serie 3 Flashcards
La réplication de l’ADN est semi-conservative
Transfert fidèle de l’information
La réplication commence en des sites particuliers appelés origine de réplication et progresse dans les deux sens jusqu’au site de terminaison. Ainsi chacun des brins d’ADN sert de matrice à la synthèse du brin-fils complémentaire.
Dans cette expérience, les bactéries poussent dans un milieu contenant du 15N, ce qui fait que tout l’ADN est « lourd ». Au temps 0, les bactéries sont transférées dans un milieu contenant du 14N et sont récoltées à différents temps, correspondant à un nombre croissant de génération (réplication). L’ADN est alors récupéré et centrifugé sur un gradient de CsCl qui permet de séparer l’ADN selon sa densité. Après un cycle de réplication, chaque molécule-fille contient un brin hérité d’un de ses parents (15N ) et un brin nouvellement synthétisé (14N), donnant naissance à une molécule d’ADN de densité intermédiaire. Avec les générations, un nombre de plus en plus grand de molécules « légères » sont visibles. La réplication de l’ADN est donc semi- conservative.
Replication de l’ADN
Lors de la réplication, l’ADN polymérase ajoute un à un des nucléotides à l’extrémité 3’ d’une chaîne néoformée d’ADN. L’identité du nucléotide ajouté à la chaîne naissante est fixée par appariement de type Watson-Crick au brin matrice. L’enzyme synthétise l’ADN en catalysant la formation d’un lien phosphodiester entre le nucléotide (dNTP) entrant et la chaîne naissante.
Les ADN polymérases positionnent les nucléotides triphosphates en face d’un ADN simple brin matrice, de telle sorte que le brin néosynthétisé soit allongé dans le sens 5’ 3’. Les ADN polymérases ont besoin d’une amorce dont l’extrémité est 3’-OH
Mécanisme de réplication de l’ADN
Mécanisme de synthèse de l’ADN. La synthèse commence quand le 3’0OH de l’amorce déclenche une attaque nucléophile sur le phosphate α du dNTP entrant. Cela a pour conséquence l’extension de l’extrémité 3’ de l’amorce d’un nucléotide et l’élimination d’une molécule de pyrophosphate. Le pyrophosphate est hydrolysé en deux molécules de Phosphate par la pyrophosphatase.
M13
Bactériophage qui possède un ADN circulaire simple-brin (+) Modèle de réplication continue de l’ADN
1ière étape :
Le bactériophage M13 contient un ADN circulaire simple-brin de type (+). Lors de l’infection, ce génome permet la synthèse d’un brin (-) complémentaire pour former un duplex de réplication.
Une amorce ARN est placée près de la structure en tige-boucle, créant une extrémité OH libre qui sert d’amorce à la synthèse de l’ADN par l’ADN polymérase III. La réplication se fait de façon continue tout au long de la molécule. L’amorce ARN est éliminée par l’ADN polymérase I et remplacée par de l’ADN. La ligase scelle la césure.
2ième étape :
La synthèse des brins (+) s’effectue selon la technique des cercles tournants
2 représentations du même mécanisme
Par la technique de réplication en cercle roulant, il y a ensuite réplication de grandes quantités de brin génomique
de type (+).
La forme réplicative double brin est
d’abord coupée pour créer une extrémité 3’-OH libre dans le brin (+). Ce groupement sert d’amorce à la synthèse du brin (+) en utilisant le brin (-) comme matrice. L’ADN polymérase peut continuer la synthèse pendant plusieurs tours (cercle roulant) pour générer de longs concatémères d’ADN simple brin (+) qui seront ensuite clivés
en génome unitaire et encapsidés dans les phages.
φX174
Bactériophage qui contient un ADN simple-brin circulaire (+)Modèle de réplication discontinue de l’ADN
1ière étape :
Le bactériophage X174 contient lui aussi un génome circulaire simple-brin de type (+). Lors de l’infection, le brin (-) est synthétisé par l’action du primosome et de l’ADN polymérase III.
