Sémiologie gynécologique : Flashcards
1
Q
Décrire l’examen gynécologique classique :
A
Examen des organes génitaux externes féminins, toucher vaginal, pose du speculum
- La patiente est installée en positon gynécologique, les pieds dans les étriers.
- L’examen débute toujours par une palpation abdominale et pelvienne à la recherche d’une éventuelle masse.
- On écarte ensuite les grandes lèvres et on déplisse les petites lèvres pour examiner la vulve. On inspecte aussi le clitoris, le méat urétral ainsi que le vestibule à la recherche de lésions vulvaires éventuelles.
- On continue l’examen par la pose du spéculum qui est introduit verticalement en s’appuyant sur la fourchette vulvaire et en évitant d’appuyer sur le méat urétral. Celui-ci est introduit vers l’arrière et vers le bas puis ouvert pour pouvoir visualiser le col utérin.
- L’examen du col permet de vérifier l’absence de lésion de l’exocol et de mettre en évidence un éventuel saignement d’origine utérine ou encore des leucorrhées.
- Le speculum est ensuite retiré en douceur.
- L’examen se termine par le toucher vaginal : l’index et le majeur sont introduits dans le vagin en s’appuyant sur la fourchette et vont se positionner sur le col utérin. On pose de plus une main sur l’abdomen qui va servir à refouler le fond pour pouvoir apprécier le volume et la forme de l’utérus. Les deux doigts vaginaux sont ensuite latéralisés dans le cul de sac latéral droit puis gauche, la main abdominal refoulant les structures annexielles présentes.
2
Q
Décrire l’inspection de l’utérus gravide chez la femme enceinte :
A
Examen de l’utérus chez la femme enceinte : Inspection, palpation de l’utérus gravide, repérage de la présentation fœtale, mesure de la hauteur utérine, enregistrement des bruits du cœur fœtaux.
- On repère la présentation en mettant les mains au niveau sus-pubien et en sentant éventuellement le pole céphalique qui est dur et mobile.
- On palpe le fond utérin en mettant sa main au niveau épigastrique.
- On mesure la hauteur utérine en plaçant le cm au niveau de la symphyse pubienne et jusqu’au fond utérin.
- Enfin on écoute les bruits du cœur (du bébé ^^).
3
Q
détailler l’examen des seins :
A
- L’examen clinique débute par un interrogatoire qui débute par la recherche d’un douleur mammaire (Mastodynie), d’une masse palpée par la patiente et d’un écoulement mamelonaire.
- On poursuit par l’examen physique, il débute par l’inspection, la patiente est assise, bras pendant. On réalise l’inspection des deux seins de façon bilatérale et comparative. On examine les 4 quadrants et la prolongement axillaire en notant la taille des seins, leur forme, leur symétrie. On recherchera des modifications cutanées, c’est-à-dire la présence d’un méplat cutané, qui est une rétraction cutanée en regard d’une tumeur conférant un aspect plat à la peau au lieu de l’aspect bombé habituel. On recherche un aspect inflammatoire du sein avec un aspect en peau d’orange capitoné. On vérifie ensuite l’absence d’ulcération cutanée. Enfin on inspecte les aréoles et les mamelons, on regarde leur forme et leur couleur et l’on observe ou non un écoulement. L’écoulement est caractérisé par sa consistance (sanglant, séreux, lactescent (on parlera alors de glactorrhé)) et on caractérise aussi la localisation de cet écoulement (au niveau d’un seul pore (uniport) ou bien au niveau de plusieurs pores (multipores). On recherche enfin un exzéma au niveau du mamelon qui est une lésion mamelonaire décolorée prurigineuse et crouteuse. Ensuite la patient se mobilisera dans les différentes positions qui sont les suivantes : Bras levé au-dessus de la tête, bras au niveau des hanches, légèrement penché vers l’avant puis allongé et on regardera si les seins gardent le même aspect extérieur, si il n’y a pas de rétraction au niveau cutané).
- On réalise ensuite la palpation : la patiente est allongée, mains derrière la tête. On palpe les 4 quadrants : la main est à plat et effectue un mouvement de rotation. Le tissu mammaire normal est dense, ferme et élastique. On recherche une masse que l’on caractérise par sa taille, sa forme, sa consistance, ses limites et sa mobilité.
- On réalise ensuite la manouvre de Tillaux : la patiente est assise et elle résiste à l’abduction ce qui contractera le muscle grand pectoral (l’abduction est réalisée en bloquant le bras de la patiente avec une main). L’autre main vérifie si la masse palpée s’ascensionne ou non lors de la contraction de ce muscle ce qui signerait un envahissement tumoral. Ensuite toujours avec la patiente assise, les mamelons sont palpés, on comprime doucement les mamelons entre le pouce et l’index pour voir s’il y a un écoulement. Si les seins sont volumineux on effectue une palpation bi-manuel en maintenant le sein avec une main et en palpant le sain avec une autre main. On palpera ensuite les aires axillaires : la patient est assise bras posés sur l’épaule du médecin : pour palper l’aire gauche, la main gauche du médecine est posée sur l’épaule gauche de la patiente et la main droite palpe l’aisselle gauche (inversement pour l’aire droite). On cherche des ganglions qui roulent sous les doigts. On termine par la palpation des aires sus-claviculaires.