse?

A

Habiletés sociales : empathie, habiletés à écouter, mode de communication, langage non verbal, langage verbal, etc.

Relations interpersonnelles : amoureuses, amitiés, pairs, relations sexuelles, participation et ses réactions en situation de groupe, etc.

Famille : Qualités des liens entre les members, type de famille (nucléaire, monoparentale, recomposes), presences ou absences de comportements éducatifs adéquats

Fréquentation scolaire : rencontres, suspension, abandon, absentéisme, etc.

Travail : recherche d’emploi, assiduité, congédiement, etc.

72
Q

Sphère de développement des troubles mentaux:
Intellectuelle et cognitive
Quelles sont les observations que l’on peut faire d’un individu en détresse?

A

Niveau de compréhension : niveau de langage, rendement et niveau scolaire, capacité de concentration

La pensée logique : le jugement, le contact avec la réalité, la curiosité, la compréhension de consignes, la capacité d’être cohérent verbalement et en action, capacité à réaliser des abstractions, capacité à se concentrer, capacité à résoudre des problèmes, analyser, synthétiser, comprendre, évaluer, etc…

La mémoire : mémoire à court ou long terme et mémoire visuelle, auditive, tactile, olfactive et gustative

La créativité : fluidité des idées, flexibilité dans la manière de voir les phénomènes et originalité

73
Q

Sphère de développement des troubles mentaux:
Physique et comportementale
Quelles sont les observations que l’on peut faire d’un individu en détresse?

A

Santé/médical : Hygiène, médicaments et autres traitements

Habitudes de vie qui a un impact sur la santé :
drogue, alcool, sexualité, jeu, troubles alimentaires, etc.

Motricité globale et fine : synchronisation des mouvements, tonus corporel, etc…

Comportements : Comportements obsessifs ou compulsifs, tics, présence d’automutilation, etc…

Schémas corporels : identification et utilisation des diverses parties du corps, côté dominant, distinction entre le côté droit et gauche.

L’organisation de l’espace : compréhension de sur, dans, dessus, etc. Comment la personne organise sa feuille de dessin, la disposition de sa chambre, etc…

74
Q

Sphère de développement des troubles mentaux:
Morale
Quelles sont les observations que l’on peut faire d’un individu en détresse?

A

Respect des règles : Manque de respect envers soi-même ou les autres, suit les conventions ou les règles sociales, etc…

Type de valeurs : prosociales ou antisociales, prône l’équité, l’égalité, la sécurité, etc…

Perception des institutions : Veut profiter du système, aucun regard pour les autres, veut se prioriser, ne croit pas aux institutions
(Fait= Dès qu’on l’obstine…il se fâche / interprétation = mauvaise estime de soi)

75
Q

Vrai ou faux, ceux affectés de troubles mentaux sont moins à risque de récidiver ?

A

Vrai

76
Q

Vrai ou faux, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale ne sont pas plus violentes que les autres groupes de notre société?

A

Vrai

77
Q

Compléter: un … pourcentage de personnes atteintes de … (les personnes présentant des symptômes graves et non traités de schizophrénie avec psychose, dépression majeure ou trouble bipolaire) peut présenter un … de violence.

A

Faible
Maladie mentale
Taux accru

78
Q

Troubles de santé mentale + des covariances (autres facteurs) augmentant le risque des comportements violents:

A

Les antécédents de violence
Problèmes de toxicomanie : qu’il s’agisse de drogues ou d’alcool, l’utilisation de l’une de ces substances semble augmenter de sept fois la probabilité de violence.
L’environnement socio-économique : l’itinérance, le manque de soutien social, la pauvreté et le logement inadéquat contribuent également au comportement violent.
Sexe et jeunesse : le fait d’être un jeune homme adulte peut aussi s’ajouter aux facteurs de risque associés à la violence.

79
Q

Résumé des facteurs de risques (six):

A

Présenter des traits d’immaturité et d’irresponsabilité

Avoir un trouble de personnalité antisociale ou limite (problèmes aux niveaux comportemental, relationnel, affectif, moral, etc.)

