serie 2 Flashcards

1
Q

Forces stabilisantes des acides nucléiques Dénaturation, renaturation

A

Lorsqu’une solution d’ADN double-brin est chauffée au dessus d’une certaine température, sa structure initiale disparaît lorsque les deux chaînes complémentaires se séparent et prennent chacune une conformation aléatoire ondulante. C’est le phénomène de dénaturation. Si la solution est refroidie doucement, les brins complémentaires se réassocient pour donner un duplex. C’est la renaturation. La température à laquelle 50% des molécules sont dénaturées est appelée température de fusion (Tm).

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2
Q

Courbe de dénaturation: température de fusion (Tm)

A
  • from sigmïde si en fontion de température
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3
Q

Température de fusion de l’ADN

A

-dépend principalement de son contenu en paires G:C, de la force ionique de la solution et de la longueur du segment d’ADN.
- Plus le % de paires G:C augmente, plus la température de fusion est élevée.
- Plus la force ionique de la solution est élevée, plus la température de fusion observée augmente.
- Plus la longueur du segment d’ADN augmente, plus la température de fusion observée augmente.

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4
Q

La renaturation d’ADN permet de comparer des molécules

A

-Renaturation-hybridation. Deux molécules d’ADN identiques, sauf pour un court segment qui est absent dans la molécule de droite, sont dénaturées par la chaleur puis replacées à une température sous leur Tm.
-Cette technique a permis de mettre en évidence l’épissage de l’ADN. Lorsque une molécule d’ADN génomique est dénaturée et renaturée en présence de l’ARNm correspondant, des boucles d’ADN simple-brin sont visibles qui correspondent aux introns épissés dans l’ARNm.

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5
Q

Forces stabilisantes des acides nucléiques Interactions hydrophobes et empilement de bases

A

Appariement des bases (ponts H):
- spécificité
- non la stabilité
En présence d’éthanol, un solvant peu polaire qui favorise
les liaisons hydrogènes, l’ADN est déstabilisé (baisse du Tm)

Interactions hydrophobes
- stabilité
En solution aqueuse, les bases s’empilent L’entassement est stabilisé par des forces hydrophobes

Interactions ioniques
- Très importantes
Les cations (+) divalents stabilisent la structure des acides nucléiques

Les purines et les pyrimidines ont tendance à former des longs empilements de molécules planes et parallèles. De même, les bases des acides nucléiques se tassent en solution aqueuse. Les structures des acides nucléiques sont stabilisées par des interactions hydrophobes.

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6
Q

État topologique de l’ADN

A
  • structure pour replication et transcription

État topologique de l’ADN circulaire

L=T+W
L: enlacements
T: torsion
W: surenroulement

L: nombre de fois qu’un brin d’ADN tourne autour de l’autre brin
T: nombre de tours de l’hélice Watson-Crick
W: nombre de tours de la superhélice

Pour l’ADN-B
- La plupart des molécules d’ADN ont un surenroulement négatif (ΔL = L – L°)
- Ceci favorise le désenroulement, prépare l’ADN à des processus requérant la séparation des brins (réplication, transcription etc)

Le désenroulement est favorisé par les topoisomérases
- type I: clivage transitoire d’un seul brin d’ADN - type II: clivage transitoire des 2 brins d’ADN

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7
Q

Les topoisomérases de type I

A

Les topoisomérases de type I catalysent le relâchement des supertours négatifs ou positifs dans l’ADN en changeant le nombre « L » d’un facteur « un ». Pour ce faire, elles introduisent des cassures transitoires sur un seul brin de l’ADN dans une réaction qui ne requiert d’hydrolyse d’ATP.

Type I : mécanisme coupure- fermeture
Les topoisomérases de type IA
catalysent le relâchement des super-tours négatifs dans l’ADN en augmentant le nombre L d’un tour à la fois.
Les topoisomérases de type IB
catalysent le relâchement de super- tours négatifs et positifs.

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8
Q

Coupure par les topoisomérases

A

Les topoisomérases coupent l’ADN en formant un intermédiaire covalent entre un résidu tyrosine et l’ADN.
Les toppoisomérases coupent l’ADN et ensuite rejoignent les parties clivées pour refermer le brin coup. Ils effectuent ces fonctions en créant un lien covalent entre l’ADN et la protéine, ce qui permet de faire les réactions sans l’assistance d’ATP.

