Ses dissertation Flashcards
Chap 2: l’approche en termes de classes sociales permet-t-elle de rendre compte de la structure actuelle de la société française
Même plan qu’avec le mot «pertinent» mais y incorporer rendre compte ( affirmé … )
Chap2: l’évolution de la structure socioprofessionnelle suffit-t-elle à expliquer la mobilité sociale ?
Mobilité sociale : changement de position sociale au cours de la vie d’un individu (intra-générationnelle) ou entre celle des parents et de l’enfant (inter-générationnelle). Approche par la mobilité inter-générationnelle à privilégier. Cadre spatio-temporel : France, depuis les années 80.
Problématique : Les analyses de la mobilité sociale observée permettent de distinguer la mobilité structurelle de la mobilité nette. Les évolutions de la structure de l’emploi par PCS permettent d’expliquer une partie de la mobilité sociale (celle qui est subie) mais insuffisantes pour l’expliquer en totalité.
Annonce du plan : La mobilité sociale peut s’expliquer par les mutations de la structure socio-professionnelle et également par l’influence conjointe de l’école et de la famille
Partie 1 : Une partie de la mobilité sociale résulte de la modification de la structure des emplois par CSP/PCS
1.1. La structure des emplois s’est transformée…
▪ Déclin des indépendants et salarisation croissante de l’emploi (doc 2).
▪ Développement des emplois plus qualifiés (CPIS et PIS dans l’éducation, la santé, la RD…). ▪ Une féminisation et une tertiarisation des emplois (doc 1 et 2).
1.2. …Ce qui permet d’accroître la mobilité sociale
▪ L’accroissement des emplois de cadres et de professions intermédiaires allié à un déclin des Ouvriers a contribué mécaniquement à un mouvement général d’ascension sociale (doc 2 et doc 1).
▪ L’essor de l’emploi féminin, par effet de substitution, a accéléré la mobilité sociale ascendante des hommes vers des emplois plus qualifiés (ils sont sur-représentés parmi les cadres).
▪ Les études sur la mobilité estiment qu’environ 40% de cette mobilité est liée aux transformations de la structure socioprofessionnelle. C’est pourquoi elle est qualifiée de mobilité sociale structurelle.
Partie 2 : La mobilité sociale est aussi le résultat de l’action de l’école et de la famille 2.1. Le rôle de l’école
▪ Une démocratisation a permis à un nombre croissant d’individus d’accéder à un niveau de diplôme plus élevé (doc 3 et augmentation du taux de bacheliers parmi les générations d’enfants toutes origines sociales confondues, et des enfants d’ouvriers et d’employés). Une démocratisation a permis un accès plus large à l’enseignement supérieur, notamment grâce au développement des filières courtes notamment BTS et DUT depuis les années 80.
▪ Un diplôme plus élevé permet généralement d’obtenir un emploi plus qualifié et donc d’accéder à une position professionnelle plus élevée que ses parents, ce qui permet la mobilité sociale inter- générationnelle ascendante (doc 1). Toutefois, un diplôme plus élevé que ses parents ne garantit pas une position professionnelle supérieure. C’est le célèbre paradoxe d’Anderson (risque de déclassement). (doc 4)
▪ Mais l’origine sociale conditionne aussi la réussite scolaire. Proximité culturelle entre les milieux favorisés et l’Ecole. Pour P. Boudieu, l’Ecole transforme les inégalités sociales en inégalités de mérite. L’égalité des chances n’est pas assurée par un système favorable aux détenteurs d’un certain type de capital culturel et capable de mettre en place des stratégies scolaires. La mobilité sociale est alors freinée.
2.2. Le rôle de la famille
▪ La famille transmet du capital culturel favorisant la réussite scolaire selon P. Bourdieu et la dotation en capital économique permet de choisir son offre scolaire (école privée, séjour à l’étranger, cours particuliers) (doc 4 et jeune-femme dont les parents ont tout fait pour assurer sa réussite scolaire).