Avoir un problème d’alcoolisme ou de toxicomanie

Avoir des problèmes liés à la pauvreté

Antécédents de violence

Symptômes psychotiques où la personne se sent menacée

80
Q

L’adaptation est un processus contribuant à la santé mentale:

A

L’adaptation contribue à la santé mentale car cela diminue la durée et l’intensité du stress provoqué par les nouvelles conditions ou le nouveau milieu.

L’adaptation est la modification du comportement de l’individu de façon à rester fonctionnel dans de nouvelles conditions ou devant un nouveau milieu.

Efforts, conscients ou non, déployés pour préserver un équilibre.

81
Q

Lorsque nous faisons face à des évènements difficiles, soudains ou imprévisibles, nous vivons une période de déstabilisation pouvant occasionner une inadaptation, une crise ou un déséquilibre.

A

Inadaptation provisoire ou durable

82
Q

Incapacité provisoire ou durable à faire face aux demandes de l’environnement en raison de la nature, l’intensité de la demande ou des ressources limitées.

A

Inadaptation

83
Q

Inadaptation provisoire définition:

A

De courte durée, reliée à une étape du développement, avantages = acquérir autonomie, maturité

84
Q

Inadaptation durable signification:

A

Les stratégies de résolution de problèmes s’avèrent inefficaces, l’inadaptation peut s’installer et nuire au fonctionnement global de l’individu

85
Q

Inadaptation durable lorsque ( 5 facteurs):

A

Difficultés sont plus importantes que les capacités pour s’y adapter

Évènements accablants ou tragiques

Problème nouveau (première fois à être confronté à ce type de situation)

Individu plus vulnérable (plus immature, plus inadapté)

Peu ou aucun soutien de l’entourage

86
Q

Trois catégories de difficultés pouvant occasionner une période d’inadaptation, voire une période de crise:

A

Difficultés de la vie
Problématiques spéciales
Déviances sociales

87
Q

Trois catégories de difficultés pouvant occasionner une période d’inadaptation, voire une période de crise:
Difficultés de la vie, nommer les:

A

Quotidien- nombres de situations back à back que t’as eu génératrice de stress qui cause une crise que t’aurais pas eu (ex: de l’élève qui a un mauvais matin et se fâche contre son dernier prof)

Vieillissement- perte d’autonomie (culpabilité, honte, frustrant, perte de permis de conduire)

Crise existentielle- qui suis-je, où vais-je (ado, crise quarantaine)

Maladie- chronique, durée, séquelles

Étapes de croissance- ex devenir papa

88
Q

Trois catégories de difficultés pouvant occasionner une période d’inadaptation, voire une période de crise:
Problématiques spéciales, nommer les:

A

Violence- Négligence, abus, rejet

Pauvreté- Assistance sociale, itinérance chômeurs, etc.

Marché du travail- Précarité d’emploi, accident de travail, etc.

Suicide- Idées suicidaires, tentatives, etc.

Intégration sociale (t’es né avec, pas ta faute)-
Handicap, déficience, limites, etc.

89
Q

Trois catégories de difficultés pouvant occasionner une période d’inadaptation, voire une période de crise:
Déviances sociales, nommer les:

A

Criminalité adulte- casier judiciaire, poursuites légales, etc.

Délinquance juvénile

Exclusion sociale (t’as fait quelque chose)- ex psychiatrisés, détenus, etc.

Complexe pour travailler, voyager, etc… après 5 ans tu peux demander ton pardon (on efface des dossiers publics qui disent que t’as été arrêté et fait du temps, mais le pardon est pas effacé à la cour)

Toxicomanie- dépendance, conséquences, dangers liés à la consommation

90
Q

Les longues périodes d’inadaptation peuvent conduire à une période de …

A

Crise

91
Q

Définition de la crise :

A

C’est une période relativement courte de déséquilibre psychologique chez une personne confrontée à un événement dangereux qui représente un problème important pour elle, et qu’elle ne peut fuir ni résoudre avec ses ressources habituelles de solution de problème.

