Sémiologie neurologique Flashcards
Préciser les différentes techniques de prise des réflexes ostéo-tendineux pour chaque réflexe :
Technique de percussion des réflexes ostéotendineux : membres supérieurs (bicipital, tricipital, cubito-pronateur ou ulno-pronateur, styloradial) et membres inférieurs (rotulien et achilléen)
Réflexe bicipital : percussion du tendu du biceps du bras fléchi. Provoque la flexion de l’avant-bras par contraction du biceps.
Reflexe Stylo-radial : percussion indirect de la Stylo-radial : provoque une flexion de l’avant-bras et une supination du poignet. On peut aussi directement percuter la stylo-radial pour obtenir ce réflexe.
Réflexe cubito-pronateur : percussion indirecte de la styloïde cubitaire. On peut aussi réaliser une percussion directe de la styloïde cubital pour obtenir ce réflexe. Ce réflexe provoque une légère pronation de la main et une flexion des doigts et des poignets.
Réflexe tricipital : percussion au-dessus de l’olécrane bras fléchi. Provoque une extension de l’avant-bras par contraction du triceps. Pour le réflexe tricipital on peut aussi réaliser cette percussion en soutenant le bras de la patiente.
Réflexe rotulien : percussion du tendon rotulien sur la rotule. Provoque une extension de la jambe par contraction du quadriceps.
Réflexe Achilléen : percussion du tendon d’Achille la jambe détendue. Provoque une extension du pied par contraction du triceps sural.
Quel réflexe est-prit par le médecin sur cette photo ? Préciser une des méthodes de prises de ce réflexe, le réflexe observé et les racines nerveuses stimulées :
Bicipital C5-C6 :
Les bras du sujet doivent être en partie fléchis au coude, les paumes tournées vers le bas. L’examinateur place son pouce ou un doigt sur le tendon du biceps et frappe dessus.
On doit observer une flexion du coude et contraction du biceps.
Quel réflexe est-prit par le médecin sur cette photo ? Préciser une des méthodes de prises de ce réflexe, le réflexe observé et les racines nerveuses stimulées :
Stylo-radial C6 :
L’avant-bras du sujet repose sur l’abdomen ou le haut des cuisses, la paume en bas. On frappe le radius 2,5 à 5 cm au-dessus du poignet.
On doit observer une flexion et supination de l’avant-bras.
Quel réflexe est-prit par le médecin sur cette photo ? Préciser une des méthodes de prises de ce réflexe, le réflexe observé et les racines nerveuses stimulées :
Tricipital C7 :
Soutenir le bras du sujet en lui demandant de le laisser pendre et de frapper ensuite le tendon du triceps.
On doit observer une extension du coude et contraction du triceps.
Quel réflexe est-prit par le médecin sur cette photo ? Préciser une des méthodes de prises de ce réflexe, le réflexe observé et les racines nerveuses stimulées :
Achilléen S1 :
Sur un sujet couché, on fléchit une jambe à la hanche et au genou, puis on la fait tourner en dehors de façon à l’amener croiser la crête tibiale opposée. On fléchit ensuite le pied à la cheville et on frappe le tendon d’Achille.
On doit observer une extension du pied à la cheville.
Que décrit-on lors de la prise des réflexes ostéo-tendineux :
Examen bilatéral et comparatif :
- Présence ou absence
- Vivacité
- Diffusion à d’autres groupes musculaires
- Polycinétique (contractions successives)
- Extension
Quel réflexe est-prit par le médecin sur cette photo ? Préciser une des méthodes de prises de ce réflexe, le réflexe observé et les racines nerveuses stimulées :
Rotulien L4 :
Le genou doit être fléchi et les muscles de la cuisse relâchés. La percussion du tendon rotulien entraîne l’extension de la jambe par contraction du quadriceps.
Décire ce que l’on observe lors d’une paralysie faciale pérphérique :
Paralysie faciale supérieure : défaut de fermeture de l’œil, impossibilité de froncer les sourcils, signe des cils de Souques, Signe de Charles Bell. Paralysie faciale inférieure : chute de la commissure labiale et impossibilité de gonfler, souffler…
Desription de la première vidéo : On observe dans la vidéo un patient qui a un visage avec des expressions présente que d’un côté, ceci est notamment visible quand on lui demande de sourire ou de souffler, on voit qu’un seul côté du visage bouge.
Description de la seconde vidéo : On observe un effacement du pli nasogénien et une chute de la commissure labiale. Perte de la sensibilité de la joue du côté de la paralysie. Impossibilité de fermer la paupière du côté de la paralysie. Impossibilité de souffler. Impossibilité de siffler. La patiente ne peut pas sourire du côté paralysée. Signe de Charles Bell Signe des cils de Souque
Décrire ce que l’on observe lors d’une paralysie du nerf III (occulo-moteur commun) :
Paralysie du nerf moteur oculaire commun droit : abduction, élévation et ouverture de l’œil droit impossibles.