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8
Q

Les topoisomérases de type II

A
  • Les topoisomérases de type II catalysent également le relâchement des supertours négatifs ou positifs dans l’ADN en changeant le nombre « L » d’un facteur « 2 ». Pour ce faire, elles introduisent des cassures transitoires dans l’ADN sur les deux brins dans une réaction qui ne requiert pas l’hydrolyse de l’ATP. Cependant l’hydrolyse de l’ATP est requise pour changer la structure conformationnelle du complexe enzyme- ADN.
  • En plus de leurs rôles dans la relaxation de l’ADN sur-enroulé, les topoisomérases de type II catalysent d’autres réactions importantes pour la structure fonctionnelle de l’ADN: 1- la décaténation des molécules d’ADN circulaire après réplication; 2- le dés-emmêlement des molécules linéaires d’ADN fille lors de la réplication; 3- l’élimination de nœuds dans l’ADN.

-Chez les procaryotes, une topoisomérase II particulière, l’ADN gyrase, catalyse le sur-enroulement négatif de l’ADN. Les gyrases peuvent être inhibées par certains antibiotiques. Ceci inhibe également la réplication et la transcription, ce qui démontre l’importance de la topologie de l’ADN dans ces phénomènes

Procaryotes: Gyrase: Catalyse le surenroulement négatif de l’ADN
Topoisomérase IV: relaxe l’ADN surenroulé
Eucaryotes: relâche l’ADN surenroulé.
(Ne catalyse pas le surenroulement)

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9
Q

Nucléosomes et densité de superhélicité

A

La topoisomérase est nécessaire à l’assemblage du nucléosome sur un ADN circulaire fermé covalent.
(A) En absence de topoisomérase, l’assemblage des nucléosomes est limité par l’accumulation d’une superhélicité positive de l’ADN.
(B) En présence de topoisomérase (sans assemblage de nucléosomes Supplémentaires), la topoisomérase diminue le nombre d’enlacements et relâche l’ADN non incorporé dans les nucléosomes.
(C) Assemblage de nucléosomes supplémentaires en présence de la topoisomérase.
(D) La suppression des histones et l’inactivation de la topoisomérase
révèlent une diminution du nombre d’enlacements sur l’ADN nucléosomique.

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10
Q

Condensation de l’ADN.

A
  • L’ADN s’enroule autour des histones pour former les nucléosomes.
    -En présence de l’histone H1, les nucléosomes se regroupent en filament de 30 nm.
  • Les filaments de 30 nm se regroupent pour former les boucles radiales.
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11
Q

Structure de la chromatine et des chromosomes Les histones et les nucléosomes

A

Les nucléosomes constituent le premier niveau d’organisation de la chromatine. Ils contiennent un nombre égal d’histones H2A, H2B, H3 et H4 et un nombre moindre d’histone H1.
Les nucléosomes forment des structures régulières d’environ 100 Å de diamètre qui se répètent dans le sens de la fibre de chromatine.
La digestion de l’ADN double brin par une DNAse libère les nucléosomes, qui sont constitués de l’octomère (H2A)2(H2B)2(H3)2(H4)2 en association avec un fragment d’ADN d’environ 200 nt.
L’histone H1 s’associe différemment. L’ADN s’enroule autour de l’octomère d’histones.

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12
Q

Structure de la chromatine et des chromosomes Les filaments de 300 Å

A

Les filaments de 300 Å constituent le deuxième niveau d’organisation de la chromatine. A des forces ioniques physiologiques, le filament de nucléosomes contenant H1 prend une conformation en zigzag, pour former un filament de 300 Å d’épaisseur dans lequel les nucléosomes sont visibles. La structure est stabilisée par les molécules H1 dont les bras entrent en contact entre nucléosomes adjacents.

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13
Q

L’histone H1 scelle les nucléosomes

A

L’histone H1 scelle le nucléosome. Il est proposé que l’histone H1 se lie à l’ADN nucléosomique dans une cavité formée par le segment central de son ADN et les segments qui entrent et sortent de la particule centrale. De fait, il a été observé que dans la chromatine contenant H1, l’ADN entre et sort du nucléosome du même côté.

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14
Q

Les filaments de 300Å

A

Le filament est représenté selon la forme qu’il pourrait avoir en présence de concentrations physiologiques salines. L’aspect en zigzag des nucléosomes forme presque un solénoïde avec environ 6 nucléosomes par tour. Les molécules H1 stabilisent la structure par contact avec des nucléotides adjacents.