92
Q

Si en lien avec une période d’inadaptation, la crise est le pic
Dure de 4 à 6 semaines
Situations stressantes imprévues très chargées émotivement
Peut mettre en danger l’identité de l’individu ( ne se reconnait plus, crise existentielle)
S’accompagne de divers symptômes: angoisse, peur, culpabilité, impuissance, maux de tête, conduites dangereuses, usage nocif d’alcool ou drogues, ou devient apathique.

A

Caractéristiques de la crise

93
Q

Caractéristiques de la crise:

A

Si en lien avec une période d’inadaptation, la crise est le pic
Dure de 4 à 6 semaines
Situations stressantes imprévues très chargées émotivement
Peut mettre en danger l’identité de l’individu ( ne se reconnait plus, crise existentielle)
S’accompagne de divers symptômes: angoisse, peur, culpabilité, impuissance, maux de tête, conduites dangereuses, usage nocif d’alcool ou drogues, ou devient apathique.

94
Q

Les étapes de la crise/réponses possibles:

A

Étape 1. évènement dangereux se passe…personne entre dans un état vulnérable

Réponses possibles. attaquer, fuir, confronter les autres… si c’est moyen sont efficaces et adéquats la personne surmonte l’évènement et retourne à un état d’équilibre

Étape 2. si les mécanismes d’adaptation se sont avérés inefficaces, cela va augmenter la tension et un sentiment d’inefficacité, tentation de trouver d’autres stratégies d’adaptation pour calmer les tensions, si ca perdure ca devient un état de crise aiguë, la personne est pas capable de trouver les stratégies d’adaptation pour retourner au calme

95
Q

Période postérieure à la crise: (meilleure période pour intervenir):

A

En premier lieu, la perception cognitive se modifie en ramenant le problème à des dimensions conscientes acceptables. Cette étape est le fruit des efforts que fait l’individu pour accroître sa connaissance et sa compréhension de ce qui est arrivé, objectivement et subjectivement.

Par la suite, il devient capable de maîtriser ses affects, c’est-à-dire d’accepter les affects associés aux éléments de la situation de crise et de s’en libérer. Il développe de nouveaux modes d’adaptation dont la recherche active d’aide.

96
Q

Obstacles à la résolution d’une crise (5):

A

Le changement est un processus lent (les gens veulent des mécanismes instantanés)

Pas toujours facile et évident de choisir les solutions adéquates (cure fermée vs moins de temps de prison, mais le toxicomane va pas vouloir ou tout vendre le temps de rembourser ses dettes)

Peur de prendre des risques

Difficile de voir les bénéfices à long terme engendrés par les changements (bcp pour la toxicomanie, «tu vas voir c’est pas si pire»)

Difficile d’abandonner un habitude

97
Q

Résumé d’une période de crise:

A

Déséquilibre dû à un évènement perturbant (ta frappé un mur/des difficultés) et tes ressources habituelles d’adaptation ne fonctionnent pas, tu frappes un obstacle et c’est la crise.

98
Q

Les hommes sont traditionnellement et socialement orientés à :

A

• S’extérioriser par l’action
• Chercher et exercer du pouvoir
• S’afficher comme étant indépendant au niveau affectif (vont moins demander d’aide)

99
Q

Dimension privée de la masculinité:

A

A besoin d’être rassuré
Dépend de sa conjointe
A des doutes; vit de la confusion
A peur… quelquefois
Manque de confiance en lui
Est sensible

100
Q

Situations provoquant de la détresse chez les hommes (2):

A

Une perte (deuil, séparation, divorce, perte d’emploi, perte de contact avec ses enfants, etc.)