On observe dans la vidéo une paralysie de l’œil droit sans nystagmus de l’œil gauche (lorsque l’on demande au patient de regarder à gauche, l’œil gauche se tourne vers la gauche alors que l’œil droit non). De même on observe une paralysie de l’élévation de l’œil droit (quand on demande à la patiente de regarder en haut, se l’œil gauche se lève). La patiente est incapable de lever elle-même la paupière. La patiente n’a par contre pas de problème pour regarder vers la droite.
Décrire ce que l’on observe dans un syndrome de compression médullaire :
Paraparésie pyramidale (déficit moteur, spasticité, signe de Babinski, ROT vifs, polycinétiques et diffusés avec extension de la zone réflexogène), , niveau sensitif lésionnel.
Examen d’une compression médullaire thoracique :
On observe une perte de la sensibilité lorsque dans une zone abdominale. Cette perte de sensibilité est surtout ressentit chez ce patient au niveau de l’hypochondre gauche.
Paralysie motrice de la jambe gauche. Absence de réflexes ostéo-tendineux au niveau des deux jambes.
Signe de Babinski avec une extension lente de l’Hallux (au niveau droit et gauche).
Atteinte thermo-algique croisée, syndrome de Brown séquard gauche.
La sensibilité de la jambe gauche cette fois ci est conservée contrairement à la droite dans le toucher de la jambe (par un objet piquant).
Décrire ce que l’on observe dans un syndrome Parkinssonien (extra-pyramidal) :
Akinésie
Trouble de l’initiative motrice avec lenteur et rareté des mouvements automatiques et volontaires
Force motrice conservée
Marche à petits pas, piétinement au démarrage, accélérations (festinassions), blocage au demi-tour ou aux obstacles
Hypertonie plastique : En tuyau de plomb (On fléchie le bras du patient à moitié et normalement si on relâche le bras ce dernier doit se déplier sauf si le patient a un syndrome extrapyramidale et dans ce cas son bras restera « bloqué »).
Phénomène de la roue dentée observée avec la manoeuvre de Froment (lorsque l’on fléchie le bras du patient on doit sentir un blocage par à-coups, la flexion du bras se fait suivant un mouvement similaire à une trotteuse de montre).
Attitude générale en flexion
Tremblement de repos majoré par la concentration et les émotions (on demande au patient de mettre les mains au-dessus des genoux (sans que les mains touche les genoux, la paume orientée vers le sol, et l’on pause des petits calculs au patient, ceci crée une petite situation de stress et les tremblements doivent se majorer).
Des extrémités (épargne la tête)
Décrire l’examen de la sensibilité :
Sensibilité épicritique ou superficielle, sensibilité proprioceptive : pallesthésie, arthrokinésie
Détail de la vidéo :
Le médecin cherche à évaluer la sensibilité épicritique, le tact très fin. Il demande à la patiente de fermer les yeux et il la touche avec un mouchoir. Il demande à la patiente si elle sent quad il la touche, où est-ce qu’il la touche et si cette sensation est équivalente à gauche ou à droite.
Chez certains patients qui ont une atteinte de la sensibilité profonde, on peut parfois observer une main instable, lévitant lorsque l’on demande à la patiente de tendre les deux mains, les bras écartés.
Manœuvre de la préhension aveugle du pouce : on demande à la patiente d’aller attraper son pouce du côté droit avec le pouce et l’index du côté gauche (tout en gardant les yeux fermés). Puis on demande la même chose avec l’autre pouce. Cela fait appelle à l’arthrokinésie (qui est la connaissance du placement des articulations). On attrape ensuite la main de la patiente et on oriente ses doigts, on lui demande ensuite de nous dire si le doigt qu’on tient est orienté vers le haut ou vers le bas.
On attrape ensuite un orteil de la patiente et l’on le tire vers l’avant ou l’arrière puis on demande à la patiente s’il est tiré vers l’avant ou l’arrière. On teste la sensibilité profonde.
Maladie d’Alzheimer : Gradient de Ribot :
Gradient de Ribot de la maladie d’Alzeihmer: dissociation entre la conservation de souvenirs très anciens contrastant avec une amnésie antérograde massive.
Détail de la vidéo :
On observe une dissociation entre la conservation de souvenirs très anciens. On observe aussi une Dyskinésie bucco-lingo-faciales (prises de neuroleptiques dans le passé).
Le médecin demande à la patiente de retenir 3 mots. On voit que la patiente s’en souvient.
Puis l’on demande à la patiente de se remémorer un souvenir d’enfance.
Enfin on redemande les 3 mots à la patiente qui ne s’en souvient plus.
Examen des paires crâniennes : Trijumeau (V) :
Sensibilité de la face.
Sensibilité du nerf V.1 : On évalue la sensibilité au niveau sus-orbitaire (en touchant la patiente juste au-dessus des sourcils.
Sensibilité du nerf V.2 : On touche la patiente au niveau des pommettes.
Sensibilité du nerf V.3 : On touche la patiente au niveau du menton.
On regarde toujours sensibilité de manière bilatérale et comparative.
Syndrome confusionnel :
Désorientation temporospatiale, troubles de l’attention, inversion de cycle nycthéméral