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15
Q

Structure de la chromatine et des chromosomes Les boucles radiales

A

Les boucles radiales constituent le troisième niveau d’organisation de la chromatine. Les chromosomes en métaphase présentent un échafaudage central de protéines fibreuses entouré d’un large halo d’ADN. Les brins d’ADN forment des boucles (40 à 90 kb) qui entrent et sortent de l’échafaudage à peu près au même endroit. Ainsi, les fibres de chromatine des chromosomes en métaphase sont disposées de façon radiale. On ne connaît pas la façon dont les filaments de 300 Å sont organisés pour former les boucles radiales.

16
Q

Les chromosomes polytènes

A

glande salivaire de certains insectes ont un comportement particulier. Bien que la cellule ne se divise pas, l’ADN se réplique plusieurs fois, ce qui génère des chromosomes géants qui contiennent 1024 brins d’ADN.
Ce sont les chromosomes polytènes.

Le profil des bandes est caractéristiques de chaque souche de Drosophile.
Les réarrangements chromosomiques (délétion, inversion, duplication, etc) provoquent des changements visibles au niveau des bandes.
Donc le profil de bandes forme une carte cytologique parallèle à la carte génétique.

Il est probable que le motif de bandes est la conséquence des différents niveaux d‘expression génique causée par les variations de la structure de la chromatine. Les gènes situés entre les bandes seraient probablement plus exprimés.

17
Q

Les renflements dans les chromosomes polytènes sont des zones de transcription actives

A
18
Q

Structure de la chromatine et des chromosomes Les histones

A

Les histones sont le constituent protéique majeur de la chromatine. Le pourcentage élevé de résidus basiques dans les histones leur permet d’établir des liaisons de type ionique avec les groupes phosphates de l’ADN chargés négativement. Les histones sont réparties en cinq classes principales : les histones H1, H2A, H2B, H3 et H4. Les histones peuvent être modifiées par des réactions post-traductionnelles telles que la méthylation, l’acéthylation et la phosphorylation. Ces modifications servent à moduler leur interaction avec l’ADN.

19
Q

Régulation épigénétique
Les histones peuvent être modifiés de façon covalente

A

La majorité des modifications apparaissent sur la région N-terminale
de la protéine.Ce modèle propose qu’en plus de la séquence du génome, la position et les modifications des nucléosomes associés au gène vont fortement influencées l’expression de ce gène associé.

La majorité des modifications apparaissent sur la région N-terminale
de la protéine.

20
Q

Les modifications covalentes des histones influencent l’état de la chromatine

A

(A) Les modifications (phosphorylation et acétylation) changent la charge des histones, ce qui modifie leur association avec l’ADN. Les queues des histones non modifiés ou méthylés s’associent plus fortement à l’ADN.
(B) Les modifications des queues des histones créent des sites de fixation pour des enzymes modifiant la chromatine. - enzymes qui modifient les nucléosomes adjacents
- complexes de remodelage - facteurs de transcription

21
Q

Modèle du mécanisme d’assemblage de la chromatine

A

Dans le processus d’assemblage de la chromatine, un intermédiaire histone-Adn non-nucléosomal est formé, qui ne requiert pas la présence de la proétine moteur ACF. Cet intermédiaire n’enroule pas significativement l’ADN et est plus sensible à la digestion de l’ADN que les nucléosomes canoniques. La formation de l’intermédiaire semble impliquée la déposition initiale des histones H3-H4, suivie de H2A-H2B. La protéine moteur ACF est capable de convertir la forme intermédiaire en un nucléosome canonique par un processus qui requiert l’hydrolyse de l’ATP. L’intermédiaire correspond probablement à la chromatine naissante qui se forme immédiatement à la fourche de réplication de l’ADN. Cette chromatine naissante est ensuite convertie en chromatine mature par l’action de ACF et de l’histone H1.

22
Q

Positionnement des nucléosomes

A

Le positionnement des nucléosomes est défini par des barrières physiques qui bordent les gènes. Aux sites d’initiation et de terminaison des gènes, un nucléosome manque. Les nucléosomes sont alors déplacés vers ces frontières ce qui donne un positionnement spécifique.
Les barrières physiques dépendent en partie de la séquence locale de l’ADN. Des régions courtes riches en « AT » ne favorisent pas l’enroulement de l’ADN sur les histones, ce qui prévient le positionnement d’un nucléosome.
Des protéines spécifiques reconnaissent également ces régions/séquences et s’y fixent. Ces protéines peuvent alors recruter des complexes de remodelage de la chromatine pour positionner les nucléosomes.

