Semiologie digestive Flashcards

1
Q

Douleur hypochondre droit cause possible

A

Chikecystite (inflammation vesicule biliaire associe calcul billiaire souvent), douleur localise, fievre, douleur en barre

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2
Q

Douleur Épigastre cause possible

A

Les douleurs à l’épigastre peuvent indiquer des pathologies gastriques comme une gastrite ou un ulcère de l’estomac (ulcus est un synonyme), des affections pancréatiques comme une pancréatite aiguë ou chronique (particulièrement si la douleur irradie dans le dos), ou une colique biliaire liée à des calculs dans la vésicule biliaire ou le cholédoque.

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3
Q

Douleur Hypochondre gauche cause possible

A

Les douleurs à l’hypochondre gauche peuvent indiquer des affections du pancréas, telles qu’une pancréatite, des pathologies gastriques comme un ulcère ou une gastrite, ou, de manière plus atypique, des troubles du côlon, comme une colite.

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4
Q

Douleur Flanc cause possible

A

Les douleurs au flanc droit ou gauche peuvent indiquer une colique néphrétique, causée par un calcul urinaire obstruant les voies urinaires. L’analyse d’urine démontre généralement la présence d’érythrocytes dans l’urine, lorsqu’il y a colique néphrétique.

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5
Q

Douleur Péri-ombilical cause possible

A

Les douleurs péri-ombilicales peuvent indiquer une appendicite à son stade initial, une occlusion intestinale touchant le grêle ou diverses autres pathologies abdominales nécessitant une évaluation approfondie. Cependant, des douleurs mal localisées autour de la zone péri-ombilicale, surtout lorsqu’elles sont plus chroniques, sont généralement rassurantes, car les étiologies organiques tendent à être un peu mieux localisées.

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6
Q

Douleur Fosse iliaque droite cause possible

A

Les douleurs à la fosse iliaque droite (FID) peuvent indiquer classiquement une appendicite, et dans ce cas est souvent associée à des signes tels qu’une sensibilité au point de McBurney (à mi-chemin entre l’ombilic et la fosse iliaque droite), des douleurs exacerbées par le toucher rectal ou les manœuvres du psoas et de l’obturateur. Les douleurs à la fosse iliaque droite peuvent également suggérer des pathologies gynécologiques comme une grossesse ectopique ou une atteinte inflammatoire pelvienne. Finalement, elles peuvent suggérer une lithiase urétérale affectant l’uretère droit.

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7
Q

Douleur Hypogastre cause possible

A

Les douleurs hypogastriques peuvent indiquer des pathologies de la vessie comme une cystite (infection urinaire), de l’utérus (par exemple une atteinte inflammatoire pelvienne, particulièrement en présence de leucorrhée soit des écoulements vaginaux anormaux, ou de fièvre), ou encore du côlon.

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8
Q

Douleur Fosse iliaque gauche cause possible

A

Les douleurs à la fosse iliaque gauche (FIG) peuvent classiquement indiquer une diverticulite, une inflammation des diverticules coliques, ou une colite, souvent liée à une inflammation ou une infection du côlon. La grossesse ectopique et l’atteinte inflammatoire pelvienne peuvent aussi se présenter sous forme de douleur à la fosse iliaque gauche.

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9
Q

Irradiation Hypochondre

A

les douleurs abdominales à l’hypochondre peuvent irradier vers l’épaule du même côté, un phénomène typique d’irritation du diaphragme, observé notamment en cas d’abcès sous-phrénique, de pneumonie basale, ou d’atteinte du parenchyme hépatique ou splénique.

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10
Q

Irradiation Épigastre

A

les douleurs abdominales localisées à l’épigastre peuvent irradier en barre vers les deux hypochondres, un schéma typique des coliques biliaires, souvent lié à une obstruction des voies biliaires.

les douleurs abdominales localisées à l’épigastre peuvent irradier de manière transfixiante vers le dos, ce qui peut suggérer un ulcère peptique ou une pancréatite.

