Sémio Flashcards
survivre
Symptômes Parkinson
dissymétrie, trouble de la marche, tremblement de repos, bradykinésie rigidité musculaire
Définir les caractéristiques cliniques du syndrome parkinsonien.
Le syndrome parkinsonien se caractérise par 3 signes cliniques :
· Le tremblement : de repos
· L’akinésie : lenteur d’initiation des gestes, souvent manifesté au niveau des mimiques
faciales et de la marche
· La rigidité ou hypertonie extrapyramidale : elle est plastique et est responsable de
l’attitude du malade
Autres signes : dysarthrie, micrographie, hypersialorrhée, hypercrinie sébacée, …
Définir ce qu’est le “petit mal” épileptique.
Le petit mal ou absence est une crise d’épilepsie généralisée mais sans convulsion.
Il est défini par une rupture du contact de quelques seconde et un début et une fin brusques.
➢ C’est une suspension brutale et brève de la conscience.
Plus fréquent chez les enfants !
Décrire les signes cliniques d’une paralysie faciale d’origine périphérique.
Affecte les deux parties de l’hémiface (supérieure et inférieure) :
· Inférieure : bouche déviée du côté sain, pseudo-déviation de la langue, effacement du pli
nasogénien, incapacité à gonfler la joue et à siffler
· Supérieure : effacement des rides du front, incapacité à fermer complètement l’œil ce qui
donne une signe de Charles Bell (=on voit le globe oculaire se porter en haut et en
dehors, quand le malade essaie de fermer l’œil).
S’y associe souvent un tarissement des sécrétions lacrymales pouvant entrainer une lésion de la cornée, et une agueusie des 2/3 antérieurs de la langue.
Décrire les caractéristiques du tremblement parkinsonien.
C’est un tremblement de repos, on peut donc l’observer au niveau des membres supérieurs dans la station debout, les bras reposant latéralement le long du corps ou lors de la marche. Il disparait lors du maintient d’une attitude ou de mouvements volontaires et pendant le sommeil.
Il est lent, d’amplitude régulière et prédomine aux extrémités. Il réalise des mouvements d’émiettement aux membres supérieurs.
Il est accru par l’émotion ou la concentration intellectuelle. Parfois il n’apparait que lors du calcul mental.
Il peut être unilatéral, peut siéger aux membres inférieurs, au niveau des lèvres ou du menton mais pas à l’ensemble de la tête
Quel est le tableau clinique du syndrome méningé aigu ?
Les signes cliniques du syndrome méningé sont :
· Céphalée constante avec des paroxysmes à la lumière, aux mouvements de la tête, au
bruit ; violente, diffuse, souvent pulsatille, elle irradie vers le cou et le rachis.
· Photophobie
· Vomissements inconstants, sans nausée préalable survenant aux changements de
position, faciles, sans effort
· Constipation tardive
· Autres : troubles du rythme cardiaque, respiratoire, élévation de la tension, troubles de la
conscience, convulsions
Citez les 2 grandes causes de syndrome méningé aigu ainsi que l’examen complémentaire essentiel pour chacune d’entre elles ?
Origine virale ou bactérienne : l’analyse du LCR après ponction lombaire permet de différencier les deux types.
Indiquez succinctement le mécanisme d’action des autres médicaments prescrits et leur intérêt thérapeutique, notamment dans la SEP.
Fampridine : inhibiteur de canaux potassiques, utilisé comme traitement symptomatique des faiblesses musculaires.
Baclofène : antispastique agoniste GABA-B1, utilisé comme traitement symptomatique de la spasticité.
Pregabaline : antagoniste Ca2 + et facilite l’action du GABA, utilisé comme traitement symptomatique des douleurs notamment neurogènes.
Paroxétine : IRSS, utilisé comme traitement symptomatique de la dépression. Alfuzosine : α-bloquant, antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques post-synaptiques, utilisé comme traitement symptomatique des troubles urinaires.
Existe-t-il des interactions entre les médicaments prescrits ou avec la pathologie ?
Baclofène + Prégabaline : majoration de l’effet sédatif.
Fampridine + Paroxétine : médicaments abaissant le seuil épileptogène.
Justifiez la surveillance clinique et biologique à mettre en place chez cette patiente et précisez les principaux EI des médicaments : Tysabri, Fampyra et Lioresal.
Par rapport au natalizumab, il faut faire un bilan préalable et annuel : NFS et anticorps anti-virus JC ; car ce médicament peut causer des infections opportunistes comme celle au virus JC, ainsi que des troubles hématologiques.
Il faut surveiller la glycémie avec la prégabaline.
EI de natalizumab : réaction à la perfusion, hypersensibilité de type urticaire, production d’anticorps neutralisants, infections opportunistes et troubles hématologiques.
EI de la fampridine : infections urinaires, insomnie, anxiété, troubles neurologiques, palpitations, TD..
EI du baclofène : somnolence, hypotension, dépression respiratoire, troubles urogénitaux, faiblesse musculaire, syndrome de sevrage.