▪ La famille transmet aussi du capital social permettant la valorisation des diplômes sur le marché du travail (trouver un stage/le bon stage, avoir connaissance d’un emploi à pourvoir avant tout le monde…). ▪ Les familles peuvent aspirer à une ascension sociale et mettre en œuvre des stratégies qui influent sur la position sociale de leurs enfants (R. Boudon).
Chap 2: comment l’espace social français est structuré et hiérarchisé aujourd’hui ?
A) les facteurs liés à la position socio-économique
1) La catégorie socio-professionnelle est un outil permettant d’étudier la société
2) Les revenus structurent et hiérarchisent l’espace social
3) Les diplômes structurent …
B) Le sexe et la position dans le cycle de vie
C) D’autres facteurs structurent et hiérarchisent l’espace social
Chap 2: peut-on dire qu’une approche en termes de classes sociales est toujours pertinente pour rendre compte de la société française actuelle ?
- Certaines caractéristiques de la société actuelle semblent rendre le concept de classe sociale moins pertinent pour analyser la structure sociale…
1.1. La tendance à la moyennisation brouille les frontières de classe
• Rappeler que cette analyse en termes de moyennisation était davantage appropriée à la société des
Trente glorieuses.
• Réduction des inégalités de consommation (consommation de masse) + massification scolaire + mobilité sociale (notamment mobilité structurelle liée à l’augmentation des effectifs des PCS les plus qualifiées)
• Idée que l’essentiel des salariés pourrait être regroupé dans une vaste classe moyenne.
• Donc affaiblissement des écarts entre les groupes sociaux. Les critères objectifs permettant de définir une classe sociale semblent moins facilement repérables. RETOUR A LA DEFINITION.
1.2. La conscience de classe semble moins évidente dans les catégories populaires
• Document 2. Tendance à s’identifier aux classes moyennes.
• Perte de la fierté ouvrière. Affaiblissement des partis et syndicats censés représenter la classe ouvriere.
• Donc plus difficile de parler de classe pour soi. RETOUR A LA DEFINITION
1.3. L’émergence de nouveaux facteurs de différenciation sociale complexifie l’analyse de la structure sociale
• Age, genre, minorités visibles, statut de l’emploi: facteurs de différenciation internes aux différents groupes sociaux et qui traversent les différents groupes sociaux. Ferait perdre de sa pertinence à l’analyse en termes de classes sociales.
• Les mobilisations proviennent de nouveaux motifs, d’appartenance et de préférences individuelles :
conflits pour légalité entre genres, pour la reconnaissance des minorités, pour l’égal accès aux droits fondamentaux, pour l’environnement. La lutte des classes n’est pas pertinente pour analyser ces conflits. Retour à la définition
- … mais ce concept reste un outil important pour comprendre la structure sociale
2.1. La bourgeoisie demeure une classe en soi et pour soi
• Forts patrimoines (document 4).
• Entre-soi des membres de la haute bourgeoisie qui est une stratégie de mobilisation (voir Pinçon-
Charlot et Pinçon) : enrichir son capital social et son capital culturel dès l’enfance.
• Document 3 pour la capacité à se mobiliser pour défendre ses intérêts.
• Forme une classe en soi et pour soi. RETOUR A LA DEFINITION.
2.2. Les inégalités continuent de structurer la société en groupes hiérarchisés
• Document 1 : inégalités d’espérance de vie.
• Rappeler que les inégalités sont cumulatives : logement, santé, revenu, patrimoine, culturelles, etc.
• Document 4 : inégalités de patrimoine.
• Préciser que les inégalités ont au minimum cessé de se réduire depuis trente ans, voire même recommencent à se creuser.
• Critères objectifs permettant de définir une classe sociale demeurent repérables. RETOUR A LA DEFINITION.
2.3. La place des catégories populaires dans la structure sociale demeure caractéristique et elles n’ont pas perdu toute conscience de classe
• Place caractéristique dans les rapports de production : ouvriers + employés = salariat d’exécution. Peu d’autonomie, peu de prestige. Exposés au chômage et à la précarité. Rapport précaire à l’avenir. Donc intérêts communs à défendre. RETOUR A LA DEFINITION.
• Forte reproduction sociale : développer analyse en termes de capital culturel, la question de l’école.