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11
Q

Irradiation Péri-ombilicale

A

les douleurs abdominales initialement localisées à la région péri-ombilicale peuvent migrer vers la fosse iliaque droite, un schéma classique de présentation de l’appendicite aiguë.

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12
Q

Irradiation Flanc

A

les douleurs abdominales localisées au flanc, droit ou gauche, peuvent irradier vers l’aine chez la femme ou vers le testicule chez l’homme, une présentation typique de la colique néphrétique causée par un calcul urinaire

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13
Q

Irradiation Hypogastre

A

les douleurs abdominales localisées à l’hypogastre peuvent irradier vers la région sacrée, un schéma typique des coliques utérines, souvent liées à des contractions ou des spasmes de l’utérus.

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14
Q

Irradiation Fosses iliaques

A

les douleurs localisées à la fosse iliaque droite ou gauche peuvent irradier vers le membre inférieur, ce qui peut évoquer un kyste ovarien rompu.

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15
Q

Le caractère brûlant de la douleur abdominale peut orienter vers quel diagnostics

A

Une sensation de brûlure localisée à l’épigastre est souvent associée à une dyspepsie, qui regroupe des symptômes digestifs tels que des douleurs ou un inconfort liés à l’estomac. Lorsque la douleur est ressentie de façon rétrosternale et accompagnée de pyrosis (sensation de remontée d’acide), elle est typiquement évocatrice d’un reflux gastro-œsophagien (RGO). Attention : ce caractère de douleur peut également être présent dans des présentations d’ischémie myocardique

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16
Q

Une douleur abdominale constante peut orienter vers quel diagnostics

A

vers des diagnostics graves, souvent liés à une irritation péritonéale. Cette douleur peut être observée dans des affections telles que la cholécystite (inflammation de la vésicule biliaire), la pancréatite (inflammation du pancréas), ou la diverticulite (inflammation des diverticules du côlon). Elle peut également indiquer une perforation d’un viscère, une urgence chirurgicale, ou une ischémie mésentérique

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17
Q

Une douleur abdominale de type crampiforme peut orienter vers quel diagnostics

A

fréquemment observée en cas de constipation, où l’accumulation de matières fécales peut provoquer une distension et inconfort important, ou en présence de diarrhée, liée à des affections comme une entérite (inflammation de l’intestin grêle) ou une colite (inflammation du côlon). Ce type de douleur est également typique du syndrome des intestins irritables, une pathologie fonctionnelle caractérisée par des troubles chroniques du transit intestinal (chez ces personnes, les crampes sont typiquement soulagées par le passage de gaz ou de selles). Enfin, chez les femmes, des douleurs crampiformes peuvent être le signe de dysménorrhée, des douleurs menstruelles.

18
Q

Un début soudain des symptômes peut être évocateur

A

de pathologies telles qu’une perforation d’un ulcus peptique, une ischémie mésentérique, une rupture de kyste, ou une grossesse ectopique rupturée

19
Q

Une douleur abdominale d’augmentation progressive peut orienter vers

A

des diagnostics tels qu’une colique biliaire ou néphrétique, une occlusion intestinale, une pancréatite, une diverticulite, une appendicite, ou une torsion annexielle.

20
Q

Une douleur abdominale avec des fluctuations dans le temps peut orienter vers

A

est typiquement associée à des douleurs crampiformes, comme celles observées en cas de syndrome des intestins irritables, de constipation ou de diarrhée

21
Q

Une douleur abdominale continue peut orienter vers

A

des diagnostics tels qu’un ulcus perforé, une pancréatite, une ischémie mésentérique, une appendicite, une grossesse ectopique, une atteinte inflammatoire pelviene, ou une diverticulite