L’origine de réplication est d’abord reconnue par des protéines qui forment le pré-primosome. L’hélicase DnaB et la primase viennent se joindre pour former le primosome. Le complexe se déplace dans le sens contraire à la réplication de l’ADN. La primase s’arrête quelques fois pour inverser sa course et synthétiser une amorce ARN. Chaque amorce posée permet la réplication de l’ADN par l’ADN polymérase III. Les amorces sont ensuite enlevées par l’ADN polymérase I et les césures réparées par l’ADN ligase.
2ième étape :
φX174
La synthèse du brin (+) s’effectue selon une variante du mécanisme des
cercles tournants.
La technique est la même que celle décrite pour le phage M13, à l’exception que
le génome (+) néo-synthétisé est clivé à chaque tour.
1- Initiation de la réplication
La réplication de l’ADN commence à un site d’initiation précis
(1) Plusieurs molécules DnaA se lient aux séquences 9-mère répétées au site d’origine de réplication. L’ADN s’enroule autour des protéines.
(2) L’enroulement de l’ADN facilite l’ouverture des brins au niveau des séquences répétées de 13 nucléotides riches en A:T.
(3) Ce complexe ouvert lie ensuite les hélicases DnaB. L’ADN peut être déroulé ce qui prépare le complexe pour l’amorçage de la réplication bidirectionnelle.
La régulation de l’initiation se fait à deux niveaux:
- La concentration et la disponibilité de la protéine DnaA
- La méthylation de l’ADN.
La réplication de l’ADN est régulée par la quantité de DnaA-ATP et par SeqA
a) Avant la réplication de l’ADN, les deux brins de l’ADN sont méthylés (hexagones rouges).
b) La réplication de l’ADN fait en sorte que seul le brin parental est méthylé.
c) La protéine SeqA se lie à l’ADN hémiméthylé.
d) La présence de SeqA empêche la reméthylation du nouveau brin ainsi que la liaison de DnaA au site oriC. e) Quand SeqA se dissocie temporairement de l’ADN, la méthyltransférase Dam peut méthyler le brin néosynthétisé, ce qui empêche une nouvelle fixation de SeqA.
f) Quand les brins sont biméthylés, DnaA peut fixer le site d’origine de réplication OriC et initier la réplication.
3- Réplication du génome bactérien
Une fois l’ADN dénaturé au site d’origine de réplication et les hélicases posées, chaque hélicase recrute une primase qui synthétise une amorce ARN pour commencer la synthèse des brins continus de façon bidirectionnelle. Chaque amorce est reconnue par l’ADN polymérase III et la synthèse de l’ADN commence. Dans chaque direction, quand l’hélicase a franchit environ 1000 nucléotides, une deuxième amorce ARN est synthétisée sur l’autre brin pour initier la synthèse du brin discontinu. Chaque fourche de réplication assure maintenant la réplication simultanée des deux ADN simple brin issus de l‘ADN double brin parental.
Réplication semi-discontinue
Les deux brins sont répliqués simultanément.
Le brin avancé est répliqué de façon continue dans le sens 5’ 3’ dans le même sens que la fourche de réplication.
Le brin retardé est également synthétisé dans le sens 5’ 3’, mais d’une manière discontinue, sous la forme des fragments d’Okazaki.
L’ADN polymérase III
L’ADN polymérase III, principal enzyme de la réplication assure l’allongement de la chaîne au cours de sa réplication. Elle se présente sous forme de dimères composés chacun de 10 éléments.
L’ADN polymérase I
L’ADN polymérase I enlève l’amorce ARN et répare les brins d’Okasaki. Ce processus s’appelle « translation de césure ».
L’ARN polymérase ou primase
L’ARN polymérase ou primase permet de synthétiser les amorces nécessaires à la réplication
La ligase
La ligase catalyse la formation d’un lien phosphodiester qui scelle la césure et rétablit la continuité du brin retardé.
2- L’ADN hélicase
Les ADN hélicases séparent les deux brins de la double hélice. Ce sont des complexes hexamériques adoptant la forme d’un anneau autour de l’ADN. En présence d’ATP, l’ADN hélicase se déplace sur l’ADN dans le sens 5’ 3’. C’est donc dire qu’elle est liée à la matrice du brin discontinu. Son association au complexe γ de Pol III augmente son efficacité.
Les protéines liant l’ADN simple-brin
La protéine dnaB permet la séparation des brins d’ADN
Les protéines fixant l’ADN simple-brin empêchent leur ré-association