• Conscience de classe et mobilisation persistent. Voir les récents conflits : PSA, Renault, Arcelor-Mital, etc.
CONCLUSION
Certaines évolutions depuis les Trente glorieuses – moyennisation, nouveaux critères de différenciation, affaiblissement de la conscience de classe et des mobilisations – ont pu laisser penser que l’analyse en termes de classes sociales n’était plus pertinente pour étudier la structure sociale. Mais la persistance d’inégalités cumulatives – voire leur creusement depuis une trentaine d’années – ainsi que la reproduction sociale permettent de mettre en évidence l’existence d’une hiérarchie entre groupes sociaux. Il existe donc toujours des critères objectifs permettant de repérer des classes en soi à partir d’une même place dans les rapports de production (Marx), par le fait que leurs membres partagent une situation économique et des chances de vie communes (Weber) ou par une même place dans l’espace social (Bourdieu). Par ailleurs, les membres de la bourgeoisie continuent d’avoir une réelle conscience de leurs intérêts communs et savent se mobiliser pour les défendre : ils forment donc une classe pour soi au sens de Marx, c’est-à-dire une classe mobilisée qui agit comme un acteur collectif. Il est en revanche plus difficile de parler d’une réelle classe pour soi pour les catégories populaires qui s’identifient en partie aux classes moyennes et ont vu leur place largement fragilisée au niveau symbolique. Les définitions de Weber et Bourdieu – conceptions nominalistes – semblent alors particulièrement plus pertinentes pour analyser ces catégories. De manière un peu paradoxale, la classe ouvrière existerait donc au sens de Weber, mais plus au sens de Marx !
Cependant, ce recul de la dimension politique des classes sociales n’est-il qu’une parenthèse ? D’après Louis Chauvel, l’existence de classes sociales mobilisées obéit à un cycle historique. La situation actuelle se caractérise par une aggravation des inégalités qui pourrait déboucher vers un renouveau des “identités de classe”, donc d’une conscience de classe partagée par tous les perdants du système économique et social actuel.
Chap 1: l’accumulation des facteurs de production permet-t-elle à elle seule d’expliquer la croissance économique
https://www.assistancescolaire.com/eleve/terminale/specialite-ses/travailler-sur-des-sujets-du-bac/t_spesesrde_14#pageanswer
Chap 1: les limites écologiques sont-elles les seuls défis posés par la croissance économique ?
Chap 1: quel est le rôle de l’innovation sur la croissance économique ?
http://blog.ac-versailles.fr/sespissarro/public/Marc/TERMINALE_specialite_SES/Devoirs/DC_oct_2020/DC_oct_2020_Dissert_Corrige.pdf
I - LES INNOVATIONS PEUVENT FAVORISER LA CROISSANCE ECONOMIQUE
A. Elles génèrent une croissance intensive mesurée par des gains de productivité globale des facteurs
B. Elles génèrent une croissance endogène, auto-entretenue
II - LES INNOVATIONS PEUVENT JOUER D’AUTRES ROLES DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE
A Elles peuvent générer de destructions créatrices aux effets ambivalents
B Elles peuvent permettre de rendre la croissance soutenable
Chap 1: comment l’innovation peut-elle contribuer à reculer les limites écologiques d’une croissance soutenable ?
https://enverslesses.com/2020/02/la-croissance-economique-est-elle-compatible-avec-la-preservation-de-l-environnement.html
I) De l’innovation à un processus de destruction créatrice
1) de l’invention au progrès technique qui accroît la PGF
2) transformation du tissu productif par le processus de destruction créatrice
II) Les défis de la limite de la croissance économique
1) les limites écologiques de la croissance
2) L’innovation aide à reculer les limites écologiques de la croissance
Chap 1: l’accroissement de la productivité globale des facteurs suffit-il a expliqué la croissance économique?