22
Q

Une douleur abdominale intermittente peut orienter vers

A

des diagnostics tels que la dyspepsie, une colique biliaire (NB : colique hépatique en est un synonyme) ou néphrétique, une angine mésentérique, le syndrome des intestins irritables, ou une sub-occlusion intestinale

23
Q

Une douleur abdominale en relation avec le repas peut orienter vers

A

différents diagnostics selon le moment où elle survient. Une douleur avant le repas est typiquement associée à une maladie ulcéreuse, tandis qu’une douleur après le repas peut être liée à un reflux gastro-œsophagien, une dyspepsie non ulcéreuse, une pancréatite chronique, ou une occlusion de l’intestin grêle. La temporalité précise par rapport au repas peut affiner le diagnostic

24
Q

Une douleur abdominale en relation avec le passage de gaz ou de selles peut orienter vers

A

une douleur d’origine colique, liée à des troubles fonctionnels ou inflammatoires du côlon

25
Certains éléments aggravants peuvent orienter le diagnostic en cas de douleur abdominale. Par exemple
La consommation d’aliments acides peut aggraver les douleurs liées à une dyspepsie non ulcéreuse ou à une maladie ulcéreuse. Les aliments gras sont souvent responsables de l’aggravation des douleurs en cas de colique biliaire. Les mouvements peuvent exacerber les douleurs en présence d’une irritation péritonéale, comme dans la cholécystite, un ulcère perforé, ou une appendicite. Les repas peuvent intensifier les douleurs associées à l’angine mésentérique, à une pancréatite chronique, à une dyspepsie (ulcéreuse ou non), ou encore au reflux gastro-œsophagien.
26
Certains éléments soulageants peuvent aider à orienter le diagnostic en cas de douleur abdominale. Par exemple :
La consommation d’aliments (autres que ceux acides) peut soulager les douleurs dans un syndrome ulcéreux classique. Les vomissements peuvent temporairement soulager les douleurs en cas d’occlusion intestinale. Le passage de selles peut atténuer les douleurs associées à une entérite ou au syndrome des intestins irritables.
27
Les symptômes accompagnateurs douleurs abdominal
Nausee, vomissement, diarrhee, innapetence, perte de poid, constipation, rectorragie, ictere
28
Syndromes abdominaux hauts
Diverticule de Zenker : dysphagie haute solide et liquide, régurgitation d’aliments non-digérés, masse cervicale postprandiale. Ne fait pas partie de la sémiologie abdominale à proprement parler, mais nous trouver important d'introduire aux différents types de dysphagie à travers ce module. Sténose peptique de l’œsophage : dysphagie basse, solide plus que liquide, symptômes de RGO Dyspepsie ulcéreuse classique : douleur épigastrique soulagée par la nourriture, réveil nocturne Dyspepsie non ulcéreuse classique : douleur abdominale haute postprandiale, accompagnée de gonflement, nausée, satiété précoce et sensation de digestion lente Colique biliaire : douleur abdominale haute en barre accompagnée de nausée et vomissement, de durée limitée à quelques heures Pancréatite aiguë : douleur abdominale épigastrique ou à l’hypochondre gauche, irradiant au dos (transfixiante), constante, soulagée partiellement en position ventrale avec genou fléchi (chien de fusil), accompagné précocement de vomissements
29
Syndromes abdominaux bas
Appendicite : douleur initialement péri-ombilicale, crampiforme suivi de douleur constante à la FID, accompagnée de nausée et d'inappétence Diverticulite : douleur progressive, constante, localisée à la FIG, avec fièvre Colite bactérienne : douleur crampiforme au bas ventre avec diarrhée (petit volume, glaireuse et parfois sanglante), fièvre Colite ischémique : douleur soudaine et constante, localisée ou pas, rectorragie Fissure anale : douleur anale exacerbée par la défécation, sang sur la selle ou le papier, parfois ténesme Colique néphrétique : douleur à un des flancs ou fosses iliaques, constante ou par intermittence, exacerbée par miction si calcul distal, hématurie macroscopique (visible par le patient)