Une entaille à l’identité masculine (lui donnant le sentiment de ne pas être à la hauteur …difficultés amoureuses, difficultés sexuelles, échec professionnel, problèmes financiers, etc)

101
Q

Signes de détresse chez les hommes:

A

Colère, frustration, impulsivité.
Colère à l’endroit de femmes : tension dans le
couple.
Sentiment d’impuissance par rapport à la situation problématique.
Sentiment d’impuissance ou de médiocrité par rapport aux autres hommes.
Sentiments de culpabilité, de honte, de chagrin.
Isolement émotionnel par rapport aux autres
hommes
Attitudes masculines stéréotypées : vision rigide
des rôles masculins et féminins.
Perte du sentiment de compétence
Augmentation de la consommation de drogue ou
d’alcool.
L’isolement.
Le repli sur soi (mutisme).
Le passage à l’acte.

102
Q

Quelles sont les trois étapes de la demande d’aide:

A
  1. Perception du problème et du besoin (être attentif à soi et reconnaître qu’on souffre)
  2. Décision d’agir afin de résoudre le problème ou satisfaire le besoin

3 options s’offrent à nous :
Ø Ne rien faire et dissimuler le problème
Ø Essayer de le résoudre soi-même
Ø Décider d’en parler et chercher de l’aide

  1. Recherche d’aide et stratégies d’action

Ø Trouver l’aide appropriée
Ø Tenir compte des avis et suggestions de l’intervenant

L’aide ne mène pas toujours à la résolution du problème !

103
Q

Étapes de la demande d’aide vécu par les hommes:
1. Perception du problème
2. Décision d’agir
3. Recherche d’aide

A

1- Minimiser ou nier le problème
2- Dissimuler ou utilisation de stratégies
d’adaptation inadéquates (alcool, jeu de hasard, etc)
3- Situation de crise, pression des proches,
poursuites criminelles, symptômes physiques handicapants, etc

104
Q

Les attentes de l’aidant sont:

A

Prise de conscience du client
Reconnaissance du problème
Dévoilement d’éléments intimes
Demande de support

105
Q

Que représente cela:
Prise de conscience du client
Reconnaissance du problème
Dévoilement d’éléments intimes
Demande de support

A

Les attentes de l’aidant

106
Q

Pourquoi la thérapie de groupe est-t-elle efficace (6):

A

Chaque participant est aidé et aidant

Permet d’utiliser ses forces, ses connaissances

Permet de retrouver une estime de soi

Le participant n’a plus le sentiment d’être le seul à vivre ce problème

Aide à restaurer leur identité masculine

Cela donne l’occasion de retrouver un certain contrôle

107
Q

Indications pour l’intervenant:

A

Ne pas agir comme un expert, mais plutôt comme un collaborateur

Impliquer le client dans sa démarche

Valoriser les forces (contrôle de soi, orienté vers
les solutions, etc.) du client

Éviter de minimiser les difficultés du client ou de se moquer de lui

108
Q

Caractéristiques de l’individu plus susceptibles de passer à l’acte (6):

A

Faible tolérance à la frustration
Nombreuse distorsions cognitives
Mécanismes d’adaptation malsains (alcool, drogues, etc.) qui désinhibent
Longue période crise
Atteinte à l’identité masculine
Absence de soutien social

109
Q

Situations affectives difficiles nuisant à la satisfaction des besoins affectifs:

A

Peu de liens affectifs avec d’autres
Si liens, ils sont rompus
Est rejeté
Personne ne semble se soucier de lui ou l’apprécier
Se sent ridiculisé ou mis dans une situation embarrassante
Est affecté par l’opinion des autres
N’exerce pas de contrôle sur sa vie

110
Q

Indices annonciateurs d’un passage à l’acte:

A

Le sentiment d’être rejeté

Le sentiment d’avoir droit à quelque chose dont on le prive

La mégalomanie (surestimer sa valeur)

Le besoin d’attirer l’attention

Le désir de vengeance

Le besoin d’amour

La recherche d’identité

111
Q

Quelles questions se poser pour anticiper un passage à l’acte?

A

Quel est le contexte ?
Qu’est-ce que cela signifie pour lui ?
Le passage à l’acte va-t-il hâter le dénouement souhaité ?
Ou au contraire va-t-il l’en éloigner ?

112
Q

Processus mentaux qui orientent la décision de passer à l’acte (4):

A

Justification
Alternatives
Conséquences
Capacité