I. La croissance économique s’explique par l’accumulation de facteurs de production
1. La croissance économique s’explique par l’accumulation du facteur travail
2. La croissance économique s’explique par l’accumulation du facteur capital
II. La croissance économique s’explique aussi par l’accroissement de la productivité globale des facteurs
1. Le progrès technique permet l’accroissement de la PGF et donc la croissance économique
2. Le progrès technique est endogène à l’activité économique
III. La croissance économique s’explique par les institutions
1. Des institutions stables sont source de croissance économique
2. Les droits de propriété sont une des institutions les plus importantes pour la croissance économique car ils incitent à investir et à innover
Pour conclure, l’accumulation des facteurs de production n’est pas la seule source de croissance économique. En effet, au-delà de la hausse quantitative du facteur travail et du facteur capital, il existe d’autres sources à la croissance économique comme l’accroissement de la productivité globale des facteurs (expliqué essentiellement par le progrès technique) et les institutions, au premier rang desquelles les droits de propriété qui influent sur la croissance affectent l’incitation à investir et à innover.
Si l’enclenchement d’un processus de croissance économique durable présente de nombreux bienfaits pour un pays, la croissance du PIB peut également générer des dégâts sur le plan écologique, c’est pourquoi certains économistes se demandent si une croissance économique soutenable est possible…
https://www.assistancescolaire.com/eleve/terminale/specialite-ses/travailler-sur-des-sujets-du-bac/t_spesesrde_14#pageanswer
Chap 1: comment le progrès technique favorise-t-il la croissance économique ?
I- Le progrès technique favorise la croissance par son effet sur l’offre
A) Le progrès technique permet d’augmenter la productivité globale des facteurs B) Il permet un processus de destruction créatrice
II- Le progrès technique favorise la croissance par son effet sur la demande
A) La répartition de la VA issue des gains de productivité favorise la consommation et
l’investissement
B) Les innovations permettent la diffusion d’une grande diversité de produits innovants apte à stimuler la demande.
https://allezcours.files.wordpress.com/2014/12/term-corrigc3a9dissertptcroissance.pdf
Chap 1: quel est le rôle de progrès technique dans le processus de croissance économique ?
I- Le progrès technique favorise la croissance par son effet sur l’offre
A) Le progrès technique permet d’augmenter la productivité globale des facteurs B) Il permet un processus de destruction créatrice
II- Le progrès technique favorise la croissance par son effet sur la demande
A) La répartition de la VA issue des gains de productivité favorise la consommation et
l’investissement
B) Les innovations permettent la diffusion d’une grande diversité de produits innovants apte à stimuler la demande.
En conclusion, le progrès technique est source de croissance car il améliore l’efficacité des facteurs de production et accélère ainsi la production. En outre, en créant des effets externes non voulus positifs et s’alimentant de ses propres gains, il apparait comme endogène à la croissance.
https://allezcours.files.wordpress.com/2014/12/term-corrigc3a9dissertptcroissance.pdf
Chap 1: les facteurs travail et capital sont-ils suffisants pour expliquer la croissance ? ( I)À) )
I) L’augmentation des quantités de facteurs travail et capital est source de croissance (croissance extensive)
1.1) L’augmentation de la quantité de travail est source de croissance
1.2) L’augmentation de la quantité de capital est source de croissance
II) L’amélioration des facteurs travail et capital (PGF) est également source de croissance (croissance intensive)
2.1) L’amélioration du travail est source de croissance
2.2) L’amélioration du capital est source de croissance
Accroche ( quels sont les défis et les sources de la croissance économique )
- donner le PIB de la France
-donner un exemple sur la situation de l’économie dans un pays (France ou autre)
Accroche ( comment est structurée la société française actuelle)
https://ses-savoye.com/onewebmedia/BB%202019%20-%20Correction%20complète.pdf
- Warren Buffet.
• Lutte des ouvriers de chez Peugeot et Renault qui laisserait penser que la conscience de classe et la lutte des classes n’ont pas disparu et donc que la définition de Marx pourrait être pertinente pour analyser la situation actuelle.
• Partir d’une citation, par exemple extrait du manifeste du Parti communiste de Marx et Engels « l’histoire de toute société est l’histoire de la lutte des classes ».
• Partir des analyses en termes de moyennisation pour poser la question de la disparition des classes qui rendrait le concept non pertinent pour analyser la société actuelle.
Accroche ( quelles inégalités sont compatibles avec les différences de la justice sociale )