30
Examen physique apparence generale
Haleine Une odeur d’alcool peut suggérer une consommation excessive, pouvant contribuer à des pathologies hépatiques ou gastriques. Une odeur d’acétone est typiquement associée à une cétose (diabète décompensé, jeûne prolongé) ; l'acidocétose diabétique est généralement associée à une douleur abdominale. Teint Pâleur : Indique souvent une anémie, qui peut être secondaire à des pertes sanguines digestives (pertes sanguines occultes à bas bruit, ulcère gastrique, cancer digestif) ou à une malabsorption de nutriments essentiels (fer, B12). Ictère : Signe de dysfonctionnement hépatique ou d’obstruction biliaire. Il peut orienter vers des pathologies telles que l’hépatite, la cirrhose, ou des lésions obstructives (lithiase, tumeur pancréatique). L’ictère associé à des selles pâles et des urines foncées renforce l’hypothèse d’une obstruction biliaire. Amaigrissement et cachexie Un signe général d’une pathologie chronique ou grave. Il peut être lié à une malabsorption (maladie coeliaque, insuffisance pancréatique), à une anorexie liée à une douleur chronique, ou à une pathologie néoplasique (digestive ou autre). On peut également retrouver un amaigrissement ou une cachexie chez les personnes souffrant d'un trouble de l'humeur comme un trouble dépressif. Signes cutanés Érythème palmaire, Télangiectasies et angiomes stellaires, Maladie de Dupuytren (mains)
31
Érythème palmaire
Caractérisé par une rougeur symétrique des paumes, il est souvent un signe d’insuffisance hépatique. Ce signe est fréquemment observé dans la cirrhose ou les hépatopathies chroniques.
32
Télangiectasies et angiomes stellaires (thorax surtout)
Les télangiectasies et angiomes stellaires sont des lésions vasculaires en forme d’étoile, généralement situées sur le haut du thorax, le cou ou le visage. Ils sont également associés à une insuffisance hépatique chronique, en particulier dans la cirrhose.
33
Maladie de Dupuytren (mains)
La maladie de Dupuytren, caractérisée par une fibrose progressive de l’aponévrose palmaire, peut entraîner une flexion irréversible des doigts (principalement l’annulaire et l’auriculaire). Bien qu’elle puisse être idiopathique, elle est fréquemment associée à la consommation chronique d'alcool comme dans les troubles d'usage de l'alcool, un facteur de risque important de maladies hépatiques telles que la stéatose hépatique, l’hépatite alcoolique, ou la cirrhose. Ce signe peut également s’observer dans des contextes de problèmes métaboliques ou endocriniens, comme le diabète.
34
Examen physique Thorax
La gynécomastie, définie comme une augmentation du tissu glandulaire mammaire chez l’homme, est un signe fréquent dans les maladies hépatiques chroniques, notamment la cirrhose. Elle est principalement liée à une hyperestrogénie, résultant d’un dysfonctionnement hépatique qui empêche la dégradation normale des œstrogènes. Cette augmentation relative des œstrogènes, par rapport à la testostérone, provoque une prolifération du tissu mammaire. La gynécomastie peut être bilatérale ou asymétrique et s’accompagner d’une sensibilité au niveau des seins. Sa présence, associée à d’autres stigmates hépatiques, renforce la suspicion de cirrhose ou d’insuffisance hépatique sous-jacente.
35
Examen physique Abdomen Inspection
Cicatrices : Indiquent des interventions chirurgicales antérieures pouvant expliquer des adhérences ou des complications, et mettant la personne à risque augmenté d'obstruction de l'intestin grêle. Déformations ou asymétries : Suggèrent des masses abdominales, des hernies ou des anomalies viscérales. Distension abdominale : Elle peut être causée par des gaz (aérique), une accumulation de liquide (ascite), ou une masse (tumeur). Tête de méduse : Un réseau veineux dilaté autour de l’ombilic, typique de l’hypertension portale observée dans les cirrhoses. Des signes de zona, qui peuvent mimer une douleur abdominale alors qu'il s'agit d'une douleur de la paroi abdominale.