23
Q

Transfert des nucléosomes parentaux durant la réplication et transcription

A
  • L’ADN répliqué est entassé dans la chromatine
     il y a réplication de la chromatine
  • Le tétramère H32-H42 est distribué au hasard aux nouveaux duplex
  • Le tétramère H32-H42 reste associé à l’ADN durant la réplication/transcription
24
Q

Un modèle de l’élongation de la transcription au travers des nucléosomes

A

Le facteur FACT est un hétérodimère composé des protéines SSRP1 et Spt16. Il est capable de démonter les nucléosomes à l’avant de l’ARN polymérase en transcription (étape 1) et des les réassembler à l’arrière (étape 2). Plus spécifiquement, il enlève le dimère H2A/H2B. Spt6 se lie à l’histone H3 et participerait au remontage des nucléosomes.

25
Q

Héritage des histones après la réplication de l’ADN

A

Les tétramères H3-H4 sont transférés au hasard sur l’un des deux brins fils sans se détacher de l’ADN. Les histones H3-H4 nouvellement synthétisées constituent la base des nucléosomes du brin qui n’a pas hérité du tétramère parental. Les dimères H2A-H2B vont se détacher de l’ADN et entrer en compétition dans le pool d’histones cellulaires nouvellement synthétisées. Les dimères H2A- H2B vont ensuite s’associer aux tétramères H3-H4 pour reconstituer des nucléosomes fonctionnels

26
Q

Action des facteurs d’assemblage de la chromatine sur les nucléosomes

A

Après le passage de la fourche de réplication, les facteurs d’assemblage de la chromatine servent de chaperons aux tétramères libres H3-H4 (CAF-1) et aux dimères H2A-H2B (NAP-1) pour leur permettre de s’assembler aux sites de l’ADN nouvellement répliqué. Ces facteurs transfèrent leur contenu en histones sur l’ADN. CAF-1 est recruté au niveau de l’ADN nouvellement synthétisé par des interactions avec des anneaux coulissants (PCNA). Ces derniers entourent l’ADN et sont libérés de la machinerie de réplication lorsque la fourche de réplication progresse. Ainsi en s’associant à un composant de la machinerie de la réplication, CAF-1 est guidé pour assembler les nucléosomes aux sites récemment répliqués.

27
Q

Régulation épigénétique

A

L’expression des gènes peut être modulée par des modifications épigénétiques. Dans sa forme non-modifiée, le gène peut être exprimé ou non-exprimé selon la présence ou non de facteurs de transcription appropriés. Lorsque la cellule doit complètement inhiber l’expression d’un gène de façon permanente, des modifications épigénétiques se produisent: méthylation de l’ADN et modifications des nucléosomes locaux. Ces protéines de modification à leur tour recrutent des complexes qui remodèlent et/ou modifient les nucléosomes locaux, éteignant complètement l’expression du gène.

28
Q

Régulation épigénétique
1- Effets des modifications sur les queues des histones

A

(A) Les modifications (phosphorylation et acétylation) changent la charge des histones, ce qui modifie leur association avec l’ADN. Les queues des histones non modifiés ou méthylés s’associent plus fortement à l’ADN.
(B) Les modifications des queues des histones créent des sites de fixation pour des enzymes modifiant la chromatine. - enzymes qui modifient les nucléosomes adjacents
- complexes de remodelage - facteurs de transcription

29
Q

4- Des ARN non-codants jouent un rôle primordial dans la régulation épigénétique

A

Effects of lncRNAs at the Chromatin Level. lncRNAs interact with several activating and repressive chromatin-modifying complexes. Representative lncRNAs are grouped according to the protein complex with which they interact. Depending on the lncRNA, genomic targeting of these chromatin modifiers can occur in cis or in trans..
Les lncARN sont impliqués dans la régulation épigénétique à large échelle dans le génome. Ils guident les protéines qui modifient les histones et celles qui méthylent l’AND sur les gènes cibles., en général pour inhiber l’expression de ces gènes.

29
Q

Régulation épigénétique
2- Remodelage de la structure de la chromatine

A

Les complexes de remodelage de la chromatine et de modification des histones agissent ensemble pour transformer la structure de la chromatine.
Des protéines de liaison à l’ADN recrutent ces complexes enzymatiques sur des régions spécifiques de l’ADN

30
Q

Marqueurs moléculaires du contrôle épigénétique et exemples de leur importance médicale.

A

Les principaux mécanismes du contrôle épigénétique et les co-facteurs associés sont représentés dans le cercle. Autour: Des exemples de l’importance du contrôle épigénétique dans le développement et les maladies humaines sont indiqués.
Boites externes: Des interventions pharmacologiques et la possibilité de renverser le contrôle par de petites molécules inhibitrices sont indiquées.