36
Examen physique Abdomen Auscultation
L’auscultation de l’abdomen est réalisée avant la percussion et la palpation, car ces manœuvres peuvent modifier les sons intestinaux. Elle évalue : Le péristaltisme : Normal : Bruits réguliers, doux. Absent : Suggère une occlusion intestinale paralytique ou une péritonite. De lutte : Bruits intenses et fréquents, indiquant une occlusion mécanique. Les souffles vasculaires : Bruits systoliques au niveau des grandes artères (aorte, artères rénales), évoquant une sténose ou un anévrisme.
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Examen physique Abdomen Percussion
La percussion explore les sons produits par les organes et liquides dans l’abdomen : Régions générales : Évalue les zones de tympanisme (gaz) ou de matité (organes solides, liquides, masses). Foie et rate : Permet de délimiter leur taille. Une hépatomégalie ou une splénomégalie peut être suspectée en cas de matité anormale. Recherche de matité déclive : Permet de diagnostiquer l’ascite, détectée par un déplacement de la matité en fonction de la position du patient.
38
Examen physique Palpation
La palpation se fait en deux temps : Superficielle : Explore les douleurs ou la sensibilité superficielle. La présence d’un ressaut (douleur au relâchement) ou d’une défense musculaire involontaire peut indiquer une irritation péritonéale. Profonde : Permet de rechercher des masses, de préciser leur localisation, leur taille et leur consistance, ainsi que de détecter des organes anormalement hypertrophiés (foie, rate). Palpations spécifiques Foie : Recherche d’un bord hépatique inférieur palpable, induration, ou douleur (hépatite, cirrhose). Rate : Détection d’une splénomégalie, fréquente dans les maladies hématologiques ou infectieuses comme la mononucléose infectieuse. Reins : Recherche de douleur ou masse, suggérant une pathologie rénale. En pratique, la palpation des reins est difficile chez l'adulte (souvent non palpables) et peu réalisée. On privilégie plutôt le punch rénal : une douleur reproduite par la percussion des reins (punch rénal) peut suggérer une inflammation du rein comme une colique néphrétique ou une pyélonéphrite aiguë. Aorte abdominale : Permet d’évaluer un élargissement, évocateur d’un anévrisme.
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Examen physique Régions inguinales
L’examen des régions inguinales recherche des hernies (inguinales ou fémorales), souvent asymptomatiques mais pouvant se compliquer d’occlusion ou de strangulation.
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Examen physique ano-rectal
L'examen ano-rectal est souvent négligé mais peut révéler d'importantes trouvailles : Hémorroïdes (internes ou externes, marisques). Fissures ou fistules anales. Masses rectales
41
Examen physique Signes neurologiques
Astérixis (flapping) L’astérixis, ou « flapping tremor », est un signe classique de l’encéphalopathie hépatique, indiquant une accumulation de toxines (ammoniaque notamment) en raison d’une insuffisance hépatique avancée. Voici un exemple vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sEnp2ss8VoA&ab_channel=MedSchoolMadeEasy(opens in a new tab) Démarche ataxique Une démarche ataxique, caractérisée par une instabilité et des mouvements désordonnés lors de la marche, peut orienter vers une encéphalopathie hépatique, ou encore un déficit en vitamine B12, causé par une malabsorption (gastrite atrophique, maladie cœliaque). Confusion et délire Les épisodes de confusion peuvent refléter une encéphalopathie hépatique, avec des altérations cognitives et comportementales. La confusion n'est pas spécifique aux problèmes digestifs et peut signer plusieurs autres perturbations de l'homéostasie.